MEMOIRE DE FIN DE
CYCLE
En vue de l’obtention de la licence professionnelle
En
THEME :
A
Thème : « »
SOMMAIRE
Avertissement……………………………………………………………………..
DEDICACE……………………………………………………………………….
REMERCIEMENT……………………………………………………………….
RESUME………………………………………………………………………….
ABSTRACT……………………………………………………………………….
SIGLES ET ABREVIATIONS…………………….............................................................
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………1
CONCLUSION…………………………………………………………………………………
ANNEXES…………………………………………………………………………………….
AVERTISSEMENT
DEDICACE
REMERCIEMENTS
RESUME
ABSTRACT
SIGLES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE
La vie de toute entreprise est caractérisée par les mouvements d'entrées et sorties de fonds.
Toutes les opérations effectuées par elle avec le monde extérieur engendrent les dettes ou créances
d'une part et d'autres parts les profits ou bénéfice.
Voilà pourquoi la tenue de la comptabilité devient une obligation impérieuse afin d'assurer la
transparence des informations circulant au sein de l'entreprise.
Ainsi, l'organisation du service comptable devient une nécessité d'autant plus que la comptabilité est
un outil permanant pour toute entreprise visant à accroître son chiffre d'affaires. Le service
comptable devient une arme efficace pour toute entreprise quelques soit sa taille, ses objectifs, sa
forme, son rôle.
Le service comptable possède toute les informations financières et comptables tenu régulièrement
et obligatoirement pouvant permettre à l'entreprise d'être au courant de la situation que traverse ce
dernier devant toute situation économique, et pouvant lui permettre de fournir une information
précise aux services de l'Etat au moment opportun et aux autres partenaires avec lesquels
l'entreprise à des relations d'affaires.
Pour toute entreprise cherchant à connaître son résultat net d'exploitation, elle peut passer par le
service comptable qui lui permettra d'avoir les informations fiables et nettes du mouvement financier
en son sein et prendre les décisions judicieuses.
Tenant compte de ce qui précède, nous nous faisons l'obligation d'étudier l'organisation du service
comptable de la Société de distribution d’ingénierie et de commerce (SODIC).
A ce sujet, nous chercherons à répondre aux questions suivantes :
· Quel est l'importance d'organiser le service comptable pour une entreprise ?
· Comment est-il organisé au sein de la société de distribution d’ingénierie et de commerce ?
· Quels sont les retombés d'une bonne organisation comptable au sein d'une entreprise ?
Telles sont les questions auxquelles nous tenterons tout au long de notre étude d'apporter des
réponses adéquates.
Contexte
Certes, la comptabilité occupe une place non négligeable dans l'ensemble des fonctions d'une
entreprise, car c'est le miroir des gestionnaires. Sans l'organisation d'une bonne comptabilité,
l'entreprise évoluerait aveuglement et il sera difficile de connaître la situation patrimoniale.
Nous pensons qu'une bonne organisation du service de comptabilité permettrait à l'entreprise
d'accroitre son chiffre d'affaires et atteindrait les objectifs qu'elle s'est fixée.
Ce que nous affirmerons ou infirmerons à la fin de notre rédaction
Objectif
Touché par quelques failles que connaissent les entreprises de nos jours, surtout par la mauvaise
organisation du service de comptabilité, c'est cette motivation qui nous amène à aborder ce sujet. En
plus, ce sujet nous donne l'occasion à attacher une importance capitale sur l'organisation interne du
service comptable de la SODIC si elle est conforme aux normes et principes comptables tels édités
par le conseil permanent de la comptabilité en Côte d’Ivoire.
Intérêts
L’intérêt de ce thème se situe au niveau personnel, managérial et académique
L’intérêt personnel de notre choix est d’enrichir nos connaissances sur la comptabilité dans une
entreprise
Sur le plan académique, l’étude que nous présentons s’inscrire dans le but de parfaire notre
formation. Elle est motivée par le souci d’évoluer davantage dans la filière (finance comptabilité et
gestion d’entreprise).
Sur le plan professionnel, il permettra une bonne gestion de l’entreprise.
Plan de travail
Hormis l'introduction et la conclusion, la présente étude est repartie en deux parties :
La première partie est une approche théorique et comprend deux chapitres dont :
Le premier chapitre porte sur les notions sur l'organisation de l'entreprise et ;
Le deuxième chapitre passe en revue certaines notions sur la comptabilité.
La deuxième partie est une approche pratique et comprend également deux chapitres dont :
Le troisième chapitre présente l'entreprise SODIC et :
Le quatrième enfin évalue l'organisation du service comptable à la SODIC .
