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Série

ABYDOS
YBYD0S
DESCRIPTION DES FOUILLES
EXÉCUTÉES SUR L'EMPLACEMENT DE CETTE VILLE

PAU

AUGUSTE MARIETTE-BEY

OUVRAGE PUBLIÉ SOIS LES AUSPICES

S. A. ISMAÏL PACHA
KHEDIVE D'EGYPTE

TOME PREMIER

VILLE ANTIQUE. — TEMPLE DE SÉTI

PARTS
LIBRAIRIE A. FRANCK
F. VIEW KG, PROPRIÉTAIRE

RUE DE RICHELIEU, 57

1869
AVANT-PROPOS

L'ouvrage dont j'entreprends la publication a pour objet de faire connaître les résultats produits
par les fouilles exécutées sur l'emplacement de l'ancienne ville d'Abydos.
Je me conforme dans cet ouvrage au plan adopté pour tous les autres travaux du même genre que
je me propose de mettre successivement au jour. Ce qu'on y trouvera, c'est moins une œuvre de
critique et de discussion qu'un recueil de monuments. Les planches en sont la partie principale, et
si j'ajoute un texte à ces planches, c'est parce que je n'ai pas d'autre moyen de publier certains
renseignements extérieurs sans lesquels le lecteur ne peut avoir une complète appréciation des docu-
ments que les planches sont chargées de lui mettre sous les yeux. Quelquefois, à la vérité, dans les
questions de courte haleine, je risque quelques développements; mais le plus souvent, je pose le
problème sans essayer de le résoudre. Aller au delà, même dans des limites restreintes, serait
dépasser le but et subordonner les planches au texte, au lieu de faire du texte une simple annonce
des planches sous une forme un peu développée.

On aura une idée de l'étendue et de la disposition des ruines que nous allons décrire en consul-
tant la planche 1 île l'Atlas qui accompagne cet ouvrage.
Au sud est le grand temple de Séti I". C'est le Memnonium île Strabon.
Un peu plus loin au nord est un autre temple très-ruiné, qui eut Ramsès II pour fondateur. Dans
ce temple a été trouvée la Table d'Abydos, maintenant à Londres.
En s'avançaut toujours vers le nord est une vaste enceinte de briques crues. On y devine plutôt
2 — AVANT-PROPOS. —

qu'on y distingue un troisième temple. Celui-ci était consacré à Osiris, et renfermait le sanctuaire
laineux, honoré par l'Egypte entière.
Viennent ensuite les Imites de terre et de décombres sur lesquelles la ville antique est bâtie, les
buttes de sable où la nécropole est assise, enfin une autre enceinte de briques crues, sorte de forte-
resse qui s'élève à rentrée du désert et commande la gorge par laquelle débouchent les caravanes
venant de l'oasis d'El-Khargeh.

Telle est la physionomie générale des lieux à la description desquels l'ouvrage dont j'écris les
premières lignes est consacré. Cet ouvrage comprendra ainsi cinq chapitres : après avoir résume
l'ensemble des fouilles faites dans les ruines de la ville proprement dite (ch. 1), je passerai à la notice
des fouilles faites dans le temple de Séti (ch. Il), dans le temple de Ramsès (ch. III), dans le temple
d'Osiris (ch. IV) ; je terminerai (ch. V) par la notice des fouilles de la nécropole et de tout le terrain
qu'elle couvre, y compris la forteresse.

j-inni
.- Bu.-..

Naiic,;,.

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ABYD0S

CHAPITRE PREMIER
VILLE ANTIQUE

1 • — Osiris était le dieu universel des Egyptiens, comme l'attestent à la fois les historiens grecs et les
renseignements fournis par les monuments. Dans chacun des quarante-deux nomes de l'Egypte ce dieu avait
un temple.
Mais parmi ces temples il en était deux où Osiris était plus particulièrement vénéré. C'étaient les temples
de Busiris au nord et d'Abydos au sud. Là se célébraient des cérémonies en rapport avec l'importance
que les Egyptiens accordaient dans leurs croyances au dieu du monde des âmes.

2. — Abydos se présente avec un caractère propre que n'offre aucune autre ville égyptienne. La ville empiète
sur la nécropole, la nécropole empiète sur la ville. Autre part, les cimetières sont relégués à l'extérieur des
villes, jusqu'à une distance qui est quelquefois de plusieurs kilomètres. Ici, vivants et morts, tous semblent
confondus. Quand on arrive pour la première fois à Abydos et qu'on aperçoit les montagnes de beau calcaire
blanc qui se dressent à l'occident, on se dit que, conformément aux habitudes presque invariables de l'ancienne
Egypte, c'est là que doivent être les tombes. 11 n'eu est pourtant rien. Tout contre remplacement choisi pour
la ville est une plaine de sable sans consistance et sans fond. Çà et là se rencontre un rocher siliceux, très-
compacte et difficile à travailler. C'est dans ce sol ingrat que la nécropole a été installée. Abydos, cité sainte
d'Osiris, devait seule autoriser cette anomalie.

3. — Abydos occupait, d'El-Kherbeh à Ilarabat-el-Madfouneh, une très-étroite langue de terre resserrée


entre le désert et le canal dont parle Strabon (voy. pi. 1). On trouve en effet des restes de maisons antiques
à peu près tout le long de la lisière des sables, depuis le village d'El-Kherbeh et la grande enceinte au nord
jusqu'au village d'IIaraba au sud. Rien ne fait supposer que la ville antique ait jamais franchi le canal dont
on voit encore les vestiges (pi. 1) et se soit étendue dans la plaine cultivée. Ainsi limitée, Abydos n'a jamais
pu être qu'une petite ville.
i — ABYDOS. —

Abydos a pourtant joui d'une célébrité qui la lit. placer par Strabon au premier rang après Thèbes. Cette
célébrité est duc, ce semble, moins à la réelle importance do la ville qu'à sou renom de ville sainte et à la
riebesse de ses temples. Au pied des autels de l'Osiris d'Abydos, tous les Égyptiens se rencontraient dans une jjt*'
commune adoration. De là l'extension donnée aux édiliees du culte public.
[Peu' l

4. __ Des plantations de dattiers, des maisons modernes ont envahi une moitié des ruines de la ville antique.
Dans l'autre moitié, les ruines se présentent sous l'aspect ordinaire. De loin, ce sont des huttes assez, hautes
peu*
qui profilent sur l'horizon leurs lignes irrégulières. De près, on marche sur un sol noirâtre formé de briques ojeni

crues écrasées, d'éclats de poteries rouges, de sable, de morceaux de calcaire salis par le temps, le tout mêlé
et confondu. Çà et la quelques pans de murailles écroulées tranchent sur la monotonie du fond.

y. _ Les recherches faites dans les ruines de la ville antique n'ont produit que d'insignifiants résultats.
En général les fouilles dans les ruines de ce genre sont une opération qu'on ne peut conseiller qu'à ceux qui
ont beaucoup de temps et beaucoup d'hommes à perdre, et qu'à Abydos nous conseillons encore moins
qu'ailleurs. La facilité d'avoir de l'eau à une médiocre profondeur a permis en effet de multiplier les
cultures, de sorte 411e la terre, déjà remuée bien des l'ois, ne nous garde pour ainsi dire rien. D'un autre
côté, il n'est pas de pays où les fellahs fassent plus qu'à Abydos usage de cette poussière qu'on recueille
dans les ruines et qui, mêlée île terre grasse et de détritus végétaux, constitue l'excellent engrais qu'on
appelle Sébakh. De là des fouilles quotidiennes qui oui fout bouleversé, tout épuisé, ne laissant debout
que des pans de mur sans intérêt et des fondations de maisons. Par toutes ces causes, un insuccès à
peu près complet a été le résultat de nos recherches dans les buttes qui marquent remplacement de
l'ancienne Abydos. Les sept monuments dont voici le catalogue sont les seuls objets qui nous soient
restés entre les mains.

1.— Basalte gris. Musée de Boulaq.


Hauteur : 2",33. Largeur- : 0m,30.

Une grande pierre, qui paraît être le montant d'une porte, lui enlevée de la nécropole à une époque inconnue et utilisée
dans la construction île la margelle d'un puits, où le hasard nous l'a fait retrouver. Nous donnons, planche 2, a, le texte de
l'inscription gravée sur l'une des faces de cette pierre.

2.— [Petit temple ruiné.] Calcaire. Laissé en place.


Hauteur : O"',?."). Largeur : 1™,95.

Chemin faisant, nous avons trouvé, au l.as des grandes huiles couvertes de jardins et de dattiers marquées 1' sur notre
planche (pi. 1), les restes a peine reconnaissables d'un petit temple. Autant que nous avons pu eu juger, les murs de ce
petit temple étaient composés d'un noyau épais de briques crues (1»,80 à 2™,50 d'épaisseur), couvert d'un revêtement de dalles
minces en calcaire. Le monument très-fruste, auquel nous donnons le n° 2, est une de ces dalles. On y voit Thoutmès IV
en présence d'Osiris-Ounnefer, seigneur d'Abydos.

3. — [ l'élit temple ruiné.] Albâtre. Musée de Boulaq.


Hauteui : 0m,22. Largeur : 0"',20.

Plaquette mince, qui provient peut-être d'un coffre de bois détruit. Ramsès II à genoux devant Osiris, seigneur d'Abvdos

li.— [Petit temple ruiné.] Calcaire. Laissé en place.


Hauteur : lm,05. Largeur : 1",12. Profondeur : 0™,63.

Groupe de trois statues, très-mutilé. Les têtes ont disparu. Osiris, lsis et llorus assis sur un siège commun. Sur les côtés
du siège, cartouches de Ramsès lit, aimé d'Osiris et d'Horus vengeur. Une prière couvre le socle, tille s'adresse aux trois
— ABYDOS. — 5
divinités, au nom d'un premier prophète d'Anhour, nommé Se-as.t, iils d'un prêtre d'Osiris, dont le nom est effacé.
Une autre prière en huit lignes verticales ornait le dos du siège. Elle est en partie illisible.

5.— [Petit temple ruiné.] Calcaire. Laissé en place.


Hauteur : 0™,48. Largeur : 1™,40.

Autre dalle provenant du revêtement (voy. le n" 2). Deux scènes d'adoration. D'un côté Ramsès III offrant le vin à Osiris,
seigneur de l'éternité; de l'autre, le même roi faisant la même offrande à Horus vengeur.

6. — [Petit temple ruiné.] Calcaire. Musée de Boulaq.


Hauteur : (r,40. Largeur : 0m,74 et 0™,66.

Deux dalles provenant, d'un même bas-relief dont une partie est perdue. Elles ont appartenu, comme les n0' 2 et 5,
au revêtement en calcaire de l'une des chambres du Petit Temple. Nous les reproduisons sur notre planche 2, b.

i —2
F

CHAPITRE DEUXIEME
TEMPLE DE SETI w travail »

6. — Le déblaiement du temple de Séti I" n'a pas donné ce qu'on était en droit d'attendre d'un
monument aussi vaste et aussi complet. A part un livre en trente-six chapitres six fois reproduit sur
les murs de six chambres, à part une importante série de tableaux représentant l'apothéose du roi, le
temple n'offre quelque intérêt que dans ses accessoires. Une table de rois, des récits sur l'enfance de
Ramsès qui ne se lient pas directement au temple, puisqu'on peut les en retrancher sans lui rien
enlever de son caractère, telles sont les parties vraiment saillantes du monument élevé par Séti. Au
delà tout y est banal, à cause de la banalité des textes. C'est surtout quand on le compare aux temples
d'Edfou et de Dendérah que le temple d'Abydos laisse apercevoir son indiscutable infériorité. Le
monument de Séti subit ainsi la loi générale des édifices d'origine pharaonique. A dimensions égales,
les temples d'origine gréco-égyptienne sont en effet d'une abondance de textes, de tableaux, de renseigne-
ments de toute sorte, que les premiers sont loin de posséder. Les temples pharaoniques sont intentionnellement
vagues; ce qu'on y découvre sur leur essence même, sur le caractère des divinités qui y sont adorées,
sur leur destination, sur les cérémonies qui y étaient célébrées, se réduit presque à rien ; tout y est fermé,
silencieux, caché; le mystère reste mystère. Dans les temples ptolémaïques, au contraire, les textes
deviennent presque prolixes ; le sanctuaire s'ouvre ; les dieux descendent de leur nuage et apparaissent
avec leur cortège d'attributs. La clarté dans le but, la promptitude à se laisser pénétrer, est le côté par
lequel les temples ptolémaïques se recommandent à l'attention. Dès qu'on met le pied dans les temples
■ sables
de Dendérah et d'Edfou, quelle (pie soit la richesse des documents qu'on y trouve, on ne tarde point
à y saisir un fil. Là chaque chambre se livre pour ainsi dire d'elle-même au visiteur. On en sait le ' »te

nom, on en connaît l'usage. On y suit le roi pénétrant dans le temple, s'arrêtant à toutes les portes •antaga

pour prononcer une prière, entrant dans chaque chambre pour y accomplir une cérémonie. Le temple ssioa

s'illumine ainsi de ses propres clartés. On en comprend l'esprit; on voit que les innombrables tableaux
qui décorent ses murs ne sont pas mis là par hasard ; on sent une règle qui a présidé à toute cette
■U
décoration. Le temple d'Abydos nous réservc-t-il quelques-unes de ces révélations? Maintenant qu'il est
litif (
déblayé et rendu tout entier à la lumière, en posséderons-nous la clef? Saurons-nous quelles idées phi-
'Miir
losophiques et religieuses il a servi à consacrer? Connaîtrons-nous ses fêtes, leur date, leur composition?

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— ABYDOS. — '

Serons-nous renseignés sur les chambres où l'on prépare les offrandes, sur les fonctions et les m h us des
prêtres, sur le temple lui-même, ses revenus, ses propriétés? Ce qui fait le charme d'Edfou et de
Dendérah, c'est que tout ce qu'on y trouve est la mise en œuvre d'une idée qu'on a comprise des
l'entrée, et qu'oïl a la satisfaction de voir se développer de plus en plus claire à mesure qu'on pénètre
dans l'intelligence des textes dont les murailles de ces deux temples sont couvertes. Cette idée, la
trouverons-nous ici? Malheureusement non. Quand on étudie le temple de Séti 1", c'est précisément
l'idée à suivre qui manque : on y erre en quelque sorte de salle en salle sans se fixer à rien ; on
sortirait du temple aussi peu instruit qu'en y entrant si, chemin faisant, on ne trouvait à se rattraper
sur les accessoires.
On voit par ces explications ce qu'on peut attendre de la description qui va suivre. Quelques détails
exceptés, l'intérêt ne sera que celui qui peut s'attacher à une nomenclature ou à un catalogue dont les
parties ne se relient par aucun lien commun.

