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C’est quoi un acte de commerce ?

par Partiels-droit.com | Déc 8, 2020 | Cours de droit en ligne | 0 commentaires

SOMMAIRE [Masquer]
 1 Généralités sur l’acte de commerce
o 1.1 Présentation de l’acte de commerce
 1.1.1 Définition de l’acte de commerce
 1.1.2 Les différentes conceptions du droit commercial
 2 Les types d’actes de commerce
o 2.1 L’acte de commerce par nature
 2.1.1 Les caractéristiques de l’acte de commerce par nature
 2.1.2 Les conditions de qualification de l’acte de commerce par nature
 2.1.3 Les différents types d’actes de commerce par nature
o 2.2 L’acte de commerce par la forme
 2.2.1 Les caractéristiques de l’acte de commerce par la forme
 2.2.2 Les différents types d’actes de commerce par la forme
 2.2.3 Quelques spécificités sur les sociétés commerciales
o 2.3 L’acte de commerce par accessoire

On entend par acte de commerce tout acte enc adré par le droit commercial

et qui se distingue soit par sa nature, soit par sa forme ou encore par son
accessoire. L’acte de commerce est aujourd’hui fondamental pour le droit

commercial, même si on reconnait que le champ d’application du droit

commercial va au-delà et s’étend même au commerçant. Mais une

certitude demeure par exemple : nul ne peut revendiquer la qualité de

commerçant s’il n’accomplissait pas des actes de commerce. C’est

justement dans ce cadre que la notion d’acte de commerce mérite une

attention toute particulière.

Pour expliquer la notion d’acte de commerce, notre développement va

s’articuler autour de deux pôles. Tout d’abord, nous allons présenter les

généralités de l’acte de commerce. Puis dans une seconde partie, nous

allons détailler les différentes typologies d’actes de commerce en

exposant le régime juridique de chacun d’eux.


GÉNÉRALITÉS SUR L’ACTE DE COMMERCE
Présentation de l’acte de commerce
Définition de l’acte de commerce

Absence de définition dans le code de commerce

Comme mentionné dans l’introduction, on ne peut faire un cours de droit

commercial sans aborder la notion d’acte de commerce. Pourtant la notion

d’acte de commerce semble ne pas trouver de définition dans le code de

commerce.

En effet, le code a défini la notion de commerçant en son article L121 -1. Il

y est dit que pour avoir la qualité de commerçant, il faut, de prime abord

faire des actes de commerce. Cependant, l’article précise également qu’il


ne faut pas les faire simplement ou isolément, mais en faire une

profession habituelle.

Mais que signifie alors l’acte de commerce ? Le code de commerce est

resté muet. Ce qu’il a fait, en revanche, c’est donner les différentes

catégories d’actes juridiques qui constituent un acte de commerce. De

cette énumération, on peut dès lors donner une définition de l’acte de

commerce. Ainsi, un acte de commerce est une catégorie d’acte juridique

qui peut s’apprécier par la nature qu’il prend, ou par la forme qu’il revêt ou

encore qui est accompli par certaines catégories de personnes.

Au total, on en distingue trois sortes :


Avant d’aborder ce que recouvre chaque type d’acte de commerce,

précisons d’abord les conceptions du droit commercial.

Caractères de la liste fournie par l’article L110 -1 du code de

commerce

Tout d’abord, l’énumération que donne le code de l’acte de commerce

n’est pas une liste fermée. Il ne faut pas croire que, parce que le droit

commercial déroge aux principes du droit commun, la liste en serait

exhaustive. En réalité, elle ne l’est pas et la jurisprudence de la Cour de


cassation le prouve à chaque fois. La haute juridiction continue d’insérer

de nouvelles activités dans la liste de l’article L110 -1 comme faisant partie

des actes de commerce.

À titre d’illustration, la Cour de cassation considère que l’activité d’un

expert en diagnostic de bien immobilier a une nature commerciale. Or

cette même activité était répertoriée comme faisant partie des professions

libérales.

