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2013
principes et repères d’appréciation 3
INTRODUCTION :
Si le contrôle interne dans ces entreprises est bâti sur les conditions requises, si
la préparation du bilan de clôture s’effectue dans les conditions de sécurité
appropriées, si la vérification des documents de synthèse s’opère de manière
exhaustive et selon une méthodologie appropriée, alors le degré de fiabilité
serait très élevé et la confiance qui sera placée dans les informations sera très
grande.
Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas dans toutes nos entreprises qui,
par le manque d’expérience et l’incompétence, font la différence entre l’idéal et
le réel.
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Les états financiers doivent relever toutes les opérations dont l’importance peut
affecter les évaluations et les décisions, si un élément est négligeable dans son
contexte, il n’est pas nécessaire d’en tenir compte. Les règles comptables et leur
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Ce patrimoine est pour l'entreprise défini par ses statuts, pour les groupes, il est
défini par les règles de consolidation.
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C'est ainsi que le code civil défini la personne morale comme suit :
« La personne morale jouit dans les limites déterminées par la loi, de tous les
droits à l'exclusion de ceux qui sont propres à la personne physique ».
« La personne morale jouit dans les limites déterminées par la loi, de tous les
droits à l'exclusion de ceux qui sont propres à la personne physique ». Elle a
notamment
- Un patrimoine ;
- Une capacité, dans les limites déterminées dans l'acte constitutif ou,
établies par la loi ;
- Un domicile qui est le lieu où se trouve le siège social de son
administration.
- Un représentant pour exprimer sa volonté.
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ACTION ET TECHNIQUES
SCHEMA
D’ÉVALUATION
AVIS ET
RECOMMANDATION
- Lettre de recommandation ;
ÉVALUATION DEFINITIVE
DU CONTRÔLE INTERNE - Document de synthèse.
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-
1)- EXAMEN DES ORGANIGRAMMES
Les organigrammes sont la représentation graphique des relations fonctionnelles
et hiérarchiques entre les différentes structures de l'entreprise. Son utilité
première est la définition des responsabilités, la séparation des taches et la
définition des dépendances entre les structures et entre les employés de
l’entreprise.
Il établira en conclusion de cet examen une synthèse mettant en relief les points
forts et surtout les points faibles de l'organisation.
L'auditeur doit s'assurer que les fiches sont bien établies, cohérentes avec les
répartitions des responsabilités et les décisions d'organisation des structures
précises et complètes dans la définition des tâches et disponibles au niveau des
agents concernés. Il relèvera tout écart constaté.
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Élaborer un rendement de synthèse globale dans le quel il sera noté les points
forts et les points faibles que l'on peut qualifier de " théorique " du système.
Cette synthèse constitue la première évaluation du contrôle interne et servira de
base à l’auditeur pour
- Formuler ses avis et recommandations premières dans la lettre de
contrôle ;
- Établir son questionnaire de contrôle interne voir les premiers éléments du
programme de vérification ;
Ils sont également désignés par les termes " graphiques d'acheminement " ( de
l'Anglais Flow chart) qui matérialisent sous la forme d'une présentation
graphique le cheminement des biens,, des documents, des taches ( travail) depuis
leur origine jusqu'à leur destination tout en respectant l'ordre logique et
chronologique du traitement.
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Cependant, si le choix d’une table n’est pas fondamental, il est important dans
un souci d’homogénéité et d’interprétation, par contre, de recevoir au sein de
l’entreprise une seul liste des symboles à l’utiliser par l’ensemble de ses secteurs
et notamment par le personnel de la structure d’audite.
Cette liste qui doit bénéficier d’une large diffusion comme elle doit être
constamment mise à jour.
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SYMBOLES INTERPRETATION
- Document ;
- Création de document ;
- Copie ;
- Alternative
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- Réunion de document ;
- Séparation de document ;
- Contrôle effectué ;
- Visa du document ;
V
- Signature du document ;
S
- Indique un contrôle ;
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L'auditeur détermine par simple visa les points forts et les lacunes qui peuvent
résulter du traitement d'un cycle.
Le diagramme horizontal peut être tracé comme suit :
7) PRÉPARATION DU DIAGRAMME :
L'auditeur doit recenser l'ensemble des actions qui seront entreprise dans le
cadre du cycle de l'opération examinée en utilisant les procédures et les
organigrammes élaborés et mis en place par l'entreprise. Ensuite il consigne de
manière claire et précise les tâches qui seront effectuées dans le cadre de ce
cycle et décrites par les différents responsables concernés interviewés à cet effet.
Il faut que le choix des agents â interviewé doive être judicieux et doit être guidé
par le souci de couvrir l'ensemble du cycle.
Entre autre, certains principes doivent être observés pour assurer une qualité et
une efficacité des résultats obtenus, dans l'établissement des diagrammes, il
s'agit notamment :
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8) AVANTAGE DU DIAGRAMME :
L'utilisation des diagrammes incita l'auditeur à une connaissance détaillée et
complète du dispositif étudié. Cette connaissance qui l'aide à déceler rapidement
et sans une vérification globale les points forts et les points faibles de tout
système examiné.