7. — La clarté et la rapidité étant, dans ces conditions, le but principal à atteindre, nous partagerons
notre travail en quatre paragraphes. Le premier comprendra des renseignements généraux sur le temple
et les opérations du déblaiement. La description de l'extérieur et de l'intérieur du monument occupera
le second et le troisième. Dans le quatrième, nous jeterons un coup d'œil d'ensemble sur les résultats
obtenus.

§ 1.

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX.

8. — L'édifice le plus considérable d'Abydos (au moins dans l'état actuel des lieux) est le temple de
Séti 1". C'est de ce temple que Strabon a dit : « Au-dessus de Ptolémaïs est Abydos, où l'on voit
» le Memnonmm, palais admirablement bâti, tout en pierre, et de la même construction que nous
» avons remarquée dans le labyrinthe, excepté toutefois qu'on n'y voit point cette multitude de chambres (qui
» se trouvent dans ce dernier édifice). 11 renferme une source située profondément, où l'on descend par
» des galeries voûtées, formées de monolithes d'une grandeur et d'une construction extraordinaires. »
Et Strabon ajoute : « Un canal dérivé du grand fleuve conduit à Abydos: sur ses bords, il y a un
» bois d'acanthes égyptiennes, consacré à Apollon. Abydos parait avoir été autrefois une grande ville
» et la première après Thèbes; aujourd'hui ce n'est plus qu'une mince bourgade. »

9. — Il y a dix ans, le temple de Séti était enseveli et caché presque tout entier sous les sables.
Les sables avaient aussi glissé à l'intérieur par des effondrements qui s'étaient produits dans les toits, de
telle sorte que le plan de l'édifice n'était même pas reconnaissable. Tout au plus sur quelques murailles
qui surnageaient, avait-on pu copier les inscriptions qui sont reproduites dans le grand ouvrage de la
Commission prussienne (Denlm., 111, 138).

10. — Le programme du travail à faire pour remettre autant que possible le temple de Séti dans son
état primitif consistait : 1° à le débarrasser des déblais qui l'encombraient en transportant ces déblais assez
loin pour ne plus avoir à en craindre le retour ; 2° à isoler le temple extérieurement par une tranchée
en forme de fossé. Ce travail achevé, il est évident que rien ne devait échapper à notre attention de ce
que pouvait encore renfermer l'édifice, y compris le puits de Strabon.
.il"'"

8 — ADYDOS. —
tf
11. — Si l'on ne considère que les résultats scientifiques, ce programme a été rempli. Le temple
est en effet déblayé dans toutes ses parties des terrasses au dallage, et je crois pouvoir affirmer qu'à
part les scènes sculptées sur le mur septentrional de la cour A, il n'est plus un coin de l'édifice dont
les inscriptions ne soient pas facilement à la portée de ceux qui voudront les étudier.
Mais le puits de Strabon n'a pas été trouvé. Pour les motifs que nous allons développer, le chemin
,. d'autr
de ronde, commencé, a dû être interrompu. Enfin le projet d'aller jeter les déblais au loin (dans la i
petite vallée du sud-ouest, où ils auraient été transportés par des chariots montés sur rails et mus ,„rn
à bras d'hommes), n'a pas non plus été mis à exécution.
, *, II» *
A part le passage de Strabon qui n'a pas été vérifié, le but scientifique est donc atteint; mais, pour lait &
que le temple reprenne à l'extérieur sa physionomie antique, quelques travaux sont encore nécessaires.
ut '!*';

12.—Je viens de dire que nous avions dû interrompre volontairement le travail de la tranchée
destinée à isoler le temple des sables qui l'envahissaient de toutes parts. C'est que l'extérieur du temple les'aPl*
a dérouté nos prévisions. Dès les premiers jours, quand déjà les ouvriers chargés de l'exécution du ii a<H
chemin de ronde étaient à l'œuvre, nous nous sommes aperçus que le temple, bâti sur la déclivité d'un
terrain en pente, est mie sorte d'hémi-speos dont la partie postérieure s'enfonce dans ce terrain. Vu de
loin, le temple devait donc présenter le singulier aspect d'une construction noyée presque jusqu'aux trois
oui ap
quarts de sa hauteur dans le flanc d'une colline. De là même, vraisemblablement, le nom de lUadfouneh
(l'ensevelie) donné au village le plus voisin. [édifice

Quoi qu'il en soit, on voit par là que la tranchée projetée n'avait plus sa raison d'être, une fois
que, pour la pratiquer, il fallait mettre à nu des murs destinés par leur constructeur à rester ensevelis
sous terre.

13. — Le temple de Séti 1" est bâti en beau calcaire d'un grain très-fin et d'une blancheur éclatante.
Dans toutes les parties où l'on a cru que le calcaire, cassant de sa nature, n'aurait pas offert une force de
résistance suffisante, c'est-à-dire pour les colonnes, les architraves et les chambranles de portes, on a employé
le grès. Par exception, c'est aussi le grès qu'on a mis en usage pour la construction d'une partie du pylône.
ur du lempl
14. — Le temple s'élève sur un sol artificiel formé d'éclats de pierre, de terre et de sable. Tandis IfiOX COUTS,
qu'à Dendérah et à Edfou, par exemple, les fondations ont de o à 6 mètres de profondeur, ici elles ne
Ramst
dépassent pas 1"',30. Chose remarquable, les colonnes, malgré leur propre poids et le poids des architraves
rtouche
qu'elles soutiennent, reposent sur une dalle qui n'a guère que 30 centimètres d'épaisseur.
Cette négligence, si habituelle aux constructeurs des époques pharaoniques, a porté ses fruits. Toutes
les chambres qui forment à gauche comme un petit temple ajouté au grand (pi. 3) sont intactes. Mais 'Ullll ,

un tassement de 0'°,31 au maximum qui s'est produit dans le sens de l'axe de l'édifice, à peu près vers le labiluent
milieu des deux salles hypostyles (salles C, D, G, H), a disloqué les murs de ce côté. -

On peut ainsi, en beaucoup de points, introduire le bras entre les pierres et constater que les blocs
'«* Mou,
sont encore aujourd'hui reliés entre eux par des queues d'aronde taillées dans du bois de sycomore, éton-
namment conservé. 11 n'est pas inutile d'ajouter que celles de ces queues d'aronde que nous avons pu i
extraire, bien que murées pour l'éternité dans l'épaisseur de la maçonnerie, sont soigneusement gravées
au nom de Séti.
l;

15. — Le dallage du temple est de 4",20 environ au-dessus de la moyenne des hautes eaux du Nil.
exc«ptio,
Le temple n'a par conséquent pas à redouter les infiltrations qui menacent d'une chute aussi prochaine

W
"'" •'-,,
— ABYDOS. — 9

qu'inévitable quelques-unes des ruines les plus importantes de l'Egypte (le temple de Karnak, par exemple).
Ili. — Des graffiti en écritures grecque et phénicienne se rencontrent çà et là dans le temple. A la
porte s', sur les parois de l'escalier Y, et jusque dans le corridor X, ils sont nombreux. Ils deviennent
di' plus en [dus rares à mesure qu'on s'éloigne de cette partie du monument. L'escalier \ est surtout la
place que les visiteurs ont choisie pour y laisser un souvenir de leur passage.
La présence des graffiti en écriture phénicienne dans le temple de Séti lient à deux causes. La plus
immédiate est dans le caractère propre d'Osiris et les honneurs que les Phéniciens rendaient à ce dieu.
On découvrirait en Egypte d'autres sanctuaires consacrés à Osiris, comme le sanctuaire d'Abydos, que sans
nul doute des proscynèmes en écriture phénicienne s'y trouveraient également. La seconde est dans la
situation géographique de la ville. Abydos est le point d'arrivée de la route, suivie autrefois comme elle
l'est aujourd'hui, qui conduit de l'oasis d'El-Khargeh eu Egypte, et par conséquent Abydos devait être
visitée plus fréquemment qu'aucune autre ville par les tribus libyennes de l'ouest.

17. — Le temple s appelait en langue égyptienne le Ra-men-ma, nom propre qui, si l'on s'en tient
aux règles de transcription adoptées par Manéthon pour la plupart des cartouches de l'Ancien Empire,
devait probablement se prononcer Men—ma-ra.
Que Strabon se soit laissé séduire par la fortuite rencontre de ce nom propre et du nom de ces
Memnonia que les Grecs ont appliqué à tant d'édifices; c'est ce qui est vraisemblable. Nous aurions donc
dans le Grand Temple l'édifice célèbre singulièrement mentionné par le géographe grec.

§ 2.

EXTÉRIEUR DU TEMPLE.

18. — L'extérieur du temple (voy. pi. '.)) se compose du pylône, de la cour A, de la cour B, du mur
de séparation des deux cours, et enfin de la façade qui précède le temple proprement dit. Dans toute cette
partie de l'édifice, c'est Ramsès 11 qui intervient connue roi fondateur; Séti I" n'y est nommé que comme
roi mort. Partout le cartouche prénom de Ramsès II possède l'addition Stcp-en-Ra.

19. — Le style commun à (ont l'extérieur du temple frappe d'autant plus que les monuments de
Ramsès ne nous y habituent point. On connaît la gaucherie ordinaire des sculptures de ce temps. Ici,
tout au contraire, les figures ont de la grandeur; les hiéroglyphes sont gravés avec une netteté et une
précision qui étonnent. Nous retrouverons ce style, non-seulement dans l'intérieur du temple, mais dans
le temple de Ramsès II (chap. III), où il caractérise une période du règne de Ramsès très-voisine de
la mort de Séti.

20. — Pylône. Bâti en grès. Les deux ou trois assises inférieures sont en calcaire. Tout d'ailleurs est
brisé et détruit, à l'exception de l'angle septentrional du massif à gauche. C'est à peine si les noms
d'Osiris, d'Isis et de Ramsès II se distinguent encore. Sur le soubassement, la légende de Ménephtah
(aimé d'Osiris) a été gravée après coup.

£[.—Cour A. 11 n'en reste que trois ou quatre assises recouvertes par les sables. Nous les avons fait
i. — 3
10 — ABYDOS. — 0P

déblayer pour copier ce qu'on voit encore des inscriptions. L'aile droite seule, envahie par des constructions
'.
modernes, n'a pu être étudiée.
Près de la porte de service b (aile gauche) sont les restes d'une composition historique. Ramsès combat
des étrangers. Aucun texte n'est apparent. Voici le profil de trois des personnages appartenant à l'année
vaincue :

,«f

22. — Mur de séparation des deux cours. 11 n'en reste également que les deux ou trois assises inférieures.
L'étude des parties laissées en place et des blocs tombés trouvés dans les touilles, permet de certifier que
les deux faces de ce mur ne se ressemblent point, comme ordre d'architecture. Le plan (pi. 3) laisse deviner
ces différences. La face orientale était un mur uni, percé d'une porte au milieu et sans autre ornement
qu'une corniche. La face occidentale comportait la même corniche, niais appuyée sur un massif encadré
par un tore de manière à figurer une aile de pylône,

23. — Porte. La porte, comme toutes les portes de l'extérieur du temple, est gravée au nom de
Ramsès IL Postérieurement, le soubassement a été utilisé et l'on y trouve, placées l'une au-dessus de
l'autre, des légendes inscrites dans l'ordre suivant :

1" et 2e ligne : Cartouche de Ménephtah, aimé d'Osiris, seigneur d'Abydos.


3° ligne : Cartouche de Ramsès III, aimé d'Isis.
4° ligue : Légende ainsi conçue (pi. 4, d).

2i. — Face orientale. La porte de séparation des deux cours a heureusement conservé assez de hauteur
pour qu'on y distingue eucore, gravées sur le soubassement, des processions de princes et de princesses
de la famille de Ramsès. A gauche sont les princes, au nombre de trente-trois. On ne lit plus que les
noms des dix derniers (pi. 4, b). A droite sont les princesses au nombre de trente-deux. Les noms
des quinze dernières sont seuls plus ou moins lisibles (pi. i-, a). Chacune de ces listes était terminée par
une légende en très-grands hiéroglyphes dont on ne voit plus que la fin, ainsi conçue (pi. 4, c).

25. — Face occidentale. Mêmes représentations. Ici les princes et princesses apportent des offrandes
consistant en animaux vivants, en fruits, en pains, etc. Les princes sont au nombre de vingt-sept. Les
dix-huit premiers ont disparu. Les neuf autres sont rangés dans cet ordre (pi. i, e). Les princesses étaient 'La
Je]
également au nombre de vingt-sept. En tête de la liste, Ramsès était représenté adorant Osiris et Isis.
Derrière Ramsès, les princesses, ses filles, sont rangées ainsi qu'il suit (pi. I, f).

20. — Un fait important à noter, et que nous n'avons été à même de constater que depuis peu de
temps, est celui-ci : deux pierres dérangées du mur de séparation des deux cours nous ont mis entre
les mains un fragment de queue d'aronde en bois gravé au nom de Séti, comme les queues d'aronde
de l'intérieur du temple (voy. n° 14).
— ABYDOS — 11

La question d'origine est donc tranchée. Si la décoration de ce mur est de Ramsès, la construction
proprement dite est de Séti 1", au moins dans les assises inférieures.

27. — Cour B. Les deux ailes sont occupées par des ligures colossales de Ramsès s'adressant aux
divinités locales. On ne voit plus que les jambes des personnages.

28. — Façade. Comme tout l'extérieur du temple, la façade a été construite par Séti, mais à la mort
de ce prince la décoration n'en était pas commencée. C'est Ramsès qui la compléta.
Originairement, la façade, bâtie en calcaire, se composait d'un mur de 52'", 10 de développement, surmonté
d'une corniche et percé symétriquement de sept portes, la porte principale, de plus grandes dimensions
que les autres (pi. 3, d), étant au centre. Cette disposition bizarre, imposée aux architectes par la desti-
nation du temple, est due à Séti.
Mais, à la mort de ce roi, Ramsès fit boucher les portes avec des blocs de grès, ne réservant que celle
du milieu (d) et une petite entrée (e) dans la porte du nord. Douze piliers monolithes de calcaire, reliés
à leur sommet par un entablement, furent dressés en avant de la façade ainsi modifiée, pour en corriger
la monotonie.