Dans ce chapitre, il est important, il est important de se baser sur les concepts clés nécessaire pour
mieux appréhender la présente recherche.
1. DE L’ENTREPRISE EN GENERALE
1.1 Définition
L'entreprise est un organisme autonome produisant des biens et services pour un marché en vue de
réaliser un profit.
L'entreprise est en économie une unité économique autonome qui combine et rémunère des
facteurs de production pour produire et vendre des biens et services sur les marchés afin de réaliser
des profits. Et, en gestion une organisation finalisée qui coordonne différentes activités dans le cadre
des fonctions complémentaires.
L'entreprise peut aussi être définit comme une entité économique autonome qui regroupe un ou
plusieurs établissements ayant pour Object la production et la commercialisation des biens et
services produits pour la mise en œuvre et l'utilisation maximale des ressources des facteurs de
production.
La répartition équitable du revenu pour assurer le bien-être de son personnel, et la création des
emplois en son sein. Elle organise des activités récréatives en faveur de son personnel.
Les objectifs poursuivis par l'entreprise se résument sur trois axes essentiels à savoir :
Du point de vue économique : l'entreprise rend service à la collectivité, à la nation, par la création
des nouveaux emplois
Du point de vue social : l'entreprise rend service aux adhérents et aux employés.
Le rôle primordial de toute entreprise est de satisfaire aux besoins des consommateurs du groupe
humain auquel est destiné sa production, c'est d'ailleurs ce groupe humain qui constitue le débouché
pour l'entreprise et son objectif primaire est de produire des biens et des services destinés à la vente.
Facteurs externes :
Activité et métier
Clientèles
Technologies
Situation concurrentielle
Taille et maturité
Facteurs internes :
Histoire
Valeur et culture
Stratégie
Avantage concurrentiel
Chaine de valeur
Processus opérationnels
- D'évaluer le potentiel de l'entreprise à réussir sur son marché grâce à ses moyens et ou outils
professionnels ;
- D'évaluer le budget prévisionnel des investissements ou les produits de la revente éventuelle d'une
partie des outils de travail, lors de l'élaboration du plan de reprise.
Pour se faire, l'entreprise dispose de divers moyens pour atteindre ses objectifs, qui sont :
C'est l'ensemble des hommes qui travaillent dans un environnement économique ou social et
perçoivent des appointements (salaires) en contrepartie.
Les moyens financiers de l'entreprise résultent des fonds propres apportés par les actionnaires de
l'entreprise et également de la rentabilité de son activité et de sa politique de distribution de
dividendes ; mais aussi de la possibilité d'emprunter des ressources du plus court au plus long terme
auprès des institutions financières.
Les moyens financiers de grandes entreprises sont, quant à eux, plus spécifiquement adossés aux
marchés de capitaux à travers les différentes émissions de titres de créances négociables ou par le
recours à des augmentations de capital.
Nous pouvons dire que les moyens financiers sont des fonds disponibles en banque, en caisse ou
dans les centres des chèques postaux de l'entreprise.
Il s'agit des éléments corporels tels que : les locaux, matériels de transport, stocks, équipements, ...
Il existe plusieurs façons de classifier une entreprise. Parmi les quelles, on cite : la classification
juridique, la classification selon la nature économique, et selon la taille.
1. Classification juridique
- Les entreprises privées : ce sont celles qui appartiennent exclusivement à des particuliers. Elles
peuvent revêtir plusieurs formes :
· Les entreprises individuelles : sont celles qui appartiennent à une seule personne et qui assure la
gestion et la direction.
· Les sociétés commerciales : sont celles constituées par plusieurs personnes appelées actionnaires
ou associé. Elle peut être également créée par une seule personne, ou associé unique. C'est le cas
des sociétés unipersonnelles à responsabilité limitée ou des sociétés anonymes unipersonnelles.
- Les entreprises publiques : ce sont des entreprises qui appartiennent en totalité à l'Etat ; ce dernier
détient l'intégralité du capital, le pouvoir de gestion et de décision.
- Les entreprises parapubliques : sont des entreprises dont les capitaux appartiennent à la fois à
l'Etat et à des personnes privées.
Entreprises
Sociétés nationalisées
Régies directes
Coopératives
Mutuelles
Entreprises individuelles
SA
Source : Charpentier P.
Cette classification peut se faire selon trois aspects : la classification par secteur, par type d'opération
accomplies et selon la branche d'activité.
Les opérations effectuées dans une entreprise peuvent être classées en cinq catégories : les
opérations agricoles, les entreprises industrielles, les entreprises commerciales, les entreprises de
prestations de service et les entreprises financières.