Les diagrammes mettent en évidence et par simple visa toute discontinuité dans
le traitement des informations et toute insuffisance, voir absence dé contrôle.
L'ensemble de ces avantages sont des éléments constitutifs d'une approche
d'évaluation première du contrôle interne.
La détermination des points forts et des points faibles de l'organisation et des
procédures sont des bases sûres d'élaboration du questionnaire de contrôle
interne et du programme de vérification
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Cette exhaustivité doit signifier plus une qualité des questions formulées que
leur nombre. Ces dernières doivent être conçues de manière à amener une
réponse courte et précise telle que: Oui - Non - Appliqué - Non appliqué -
Correct - Défaillant.
Tout commentaire doit être annoncé sur papier séparé. Il est cependant
indispensable que chaque auditeur doit adapter le questionnaire aux spécificités
des systèmes qu'il aura à auditer.
L'appréciation des réponses ainsi faite met en évidence les points forts et les
points faibles qui permettent d'orienter et d'adapter le programme de vérification
des données.
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En outre, il doit user, des ses réflexes et de son bon sens pour apprécier les
situations particulières car le questionnaire de contrôle interne n'est qu'un outil et
ne peut prévoir tout.
3)- TESTS :
L'appréciation de tout système ou méthode implique généralement une
vérification de l'existence des éléments constitutifs du système ou de la méthode
et une vérification et leur compréhension et de leur application concrète.
L'auditeur procédera pour sa part à des tests sélectifs qui lui permettront de
confirmer ou infirmer l'existence réelle des éléments constitutifs du système de
contrôle interne et le degré de leur application. Il vérifie donc si les procédures,
décisions et instructions sont bien comprises et correctement appliquées.
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Pour ce faire, il effectuera des contrôles directs auprès des exécutants afin de
visualiser les éléments matérialisant les tâches ou les contrôles conformément
aux dispositions des procédures.
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des comptes et sur le respect des principes de contrôle interne. Elle est
subdivisée en sous parties reprenant successivement les faiblesses constatées
dans le domaine de l'organisation, dans le domaine des procédures, et celles
relevées par les tests de permanence.
Enfin ces constatations seront classées par domaine d'activité voire par opération
spécifique et le tout regroupé par fonction de manière à situer les responsabilités
et faciliter leur prise en charge.
c)- Recommandations :
Partant des constatations précédentes, il est recommandé une série de mesures
pour y remédier, ces mesures consistent en :
- Des projets de décision à caractère de procédure pour préciser et instaurer
les contrôles ou pour prévoir les séparations de tâches... Afin d'éliminer
certains points faibles ;
- Des recommandations relatives aux actions d'organisation que doivent
entreprendre certaines entités de l'entreprise ;
- Des recommandations de développement ou d'adaptation des procédures
de travail de caractère générale ou spécifique pour renforcer l'efficacité du
système de contrôle interne.
A ces recommandations d'ordre " matériel "il serait souhaitable de consacrer un
point particulier à l'appréciation des compétences du facteur humain et
éventuellement de proposer des actions de recyclage, de formation, de
recrutement voire de remplacement des agents relevant des structures auditées.
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CAS PRATIQUE
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par un responsable ;
- Un responsable ne s’assure pas de - Risque de fraude ;
l’existence des documents
d’exécution et leur exactitude
(Tarifs- contrat- exactitude
arithmétique) ;
- Les avoirs ne sont approuvés les - Risque d’omission et d’existence
responsables concernés ; d’écart entre le physique et le
comptable ;
- Les écritures des opérations - Risque de double emploi ou
diverses ne sont pas approuvées par d’erreurs d’omission ;
un responsable qualifie ;
- Le service comptable n’exerce pas - Risque d’omission et d’erreur ;
de contrôle sur le suivi des
réclamations faites aux
fournisseurs ;
- Les factures fournisseurs ne sont - Risque de fraude ;
pas reçues directement par le
service comptable ;
- Les copies des factures ne sont pas - Risque de double emploi ;
empilées « duplicata » ;
- Les factures ne sont pas listées ou - Risque de perte et d’omission ;
enregistrées dés leur arrivées au
service comptable ;
- Les contrôle sur les factures ne sont - Fuite de responsabilité et risque
pas matérialisées par le visa des d’erreur ;
personnes ayant effectués ce
contrôle ;
- Une fois les chèques signés, les - Risque de double règlement ;
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IV- RECOMMANDATIONS :
- Actualisation de l’ancien organigramme suivant les fonctions et l’effectif
actuel de l’unité ;
- Etablissement d’un organigramme adéquat à l’antenne commerciale ;
- Détachement de service informatique ;
- Instauration d’un service réel avec ses deux sections (Trésorerie et
Budget) ;
- Instauration d’un service recouvrement ;
- Instauration d’un service client ;
- Instauration d’une cellule d’audit ;
- Instauration d’un département marketing et d’étude du marché ;
- Instauration d’un département informatique et information ;
- Etablissement d’un organigramme pour tous les départements ;
- Encouragement de l’esprit de coordination entre les départements et
service d’unité ;
- La prise en charge de toutes les incohérences et anomalies relevées dans
tous les cycles et département de l’unité.
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