29. — Les inscriptions ont la disposition suivante :


1° Sur les piliers sont des scènes religieuses, au nom de Ramsès. On en suit mal l'arrangement à
cause de la disposition du plus grand nombre des légendes explicatives. Figures colossales. Séti, avec les
titres de i il , est souvent représenté, coiffé en dieu. Chaque face des piliers est tellement cou-
verte par les images du roi et du dieu qu'il n'y est guère resté de place que pour les cartouches,
également de proportions colossales, du roi fondateur. Parmi les noms propres de dieux encore visibles on
lit celui-ci : IJ,Il —f- [II, qui appartient à une divinité (Thoth) ainsi figurée :

2° Sur l'encadrement de la porte centrale (d), Ramsès adore, à gauche (du spectateur), les dieux du
cycle d'Amnion, à droite les dieux du cycle d'Osiris. A première vue, tout cet ensemble est de Ramsès.
Un des tableaux est pourtant sculpté au nom de Séti vivant. Peut-être Séti mourut-il au moment où
l'ornementation de la porte d'entrée de son temple venait d'être commencée en son nom.
3° La grande paroi qui s'étend au nord de la porte centrale nous montre des scènes diverses au nom
de Ramsès. Séti y intervient comme mort. Ramsès s'avance, soutenu par Horus vengeur et Chnouphis
d'Abydos. A côté, le roi, debout au milieu de l'arbre As'el, reçoit le fouet et le crochet de la main
d'Armachis. Phtah écrit le nom du roi sur une feuille de l'arbre. Thoth, Osiris, et plus loin, après un
trou formé par des blocs abattus, llorus, Isis et Séti lui-même, justifié, assistent à la cérémonie.
4° La grande paroi qui s'étend au sud de la porte centrale est occupée (de /' en «', voy. pi. 3) par
l'inscription que reproduisent les planches •'>, 0, 7, 8 et (J. Il suffit au sujet qui nous occupe d'en pré-
senter une rapide analyse.
Ramsès rend compte de ce qu'il a fait pour honorer la mémoire de son père, qui vient de mourir.
12 ABYDOS. —

Dès la première année de son élévation au trône, il avait exécuté un premier voyage à Thèbes, afin
de rendre à Séti les honneurs (probablement prescrits par les luis religieuses). Il avait (ensuite) fait
sculpter des statues de son père, l'une à Thèbes, l'autre à Memphis, aux portes sacrées qu'il lui avait
élevées, sans parler de toutes les autres Lionnes œuvres qu'il avait accomplies dans la ville d'Abydos.
Tous les monuments qui sont dans la région occidentale d'Abydos, il les avait restaurés, Vient ensuite
le récit assez obscur d'un voyage sur eau vers une place nommée Amen-mert Ramsès aa-nt/J. Le roi
entre pour voir son père. 11 navigue sur l'eau (du canal) d'Abydos. Des offrandes'sont faites à Ounnophris,
à tous les endroits où il aime à être....... Il trouve les salles souterraines des rois ses ancêtres et leurs
tombeaux qui sont à Abydos marchant vers la destruction. Des réparations sont ordonnées.
A la ligne 32. il est [dus spécialement question du temple de Séti. Quand la mort vint surprendre
Séti, la façade et la partie postérieure de l'édifice étaient encore en construction; le temple n'était pas
achevé; les colonnes n'étaient pas posées sur leur socle; la statue de Séti n'était pas sculptée et gisait
encore sur le sol. Ramsès ordonne alors au y_eb Sahu de convoquer les conseillers royaux, les Su, les
généraux de la garde, en même temps que le corps entier des architectes en chef et les bibliothécaires.
Ceux-ci arrivent. Dans leur empressement, ils semblent « des oies » qui courent en rasant le sol et en
poussant des cris. Suit un long discours dans le style hyperbolique du temps, qui dure jusqu'à la
ligne 40. « Nous sommes venus vers toi, maître du ciel, maître de la terre, Soleil qui vivifies le
monde......, toi qui es la colonne du ciel, le plancher de la terre, etc., etc. » Ramsès répond : « Ap-
prochez! je vous ai fait convoquer pour (vous communiquer) un plan que j'ai conçu........ » Le roi
développe ce plan. 11 s'agit de la continuation des travaux du temple. 11 faut que des choses magnifiques
soient faites en l'honneur de Séti. « Je veux, dit Ramsès, désignant le roi défunt, qu'il soit parlé à
toute éternité de son fils, qui a fait vivre son nom. » Puis le royal orateur entre dans des détails qui
constituent la partie vraiment neuve et intéressante de l'inscription que nous analysons. « Dites comment
le roi Séti m'a nourri, s'écrie-t-il, et comment le dieu de l'univers lui-même m'a fait grandir. J'ai été un
petit enfant jusqu'à ce que j'aie été institué régent (Hek), et alors il m'a donné la terre (à gouverner).
J'étais encore dans l'œuf (c'est-à-dire dans le sein de ma mère) et les grands se prosternaient devant
moi. Fuis je fus désigné comme héritier en ma qualité de fils aîné, pour monter sur le trône du dieu
Seb. Je fut proclamé....... chef des gardes et de la cavalerie. Quand mou père se montrait en public,
j'étais un enfant sur son sein (ce qui signifie : il me faisait son compagnon?). 11 me dit : « Je veux que
» Ramsès soit roi (Suteri), afin que, ('tant encore vivant, je contemple sa grâce...... » (Séti ordonna alors)
aux conseillers intimes de placer le diadème sur ma tète (disant) : « Qu'on lui mette la couronne
» royale sur la tète, n Le texte nous montre ensuite Séti pourvoyant à l'éducation du jeune roi. Il lui
choisit des femmes dans son harem, etc. Après cette longue excursion dans les souvenirs de ses premières
années. Ramsès revient au temple dont il ordonne de continuer la construction.
Les fonctionnaires adressent alors au roi une réponse qui occupe les lignes .'i.'i à 70. « Toi qui es
le Soleil , ton corps est son corps. Il n'existe aucun roi comme toi. Tu es unique , comme le fils
d'Osiris... » Cette assimilation de lianisès à Horus, le texte la continue pendant longtemps encore. De
même qu'Horus a honoré son père Osiris. de même Ramsès a honoré son père Séti. Aucun roi n'a fait
pour ceux qui l'ont précédé ce qu'a l'ait Ramsès. Tous les monuments qui se trouvent à Abydos, il les
a restaurés et agrandis. Aussi tous les peuples célèbrent-ils son nom, eu commençant au sud par le pays
de yenl-hen-nefer et comprenant au nord les Pel-sel qui sont dans la mer jusqu'au pays des Relennu.....
Sur ces louanges exagérées, les chefs se taisent, et le récit nous montre Ramsès mettant à exécution le
projet dont il vient de développe)' le plan. Les architectes, les sculpteurs, les ouvriers de toutes les pro-
fessions sont à l'œuvre. Les services d'offrandes sont multipliés; etc., etc.
— Ali Y DOS — 13

Jusqu'ici le récit a été purement narratif. Ramsès a énuméré les œuvres qu'il a fondées en faveur île
son père défunt. 11 lui l'ait maintenant (ligne 70) une invocation directe et lui rend ses hommages comme
à un dieu. A son tour, Séti prend la parole, et, dans le style poétique en usage, souhaite à son royal
fils tous les bienfaits que lui ont mérités ses vertus.

30. — Tel est l'extérieur du temple. Les faits les plus importants qui s'en dégagent sont les suivants.
Juste au moment où l'on commence la décoration de la porte principale do la façade, Séti meurt et
Ramsès lui succède. Les deux cours antérieures et l'aile méridionale de L'édifice étaient alors encore en
voie de construction ; Ramsès en ordonne l'achèvement. Il fait dresser devant la. façade les piliers mono-
lithes qui, du temps de Séti, n'avaient pas été « posés sur leur socle ». Il fait graver sur le mur de
séparation des deux cours la liste de ses enfants, à côté des grauds bas-reliefs qui rappellent le souvenir
d'une campagne qu'il avait faite étant encore prince.
11 inscrit sur le mur de la façade le long récit commémoratif dont nous avons essayé de donner une
analyse. Incidemment des faits aussi nouveaux qu'intéressants nous sont révélés. Ramsès, ici comme à
Kouban, rappelle les honneurs qui lui étaient rendus alors qu'il était encore dans le sein de sa mère. 11
est d'abord nommé régent. Séti l'associe ensuite tout enfant à la couronne, de sorte que depuis les plus
jeunes années de Ramsès jusqu'au jour nécessairement éloigné où ce prince, déjà père de la nombreuse
famille que nous lui connaissons, régna seul, l'Egypte obéit simultanément à deux rois.

§ 3.

INTÉRIEUR DU TEMPLE.

31. — Le caractère dominant du temple de Séti I" à l'intérieur est sa division en sept travées ou
nefs longitudinales, commençant aux sept portes d'entrée de la façade et aboutissant à sept salles bâties
en voûte qui forment comme sept sanctuaires. Cette division est démontrée topographiquement par une
plus grande largeur donnée aux entre-colonnements dans les salles C et U (voy. la planche 12).

32. — Elle est aussi démontrée par cet autre fait bien plus important, que chacune des travées est
consacrée séparément à une divinité.
C'est ainsi que la première travée (celle du nord ou île droite en entrant) est consacrée à Ilorus,
la deuxième à Isis,
la troisième à Osiris,
la quatrième (nef centrale) à Ammon,
la cinquième à Armachis,
la sixième à Phtah,
la septième au Roi, c'est-à-dire à la personne royale envisagée comme divinité.

33. — Les inscriptions du temple ne permettent pas de reconnaître d'une manière certaine les noms
des divinités auxquelles l'édifice était consacré. Nous verrons plus tard (voy. pi. 13, a, pi. 34, a et b)
que les listes ne concordent pas entre elles, et que l'attribution des sept salles voûtées à sept divinités
qui forment un ensemble distinct de celui que fournissent ces mêmes listes, ne fait qu'ajouter à nos
indécisions. Quoi qu'il en soit, Osiris paraît avoir pris la première place parmi les dieux du temple,
i. — 4
14 ABYDOS. —

soit parce qu'il en fut réellement le dieu principal, soit parce qu'il était le dieu de la ville et comme 9
y
tel nommé avant ses parèdres.

34. — La description de l'intérieur du temple ne peut être faite avec clarté qu'en y introduisant
quelques divisions.
Nous nous occuperons d'abord des deux salles hypostyles C et D, en en retranchant tout ce qui concerne
la travée du roi, dont nous comptons faire un chapitre spécial. Les salles voûtées feront une deuxième
section, de laquelle nous retrancherons aussi la salle K, consacrée à la personne royale. Avec les
chambres L, M, N, 0, P, Q, R, S, qui peuvent être regardées comme le prolongement du sanctuaire d'Osiris,
nous ferons une troisième division. La quatrième division sera formée avec les textes copiés dans toute
l'étendue de la travée du roi. Enfin l'annexe du temple, c'est-à-dire l'aile ajoutée à l'angle de l'édifice,
formera une cinquième et dernière division.

I. — LES DEUX PREMIÈRES SALLES HYPOSTYLES.

35. — Salle C. Une première salle hypostyle se présente dès qu'on a franchi la porte d'entrée.
On y compte vingt-quatre colonnes, rangées sur deux lignes. Toutes sont debout. Les trois quarts des
architraves qui forment le plafond sont encore eu place.

36. — A première vue la salle C est du temps de Ramsès. Un examen plus attentif fait voir cependant
que sous les grands hiéroglyphes de Ramsès sont cachées les fines sculptures de Séli, habilement dissimulées
par le martelage quand elles étaient en relief, par un stuc très-dur quand elles étaient en creux. La salle
était donc nou-seulement bâtie, mais en partie décorée de ses bas-reliefs, quand Séti mourut.

37. — Autant le travail d'art de la partie extérieure du temple, qui est aussi de Ramsès, charme
et séduit par sa fermeté et sa grandeur (n" 19), autant on est désagréablement surpris, quand on entre
dans la salle C, par le style particulièrement mauvais des sculptures de cette salle. Une autre remarque
est à faire. A l'extérieur du temple éclate à chaque instant la vénération de Ramsès pour son père
défunt. Ici rien de semblable. L'image de Séti est partout absente. En outre on chercherait en vain sur
les murs de la salle le nom du temple là formé avec le prénom de Séti. Toutes les fois que ce
nom s'est rencontré dans les inscriptions antérieures, Ramsès, en remaniant ces inscriptions, l'a fait effacer
et y a substitué celui d'Abydos f fi .La salle C n'appartient donc pas à la même période du règne
de Ramsès que la façade.

38. — L'ornementation de la salle C se compose de grands tableaux dont le sujet est mis en rapport,
dans chaque travée, avec la forme de divinité à laquelle cette travée est consacrée. A côté des divinités
principales, les inscriptions nomment accessoirement des dieux parèdres dont voici la liste :
Horus. Dieux parèdres : Osiris, Isis, Nut, Amibis, Ap-heru du nord, Ap-heru du sud.
Isis. Dieux parèdres : Osiris, Seb, Horus, Ap-heru, une déesse à tète de vache coiffée en Isis et
nommée 1S*\W ■
Osiris. Dieux parèdres : Isis, Nut, Ap-heru.
Ammou. Dieux parèdres : Moût, Choiis.

j
ABYDOS. 15

Armachis. Dieux parèdres : Khepera, Horus do On, Tonm de On, Schu, Thoth, Anhour, Hathor, avec
le titre la déesse
© '--------~ « il'% J à tête de lionne, une déesse coiffée en Isis et nommée YV

j>-^ (Saosis), une autre déesse coiffée en Isis et nommée


Phtah. Dieux parèdres : Pascht, Nefer-Toum.
Les tableaux qui couvrent les murs de la salle C n'échappent point à la règle générale qui a présidé
à la décoration du temple. Les figures du roi et du dieu y occupent en général une si grande place que
c'est à peine si quelques légendes rédigées avec une désespérante concision nous avertissent de la signifi-
cation du sujet que nous avons sous les yeux.

39. — Sur le soubassement de la salle et sur les deux grandes parois qui la terminent au nord et au
sud, on trouve des représentations qui y figurent à titre de remplissage, en ce sens qu'elles n'appartiennent
par leur sujet à aucune des travées. Je citerai :
1° Les deux tableaux (pi. 10) gravés sur la paroi nord et représentant. L'une le Hen—mout-ef en
adoration devant le cycle des dieux d'Abydos, l'autre Ramsès qui offre l'emblème nommé Hen à Osiris,
Isis et Horus ; 2° le tableau (pi. 13, a) gravé sur la paroi sud et présentant une nouvelle liste des
divinités du temple ; 3° les six listes topographiques qui font le tour de la salle dont elles occupent tout
le soubassement. Nous les reproduisons sur notre planche 11. La planche 12, au moyen de lettres
correspondantes, montre la place que chacune de ces listes prend sur les parois de la salle.

lrc liste. Paroi ab, planche 12. Dix-huit nomes (voy. pi. 11, a).
2' liste. Paroi cd, planche 12. Dix-huit nomes illisibles, à l'exception des n'J* 19, 20, 24, 31, identiques
avec les numéros correspondants de la liste précédente. On peut conclure de là que la même liste était
répétée deux fois aux extrémités.
3° liste. Parois ef, gh, ij, planche 12. Treize nomes (voy. pi. 11, 6).
4' liste. Parois kl, mn, op, planche 12. Douze nomes (voy. pi. 11, c). Les nM 54, 60, bl sont
détruits. Le n° 53 semble avoir été effacé pour recevoir de nouveaux signes qui n'ont jamais été gravés.
5° liste. Parois qr, st, uv, planche 12. Dix-neuf nomes (voy. pi. 11, d).
6e liste. Parois xy, za', b'c, planche 12. Dix-huit nomes (voy. pi. 11, e). Nous ferons sur les uos 82,
8C, 98 la remarque qui vient d'être faite sur le n° 53.