On distingue :
- Les entreprises du secteur primaire : regroupant toutes les entreprises utilisant à titre principal le
facteur naturel. Ce secteur englobe l'agriculture, l'élevage, la pêche, etc.
- Les entreprises du secteur secondaire : ce secteur réunit toutes les entreprises ayant comme
activité la transformation de matières premières en produits finis et englobe donc toutes les
industries.
- Les entreprises du secteur tertiaire : ce service ressemble toutes les entreprises prestataires des
services. Sa composition est très hétérogène car il regroupe tout ce qui n'appartient pas aux deux
autres secteurs, à savoir : les activités de distribution, de transport, de loisir, de crédit, d'assurance,
hôtellerie, ...
- les entreprises mixtes : ce sont des entreprises qui réalisent des opérations appartenant à plusieurs
secteurs d'activité.
A la différence du secteur, qui rassemble des activités variées, la branche ne regroupe que les
entreprises fabriquant, à titre principal, la même catégorie de biens, les entreprises de l'industrie
pharmaceutique, industrie, ...
- Des intérêts communs dans certains domaines : ce qui leur permet de regrouper certaines de leurs
activités et de créer des services communs, notamment de recherche, d'achat ou de vente, filiales
communes.
- L'effectif du personnel
On distingue : les très petites entreprises, les petites entreprises et les grandes entreprises.
Le chiffre d'affaire permet d'avoir une idée sur le volume des transactions de l'entreprise avec ses
clients. L'importance d'une entreprise peut se définir par le volume de ses transactions.
Il est utilisé pour apprécier l'évolution des entreprises et pour les classer par ordre d'importance
selon leur chiffre d'affaires ; pour l'entreprise, il constitue un outil de gestion et il est utilisé à des fins
comparatives dans la mesure où il permet à l'entreprise de se positionner par rapport aux autres
entreprises de la même branche.
Selon l'acte uniforme OHADA portant organisation et harmonisation des comptabilités, les
entreprises sont classifiées souvent selon le chiffre d'affaire :
- Est considérée comme une grande entreprise, toute entreprise ayant un chiffre d'affaire supérieur à
100 000 000 FCFA ;
- Si le chiffre d'affaire est inférieur à 100 000 000 FCFA, on parle de moyennes entreprises ;
- Et si les recettes sont inférieures ou égales à 30 000 000 FCFA, on parlera de très petites entreprises
La comptabilité doit être absolument fiable, non seulement pour informer correctement le chef
d'entreprise, mais aussi, et c'est primordial, parce qu'elle est toute sa force probante et sa valeur
juridique vis-à-vis de tous les tiers avec qui l'entreprise est en relation.
La production des états financiers nécessite la mise en place d'une organisation cohérente et
rigoureuse du point de vue tant fonctionnel que matériel appelé organisation comptable. C'est ainsi
que l'organisation d'un service comptable doit reposer sur certaines valeurs et principe comptables
et cela grâce à un système comptable bien spécifié à l'avance.
La comptabilité, sous son premier aspect de comptes ouverts à des personnes, sur un registre appelé
grand-livre, a pris corps vers l'an 1000 après introduction en Europe des chiffres arabes, du système
décimal et du papier, permettant l'écriture à la "plume".
C'est en 1494, que le système classique voit le jour avec l'apparition de la comptabilité à partie
double qui a été décrite par un moine franciscain d'Italie LUCA PACIOLI. Chaque opération donnait
lieu à deux écritures d'égal montant, l'une portée sur le côté gauche du registre, dans la partie doit
ou débit, l'autre sur le côté droit dans la partie avoir ou crédit.
Régulièrement, on établissait le relevé de tous les comptes débits et crédits devant être égaux, ces
relevés étaient appelés "Balance". Peu à peu, ces balances prenaient la forme des états de synthèse
d'aujourd'hui après rectification de tous les soldes.
Vers la fin du 18ème siècle, Edmond DEGRANGE, un français, imagina le journal grand-livre,
réunissant toute la comptabilité sur un registre unique. De ce fait, on était obligé de réunir en un seul
compte les clients d'une part, les fournisseurs d'autre part, le compte collectif était inventé.
Sous l'influence de l'augmentation des opérations à comptabiliser, on inventa vers la fin du 19ème
siècle le système centralisateur avec journaux divisionnaires centralisés au journal général.
Ainsi, au début du 20ème siècle, trois systèmes étaient déjà couramment utilisés :
Au cours du 20ème siècle, la comptabilité a connu de profonds changements tant techniques que
théoriques. Considérée pendant des siècles comme un art ou une technique, la comptabilité
s'intégrait enfin dans les sciences humaines.