Ensuite vient la notion de présomption de commercialité qui est attachée

aux actes contenus dans la liste de l’article L110-1. Il faut y comprendre

qu’il peut bien arriver des cas où un acte commercial de la liste serait

accompli, mais ne serait pas soumis au droit commercial. Ceci est

possible dans deux situations. Soit l’acte de commerce est exercé par une

personne menant une activité civile. Soit encore, c’est bien un

commerçant qui l’a accomplie, seulement il ne l’a pas fait avec un objectif

de spéculation.

Mentionnons enfin que lorsqu’on parle de présomption de commercialité,

elle peut être une présomption simple, c’est -à-dire admettant une preuve

du contraire, comme elle peut être une présomption irréfragable.


Les différentes conceptions du droit commercial

La conception subjective du droit commercial

Dans sa conception subjective, seule une catégorie de personnes avait la

qualité pour passer un acte de commerce. Il s’agissait des commerçants.

Ainsi, un non-commerçant ne pouvait accomplir un acte de commerce .


Cette conception a subsisté sous l’ancien régime et n’a connu de

contestation réelle qu’à partir de la révolution.

La conception objective du droit commercial

En 1791, les corporations, en général n’existaient plus, grâce à la loi Le

Chapelier. Particulièrement celle des commerçants a disparu. La

conséquence première est que désormais toute personne peut accomplir

un acte de commerce. C’est ainsi qu’est consacrée, à partir de ce temps,

la liberté du commerce et de l’industrie.

Cependant, au moment de la rédaction du code de commerce en 1807, il

s’est posé la question de savoir : quel devrait être le champ d’application

du droit commercial. Certains ont pensé rattacher le champ de cette

science à la nature de l’acte effectué. Autrement dit, si l’acte posé e st un

acte commercial, il est régi par le Droit commercial, mais si c’est un acte

civil, c’est le droit civil qui doit l’examiner.

Il faut noter que tout le monde n’était pas de cet avis pour cette

conception objective du droit commercial tel que proposé. Sous le refus de

Napoléon, le code de commerce a généralisé le champ d’application du

droit commercial. Par conséquent, pour désigner quel juge est compétent

pour statuer en matière commerciale, il faut considérer non seulement la

nature des actes accomplis, mais aussi la qualité des personnes qui les

ont accomplis.

La conception dualiste de l’acte de commerce


À ce niveau, il faut retenir que le législateur français a prôné une approche

dualiste. De façon plus claire, pour baliser le périmètre du droit

commercial, il faut inclure d’abord toute personne qui mène une activité

commerciale, ensuite tout acte qui résulte de ladite activité. Autrement dit,

et le commerçant, et l’acte de commerce rentrent dans le champ

d’application du droit commercial.

La conséquence est celle-ci : tout acte de commerce est pris en compte

par le droit commercial, qu’il émane d’un commerçant ou d’un non -

commerçant. De la même manière, le commerçant peut mener des actes

qui ne sont pas des actes de commerce. Ainsi, seuls les actes

commerciaux intéressent le droit commercial.


LES TYPES D’ACTES DE COMMERCE
L’acte de commerce par nature
Les caractéristiques de l’acte de commerce par nature

Tout d’abord, la liste des actes de commerce par nature est fournie par

l’article L110-1 à partir de l’alinéa 1 jusqu’au 8 e alinéa. Toutefois, il ne

s’agit pas d’une liste fermée, elle peut s’étendre par l’intégration de

nouveaux actes juridiques.

Ensuite, il subsiste une présomption simple de commercialité à l’endroit de

l’acte de commerce par nature. Toute preuve du contraire peut faire

tomber le caractère commercial de l’acte. Il devient un acte civil dès lors

qu’on peut arriver à prouver qu’il e st accompli par un non-commerçant

dans le cadre de ses activités civiles.