40. — Salle D. La deuxième salle hypostyle n'est, pour ainsi dire, qu'une répétition de la première.
On n'y lit pas d'autres cartouches que ceux de Séti. Le style des sculptures est admirable tout à la fois
de finesse et de grandeur magistrale. Les figures et les hiéroglyphes y sont en relief.

41. — Les noms des sept portes qui conduisent de la salle G dans la salle D avaient été gravés
sur le soubassement de ces portes dans la salle C. Ils ont été effacés par Ramsès (plus haut, n° 30).
Quatre sont encore plus ou moins lisibles. Nous les donnons sur notre planche 13 (b appartient à la
porte /, c à la porte y, d h. la porte h, e a la porte j).

42. — D'autres dédicaces, rédigées sur un modèle à peu près uniforme, occupent les feuillures des
mêmes portes. Les deux exemples suivants, tirés des portes / et /, sont les plus complets (pi. 14, a et b).
Quant aux autres portes, les textes qu'on y lit ne font que reproduire sans variantes dignes d'être notées
ceux que nous venons de transcrire, ou bien ils sont si mutilés que nous n'avons pu en prendre copie.
16 AU Y DOS. —

43. - Dans chaque travée prise isolément, aucun autre dieu n'est nommé que celui auquel cette
travée est consacrée. 11 est bien entendu qu'avec chaque dieu, des parèdres dont voici la liste sont admis :
lr travée : Horus.
t' travée : Uis.
3° travée : Osiris.
4" travée : Ammon. Dieux parèdres : Moût et Chons.
5° travée : Armachis. Dieux parèdres : Toum, Khepera, Schu, les déesses Saosis, ' £p , Hathor

• wo ' et ^fUj •
C—3
6* travée : Phtah. Dieux parèdres : Pascht, et une Moût nommée |à
T travée : Le Roi.

44. — Les tableaux qui servent à établir ces résultats sont, ici comme dans la salle C (n° 38),
d'une banalité décourageante. Sur les colonnes, Séti est représenté en adoration devant la divinité du cycle
auquel la travée dont la colonne fait partie est consacrée; parfois aucun texte n'accompagne cette repré-
sentation. Sur les parois qui s'élèvent entre les portes, Séti occupe le milieu d'une scène. 11 a à sa gauche
le dieu auquel la porte gauche est dédiée, à sa droite le dieu de la porte droite. Même arrangement
dans les niches (voy. pi. 3), destinées vraisemblablement à recevoir des statues.
C'est sur les côtés et au-dessous de chacune de ces niches que se trouvent les bas-reliefs qu'on peut
regarder peut-être comme les chefs-d'œuvre de l'art égyptien sous le Nouvel Empire. La légende d'un
seul de ces bas-reliefs a pris quelque développement. Isis tient Séti sur ses genoux. On lit près de la
déesse l'inscription dont voici le texte (voy. pi. 13, f).

45. — Nous terminerons la description de la salle D par rénumération des sujets qui y figurent à
titre d'accessoires (plus haut, n" 39). Ce sont :
1" Les trois listes topographiques dont voici le détail :
l" liste. Parois ab, cd, ef, gh (pour les repères, voyez la pi. 12). Cinquante-deux figures allégoriques
ainsi rangées (pi. 14, c).— 2" liste. Parois ij, kl, mn, op. Trente-sept nomes qui ne sont que la répétition
des trente-sept premiers numéros de la liste précédente. Les n"s (i, 16, 22, 32, 34, 35 sont détruits. Le n° 25,

que la liste précédente a perdu, se lit ici JX[ ^ . 3' liste. Parois q, rs, tu, vx, yz, ab', c'. Les nomes
«
^T
ont été disposés deux par deux, ou quatre par quatre, de chaque côté des sept portes des sept salles
voûtées, de manière à faire partie de la décoration extérieure de ces portes. En voici le tableau :

Porte de la salle d'Ilorus. Paroi q (voy.pl. 13, a).


Porte de la salle d'isis. Parois r, s (voy. pi. 15, b).
Porte de la salle d'Osiris. Parois t, u (voy. pi. 13, c).
Porte de la salle d'Ammon. Parois v, x (voy. pi. 15, d).
Porte de la salle d'Armachis. Parois y, z (voy. pi. 15, e).
Porte de la salle de Phtah. Parois a, b' (voy.pl. 15,/').
Porte de la salle du Roi. Paroi c (voy. pi. 15, g).
2° Les deux emblèmes d'Osiris gravés, l'un (a) sur le pilier engagé qui coupe le fond de la paroi
nord de la salle, l'autre (6) sur le pilier correspondant de la paroi du sud (voy. pi. 10).
— ABYDOS. — 17

il. LES SIX SALLES VOUTEES.

46. — A l'extrémité de chacune des sept travées dont la réunion forme le temple proprement dit, se
trouvent des chambres remarquables à la fois par leur mode de construction et la nature de la décoration
qu'elles ont reçue. Les six premières de ces chambres sont, comme les travées correspondantes, dédiées
à Horus, à Isis, à Osiris, à Ammon, à Armachis, à Phtah. Dans la septième, à laquelle nous consacrerons
un paragraphe spécial, la personne royale est représentée comme la divinité du lieu.

47. — La dédicace des chambres est gravée deux fois sur les montants de chaque porto (une fois
sur le montant proprement dit, une autre fois dans la feuillure). Nous reproduisons ces textes sur notre
planche 18. Les inscriptions a appartiennent à la chambre d'Ilorus, b à la chambre d'Isis, c à la chambre
d'Osiris, d à la chambre d'Ammon, e à la chambre d'Armachis, f à la chambre de Phtah.

48. — Sur les feuillures de ces mêmes portes sont gravées d'autres dédicaces qui sont la répétition,
sans variantes, de celles dont nous avons donné le modèle (pi. 14, a, b). Ici, comme tout à l'heure, le
scribe chargé de la décoration s'est plu à changer presque à chaque fois, après le verbe ^L\ , le nom
qui sert à désigner la chambre. C'est ainsi qu'on trouve, indifféremment employés pour le même objet,
les termes suivants (voy. pi. 19, a).

49. — La décoration des plafonds varie avec chaque chambre. Les cartouches de Séti sur un semis
d'étoiles et d'emblèmes plus ou moins compliqués, en forment toujours le motif principal.
Au centre, c'est-à-dire au point le plus élevé de la voûte, on lit dans trois des chambres des dédicaces
qui s'appliquent au temple en général. On en trouvera le texte sur notre planche 19 (b, c, d). Osiris
y est seul nommé.

50. — Les salles dont nous nous occupons sont remarquables par le système employé dans la construction
des plafonds. Les plafonds sont formés d'architraves monolithes posées à plat d'une paroi latérale à l'autre,
assez épaisses pour qu'on ait pu les évider par dessous en l'orme de voûte. Ce détail a été étudié avec
soin par les auteurs du grand ouvrage de la Commission d'Egypte. Je n'y reviens pas. Je ferai seulement
remarquer que l'emploi de la voûte n'a pas été dicté ici par un simple caprice d'architecte. Une idée
symbolique a présidé au choix de cette forme. Dans les monuments égyptiens, le voûte n'est en effet
employée que dans les constructions funéraires, où elle rappelle soit le couvercle du cercueil, soit l'orbe
céleste que parcourt l'âme dans ses pérégrinations d'outre-tombe. Ici nous sommes dans la cité sainte
d'Osiris, et à tout prendre nos six salies, rectangulaires par en bas, voûtées par en haut, ont la forme
extérieure d'immenses sarcophages.

SI. — Dans les six chambres voûtées, il n'y a pas seulement identité de construction et de plan,
il y a aussi identité de décoration. Les six chambres voûtées sont en effet ornées d'un même ensemble
de trente-six tableaux qui se répètent d'une chambre à l'autre, avec les seuls changements que nécessite
la différence des noms et des figures de divinités.
Ces tableaux sont relatifs aux cérémonies que le roi devait célébrer successivement dans les six chambres.
i. — 5
li — ABYDOS. —

Le roi se présentait au côté droit de la porte, parcourait Ja salle dans tout son pourtour, et sortait par I,'
le côté gauche. Chemin faisant, il adorait la forme locale du dieu en récitant, soit devant chacun des
trente-six tableaux, soit devant les images e1 les statues qui devaient exister en nature dans la chambre,
le texte de l'un des trente-six chapitres dont les titres sont énoncés dans les ternies suivants :

I" Tableau : Chapitre d'entrer pour ouvrir l'intérieur du ket-àa et des stations divines qui sont près du per-uar.
2e Tableau : Chapitre d'enlever le sceau (chambre d'Ammon : chapitre d'enlever l'argile).
3° T.uiLK.u : Chapitre d'encenser l'urœus.
W Tableau : Chapitre d'entrer dans le syem.
;V Tableau : Chapitre d'entrer dans la as-t uar-t.
6" Tableau : Chapitre de..... la per-uar. (Tous ces noms sont les variantes îles dénominations qui servent a désigner les chambres.)
7e Tableau : Chapitre de poser les deux bras sur le« dieu.
8' Tableau : Chapitre d'appliquer le parfum mef-t.
9' Tableau : Chapitre d'enlever le vêtement men%.
10e Tableau : Chapitre de couvrir les membres du vêlement nems.
Il' Tableau : Chapitre de vêtir de la grande bandelette, en suite (des cérémonies qui précèdent).
12* Tableau : Chapitre de présenter le parfum mef-t.
13e Tableau : Chapitre d'offrir le sceptre uas, le crochet kek, le fouet neye^, aux bras et aux jambes (du dieu).
14e Tableau : Chapitre de placer le..... et les deux plumes yu-ti sur la tête (du dieu).
15" Tableau : Chapitre de donner (au dieu) le yepel (soile de collier) cl le inauyet (autre ornement).
16e Tableau : Chapitre de donner (au dieu) le collier use%.
17" Tableau : Chapitre de vêtir (le dieu) de la bandelette de pourpre (?)
1S' Tableau : Chapitre de vêtir (le dieu) de la bandelette verte.
19e Tableau : Chapitre de vêtir (le dieu) de la bandelette blanche.
20' Tableau : (Difficile à traduire.) Ce tableau est à gauche de la porte d'entrée; il représente le roi sortant de la chambre,
comme le 1" tableau le représente y entrant. Peut-être faut-il lire : Chapitre de conduire ses pas hors du chemin
de la as-t uar-t.
21' Tableau : 1" tableau à droite en entrant, étage supérieur. Chapitre d'enlever l'argile (de la serrure qui ferme la porte).
22' Tableau : Chapitre de tirer le verrou.
23' Tableau : Chapitre d'ouvrir les deux portes.
24' Tableau : Chapitre de voir le dieu.
25' Tableau : Chapitre de rendre hommage en se prosternant sur le ventre pour toucher la terre de ses doigts.
26e Tableau : Action d'encenser (publiquement?) avec l'encensoir.
27' Tableau : Adoration au dieu quatre fois. Action d'encenser quand on entre dans le step sa.
28' Tableau : Adoration à la déesse quatre fois.
29° Tableau : Action de faire des purifications en jetant l'encens sur le feu. A répéter quatre fois.
30' Tableau : Action de répandre le sable.
31' Tableau : Action de faire de- purifications en jetant l'encens sur le feu. A répéter quatre fois.
-W 1
32e Tableau : Action de faire des purifications avec le vase a libation et les quatre grains d'encens.
33' Tableau : Action de fane des purifications avec quatre portions de ha-nu-êer-pe-t.
34° Tableau : Action de faire des purifications avec quatre portions de ret-u de la ville de Suben.
35e Tableau : Action de faire des purifications avec quatre portions de bet.
36' Tableau : Action de faire des purifications en jetant l'encens sur le feu. A répéter quatre fois.

52. — On compte trente-six tableaux dans les chambres d'Horus, d'Isis, d'Ammon, d'Armachis, de
Phtah ; on n'en compte que vingt-six dans la chambre d'Osiris, où la paroi du fond, coupée par une
grande porte, a exceptionnellement restreint la place laissée au décorateur (voy. pi. 3). L'importance de
ces tableaux nous oblige à les reproduire tous. Mais comme chacun d'eux est répété six fois avec des
variantes qu'il est important de ne point négliger, il s'ensuit que pour publier la monographie complète
des six chambres voûtées, cent vingt planches de cet ouvrage seraient à peine suffisantes.
ABYDOS. — 10

Nous remédions à cet inconvénient en présentant les tableaux sous une l'orme synoptique, ainsi qu'on
le verra à l'Appendice A (voy. plus bas). En tête est le sujet, résumé dans une vignette. Viennent ensuite
les noms et les titres de la divinité à laquelle l'adoration est faite, puis le titre du chapitre. Le chapitre
lui-même, c'est-à-dire le texte des paroles que le roi est censé prononcer, est rejeté à la fin.

III. ANNEXE DU SANCTUAIRE D'OSIRIS.

53. — Au fond de l'une des salles voûtées (salle G) s'ouvre une porte qui donne accès dans huit
autres salles qu'on peut regarder comme un prolongement et un agrandissement de la première. Celle-ci
étant consacrée à Osiris, on explique par là la plus grande importance accordée à la partie du temple
mise plus directement sous l'invocation du dieu.
Nous allons décrire dans ce paragraphe les huit salles dans lesquelles ou pénètre après avoir franchi
le sanctuaire d'Osiris.

54. — Salle L. Le soubassement de la porte qui donne accès dans les huit chambres est occupé par
la dédicace suivante (pi. 20, e). Sur chaque montant de la même porte on lit le texte que reproduit
notre planche 20, a.

55. — Les plafonds de la salle sont détruits. Deux des colonnes n'ont plus qu'un tiers de leur hauteur
primitive. La démolition des murs latéraux a été commencée, puis interrompue quand déjà un quart
environ de ces murs avait disparu. On regrette d'autant plus ces mutilations qu'elles ne datent que d'une
trentaine d'années.
La formule de consécration à Osiris est gravée sur les colonnes. Après le verbe qui sert à introduire
le second membre de phrase, on rencontre les variantes suivantes (pi. 111, e).

56. — Quarante-sept tableaux, rangés sur deux étages, font le tour de la salle L. Malgré la muti-
lation de quelques-uns d'entre eux, nous croyons devoir les reproduire in extenso, en les ramenant à une
forme synoptique (voy. Appendice B, plus bas).