Principes comptables
Les principes comptables sont des conventions sur lesquelles se fonde la présentation des résultats
issus de la comptabilité. Acte uniforme énonce les huit principes généralement admis par les normes
internationales.
Le système comptable OHADA a opté pratiquement les mêmes principes comptables que ceux
généralement admis et ajouté celui de la prééminence de réalité sur l'apparence qui découle lui-
même de la norme comptable internationale no 179.
- Le principe de prudence (Art. 3 et 6) : c'est appréciation raisonnable des faits c'est-à-dire tenir
compte des risques et des pertes même probables, ne prendre en compte que les bénéfices réalisés
à la date de clôture d'un exercice) ;
- La permanence des méthodes (Art. 40) : la comparaison et la cohérence des états financiers au
cours de périodes successives impliquent la permanence dans l'application des règles et procédures
(méthode d'évaluation) ;
- Le principe d'intangibilité du bilan (Art. 34) : le bilan d'ouverture d'un exercice doit correspondre
au bilan de clôture de l'exercice précédent ;
- Le principe du coût historique (Art. 35 et 36) : c'est le respect de la stabilité monétaire, sans tenir
compte des variations de son pouvoir d'achat ;
- La continuité d'exploitation (Art. 39) : au regard des règles d'évaluation de l'entreprise et d'une
manière générale, l'entreprise est considérée comme devant continuer à fonctionner dans l'avenir
prévisible ;
- Le principe de l'importance significative (Art. 33) : l'information est significative quand son
omission et/ou sa déformation pourront influencer l'opinion des utilisateurs des états financiers,
d'où la notion de seuil de signification ;
- Le principe de prééminence de la réalité sur l'apparence : ce principe voudrait que les transactions
et les autres événements soient comptabilisés et présentés conformément à leur nature et à la
réalité financière sans s'en tenir forcément à leur apparence juridique. C'est le cas du personnel
intérimaire et des biens pris en crédit-bail.
L’objectif de l’organisation
A cet effet, l'article 14 de l'acte uniforme OHADA portant organisation et harmonisation des
comptabilités des entreprises sises dans les Etats-parties stipule que l'organisation comptable mise
en place dans les entreprises doit satisfaire aux exigences de régularité et de sécurité pour assurer
l'authenticité des écritures de façon à ce que la comptabilité puisse servir à la fois d'instrument de
mesure des droits et obligations des partenaires de l'entreprise, d'instrument de preuve,
d'information des tiers et de gestion.
L'organisation matérielle de la comptabilité repose sur un certain nombre de supports parmi lesquels
figurent :
· un manuel d'organisation comptable : un document qui reprend toutes les règles et procédures à
respecter en vue de la compréhension du système comptable ;
· Le livre-journal, le grand livre, la balance des comptes, les livres d'inventaire, etc. qui constituent
des documents comptables utilisés pour la traçabilité, la fiabilité et le contrôle des informations
comptables saisies, enregistrées et synthétisées.
Deux systèmes ont fait leur preuve pour l'enregistrer les informations comptables à savoir : le
système classique et le système centralisateur.
Le système classique
Certes ce système, traditionnel, est, par maints côtés, archaïque car il repose sur une conception liée
à l'état antérieur de l’avènement de la technologie.
- A classer et / ou à analyser toutes les opérations de l'entreprise grâce aux documents comptables
(pièces comptables). On parle de pré comptabilisation ;
- A enregistrer ces opérations au jour le jour à partir des pièces comptables dans un document
appelé le livre journal
- Et en fin à faire des rapports dans le grand livre et / ou faire des reports dans la balance pour établir
les états financiers à la fin de l'exercice (bilan, compte de résultat ; TAFIRE, états annexes).
Selon l'Acte Uniforme portant organisation et Harmonisation des comptabilités des entreprises dans
les Etats-parties, en son article 19, il est stipulé que : les livres comptables et autres supports dont la
tenue est obligatoire pour la facilitation de l'établissement du livre-journal, et du grand livre.
Ces documents désignent tout élément objectif, archivable et susceptible de donner des
informations complètes de nature à permettre une écriture comptable. Ces pièces peuvent être la
facture, les bons de commande, les chèques, les pièces de caisse, le bon de livraison, ordre de
paiement, etc.
C'est à partir de ces pièces que l'on établit les documents comptables de synthèse en cours ou en fin
d'exercice.
2. Journal
Dans le journal, sont inscrits tous les mouvements de l'exercice enregistrés en comptabilité d'une
manière chronologique.
C'est un document qui permet d'enregistrer au jour le jour les opérations de l'Entreprise. C'est un
document obligatoire pour toutes les Entreprises. Il est tenu sans rature ni altération d'aucune sorte
car c'est un document de saisie et de synthèse de base des transactions de l'entreprise et avec les
tiers.