Enfin, une personne qui fait de l’accomplissement d’un acte de commerce

par nature son activité professionnelle principale est considérée comme un

commerçant. Mais encore faut-il que cette personne le fasse de façon

habituelle.
Les conditions de qualification de l’acte de commerce par
nature

Tout acte commercial doit pouvoir réunir deux critères cumulatifs au risque

de tomber dans la catégorie des actes civils. Tout d’abord, il doit avoir été

exercé dans une finalité spéculative. En d’autres termes, celui qui l’a

exercé doit viser un gain ou un bénéfice donné. En réalité, c’est la

recherche de profit qui scelle la différence entre les actes commerciaux et

les actes civils.

Ensuite, il doit être mené à titre habituel. S’il n’est pas répété, l’acte aura

un caractère civil.
Les différents types d’actes de commerce par nature

Lorsqu’une personne achète un bien meuble ou un bien immeuble

avec l’intention de le revendre

Le code dit que cette dernière a fait l’accomplissement d’un acte de

commerce par nature. Cette activité d’achat de biens en vue de l es

remettre sur le marché est désignée sous le nom de négoce.

Exemples : l’achat-revente de produits vivriers, de marchandises

consommables, de meubles, de terrains, de bâtiments etc.


Toutefois, il faut exclure de cette rubrique certaines professions qui s ont

spécialement civiles. Il en est ainsi de l’enseignement, des activités

agricoles ou même des autres professions libérales.

Concernant l’immeuble (voir notre article sur l’ immeuble par destination

ou par nature), l’acquéreur peut payer un domaine vide, édifier des

constructions dessus et décider plus tard de les vendre soit dans le détail

ou dans leur bloc (en lot).

Une personne qui fait une opération d’intermédiaire est considérée

par le code de commerce comme accomplissant un acte de commerce

par nature.

On entend par opération d’intermédiaires une opération par laquelle une

personne essaie d’établir le contact contractuel entre deux autres

personnes. Cette activité peut être accomplie soit par une personne

physique ou une personne morale.

Exemples : Les opérations de courtage, les agents commerciaux, les

commissionnaires etc.

Il faut préciser ici que la loi exclut les mandataires.

Une entreprise qui a pour activité la manuf acture est considérée par

le code de commerce comme faisant un acte de commerce par nature.

Il s’agit surtout des activités dans lesquelles les matières premières sont

transformées pour donner des produits semi -finis ou des produits finis

livrés sur le marché.


Exemples : Les professions regroupant les domaines du BTP (bâtiments et

travaux publics).

Une entreprise intervenant dans la prestation de services est

considérée par le code de commerce comme faisant un acte de

commerce par nature.

Ici, ce sont des professions pour lesquelles divers services sont offerts

aux usagers.

Exemples : Les opérations de banque, d’assurance, de transport, la

gérance d’affaires financières (trading, etc.)

Une entreprise spécialisée dans la location de meubles est

considérée par le code de commerce comme faisant un acte de

commerce par nature.

À ce niveau, le code n’a pas distingué le type de meubles dont il s’agit. On

en conclut que peu importe le meuble, pourvu qu’il soit loué. Dès lors, on

serait en matière d’acte de commerce.

Exemples : la location de motocyclettes, de chaises et bancs, de couverts.

Cependant, il faut souligner qu’une location de bien immobilier ne

constitue pas un acte de commerce par nature.


L’acte de commerce par la forme
Les caractéristiques de l’acte de commerce par la forme

À ce niveau, la liste des actes de commerce par la forme est fournie par

l’article L110-1 à partir de l’alinéa 1 et le 10 e alinéa. Un complément est


apporté par l’article 210-1 du même code. Cependant, ici la liste semble

fermée et exhaustive.

Ensuite, il subsiste une présomption irréfragable de commercialité à

l’endroit de l’acte de commerce par la forme.

Enfin, une personne qui fait de l’accomplissement des actes de commerce

par la forme n’acquiert jamais le statut de commerçant en raison de l’acte

même. Peu importe s’il l’accomplit à titre habituel ou non. La conséquence

est celle-ci, que l’acte de commerce par la forme soit effectué par un

commerçant ou par un non-commerçant, il est quand même régi par le

droit commercial.
Les différents types d’actes de commerce par la forme

On distingue généralement en droit des affaires deux grandes catégories

d’actes de commerce par la forme. La première est constituée par la lettre

de change, tandis que la seconde regroupe les sociétés commerciales par

la forme.