57. — Salle M. Horus est le dieu auquel la salle M est consacrée. Les dieux parèdres qui se montrent
sur l'encadrement de la porte à côté d'Horus sont Osiris et Ammon. La porte s'appelle I* ] j| f O ***** $ J

^*^ i Jfc.
Les deux feuillures de la porte sont décorées de cette inscription, deux fois répétée (voy. pi. 20, b).
Sept tableaux occupent les parois de la chambre. Ce sont, en commençant par la droite :
1cr tableau : Séti offrant l'encens à Harsiésis. — 2e tableau : Reproduit sur notre planche 21, a. — 3° tableau :
Reproduit sur notre planche 21, b. —ie tableau (fond de la salle) : Le roi casqué est introduit par Isis devant
Horus vengeur dont il reçoit le Hek et le yji. — '■>" tableau : Reproduit sur notre planche 21, c. — 6e tableau :
Reproduit sur notre planche 21, d. — 7e tableau : Séti offrant l'encens à Horus vengeur.

58. — Salle N. Dédiée à Osiris. Dieux parèdres : Isis, Horus, Ap-heru du nord, Ap-heru du sud.
Nom de la porte p* 11"[ (o mmù] [J fy ^ •
Les deux feuillures sont décorées de cette inscription, deux fois répétée (pi 20, c).
20 — ABYDOS —

Trois tableaux garnissent les parois de la chambre. Ce sont, en commençant par la droite :
Ier tableau : Grande scène reproduite sur nuire planche 22. — 2e tableau (fond de la salle) : Le roi
casqué, la corne sur l'oreille, est introduit par Harsiésis devant Osiris et Isis. — 3e tableau : Grande scène
reproduite sur notre planche 23. On remarquera qu'Osiris, bien que le dieu éponyme de la salle, n'y
est pas figuré une seule fois. C'est le roi, envisagé comme une divinité, qui tient sa place et devient
Osiris lui-même (comp. § IV, Travée consacrée au roi).

59. — Salle 0. Dédiée à Isis. Dieu parèdre : Osiris. Nom de la porte M* I if ( O ****** tj 1 —*— Jk J ■
Les deux feuillures de la porte sont décorées de cette inscription, deux l'ois répétée (voy. pi. 20, a).
Sept tableaux garnissent les parois de la salle. Ce sont, eu commençant par la droite : in tableau :
Séti offre l'encens à Osiris et à Isis. — 2e tableau : Séti offre l'encens à Isis. —3e tableau : Séti offre une
table chargée de fleurs, de fruits et de victuailles à Isis. — Ie tableau (fond de la salle) : Séti reçoit
d'Isis et d'Horus le sistre, le menât et le sceptre des panégyries. — 5e tableau : Séti offre une table chargée
d'objets divers à Isis. — 6e tableau : Séti offre le vin à Isis. — 7e tableau : Séti offre l'huile à Isis.

60. — Salles P, O, R, S. Aucune partie de l'intérieur du temple n'a plus souffert que celle-ci. Les
murailles sont presque partout détruites à hauteur d'appui. La porte qui conduit dans la salle des quatre
colonnes s'appelle 0 * J |j j l *> f© ****** j J T.__( iïj P1 \ ■
Sur ce qui reste encore des quatre colonnes de la salle P, on lit des légendes dédicatoires à Osiris.
Quelques pierres brisées, provenant du plafond, ont été découvertes pendant les fouilles. Le plafond était
astronomique. A côté des quatre génies des morts ou voit encore des personnages à face humaine, les bras
pendants, la tète surmontée du disque solaire. Trois d'entre eux sont accompagnés de ces légendes :

Î-P T.T

Les bas-reliefs qui décoraient les quatre salles P, O, R. S sont à jamais perdus. On distingue dans la
salle R le bas d'une scène d'embaumement. Osiris est couché sur le lit funèbre. Anubis entoure de ban-
delettes la momie divine.

IV. - TRAVÉE CONSACRÉE AU RU1.

Gl. — La septième travée au sud (voy.pl. 3) nous montre les scènes diverses de l'apothéose du roi.
Le roi est introduit parmi les dieux, et sans figurer précisément comme une des divinités adorées dans
le temple, il n'en prend pas moins une place parmi elles. A cause de la nouveauté et de l'importance
du sujet, je veux reproduire, comme dans une monographie, tout ce que les murailles du temple nous en
ont conservé. On se rappelle que la travée consacrée au roi passe à travers les salles C, 1) et Iv. Nous
commencerons par la salle C.

62. — Salle C. Porte bouchée par Hanses. Elle est très-mutilée. On y voit encore une partie du
tableau a de la planche 24.

I^BBi^BH
— ABYDOS. — 21

63. — Les deux colonnes. Quatre tableaux entourent le fût de chacune des colonnes. Les tableaux b, c, d, e
(pi. 24) appartiennent à la première colonne ; les tableaux f, g, h, i à la seconde.

64. — Porte l. L'ensemble en est très-fruste. Le Hen-moul-ef est devant Ramsès. Isis présente au
roi le symbole des panégyries. Chnouphis lui verse l'eau de purification sur la tète, etc. Textes effacés,
ou très-insignifiants.

6b. — Paroi du sud. Sur la paroi du sud est gravé le tableau des nourrices divines (pi. 25).
66. — Salle D. La travée méridionale de la salle D est, comme la travée méridionale de la salle C,
consacrée au roi divinisé. Seulement le dieu Ramsès y est remplacé par le dieu Séti.

67. — Porte l. Deux tableaux. A gauche, Thoth et Séti. Le roi est debout, coiffé du casque. Thoth
verse fil sur sa tète. A droite, Séti, coiffé du diadème pjAfff tient en main le grand sceptre et le

fouet. Hen-moul-ef est debout devant lui, brûlant des parfums. Un dieu Nil, tenant sur ses bras étendus
une table chargée d'offrandes, suit Hen-moul-ef. A est la légende de Hen-moul-ef; b la légende du Nil ;
C est gravé derrière le roi.
A li G

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68. — Les trois colonnes. Quatre tableaux entourent le fût de chacune de ces colonnes. Les ta-
bleaux a, 6, c, d (pi. 26), appartiennent à la première colonne, les tableaux e, f, g, h, à la seconde,
i, j, k, l, à la troisième.

69. — Paroi du sud. Sur la paroi du sud est gravé le tableau que reproduit notre planche 27.

70. — Salle K. La dédicace de la salle, gravée sur le chambranle extérieur de la porte, est ainsi
conçue (voy. pi. 28, a). Sur la feuillure de la même porte, à côté d'une autre dédicace qui a disparu,
Séti est représenté en sphinx. Son Sulen-Ka est devant lui. Le socle de l'animal symbolique est orné de
plusieurs figures de prisonniers enchaînés. On lit encore ces six noms (voy. pi. 28, f).

71. — Les tableaux qui décorent la salle K sont au nombre de vingt-deux. Les dix premiers occupent
la rangée inférieure.
1er tableau : A droite de la porte d'entrée est un tableau très-mutilé. On ne voit plus que les jambes
d'un personnage tenant le sceptre des divinités. La légende suivante accompagne cette représentation (pi. 30, b).
2e tableau : Neuf Paul et le Hen-mout-ef devant eux (pi. 34, a). 3e tableau : Thoth et Horus lient autour
du caractère Sam, symbole de réunion, les tiges de la Haute et de la Basse-Egypte. Le plateau du Sam
sert de soutien à Séti, assis entre les déesses Suvan et Uat'i. La déesse Sefe% est présente à la scène ([il. 29, a).
4e tableau : Séti, assis sur un trône richement orné, étend la main vers une table qui est censée supporter
les offrandes énumérées dans le grand tableau sculpté à côté. Le Sulen-Ka est derrière le roi. La parole
i. — 6
22 — ABYDOS. —

est, à Hen-moul-ef debout à L'extrémité de la scène (pi. 33). 5° tableau : Détruit. 0e lableau : Eu voici la
copie (pi. 28, c). 7e lableau : Autre liste d'offrandes identique (sauf d'insignifiantes variantes) avec celle du
Ie tableau et lui taisant pendant. Elle est surmontée de l'inscription a de notre planche 28. A l'extrémité
f)
du tableau Thoth est debout avec la légende b de la même planche. 8° lableau : Le palanquin du roi
porté par six génies. Offrande de l'encens par le Hen-moul-ef (pi. 31, b). 9e lableau : En voici la copie
(pi. 28, d). 10e tableau : En voici la copie (pi. 30, a). 11e tableau : Détruit. 12e lableau : Mcntou et
Toum conduisent Séti par la main. Une déesse debout, la tète ornée du disque à cornes aiguës, tenant
de la main droite la branche de dattier terminée par l'emblème des panégyries, est présente à la scène.
(pi. 29, côté droit). 13e lableau : En partie détruit. Le côté gauche de notre planche 29 conserve ce
(pion en voit encore. 11e lableau : Détruit. 15° lableau : Détruit. 16e tableau : Détruit. 17e tableau :
Détruit. 18e tableau : Très-mutilé. Le Hen-moul-ef devant Séti. 19e tableau : Image de la grande barque
de cérémonie que l'on conservait dans la chambre, ou qu'on y introduisait à certains jours (pi. 32).
20e lableau: Séti et quatre divinités (pi. 30, c). 21e lableau : Un des cycles des dieux du temple. Discours
de Hen-moul-ef (pi. 3i. b). Il" tableau : Le roi dans son grand costume de cérémonie. Motif de décoration
sans aucun texte. La bannière est portée par le Sulen-R'a.

AILE MÉRIDIONALE DU TEMPLE.

72. — C'est cette partie du temple qui, achevée comme maçonnerie, n'a jamais été finie comme déco-
ration. C'est là aussi qu'on trouve le plus de plafonds détruits, le plus de murs abattus, le plus de bas-
reliefs endommagés.

73. — Salle T. La salle T est consacrée à Socharis, à côté duquel est très-souvent nommé Nefer-Toum
uuuV! s
L®i ^ 1 • Les inscriptions citent encore Osiris, Ammon, Horus, Pascht, Aah et Thoth.

74. — La porte qui donne accès dans la salle T s'appelle I* m J (o uuuj J "*■»"" A V fi • Socharis,
Nefer-Toum, Aah et Thoth occupent le linteau et les montants de cette porte.

75. — L'intérieur de la salle est décoré, comme à l'ordinaire, de grands tableaux rangés sur deux
étages. Un en suit mal l'enchaînement à travers les détériorations que la salle a subies, et je crois qu'il
suffit au but que nous voulons atteindre ici d'indiquer ceux qui nous ont paru principalement dignes
d'attention. Ce sont : 1° Le tableau que reproduit notre planche 35, a. 2° Le tableau que reproduit
notre planche 35, b. 3" Le grand emblème placé entre les deux portes des salles U et V, et gravé sur
notre planche 16, c. 4" La grande scène qui occupe la paroi droite en entrant. D'un côté est la barque
de Socharis, de l'autre le roi Séti. Un tableau divisé en quarante-trois lignes verticales est au milieu.
Nous n'avons plus la ligne horizontale qui surmontait le tableau et eu donnait le sens; on voit cependant
qu'il s'agit d'une offrande du feu faite par Séti à Socharis, dont le nom quarante-trois fois répété est
accompagné des mentions suivantes (voy. pi. 48, a).

75. — Salle U. La porte se nomme |'*J|j(cO


d'adoration à Socharis.
j 1UI Sur le chambranle, scèucs

■—M—
— ABYDOS. — 23

77. — La salle V a perdu son plafond (qui était taillé en voûte) et la plus grande partie de sa paroi
droite. Eu haut de la paroi gauche, sur la frise qui sépare les tableaux proprement dits du plafond, se
lit, après les noms et les titres de Séti, cette dédicace : """^ jk «n • /r s 1 m *■** Irj , j^

78. — Cinq tableaux couvrent le registre inférieur de la paroi droite. Ils sont plus ou moins mutilés.
Ouelques mots du texte sont seuls visibles. 1er tableau : Séti devant Phtah et Pascht. Ie tableau : Séti
devant Socbaris. 3e tableau : Séti devant un coffre dans lequel sont enfermés deux éperviers. 4e tableau :
Autre coffre. Dans l'intérieur, Osiris couché sur un lit funèbre. 11 tient son phallus dans la main droite.
Sa main gauche est relevée vers le front, llorus et Isis assistent à la scène. 5e tableau : Séti devant
Thouéris armée d'un glaive.

79. — Une grande liste d'offrandes tient l'étage supérieur de la paroi gauche. Au fond du tableau,
Osiris, Anubis, Suvan, plus trois divinités sans nom.
Cinq tableaux se partagent l'étage inférieur de cette même paroi gauche. Ce sont : 1er tableau ; Reproduit
sur notre planche 36, a. te tableau : Reproduit sur notre planche 3b, b. 3e tableau : Deux éperviers dans
uu coffre. Séti casqué fait une offrande. 4e tableau : Autre coffre. Dans l'intérieur, Osiris couché. Le
corps est en gaîne, les bras cachés sous les bandelettes. Il est coiffé de la couronne blanche. Un épervier
plane au-dessus de la région du cœur. Deux autres veillent à la tète et aux pieds. Isis et Horus assistent
à la scène. Légende : J J^IJ s], ■¥■ 1 ^J (O dtw* j J •— 5' tableau : Presque effacé. On voit
encore un dieu debout, en gaine, à tète d'hippopotame.

80. — Salle V. Salle voûtée. Bien conservée, à l'exception de la paroi du fond. La porte s'appelle :
I* I ]| ( O tMàààk ^ J I ■/lim-n-J ■ Sur ul feuillure gauche est un tableau représentant le roi devant Nefer-
Touni. (Reproduit sur notre planche 38, a.)

81. — Dans l'intérieur de la salle les tableaux sont ainsi divisés :


Paroi droite. Deux tableaux à l'étage inférieur. 1er tableau : Adoration à Nefer-Toum ; entre le roi et
le dieu, liste d'offrandes. 2' tableau : Reproduit sur notre planche 37. A l'étage supérieur quatre tableaux.
1" tableau : Adoration à Armachis ; entre le roi et le dieu, liste d'offrandes. 2' tableau : Reproduit sur
notre planche 38, b. 3e tableau : Reproduit sur notre planche 38, c. 4e tableau : Le roi sous la forme d'un
sphinx, reçoit le fouet que lui offre Nefer-Toum (à tète de lion, sans coiffure). Le dieu tient le fouet de la main
droite, de la main gauche ïUt'a.
Paroi gauche. — Deux tableaux à l'étage inférieur. 1er tableau : Reproduit sur notre planche 38, a. 2e tableau:
Reproduit sur notre planche 39, b. Trois tableaux décorent l'étage supérieur. 1er tableau : Reproduit sur notre
planche 10, a. te tableau : Reproduit sur notre planche 40, b. 3e tableau : Reproduit sur uotre planche 40, c.

82. — Après la décoration des trois salles T, U, V, de longues bandes sont restées vides et inoccupées sur une
partit' du pourtour des trois portes qui conduisent dans ces salles. On en a profité pour y graver les grands
cartouches d'aspect monumental que reproduit notre planche 41, a, b, c.