Date de l'opération,
Les libellés,
Il existe plusieurs tracés du journal adoptés, mais généralement celui le plus connu se présente
comme suit :
31 Marchandises 1.000.000
3. Le Grand-livre
Le grand livre est constitué par l'ensemble des comptes de l'entreprise, où sont reportés ou inscrits
simultanément au journal, compte par compte, les différents mouvements de l'exercice.
C'est un registre qui regroupe tous les comptes de l'entreprise c'est-à-dire un document comptable
regroupant l'ensemble des comptes du bilan d'ouverture ainsi que ceux des opérations contenues
dans le livre-journal.
La balance générale des comptes c'est un état récapitulatif faisant apparaître, à la clôture de
l'exercice, pour chaque compte, le solde débiteur ou le solde créditeur, à l'ouverture de l'exercice, le
cumul depuis l'ouverture de l'exercice des mouvements débiteurs et le cumul des mouvements
créditeurs, le solde débiteur ou le solde créditeur, à la date considérée.
C'est un document qui permet de contrôler l'exactitude des reports au grand livre. Elle constitue une
liste ordonnée et exhaustive de tous les comptes de l'entreprise. Une balance générale peut être à 2,
4, 6, ou 8 colonnes selon le niveau de détails exigés : 2 colonnes des soldes d'ouverture, 2 colonnes
des mouvements et 2 colonnes des soldes.
5. Le livre d'inventaire
Le livre d'inventaire que c'est un document sur lequel sont transcrits le bilan et le compte de
résultat de chaque exercice, ainsi que le résumé de l'opération d'inventaire.
Le système centralisateur
Le système centralisateur présente donc un progrès par rapport au système classique. Bien que
dépassé par la généralisation de l'informatique, ce système reste encore de nos jours utilisé chez
certains cabinets comptables et certaines petites et moyennes entreprises en nombre de plus en plus
réduit.
Dans ce système, les opérations sont triées, classées et regroupées par nature et enregistrées dans
les journaux auxiliaires quotidiennement. Par période, l'entreprise procède à la centralisation, c'est-
à-dire au versement des écritures figurant dans les journaux auxiliaires dans un journal appelé
journal général, avant le report dans le grand livre général. Dans tous les cas, ce système utilise les
mêmes supports comptables.
L'entreprise peut avoir autant de journaux auxiliaires que nécessite son organisation comptable. On
crée plusieurs journaux en fonction de la nature des opérations. Dans cette technique, chaque
journal auxiliaire justifie son nom par l'existence d'un compte support.
- Journal d'achats, Journal des avoirs sur achats : peuvent être regroupés dans un seul journal ;
- Journal de ventes, Journal des avoirs sur ventes : peuvent être regroupés dans un seul journal ;
- Journal de caisse dépenses et Journal de caisse recettes : Peuvent être regroupés dans un seul
journal de caisse ;
- Journal de banque dépenses et Journal de banque recettes : Peuvent être regroupés dans un seul
journal de banque ;
Le journal de caisse et celui de banque peuvent être regroupés dans un livre de trésorerie.
- Journal des effets à payer peut-être remplacé par un suivi extra comptable : échéancier ;
- Journal des effets à recevoir peut-être remplacé par un suivi extra-comptable : échéancier.
Lorsqu'une opération concerne deux journaux, il est fait recours aux comptes de virement interne
afin d'éviter un double enregistrement.
Les opérations des journaux auxiliaires sont transcrites dans les comptes individuels des tiers groupés
en grands livres auxiliaires. De cette manière, on peut avoir un grand livre auxiliaire clients, un grand
livre auxiliaire fournisseur.
Après l'opération de centralisation, les écritures comptables se trouvant dans le livre journal
centralisateur, sont reportées dans le grand livre général où les comptes individuels sont regroupés
dans un compte collectif. On aura ainsi, par exemple, un grand livre général client, un grand livre
général fournisseur, etc.
Pièces justificatives
Balance
Etats de synthèse
Après imputation sur un bordereau de saisie ou sur le document comptable de base lui-même, les
informations sont saisies au clavier dans un journal provisoire ou brouillard de saisie. Cependant,
l'exigence d'un document écrit devrait disparaître avec le développement des échanges
d'informations par la voie télématique.
Après contrôle, les écritures saisies font l'objet d'une validation qui entraîne la mise à jour
automatique des comptes.
Les traitements comptables situés en aval : tableau de résultat, bilan, préparation des déclarations
fiscales, tableau d'analyse, ...