La lettre de change

La lettre de change désigne un écrit qui met en relations trois personnes.

Il requiert un tireur, un tiré et un bénéficiaire. Le tireur est la personne qui

émet l’écrit et qui donne la directive au tiré. Celui-ci sera considéré

comme le débiteur en ce sens que c’est lui qui doit faire le paiement au

bénéficiaire.

Toutefois, la créance ne sera remise au bénéficiaire qu’une fois

l’échéance fixée arrivée à son terme. Le recouvrement de la créance est


fait dans les conditions mentionnées par les clauses de la lettre de

change : à domicile, dans un lieu convenu, etc.

Rappelons que, malgré qu’ils soient tous des effets de commerce, la lettre

de change diffère du chèque en ce sens que le chèque peut avoir une

nature civile comme commerciale. Il est de nature commerciale que s’il est

délivré dans le cadre d’une opération commerciale. Or la lettre de change

est d’office commercial : il s’agit d’un acte de commerce par la forme.

Cependant, comme mentionné ci-dessus, celui qui émet la lettre de

change a effectué un acte de commerce, mais il ne devient pas

commerçant pour autant en faisant cette seule opération, quel que soit le

nombre de fois qu’il la répète.

Les sociétés commerciales par la forme

Ici, il s’agit des entreprises qui prennent le statut de commerçant dès

l’accomplissement des formalités requises. En effet, il est demandé aux

sociétés commerciales de s’immatriculer d’abord avant de jouir du statut

de commerçant. Leur immatriculation se fa it au niveau du registre du

commerce et du crédit mobilier.

Dès lors que leur immatriculation est finalisée, les sociétés commerciales

par la forme prennent le statut de commerçant, quand bien même qu’elles

exerceraient une activité de nature civile.

Au nombre des sociétés commerciales par la forme, on peut faire cas de :

 La société en commandite simple (SCS) ;

 La société à responsabilité limitée (SARL) ;


 La société en nom collectif (SNC).

Les sociétés par actions (société en commandite par action, société

anonyme, etc.).

Il faut préciser qu’avec les sociétés commerciales, quand un acte

concerne leur création ou leur mode de fonctionnement, cet acte doit être

obligatoirement commercial.
Quelques spécificités sur les sociétés commerciales

Tout d’abord, les personnes morales de droit privé sont soumises au droit

des entreprises, peu importe si elles sont des sociétés commerciales ou

non. Ainsi, en matière de liquidation ou de redressement, elle s sont

soumises aux mêmes règles de procédure.

Ensuite, même lorsqu’elle est opérée dans une société commerciale, toute

cession de parts sociales ou d’actions, demeure une opération civile. C’est

seulement dans le cas d’un transfert de contrôle qu’on peut supposer le

contraire.

Si une société commerciale exerce dans un domaine civil, tous les

avantages touchant à la propriété commerciale ne leur profitent pas.


L’acte de commerce par accessoire
Ici, ce sont des actes de prime abord civils, mais qui prennent la

qualification d’acte de commerce sous certaines conditions.

Un acte qui est lié à un autre acte qui a une nature d’acte de

commerce est lui-même un acte de commerce par accessoire.


Autrement dit, lorsqu’un acte porte sur un fonds de commerce, cet acte

devient aussi un acte de commerce. Ceci se justifie compte tenu du fait

que l’acte principal sur lequel il porte est déjà un acte de commerce.

Exemples pratiques : Un contrat de nantissement d’un fonds de

commerce est un acte de commerce par accessoire. Il en va de même

pour son achat, sa cession ou même sa location gérance.

Lorsqu’un commerçant fait un acte, dans le cadre de ses activités,

celui-ci devient un acte de commerce par accessoire.

Exemples pratiques : Le bail est normalement un acte civil, mais lorsqu’un

commerçant exerce son droit au bail en concluant un contrat relatif à son

fonds de commerce, ce bail est qualifié de bail commercial. Il en va de

même pour le cautionnement.

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