83. — Coiuudor X. Avec le corridor X, nous entrons dans un groupe de chambres, de couloirs, d'escaliers, où
les inscriptions prennent tout à coup une importance considérable. Laissons de côté les salles B', C, D', E', F', C,
M — ABYDOS.

H', J', dont l'intérêt est nul; mais arrêtons-nous aux antres. Pour les bien étudier il est nécessaire de les présenter
au lecteur dans l'ordre suivant : corridor X, cour A', escalier Y, corridor Y', salle Z.

84. —La porte du corridor X s'appelle H* I H Çq mtm jjH J *—*] V 1. Sur la feuillure est la dédicace
(pi. 10, c) aux six dieux des six premières salles voûtées.

85. — Le plafond du corridor X est décoré d'un semis d'étoiles et de cartouches symétriquement disposés. Une
bande longitudinale coupe le motif en deux portions. On y lit cette dédicace (pi. 42, b).

86. — Sept tableaux, savoir trois à droite, quatre à gauche, couvrent les murs du corridor X.
Paroi droite. Premier tableau : Le premier tableau est reproduit sur notre planche 42, a. Pour la première
fois, Séti paraît accompagné de son fils, celui que l'histoire connaîtra plus tard sous le nom de Ramsès IL Le prince
a les titres de royal fils, de premier-né, d'héritier. Rien n'indique encore que les révélations contenues dans la
grande inscription de la façade (n° 29) se vérifient, et que, dans le prince dont nous avons l'image sous les yeux,
nous devions voir un copartageant du trône.
2" tableau : Reproduit sur notre planche 43. En même temps qu'il adresse une prière à Phtah-Socharis,
Séti fait une oblation à soixante-seize rois choisis parmi ceux qui ont régné sur l'Egypte depuis Menés.
Parmi ces rois, Séti s'introduit lui-même à sa place chronologique, c'est-à-dire au 76e rang. Le prince Ramsès
est présent à la cérémonie, récitant un hymne d'adoration.
3* tableau : Séti tient dans ses mains quatre vases pleins d'eau. Des jets du liquide s'échappent des vases et
passent par-dessus la tète de Phtah, debout dans un naos. Texte insignifiant.
Paroi gauche. Premier tableau : Séti et le prince Ramsès en présence d'Osiris-Ounnofer, assisté d'Isis. Ramsès
porte un plateau d'offrandes. Légende du prince : j, %J A a 4 ffi IM tfc* .
2e tableau : Reproduit sur nos planches 44 et 45. Séti adresse une prière à Phtah-Sokar-Osiris qui réside
clans le Ra-men-ma et à tous les dieux de son cycle. Suit une litanie de cent trente versets. Séti rappelle les noms
de cent trente lieux, et des cent trente divinités ou objets sacrés qui y étaient particulièrement vénérés. Le prince
Ramsès est debout à côté de son père dans un costume auquel nous consacrons une planche spéciale (voyez pi. 46).
Il a la coiffure des princes, la peau de panthère qui appartient à certains prêtres, et avec cela une sorte de tablier
qui fait partie de l'ajustement des rois et sur lequel sont gravés les deux cartouches que le prince possédait déjà,
puisqu'ils sont certainement du temps du reste de la représentation. Ajoutons que le prince prend à la fois le titre
de T* et celui de ■¥• j 0, l'un appartenant au prince héritier, l'autre ne qualifiant que des rois. Nous
faisons donc ici un pas en avant. A son titre de a Ramsès joint celui de ■¥■ ^ II, comme à son costume
de prince il ajoute les deux cartouches. La conclusion est claire. Dans le corridor X, Séti est encore vivant et
roi. Mais Ramsès est déjà copartageant du trône, quoique, dans les cérémonies, il n'ait pas d'autres prérogatives
que celles de prince.
3e tableau : Reproduit sur notre planche 47, a.
Ie tableau: Reproduit sur notre planche 47, b.

87.—Coub A'. La cour A' est bordée sur trois de ses côtés d'un péristyle dont la décoration n'a point été
achevée. Les cartouches de Séti s'y rencontrent seuls; mais tout, par exception, bas-relief et écriture, est en
creux, dans un style d'ailleurs assez médiocre.
De grandes scènes d'adoration à Osiris, Isis, Horus, Ap-heru, Phtah et Pascht, couvrent les murailles.
Légendes banales. Sur le soubassement est figuré l'abatage des victimes (tel, vraisemblablement, qu'il se pratiquait
en nature dans la cour elle-même). En voici le détail (voyez pi. 48, b).
ABYDOS. 2E

88. — De grandes jarres encore scellées clans le dallage de la cour A' et auxquelles aboutissent des rigoles
revêtues d'un dur ciment, des débris nombreux de vases à contenir l'eau recueillis dans le même lieu, nous
avaient fait penser que le puits de Strabon ne devait pas être loin. Deux puits, bâtis de briques rouges, l'un
situé dans la cour même, l'autre à l'extérieur et à quelques mètres du mur méridional, ont été en effet découverts.
Mais ils sont tous deux de construction relativement moderne, et doivent remonter au temps où cette même cour A'
avait été transformée en église copte, et où le temple lui-même était devenu un village. Le premier est petit et mal
bâti; il menace ruine et nous n'avons pas cru devoir nous risquer à le vider jusqu'au fond. L'autre est une Sakieh
de bonne construction. Nous y avons rencontré de l'eau bourbeuse à environ 10°,50 du sol actuel.

89. — Escalier Y. C'est le chemin qui conduit à l'une des portes extérieures du temple.
Le but qu'on s'est proposé d'atteindre en construisant l'escalier Y est facile à comprendre. Nous savons déjà
que le temple n'a pas de façade extérieure (plus haut, n° 12), en d'autres termes, qu'il est intentionnellement
plongé jusqu'aux deux tiers environ de ses murs dans les sables environnants. Pour passer de l'intérieur du
temple à l'extérieur, il fallait par conséquent un escalier. L'intérieur de l'édifice aurait été de plain-pied avec
l'extérieur que l'escalier eût été inutile.

90. — La salle qui sert de cage à l'escalier Y est la dernière de celles dont le plafond a été évidé en forme de
voûte. Les autres sont les salles E, F, G, H, I, J, K, U, V.

91. — La feuillure de la porte g a reçu deux dédicaces au nom de Séti, dont notre planche 49, b, c, reproduit
le texte. Une inscription d'une autre main et plus moderne est placée de chaque côté de la même porte, sous les
deux précédentes (pi. 49, a).

92. — Deux grands tableaux, que nous reproduisons sur nos planches 50, 51, 52, couvrent les deux parois
montantes de l'escalier. Impossible de se méprendre sur le style de la sculpture de ces tableaux. C'est celui
dont le temple offre de si admirables spécimens et qu'accompagnent invariablement les cartouches de Séti.

93. — Séti apparaît effectivement ici. Ramsès, maintenant roi, est devant lui. Derrière Ramsès commence un
long discours qui est censé prononcé par la déesse Sefex debout à l'autre extrémité du tableau.

94. —Dans ce discours, Ramsès félicite le roi sur le temple qu'il a bâti. C'est Seîe% qui a présidé à sa fondation
avec Sokar de Phtah. Elle a tenu (de ses mains divines) la corde qui a servi à en dessiner les lignes intérieures. Sa
bouche a prononcé les grandes bénédictions de Thoth, présent (à la cérémonie). Totunen mesurait le sol. Le mar-
teau que Toum tenait dans la main était d'or. Séti lui-même était avec la déesse, portant l'instrument destiné
à déterminer les quatre angles de l'édifice conformément aux quatre directions du ciel. Neith et Selk étendent leurs
bras sur l'édifice en signe de protection... Suivent quelques lignes (16 à 24) consacrées à la mention des murailles,
des colonnes et des offrandes. Chaque dieu se repose dans son sanctuaire, ayant une place devant le roi avec Osiris
auquel Séti a préparé un siège divin dans la grande salle du temple. Ce que le roi a fait pour Ra, Phtah-Sokar, S'u,
Tafné et tous les autres dieux et déesses dont les images sont dans le temple, est successivement rappelé.
Après ces préliminaires, la déesse s'adresse plus directement à Séti. 11 a été institué comme roi sur le trône du
soleil... Le monde lui a été donné comme une balance qu'il tient en équilibre par sa vertu bienfaisante... La terre
est remplie de lui... 11 a veillé sur celui qui était endormi; il a éclairé celui qui était dans les ténèbres... Un peu
plus loin (ligne 37), Sefex annonce que c'est par l'ordre de Ra qu'elle vient de décrire «en écritures» les «perfec-
tions » de Séti. Puis la déesse rappelle les paroles que Toum lui a dites. C'est Toum qui parle à son tour : « Je
suis content de tes actes. J'ai réuni pour toi le sud et le nord, les plaçant sous tes sandales. Pour loi, j'ai joint la
i. — 7
26 — ABYDOS.

plante du sud ù la plante du nord pour te faire roi de la Haute et de la Basse-Egypte. Tu marches (maintenant)
comme un roi. Eu plaçant la couronne Pe-syet (sur ta tète), tu as pris possession des deux mondes..., etc., etc. ».
Les scènes (pie nous venons d'analyser occupent la paroi droite de l'escalier en montant. Sur la paroi gauche jeta

sont gravées des scènes analogues. Le roi llamsès est encore en présence de Séti, dlsis et d'une série mutilée de
Paul. Mais le discours de Sefe/ est remplacé par un discours du dieu Thoth.
Comme Scfe/, Thoth adresse à Séti ses félicitations. Des généralités emplissent les dix-neuf premières lignes. -, 10
Le nom de Séti est inscrit parmi ceux des décans. Son souvenir durera pour des milliers d'années. Tout le monde
se réunit dans le temple qu'il a fondé. Tous les dieux s'y reposent. 11 a enrichi leurs autels. Les pains sacrés, il en
a augmenté le nombre par myriades. 11 a purifié les sanctuaires des temples. Il a agrandi leurs tables à offrandes.
En se fortifiant lui-même, il a fortifié l'Egypte. Il a étendu ses ailes sur ses habitants. Il a été pour elle comme
une muraille de granit... A la ligne 20 commence la description de ce que Séti a fait pour le tombeau d'Osiris,
qu'il a restauré et agrandi. 11 a veillé sur le dieu. Il lui a multiplié les offrandes. 11 a replacé toutes choses en
état... (Aussi) l'éternité viendra pour lui comme une jouissance parce que les dieux l'aiment. Pour lui les dieux ont
réuni... afin que pendant des myriades d'années il reste sur la terre comme roi de la Haute et de la Basse-Egypte.

95. — La question de savoir si Séti est introduit comme roi mort ou comme roi vivant ne peut faire l'objet d'un
doute. Devant un roi mort, les légendes prendraient un tout autre tour (voyez la grande inscription de la façade,
cl pi. 8, à partir de la ligue 70). A la vérité Thoth ([il. 50, ligue 5) et Bamsès lui-même (pi. 48, ligne 7),
donnent à Séti la qualification de 11 ; à la vérité Bamsès, dans les paroles qu'il adresse à sou père, se sert
des formules (pi. 48, lignes, 3, 4, 5, 0) habituellement réservées pour les morts. Mais remarquons que sur le
même tableau où Séti est appelé 11 , il est aussi appelé A >V< ; remarquons aussi que les formules funéraires
en question sont employées dans la salle N, devant Séti qui n'est certainement pas mort (pi. 22) ; remarquons
enfin que Bamsès, comme prince, prend quelquefois le titre II (corridor X). Les titres II et A-*- n'ont donc
pas la signification précise qu'on veut leur attribuer, et Séti intervient dans les cérémonies sculptées sur les
rampes de l'escalier Y comme roi vivant (1).

96. — La conclusion à laquelle nous sommes arrivé tout à l'heure (n° 86) s'affirme ainsi de plus en plus.
Dans le corridor X, Bamsès, bien qu'associé au trône, est encore prince par les détails de son costume et par ses
titres. Dans l'escalier Y, il a rejeté le costume et les attributs de prince; il est définitivement roi, Séti vivant encore.
On trouve dans le temple de Qournah (Denkm., III, 132) une porte dont les légendes sont au nom de Bamsès comme
roi principal et où Séti ne semble l'appelé qu'au second rang. Evidemment cette porte est du même temps que
l'escalier dont nous venons d'analyser les inscriptions. Les deux rois associés sont vivants ; mais Bamsès a pris
le rôle actif et Séti, déjà vieux peut-être, est dominé par celui qui va bientôt prendre une si large place dans
l'histoire de l'Egypte.

97. —Couloir Y'. Nous retrouvons ici la gravure en creux, le style correct et ferme qui caractérise la parhe
extérieure du temple, celle qui appartient aux années de Bamsès qui suivirent immédiatement la mort de Séti
(voyez plus haut n" 19). C'est en effet Bamsès seul dout nous allons rencontrer l'image.

98. — La porte qui sert d'entrée au couloir Y' nous montre d'un côté Bamsès tenant dans ses bras une figure
d'Osiris, de l'autre l'inscription dont notre planche 49 d donne le texte. Bamsès y annonce son intention de
reprendre les travaux du temple de son père.

(1) Comparez le bas-relief gravé sur notre pi. 51, où le prince lils de llamsès est également en possession du titre II .

Voyez, aussi le Mémoire de M. Chabas sur le groupe A.V, dans les Mélanges égyptologiques, 2e série, p. 5.
— ABYDOS — 27

09. — Sept tableaux couvrent les parois du couloir Y'. Ce sont :


1er tableau : Reproduit sur notre planche 53. L'héritier du trône occupe auprès de Ramsès roi la place que nous
avons vu Ramsès, encore prince, occuper près de Séti. Remarquons que le prince héritier prend un titre qui sem-
blerait prouver qu'au moment de l'exécution du tableau (laquelle est certainement très-voisine de la mort de Séti)
il était assez âgé pour avoir fait campagne. 2e tableau : Presque détruit, suite du précédent. Le roi coupe la gorge
au taureau abattu. 3e tableau : Fresque détruit. Ramsès aidé de son fils traîne le grand emblème de Socharis. La
scène se passe devant Thoth et Séti. 4e tableau : Phtah et Pascht dans un naos. Ramsès leur offre l'encens.
5e tableau : Ramsès amène à Khous et à Séti les quatre veaux sacrés. 0e tableau : Ramsès s'avance à grands pas
devant un dieu en gaine dont on ne voit que les jambes. 7° tableau : Ramsès et son fils chassent les oies au filet.
Ils offrent le produit de leur chasse à Ainmou et à Maut. Le texte est reproduit sur notre planche 49 (/est la légende
du prince, e est la légende du roi).

100. — Au fond du couloir, la porte g' (dont l'extérieur est gravé au nom de Ramsès) a reçu pour décoration
les grands cartouches dont nous donnons la copie (pi. 41, d, e).