De plus en plus, les systèmes sont intégrés les uns aux autres afin d'accroître la vitesse de traitement
et de transmission des données. Les différentes comptabilités se trouvent ainsi regroupées :
comptabilité générale, comptabilité analytique, contrôle de gestion, gestion financière, gestion
prévisionnelle.
L'intérêt essentiel de cette intégration réside dans la saisie unique des événements quelle que soit
leur utilisation ultérieure.
La comptabilité générale tient un rôle central majeur d'où l'impérieuse nécessité de la qualité de sa
tenue afin d'assurer la fiabilité des informations transmises au système de décision et de pilotage de
l'entreprise.
Bref, à l'aide d'un logiciel comptable (saari) et d'un ordinateur, on procède au traitement
informatique des informations comptables. A partir des pièces justificatives, des informations sont
saisies et stockées pour un traitement informatisé devant permettre la production des journaux
auxiliaires, des grands livres auxiliaires, du journal centralisateur, du grand livre général, de la
balance et des états financiers de synthèse.
Exigences de la comptabilité
Les exigences de la comptabilité tenue dans les entreprises sises dans les Etats partie de l'espace
OHADA sont relatives à la tenue des comptes, à la clarté, à la sincérité, à l'enregistrement, à
l'archivage, à l'inventaire, à la périodicité et à l'arrimage des systèmes de présentation au niveau des
activités de l'entreprise.
Ces exigences se focalisent essentiellement sur l'énumération des états financiers de synthèse et leur
forme de présentation, compte tenu du niveau d'activité de l'entreprise. L'article 1 er de l'acte
uniforme OHADA portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises stipule
que toute entreprise doit mettre en place une comptabilité destinée à l'information externe comme
à son propre usage. L'article 8 de cet acte énumère ces états qui constituent un tout indissociable
(bilan, compte de résultat, TAFIRE, état annexé).
Les articles 26, 27 et 28 s'intéressent respectivement aux états obligatoires des systèmes
normal, allégé et minimal de trésorerie.
- Le système minimal de trésorerie repose sur l'établissement d'un état des recettes et des dépenses
dégageant le résultat de l'exercice, dressé à partir de la comptabilité de trésorerie que doivent tenir
les entreprises relevant de ce système (les très petites entreprises).
Ces exigences visent la comparabilité et, par conséquent, la permanence des terminologies et
méthodes utilisées. Cet acte, met en exergue le principe de prudence dans la tenue des comptes
pour éviter une distribution des dividendes calculée sur un bénéfice fictif ou aléatoire. Pour ce faire,
il faut exclure les produits latents même si les charges latentes sont inclues.
L'article 17 alinéas 1 indique que la comptabilité doit se tenir dans la langue officielle et dans l'unité
monétaire en vigueur dans l'Etat-parti concerné. L'article 20 préconise une comptabilité sans blanc ni
altération d'aucune sorte.
L'article 22 évoque les conditions de sincérité, de clarté, de régularité pour une comptabilité
informatisée ; cette comptabilité doit être justifiée par des pièces sur papier conservables dans le
délai précis.
3. Exigences d'enregistrement
L'essentiel ici est de saisir de façon chronologique, chaque jour de réception ou d'émission, toutes les
pièces justificatives de base en précisant leur date, les lieux, leurs origines, leurs contenus. Il est, en
plus, recommandé que les opérations de même nature, réalisées en même lieu et le même jour,
soient récapitulées sur une même pièce justificative.
4. Exigences d'archivage
L'article 24, stipule que les livres comptables ou documents qui en tiennent lieu, ainsi que les pièces
justificatives sont conservées pendant dix (10) ans au sein d'une entreprise.
Pour s'assurer de la sincérité et de la fiabilité des informations comptables, il est conseillé de mettre
en place un système de contrôle interne, c'est-à-dire un ensemble de sécurités de maitrise de
l'entreprise constitué d'organisation, de procédures et de méthodes qui maintiennent la pérennité
de l'entreprise. L'inventaire consiste à relever tous les éléments du patrimoine de l'entreprise en
mentionnant la nature, la quantité et la valeur de chacun d'eux en un moment précis.
L'article 19, en dehors des états financiers annuels, établit les autres livres comptables obligatoires
parmi lesquels, notamment, le livre d'inventaire sur la base duquel sont transcrits le bilan, le compte
de résultat et le résumé d'inventaire de chaque exercice.
6. Exigences de périodicité
Les états financiers de synthèse comptable doivent être établis sur la base des informations
concernant une période de 12 mois correspondant à l'année civile. L'article 23 de l'acte uniforme
OAHA stipule que les états financiers annuels sont arrêtés au plus tard dans les quatre mois qui
suivent la date de clôture de l'exercice. La date d'arrêté doit être mentionnée dans toute
transmission des états financiers.