101.—Salle Z. Inachevée. Cartouches de Ramsès II avec l'addition Step-en-ra. Style de la façade et du


couloir Y'. Séti est nommé deux fois avec la qualification de justifié. Le temple est appelé le Ra-men-ma.
Cette salle est bordée sur ses quatre côtés de tables de pierre à hauteur d'appui. Peut-être y déposait-on les
barques qui devaient figurer dans la procession du temple. C'est du moins ce que feraient supposer les grandes
images dont on a décoré les murailles et qui représentent les barques divines avec leurs attributs.
Ces barques étaient au nombre de huit. Les six premières sont encore visibles. Voyez pi. 49, g.

102. —Salles B', C, D', E', F', G', H', I', J'. Aucune de ces chambres n'a été achevée. Les murs de la plupart
d'entre elles sont nus et salis par les décombres ou la fumée. Ça et là ou remarque quelques esquisses, abandonnées
avant que le graveur ait pu y mettre la main. La chambre E' a été en partie sculptée par Ménephtah. Encore plu-
sieurs des figures n'y sont-elles que dégrossies.

103. — Les chambres E', F', G', IF, F, J' forment un groupe que nulle communication ne relie à l'intérieur.
Il fallait pour y pénétrer sortir du temple (par la porte s').
Les six salles se distinguent encore du reste de l'édifice par la différence de niveau du dallage. La porte «', par
laquelle on entre de plaiu-pied dans la salle E', est en effet de niveau avec la porte s située au sommet de l'esca-
lier V.
11 en résulte que, de v en x , il y avait une surélévation du mur du temple, dont on a profité pour faire une
façade regardant le désert.
Cette façade est du temps de la façade principale. Comme elle, elle porte les cartouches de Ramsès II et ceux
de Séti avec les titres de II et de j~J 1 . Elle a malheureusement beaucoup souffert, et quelques assises
seulement en sont encore en place.

101. — A l'extérieur du temple, de v' eu x , c'est-à-dire tout le long de la façade dont nous venons de parler,
règne une sorte d'esplanade, bordée de pierre de taille et pavée à l'intérieur de briques crues brisées et entassées
sur une épaisseur de près de 2 mètres. Ce travail n'a jamais eu probablement d'autre but que celui de fixer le
sable et de l'empêcher de s'avancer jusqu'aux portes extérieures qu'il avoisine.

105. — Salle K'. Nous joindrons ici la description d'une salle dont il est bien difficile de déterminer l'usage.
28 — ABYDOS

Qu'on se figure une salle de la hauteur de toutes les autres, nue, sans légendes, les pierres des murs à l'état
brut. D'immenses blocs horizontaux formant plancher la coupent par le milieu. Pas d'air, pas de fenêtres, pas
de portes. Il en résulte deux caves superposées.
Dans chaque cave deux piliers supportent le plafond. Dans l'angle est de la cave d'en bas, quelques marches
d'un escalier abandonné côtoient le mur.
La salle K' fut-elle construite seulement pour carrer le plan du temple? On trouve dans quelques temples des
souterrains qu'on murait après y avoir enfermé certains objets sacrés : la salle K' serait-elle un de ces souterrains,
d'une forme particulière? C'est ce qu'il est difficile de décider.
Quand nous en avons commencé le déblayement, nous étions persuadé que nous avions mis la main sur l'orifice
du puits de Strabon (qui aurait été utilisé plus tard par les habitants des villages environnants). Les décombres qui
emplissaient la salle étaient, en effet, formées, pour les trois quarts, d'éclats de jarres et d'autres vases à porter
de l'eau, ce qui ne s'explique que par le voisinage d'un dépôt de ce liquide. Mais la salle, déblayée jusqu'au fond
et explorée jusqu'au-dessous de son dallage inférieur, n'a pas répondu à notre attente.

106. — Deux monuments ont été découverts pendant le déblayement du temple de Séti. Ils sont inscrits en ces
termes dans le catalogue général des objets provenant des fouilles d'Abydos (pour les numéros précédents, voyez
plus haut, page 5).

8. — Salle D. Granit gris foncé. Laissé en place.


Largeur aux épaules : 0™,62.
Fragment de colosse. Il ne reste que le bas de la figure et une partie du torse. Ce colosse représentait Séti debout et velu
de la longue robe a plis. Sur le sommet du pilier auquel la statue était adossée, un épervier couvre de ses ailes étendues
le derrière de la tête royale. Une légende, dont on voit encore le commencement sur ce même pilier, certifie la date du monument.
Style très-fin.

9. — Salle D. Grès. Musée de Boulaq.


Hauteur : 0",90. Largeur à la base : O",75.
Autel à base quadrangulaire. Légendes sur les quatre faces au nom de Séti, successivement aimé d'Osiris, d'Horus, de Socharis,
d'Armachis. Cbaque légende est accompagnée sur ses deux côtés d'une figure du dieu Nil.

§ 4.

R É S U M É.

107. — Le temple méridional d'Abydos a eu pour fondateur Séti I".


Tout fait supposer qu'à la mort de ce roi, la construction était achevée (à l'exception des piliers de la façade), et
que Ramsès n'eut à compléter que la décoration (voyez nM 26 et 28).
La construction proprement dite appartient donc à Séti seul, la décoration à Séti et à son fils Ramsès. La déco-
ration, d'ailleurs, ne fut jamais finie, et si Ménephtah, Ramsès 111 et Ramsès IV songèrent, après Ramsès II, au
temple de Séti, ce fut pour y faire graver çà et là leurs légendes, et non pour mettre la dernière main à l'édifice
fondé par leur aïeul.
J'ajouterai qu'après eux personne ne s'occupa du temple de Séti. A en juger par les graffiti qui couvreut les
murs, il paraîtrait même que le temple cessa assez tôt de servir au culte, et que, selon toute vraisemblance, Strabon
a pu y entrer comme dans un temple abandonné.
— ABYDOS. — 20

108. — Si Fou examine le plan du temple, on s'aperçoit qu'en résumé il se compose de sept portes aboutissant
à sept nefs, lesquelles conduisent à sept salles qui, comme plan, comme dimensions, comme lieu de dépôt des
barques destinées à figurer dans les processions, représentent ce qu'on appelle le sanctuaire dans les autres temples.
Chacun de ces sanctuaires étant dédié séparément à une divinité, il s'ensuit qu'à la rigueur le temple est con-
sacré à sept dieux.
Mais ce résultat est contredit par les listes de Paul qu'on trouve çà et là dans le temple, listes qui d'ailleurs se
contredisent entre elles. Nous ne connaissons donc en définitive, ni le dieu principal du temple, ni la triade, ni
l'ensemble des neuf divinités qui forment le cycle obligé des neuf dieux adorés dans l'édifice sacré. Tout ce qu on
peut dire, c'est qu'une place plus grande est accordée à Osiris, soit parce qu'il est réellement le premier dieu du
temple, soit parce qu'en sa qualité de dieu de la ville où le temple est situé, il a droit à une plus grande somme
d'honneurs.

109. — Un de ces dieux est le roi. A ne consulter que l'ensemble du temple et la place relative qu'y occupe la
iravée consacrée à la personne royale, il est évident que le roi est ici considéré comme une divinité. Notons cepen-
dant qu'à proprement parler les inscriptions ne nous font assister qu'à son apothéose.

110.— Ce qui résulte de ces explications, c'est qu'au point de vue religieux, le trait saillant du temple est l'obs-
curité résultant de la banalité des textes. Quelques points moins sombres se détachent à la vérité de ces ténèbres.
Mais ils ne nous éclairent pas sur les questions qui, les premières, devraient recevoir du temple leur solution, puis-
qu'elles touchent à son essence même. Que savons-nous de l'idée mère qui a présidé à la construction de l'édifice ? à
quoi servait le temple ? qu'y faisait-on? Est-il consacré à une seule divinité qui serait Osiris, ou à sept dieux qui
seraient les sept dieux des sept salles voûtées, ou aux neuf formes divines énumérées dans les listes de Paul"! Que
disent les inscriptions du but que l'on s'est proposé d'atteindre en ajoutant au temple l'aile qui lui sert d'annexé ?
11 semble au premier abord qu'un temple de la grandeur et de la conservation du temple d'Abydos doive tenir
encore plus qu'il ne promet, et que les textes dont ses murs sont chargés une fois copiés, étudiés, traduits, doivent
tout nous dire sur le monument dont ils sont la pensée écrite. 11 n'en est pourtant rien. On entre dans le temple
plein d'ardeur ; on en sort découragé, non de n'avoir pu lui arracher son secret, mais d'avoir découvert que ce
secret il le garde si bien pour lui qu'il n'a pas voulu le confier à ses murailles.

111. — Le côté saillant du temple d'Abydos au point de vue historique est dans les révélations qu'il nous
fournit sur la part que Ramsès II prit au gouvernement de l'Egypte pendant le règne de son père Séti I".
L'inscription de la façade, qui est du temps de Ramsès lui-même, nous montre les divers degrés par lesquels ce
prince a successivement passé avant d'arriver au pouvoir souverain. Les grands se prosternaient devant lui alors
qu'il était encore dans le sein de sa mère. Premier né de la famille, désigné comme tel pour être l'héritier du trône,
il est, tout petit encore, nommé Hek, c'est-à-dire régent, et bientôt après, avec le titre de Suten, il ceint la
couronne, Séti toujours vivant. Dans l'intérieur du temple, d'autres légendes, qui cette fois sont du temps de Séti,
nous montrent de même Ramsès associé pour une part plus ou moins large au pouvoir de son père. Dans le
corridor X, il l'assiste dans l'accomplissement des cérémonies religieuses. 11 a le costume et les titres de prince,
il est sans urœus, et pourtant il possède déjà les deux cartouches, signes extérieurs de la royauté. A ce moment,
sans doute, Ramsès n'est encore que Hek. Dans l'escalier Y, au contraire, il paraît en roi, à côté de son père
auquel il rend des hommages comme à un dieu.
L'étude du temple d'Abydos ajoute donc un chapitre intéressant à l'histoire de Séti I" et de Ramsès IL Ce
n'est pas cependant que nous soyons désormais en possession de tous les faits qui concernent cette période et que
les monuments n'aient plus Tien à nous en apprendre. Bien au contraire. Les titres de reine que prend la mère
î. — 8
30 — ABYDOS.

de Ramsès sur la statue du Vatican, les litres d'héritière et d'associée au trône que la statue de Tanis lui attribue,
le soin que prend Ramsès à diverses reprises de parler des honneurs qui lui étaient rendus alors qu'il était encore
dans le sein de sa mère, l'empressement inexplicable de Séti à mettre à côté de lui sur le trône un prince encore
petit enfant, la longue durée (non justifiée par les monuments) qu'il faudrait attribuer au règne de Séti si, à la
mort de ce roi, son fils Ramsès était déjà père d'une soixantaine de princes et de princesses, tout cela constitue
un ensemble de faits sur lesquels les textes ne nous fournissent (pie des renseignements confus. Faut-il regarder
Ramsès I", fondateur de la XIXe dynastie et père de Séti 1er, comme un usurpateur qui n'aurait transmis à son
iils que des droits contestés? faut-il regarder la reine Tuaa, épouse de Séti et mère de Ramsès II, comme
la descendante des anciens rois et leur légitime héritière ? Ramsès II est-il né du mariage de Séti et de Tuaa sous
Ramsès 1er? à la mort de Ramsès I"', Tuaa est-elle devenue régente au nom de son fils? Tuaa morte ou mise de
côté, Séti s'est-il emparé du pouvoir qu'il conserva en associant à la couronne son légitime propriétaire? Trop
de faits nous sont encore inconnus pour que nous nous prononcions avec certitude sur ces questions.
A côté des documents qui concernent la première partie du règne de Ramsès, la salle C nous en fait connaître
d'autres qui se rapportent à la seconde. Quand Ramsès fait sculpter sur la façade du temple la grande inscription
que l'on connaît, sa vénération pour l'illustre prince auquel il succède est grande. Au contraire quand, plus tard,
il fait effacer les légendes de la salle C pour y substituer les siennes, la mémoire de Séti est oubliée. Son image,
si fréquente tout à l'heure, ne se montre pas une seule fois. Bien plus, comme si le souvenir de ce roi était
proscrit, le temple lui-même perd son nom, formé avec le prénom du roi qui l'avait bâti.

112.—J'ajouterai que ce résumé historique, basé sur les seules indications fournies par les textes, est
d'accord avec ce que nous enseigne l'étude des différents styles de la sculpture dont on trouve les traces à
l'extérieur et à l'intérieur du temple. Aux trois périodes historiques (pie le temple traverse correspondent en effet
trois styles dont voici les principaux caractères :
a. — Que Séti se montre seul dans la partie centrale de l'édifice, que dans l'aile méridionale il paraisse
accompagné de sou fils, d'abord régent sous ses ordres, puis sou égal comme roi, les figures et les hiéroglyphes
sont de ce relief admirable qui frappe les voyageurs d'admiration. Ce premier style est uniformément celui
des salles D, E, F, Cl, II, I, J, K, L, M, X, 0, P, Q, R, S, T, U, V, X, Y.
h. —Que Séti meure, que Ramsès lui succède, le style change. La gravure est, non plus en relief, mais en creux.
Remarquable de netteté et de précision, elle caractérise dans le temple la période voisine de la mort de Séti, celle
pendant laquelle le souvenir de ce roi était honoré et respecté. Toute la partie extérieure du temple, la petite
façade v'x', le couloir \ ', la salle Z, sont de ce style.
c. — Une troisième époque, enfin, est celle de la salle C. Là la gravure est encore en creux, mais détestable.
Les hiéroglyphes sont gauches et mal ajustés. Evidemment, nous sommes dans une autre période du long règne
de Ramsès. Le souvenir du roi Séti semble s'être effacé, sa mémoire est bannie.