Les états financiers annuels obligatoires sont présentés en fonction de la taille de l'entreprise
appréciée par son chiffre d'affaire annuel hors taxes. Pour cette fin, toute entreprise est, sauf
exception liée à sa taille, soumise au système normal de présentation des états financiers et de tenue
des comptes.
La collecte des données s’est déroulée en 3 phases : étude documentaire, étude qualitative et étude
quantitative.
Une étude qualitative permet d’avoir des données primaires. En effet, il existe trois principaux modes
de collectes des données primaire en recherche qualitative que sont : l’entretien individuel,
l’entretien de groupe, ainsi que l’observation. Dans le cadre de notre étude qualitative, nous avons
opté pour l’entretien individuel. Ce choix se justifie par le fait qu’il nous permet d’avoir l’avis des
experts (comptable) sur la problématique avant de se lancer sur le terrain pour l’étude quantitative.
L’étude quantitative est une technique de collecte de données qui permet au chercheur d’analyser
des comportements, des opinions, ou même des attentes en quantité. L’objectif est souvent d’en
déduire des conclusions mesurables statistiquement, contrairement à une étude qualitative.
Dans notre travail de recherche, l’étude quantitative nous a permis de prouver ou démontrer des
faits en quantifiant un phénomène. Cette technique d’étude utilise le questionnaire ou le sondage
auprès d’un panel pour récolter des données à analyser.
Les résultats, exprimés en chiffres, prennent la forme de données statistiques que l’on peut
représenter dans des graphiques ou tableaux.
“La recherche quantitative permet de mieux tester des théories ou des hypothèses. La recherche
quantitative est appropriée lorsqu’il existe un cadre théorique déjà̀ bien reconnu. L’étude
quantitative ne converge que très rarement sur un seul cadre, elle en propose souvent plusieurs. Il
faut alors les comparer et les combiner”. (Giordano et Jolibert, 2016).
Pour mener une étude quantitative, l’enquêteur doit sélectionner avec précision un échantillon
représentatif de la population étudiée. Cette représentativité permet aux résultats d’être pertinents.
Le chercheur doit choisir quel outil sera le plus adapté pour lui apporter des informations pertinentes
sur son sujet de recherche. Pour un sondage ou un questionnaire, les questions sont fermées et
prennent la forme :
De réponses oui/non.
L’échantillonnage
Avant de commencer une étude quantitative, nous devons faire remplir une partie sur les
informations personnelles de la personne interrogée.
Cette partie est utile pour connaître le sexe, l’âge, et la situation sociale des individus interrogés, et
ainsi contrôler la représentativité de l’échantillon (ex : en cote d’ivoire 60 % de femmes et 40 %
d’hommes).
Exemple :
Vous êtes : Homme Femme
Le sondage permet d’obtenir une réponse précise sur une question donnée. Cette question est posée
à un échantillon représentatif d’individus, c’est-à-dire que les personnes interrogées doivent
représenter la population étudiée en théorie.
Comme pour le questionnaire, le sondage donne la possibilité au chercheur d’établir des données
statistiques. L’analyse de celles-ci permettra à l’enquêteur de construire sa conclusion.
Exemple
Dans le cadre de notre mémoire sur l’organisation du système comptable dans une PME : cas de
SODIC.
Question : Le service proposé par la SODIC à l’année est-il à la hauteur de vos attentes ?
Oui /Non
Le questionnaire
Il fournit des réponses statistiques sur des sujets précis. L’analyse et la comparaison entre les
réponses sont alors simples à réaliser.
Exemple :
Dans le cadre de notre mémoire sur l’organisation du système comptable dans une PME : cas de
SODIC.
Réponse : Très efficace : 30% – Efficace 45% – Pas efficace : 20 % – Pas du tout efficace : 5 %
À travers le questionnaire, l’enquêteur peut étudier l’avis d’individus, sans pour autant connaître le
fond de leur pensée.
Exemple de questionnaire que nous avons établi pour mener à bien notre enquête :
Questions et Réponses
Oui : 67 %
Non : 43 %
Chaque jour : 50 %
Très satisfait : 40 %
Satisfait : 30 %
Peu satisfait : 25 %
Très satisfait : 60 %
Satisfait : 38%
Très satisfait : 45 %
Satisfait : 17 %
Oui souvent : 12 %
Oui parfois : 44 %
Rarement : 21 %
Jamais : 23 %
Même si nous avons récupérer tous les questionnaires lancés, ce travail n’a pas été facile
comme toutes les enquêtes. Ces difficultés se sont situées au niveau du temps accordé pour
l’administration du questionnaire, les moyens financiers sans toutefois oublier souvent l’accès
difficile a certaines communes de la région. En outre, certains de nos enquêtés n’ont pas manifesté
l’intérêt de répondre correctement a nos interrogations car il ne percevaient pas l’intérêt de l’étude.