H3. — |1 est un autre problème historique dont, au premier abord, il semble que le temple de Séti doive nous
apporter la solution. Lest celui que fait naître la différence des cartouches prénoms de Ramsès. L'un de
fT"^ . Caractérisent-ils , l'un et l'autre, une époque spéciale du
ces cartouches est celui-ci l'autre 14 règne de Ramsès, ou bien ont-ils été indifféremment em-
é1 ployés pour désigner ce roi ? Remarquons que le premier
£2 se rencontre deux fois dans le temple de Séti (corridor X,
escalier Y), et que chaque fois il appartient à la période de la corégence ; remarquons aussi que, toutes
les fois que le second est employé, Ramsès règne seul. Si le temple de Séti devait décider seul la question,
ou conclurait donc avec toute apparence de raison que le premier des deux cartouches appartient à la
— ABYDOS. 31

période de son règne pendant laquelle Ramsès fut associé à Séti, tandis que le second a etc. adopté parlai
dès que la mort de son père l'eut mis seul en possession de la couronne. Mais ce résultat, faut-il l'admettre
comme définitif? Il serait définitif si l'attribution des deux cartouches l'était elle-même. Mais entrons dans
le temple de Karnak. Séti est dans un naos, Ramsès debout devant lui (Denkm., 111, 113). 11 n'aurait que
le titre de II que nous n'en conclurions rien sur la question de savoir s'il est mort ou vivant. Mais il prend
celui de J il , qui partout désigne infailliblement un roi mort. Si en effet la distinction à établir
entre les deux cartouches est celle que uous supposons, c'est par le deuxième cartouche que Ramsès sera
nommé, puisque son père serait mort et qu'il régnerait seul. Or, c'est précisément le cartouche n° 1 que la
scène nous montre. Il n'y a donc aucun fond à établir sur la différence entre les deux cartouches que
semble révéler le temple de Séti. Là, à la vérité, Ramsès corégnant a le premier cartouche, et il a le
deuxième quand il devient roi. Mais il ne s'ensuit pas que sur d'autres monuments on ne trouve l'inverse,
et c'est ce qui a lieu.
En thèse générale, il ne faut donc pas dire que le cartouche prénom sans l'addition ^^ appartient
à la corégence, ni (pie le cartouche avec l'addition désigne le règne de Ramsès seul. Rien ne prouve eu
effet que ces deux cartouches n'aient pas été contemporains, soit avant, soit après la corégence. Ce qui
est certain, c'est que le n° 1 a été assez tôt abandonné, et que le n" 2 est resté seul en usage (1).

114.—Bien que le déblayement du temple soit complet en ce sens que toutes les inscriptions eu sont
maintenant au jour (à l'exception de celles qui peuvent se trouver sur le mur, peut-être d'ailleurs démoli,
formant l'aile septentrionale de la cour A), il reste cependant quelques travaux à exécuter pour parfaire
l'œuvre. Je vais les indiquer.
1° La cour A doit être nettoyée en entier. Des maisons modernes, qu'il faut abattre, en obstruent
tout un côté. Nous savons déjà que cette opération aura pour résultat le mise au jour de l'aile septentrionale
de la cour, sur laquelle on pourra trouver des scènes de bataille, faisant pendant à celles que nous avons
décrites plus haut (n° 21).
2° La cour B est encombrée de collines de déblais qui sont sorties de l'intérieur de l'édifice.
Le programme des travaux, tel qu'il avait été primitivement conçu, assignait au dépôt des terres tirées
de l'intérieur du temple une dépression de terrain située au sud-ouest au delà du village d'Harabat,
dépression qu'il n'y avait aucun inconvénient à combler puisqu'on n'y trouve que le désert. Mais les choses
ont tourné de telle façon qu'au lieu d'être portées à 500 mètres, les terres n'ont pu être portées qu'à 50,
et que le déblayement de l'intérieur de l'édifice a eu pour effet son encombrement à l'extérieur.
Je n'ai pas besoin d'ajouter que cette partie du programme est à compléter.
3° Nous avons déblayé les salles B', C, E', F', G', H', I', juste assez pour eu mettre les parois
latérales au jour et nous assurer que ce qu'on y trouve ne mérite pas l'attention. Mais le milieu de ces
salles est encore plein de décombres qu'il n'est pas inutile d'enlever, ne fût-ce que pour rendre cette partie
du temple aussi facilement accessible aux visiteurs que le sont toutes les autres.
4" Nous avons expliqué (plus haut, n" 104) qu'en avant de la façade de l'ouest (pi. 3, s'x') règne une
esplanade formée d'un sol factice, obtenu au moyen de briques crui s entassées sur une épaisseur de près

(i) 11 paraîtrait d'ailleurs que le cartouche n" 1 a <>lé pris quelquefois par Séli lui-même. C'est ainsi qu'un le lit en cette
forme Ra-user-ma-s (avec le nom propre Séti meri-en-Phtah) sur un fragment île brique découvert i Spéos-Artemidos, près de
Beni-IIassan. Au temple de Qournah, Séti, suffisamment rappelé par sa bannière et par le titre de père qu'il donne à Ramsès I",
est également nommé par le cartouche Ra-user-ma-s, augmenté cependant de la qualification O (conf. Denkm., III, 152, c).
32 — ABYDOS.

de 2 mètres, et nous avons conjecturé que cette esplanade pouvait avoir pour objet de fixer les sables
on les empêchant de pénétrer dans le temple par les portes ri et s'. Mais l'esplanade est encore en ce
moment couverte d'une butte de décombres très-élcvéc dont nous n'avons déplacé qu'une partie. L'opération
est à faire tout entière. La singularité (pie présente l'isolement des salles E' à .1' (plus haut, n° 103)
porte à croire que, si pour passer du temple proprement dit dans ces salles, il fallait préalablement
sortir de l'édifice, c'est que, dans le parcours extérieur, quelque part sur l'esplanade en question, il y avait
quelque chose à visiter.
5° Il est impossible d'abandonner les fouilles du temple d'Abydos sans avoir raison du puits de Strabon.
Le puits en lui-même n'a sans doute, au point de vue scientifique, qu'un intérêt restreint ; évidemment
il est sans inscriptions. Mais il suffit qu'il ait été particulièrement cité par le géographe grec pour que
nous ne quittions pas le temple sans l'avoir retrouvé.
L'idée qu'on doit se faire du puits de Strabon est celle d'une tour creuse, à parois bâties en énormes
pierres, et enveloppée d'un escalier à vis qui descend du haut en bas en la contournant extérieurement,
le tout dans la terre. Çà et là, des fenêtres prises dans l'enveloppe de la tour (dont le sommet creux
reste ouvert) laissent entrer la lumière dans l'escalier. A la dernière marche on trouve l'eau. Tel est le puits
du temple d'Edfou, et rien ne fait supposer que le temple d'Abydos ait été bâti autrement.
Quant à l'emplacement que le puits occupe, ou sait que jusqu'à présent il a échappé à nos recherches,
(le qu'il y a de certain, c'est qu'au côté sud du temple on trouve de l'eau à une dizaine de mètres
de profondeur (plus haut, n" 88) tandis qu'on n'en trouve pas au côté nord. Serait-ce du côté sud que
le puits devrait être cherché? Se révélera-t-il quelque part aux environs de la petite porte extérieure
qui conduit dans l'intérieur de l'édifice par la cour A', réservée, on se le rappelle, à l'abatage des victimes
et déjà sillonnée de rigoles bâties par les Coptes? Ne sera-t-il pas au milieu de l'esplanade située à l'extérieur
du temple, contre la petite façade de l'ouest? C'est ce que les fouilles seules décideront. En attendant,
les exemples fournis par les temples de Karnak, de Médinel-Abou. d'Edfou, où les puits sont placés
à l'extérieur et même assez loin de ces édifices, autorisent les suppositions que nous venons de faire sur
l'emplacement possible du puits signalé par Strabon.
34 ABYDOS.

er TABLEAU

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Ch. d'Armachis Ch de Phtah


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33
2e TABLEAU

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Chambre d'Osiris.

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Cli d'Osii-is Ch.d'Isis

Ce tableau devait être

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maintenant détruite de

la chambre de Phtah.

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pas ètè compris dans
la décoration de la
Chambre d'Osiris.

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te lableau devait être

compris dans la partie


maintenant détruite de
la chambre de l'htah.

Ch.de Pliiah. Ch. d'Armachis (1)


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14? TABLEAU

Ce tableau n'a
pas élè compris dans
la décoration de la
Chambre d'Osiris.

Ch.d'Ammon. Ch.d'Osiris Cli.d'Isis Cli d'Horus

Ch.de Plu ah. Ch.d'Armachis.


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15e TAB LEAU

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17e TAB LEAU

Ch d'Isis.

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(2) Les bandelettes sont peintes en i'ouge vif, comme le nu du roi
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18e TAB LEAU

Ch d'Osiris. Ch dTsis.

Ch. dePhtah. Ch.d'Armachis. Ch d'Ammoa


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12 J Les bandelettes sont peintes en ocre rouye pâle.
54 ABYDOS.

19e TAB LEAU

Ce tableau n'a
pas élè compris dans
la décoration de la

Chambre d'Osiris.

Ch d'Ammon. Ch d'Osiris. Ch d'Isis. Ch. d'Hui'iis

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20eTABLEAU

LVI. Le premier ( à gauche) de ees deux tableaux est commun aux chambres d'Horus. d Isis,
d'Ammon, d'Armachis et de Phtah. La chambre d'Osiris a le second.

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21? TAB LEAU


LVH. La décoration des six chambres se compose, comme on le sait déjà, de tableaux rangés sur deux
étages. A l'étage inférieur appartiennent les vingt tableaux qui précèdent. Les seize qui suivent garnissent le
second étage. Nous allons décrire ces derniers dans le même ordre que les autres, c'est-à-dire en commen-
çant par celui qui est immédiatement voisin de la porte, à droite en entrant.

Ce tableau n'a Ce tableau n'a

pas été compris dans pas été compris dans

la décoration de la la décoration de La

Chambre a'Osiris Chambre d'.Ammoii

Ch. d'Osirîs. Ch. d'Ammon.

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22? TAB LEAU

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23e TABLEAU

Ch. d'Horus. Ch. d'Fsis. Ch. d'Osiris.

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Ch d'Ammon. Ch. (LArmachis Ch dePhtah.


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25e TAB LEAU

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dans cette partie dr la chambre d'Osiris, des transpositions de i hapilres, nécessité par le plan particulier de la salle
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TABLE DES MATIÈRES

TEXTE

AVANT-PROPOS........................ 1 APPENDICE A. — Les tmhtb-six tableaux des six salles


VOÛTÉES.
CHAPITRE PREMIER. — Ville antique........... 3
1" Tableau................... 34
CHAPITRE DEUXIÈME. — Temple de Seti.......... 6 2° Tableau................... 35
§ 1. Renseignements généraux............... 7 3e Tableau.................. 36
§ 2. Extérieur du temple................. y 4° Tableau................... 37
Pylône...................... 9 5' Tableau................... 38
Cour A...................... y 6" Tableau................... 39
Mur de séparation des deux cours........ 10 7" Tableau................... 40
Porte....................... 10 8° Tableau................... 41
Cour B...................... 11 9' Tableau.................. 42
Façade...................... H 10e Tableau................... 43
§ 3. Intérieur du temple................. 13 11" Tableau................... 44
I. Les deux premières salles hypostyles...... 14 12e Tableau................... 45
Salle C................... 14 13» Tableau................... 48
Salle D................... 15 14° Tableau................... 49
II. Les six salles voûtées............. 17 15e Tableau................... 50
III. Annexe du sanctuaire d'Osiris........ 19 16" Tableau................... 51
Salle L................... 19 17" Tableau................... 52
Salle M................... 19 18" Tableau................... 53
Salle N................... 19 19e Tableau................... 54
Salle 0.................. 20 20" Tableau................... 56
Salles P, 0, R, S............. 20 21* Tableau................... 57
IV. Travée consacrée au Roi.......... 20 22» Tableau................... 58
Salle C................... 20 23e Tableau.................. 59
Salle D................... 21 24° Tableau................... 60
Salle K................... 21 25" Tableau................... 61
V. Aile méridionale du temple........ 22 26' Tableau................... 63
Salle T................... 22 27" Tableau................... 66
Salle U................... 22 28e Tableau................... 67
Salle V................... 23 29° Tableau................... 68
Corridor X................. 23 30e Tableau................... 69
Cour A'................... 24 31" Tableau................... 70
Escalier Y................. 25 32° Tableau................... 72
Couloir Y'.................. 26 33" Tableau................... 73
Salle Z................... 27 34" Tableau................... 74
Salles B', C, D', E', F', G', H', I', J'. ... 27 35° Tableau................... 75
Salle K................... 27 36" Tableau................... 76
§ 4. Résumé....................... 28 APPENDICE B. — Les quarante-sei>t tableaux de la salle L. 78

i. — 9
TABLE DES MATIÈRES. —

PLANCHES

PLANCHE 1. Plan TOïOGRAraïQDE des ruines. PLANCHE 28. Travée du Roi. Salle K.
PLANCHE 2. Ville ANTIQUE. PLANCHE 29. Travée du Roi. Salle K.
PLANCHE 3. Temi'LE de Séti. Plan. PLANCHE 30. Travée du Roi. Salle K.
PLANCHE 4. Cour A et cour B. PLANCHE 31. Travée du Roi. Salle K.
PLANCHE 5. Grande inscription de la façade. PLANCHE 32. Travée du Roi. Salle K.
PLANCHE 6. Grande inscription de la façade (suite). PLANCHE 33. Travée du Roi. Salle K.
PLANCHE 7. Grande inscription delà façade (suite). PLANCHE 34. Travée du Roi. Salle K.
PLANCHE 8. Grande inscription de la façade (suite). PLANCHE 35. Salle T.
PLANCHE 9. Grande inscription de la façade (tin). PLANCHE 36. Salle U.
PLANCHE 10. Salle C. PLANCHE 37. Salle V.
PLANCHE 11. Salle C. Listes topographiques. PLANCHE 38. Salle V.
PLANCHE 12. Salles C etD. Bepèrespour les listes topographiques PLANCHE 39. Salle V.
PLANCHE 13. Salles C et D. PLANCHE 40. Salle V.
PLANCHE 14. Salle D. Dédicaces et listes topographiques. PLANCHE 61. Salles T, U, V. Couloir Y'.
PLANCHE 15. Salle D. Listes topographiques. PLANCHE 42. Corridor X.
PLANCHE 16. Salles D et T. PLANCHE 43. Corridor X. Table des Rois.
PLANCHE 17. Salle D. PLANCHE 44. Corridor X.
PLANCHE 18. Les six salles voûtées. Dédicaces des portes. PLANCHE 45. Corridor X.
PLANCHE 19. Les six salles voûtées. Salle L. PLANCHE 46. Corridor X. Figure en pied de Ramscs.
PLANCHE 20. Salles L, M, N, 0. PLANCHE 47. Corridor X.
PLANCHE 21. Salle M. PLANCHE 48. Salle T. Cour A'.
PLANCHE 22. Salle N. PLANCHE 49. Escalier Y. Couloir Y. Salle Z.
PLANCHE 23. Salle N. PLANCHE 50. Escalier Y.
PLANCHE 24. Travée du Roi. Salle C. PLANCHE 51. Escalier Y.
PLANCHE 25. Travée du Roi. Salle C. PLANCHE 52. Escalier Y.
PLANCHE 26. Travée du Roi. Salle D. PLANCHE 53. Couloir Y'.
PLANCHE 27. Travée du Roi. Salle D.

PARIS. — IMP. Ul: E, MAIiTIHET, RUE MIGNON, 2.


PLANCHES
Fouilles. T.l. PI. i.

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H. TEMPLE DKSÉT1 I.
HT. TEMPLE DE RAMSÈS 11
IV. TEMPLE D'OSIBIS
V. KOM ES'SULTAN
VI. (.'HOP.NET ELZEBIB
VŒ. COUVENT (OPTE
W. PETIT TEMPLE RUINÉ
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