Il était souvent aussi difficile de leur faire comprendre l’importance de l’enquête.
Les questionnaires une fois réceptionnés subissent les phases dites de traitement et de saisies avant
l’analyse proprement dite.
Pour mener les opérations de saisie, un masque a été conçu sous le logiciel SPHINX version 2. Le
choix de ce logiciel parmi tant d’autres découle du fait qu’il offre une facilité d’utilisation et une
convivialité très intéressante. Aussi, il est un logiciel de saisie et conçu par des spécialistes de la
recherche en sciences et gestion.
Au départ, il était destiné aux études marketing. A la fin de l’opération de saisie, une première
version vraiment brute de la base de données à analyser a été obtenue. Mais, avant qu’elle soit prête
pour l’analyse, il est important de vérifier sa cohérence. Cet objectif a conduit à une phase
importante du traitement de la base de données.
Par exemple, pour la correction des non-réponses ou la recherche de doublons, il était relativement
plus simple de le faire STATA.
1.1. Genèse
L’entreprise reconnue sous le nom « SODIC » est un groupe structuré qui regroupe en son sein
plusieurs départements (Marketing, Management, Gestion des Ressources Humaines,
Informatique, Travaux publics…). La Direction générale où nous avons nos recherches
est située à Abidjan Plateau par le boulevard de la paix prêt du garage Présidentiel.
L’entreprise SODIC est une Société à Responsabilité Limitée (SARL) au capital de 1.000.000 F CFA.
1.4. Objectifs
Distribution de boisson
Commerce de tout genre
Travaux de bâtiment
Classé parmi les cinq meilleurs distributeurs de SOLIBRA avec un chiffre d’affaire de plus de plus
de 12.000.000.000 F CFA elle emploi un personnel de 60 à 90 personnes en Contrat à Durée
Déterminée (CDD) et Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
1.7.2 Le Gérant
Le Gérant est le représentant légal de la société. C’est lui qui engage la société par les
actes qu’il signe. Il est chargé de la gestion courante de la société. Par principe, ses
pouvoirs ne sont pas limités du moment où les actes ne dépassent pas l’objet social de la
SODIC.
Le chargé de caisse enregistre les achats du client et lui présente le montant à payer. Il
reçoit l’argent liquide et rend la monnaie, ou il gère le paiement par carte de crédit,
chèque ou autre forme de paiement.
1.7.7 Le Magasinier
Il doit tenir les objectifs commerciaux fixés et vendre les produits ou services de SODIC. Il
peut avoir la charge de la vente d’un ensemble de produits ou différents services,
contrairement au chef des ventes qui est plus généralement en charge d’un seul produit
ou service.
1.7.9 Le commercial
Son métier est lié à la vente des produits de la dites entreprise. Avec un portefeuille de
clients potentiels, sur une zone géographique définie, il développe les ventes en
respectant la politique commerciale définie par la SODIC.
Conseil
d'Administration
Gerant
Responsable
Responsable Responsable
Administratif et
commercial Logistique
Financier
Chef Comptable
Assistant
Comptable
Magasinier
Discuter avec les auditeurs externes toutes les écritures proposées au redressement.
Direction de comptabilité.
o Le plan comptable ;
En fait, la réalisation de l'objet social de La SODIC engendre des flux interne et externe produisant les
informations devant être enregistrées préalablement dans des journaux auxiliaires avant d'être
consolidées dans le journal central.
La comptabilité de La SODIC étant informatisée, les journaux auxiliaires sont présentés sous forme
des bordereaux, ainsi, nous citons par exemple :
Nous savons que le système comptable est un ensemble de registre ou document destiné à
l'enregistrement chronologique des opérations comptables. C'est un agencement des journaux.
Ainsi, au sein de la SODIC, le processus de traitement comptable comprend les étapes ci-après :
L'inventaire extra comptable : qui constitue le rapprochement des soldes comptable avec les
réalités ;
Ainsi, nous pouvons présenter les systèmes comptables de la SODIC de la manière suivante.
Journaux auxiliaires
Grand-livre
Balance
Ce chapitre met en lumière les résultats de notre étude. Plus précisément, nous allons présenter
dans la première partie les résultats et dans la deuxième partie, nous allons présenter de manière
plus approfondie les conclusions de notre étude afin de pouvoir faire des recommandations dans le
sens de la résolution de notre problématique.
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES