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Rapport définitif
établi par
supervisé par
Sylvain Marty
Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts
Mars 2015
SOMMAIRE
RÉSUMÉ........................................................................................................................4
LISTE CHRONOLOGIQUE DES RECOMMANDATIONS......................................................................6
LISTE HIÉRARCHISÉE DES RECOMMANDATIONS .........................................................................7
1. CADRE DE LA MISSION...................................................................................................9
1.1. Cadre général.................................................................................................................9
1.2. Contexte de la mission...................................................................................................9
1.3. Objet de l'audit..............................................................................................................11
1.4. Étendue (et limitations) de l'audit..................................................................................11
2. CONSTATS ET RECOMMANDATIONS..................................................................................13
2.1. Un suivi des recommandations peu formalisé..............................................................13
2.1.1. Une gestion des recommandations sans objectifs explicites ni indicateurs................13
2.1.2. Un rôle des différents acteurs à mieux préciser..........................................................14
2.1.3. Un processus de suivi à formaliser.............................................................................18
2.2. Un outil informatique à rénover et à sécuriser..............................................................21
2.2.1. La base de données au cœur du dispositif.................................................................21
2.2.2. La base de données : un stock d'informations non intégrées dans un processus
prédéfini.....................................................................................................................21
2.2.3. Une fiabilité et une sécurité de la base à renforcer.....................................................25
2.2.4. Une interactivité de l'outil avec les bureaux gestionnaires à instaurer........................29
CONCLUSION.................................................................................................................31
ANNEXES.....................................................................................................................33
Annexe 1 : Lettre de mission................................................................................................34
Annexe 2 : Liste des personnes rencontrées........................................................................36
Annexe 3 : Liste des sigles utilisés.......................................................................................37
Annexe 4 : Liste des textes de références............................................................................38
Annexe 5 : Fiches sélectionnées au sein de la « Synthèse annuelle des recommandations
des corps d’audits de la PAC » publiée en janvier 2013.............................................39
Annexe 6 : QCI adressé à la SDG........................................................................................40
Annexe 7 : QCI adressés adressés aux sous directions gestionnaires concernées. ...........45
Annexe 8 : liste des recommandations en cours..................................................................51
Annexe 9 : Point C de la note d'information du 8 mars 2010................................................52
Le Bureau des Contrôles (BC) assure le suivi des recommandations et de leur mise en œuvre.
Pour ce faire, il dispose d'une base de données créée en 2011 sous ACCESS, qu'il met à jour en
lien avec les bureaux métiers, ces derniers n'ayant pas directement accès à cette base.
La multiplicité des missions, la diversité des cadres dans lesquels elles interviennent et de leurs
conséquences potentielles, ne favorisent pas la lisibilité pour les bureaux et les services
déconcentrés audités.
Aujourd'hui, la gestion des recommandations est effectuée sans objectifs explicites ni indicateurs.
Sur la base de ces objectifs, les recommandations d'audit pourraient faire l'objet d'une
hiérarchisation et d'une priorisation définies entre la Sous-direction de la gouvernance (SDG) et la
Sous-direction gestionnaire (SD), puis validées par la direction générale.
Le rôle des différents acteurs est insuffisamment précisé. Une note du 8 mars 2010 pose les
grandes lignes du dispositif mais, outre leur caractère lacunaire par rapport au champ des audits,
celles-ci ne précisent pas suffisamment les responsabilités et le processus de suivi. Le bureau des
contrôles doit être conforté dans son rôle d'appui et de coordination pour le suivi des audits et,
notamment, pour le suivi des recommandations. Il revient aux services gestionnaires, en lien avec
le bureau des contrôles, de tirer les conséquences des recommandations les concernant, en
particulier la mise en place des plans d'action et leur mise en œuvre.
Le processus de suivi de la mise en œuvre des recommandations reste à formaliser. Seul le bilan
annuel lors de l’édition du rapport de synthèse, est censé permettre une supervision hiérarchique
et un contrôle interne. Toutefois on constate dans ce document issu de la base de données qu'un
certain nombre de recommandations n’ont pas trouvé de suite.
Un processus précis détaillant les différentes étapes, depuis la réception des recommandations
jusqu'à leur mise en œuvre effective, voire, le cas échéant, leur levée par l'auditeur, doit être
systématique et suivi par la sous-direction de la gouvernance et les services gestionnaires, ce qui
serait de nature à sécuriser ce suivi et en améliorer l'efficacité.
La base de données constitue un stock d'informations qui ne sont pas intégrées dans un
processus prédéfini. Elle devra prévoir les différentes étapes, les contrôles et alertes, selon le
déroulement du processus. Elle doit permettre d'identifier le statut de chaque recommandation
selon une typologie claire en y associant les éléments ou pièces justifiant ce statut et prévoir une
date limite de mise en œuvre.
La mission a pu constater, à l'occasion des entretiens avec les services gestionnaires, des
discordances entre la situation réelle de recommandations et celle figurant dans la base. Il n'est
pas possible également d'identifier à la lecture de la base, si la recommandation a fait l'objet ou
non d'une reformulation. La mission doit ainsi constater un décalage entre les capacités et la
fiabilité de la base et sa perception par la DGPAAT de support du contrôle interne.
Pour améliorer la fiabilité et la sécurité de la base, toute saisie relative à un dossier, réalisée par le
Bureau des contrôles doit être portée à connaissance du bureau gestionnaire, et inversement,
pour validation. Les étapes de rédaction du plan d'action et celle de sa mise en œuvre doivent être
Mots clés : Audits CGAAER, ASP, CCCOP, CCUE COM UE auprès de la DGPAAT; Suivi
des recommandations et de leur mise en œuvre; Base de données créée sous ACCESS;
Supervision hiérarchique ; Contrôle interne.
Priorité 1
R1. La gestion de la mise en œuvre des recommandations d'audits doit être sous-tendue par des
objectifs définis par la direction générale de la DGPAAT, associés à des indicateurs de suivi. Sur la
base de ces objectifs, les recommandations des audits doivent faire l'objet d'une hiérarchisation et
d'une priorisation définies entre la Sous-direction de la gouvernance (SDG) et la Sous-direction
gestionnaire gestionnaire (SD), et validées par la direction générale. La direction générale a
toujours la possibilité de ne pas donner suite à une recommandation, si elle légitime ce choix et
l'assume.........................................................................................................................................14
R3. Un processus détaillé de l'ensemble du suivi des recommandations doit être établi. Il doit
préciser les étapes, les responsabilités et les actions à réaliser. Il doit prévoir les circuits
d'échanges d'informations et de veille pour assurer un déroulement sécurisé de la procédure......21
R4. La base de données doit être aménagée pour que la saisie des différentes informations soit
séquencée selon le processus de suivi préétabli. Elle doit prévoir les différentes étapes, ses
contrôles et alertes, selon le déroulement du processus. Elle doit permettre d'identifier le statut de
chaque recommandation selon une typologie claire et associer les éléments ou pièces justifiant ce
statut..............................................................................................................................................26
Priorité 2
R2. Le bureau des contrôles doit être conforté dans son rôle central d'appui et de coordination tout
au long du processus, pour le suivi des audits et, notamment, pour le suivi des recommandations.
Il doit s'assurer du respect par les services gestionnaires des engagements et des échéances. Il
revient aux services gestionnaires, en lien avec le bureau des contrôles, de tirer les conséquences
des recommandations les concernant, en particulier la mise en place des plans d'action et leur
mise en œuvre...............................................................................................................................18
R5. La fiabilité des informations contenues dans la base doit être renforcée par un contrôle de leur
exactitude lors de leur saisie et par une mise à jour régulière. Toute saisie relative à un dossier
réalisée par le bureau des contrôles doit être portée à connaissance du bureau gestionnaire, et
inversement, pour validation...........................................................................................................29
R6. Les étapes de réalisation du plan d'action et celle de sa mise en œuvre doivent être
systématiquement associées à des délais (ou échéances, le cas échéant), définis d'un commun
accord entre sous-direction de la gouvernance et sous-direction gestionnaire. Le bureau des
contrôles doit s'assurer du respect de ces délais et permettre à la Direction générale d'agir si
nécessaire. L'outil informatique pourrait générer des alertes..........................................................29
R7. Le contenu de la base de données doit être accessible en consultation permanente aux
bureaux gestionnaires pour les dossiers les concernant. De plus, les éléments techniques
1 Arrêté du 8 novembre 2011 modifié relatif au comité ministériel d'audit interne et à la mission
ministérielle d'audit interne du ministère de l'agriculture.
R1. La gestion de la mise en œuvre des recommandations d'audits doit être sous-tendue
par des objectifs définis par la direction générale de la DGPAAT, associés à des
indicateurs de suivi. Sur la base de ces objectifs, les recommandations des audits
doivent faire l'objet d'une hiérarchisation et d'une priorisation définies entre la Sous-
direction de la gouvernance (SDG) et la Sous-direction gestionnaire gestionnaire
(SD), et validées par la direction générale. La direction générale a toujours la
possibilité de ne pas donner suite à une recommandation, si elle légitime ce choix et
l'assume.
La note du 8 mars 2010 pose les grandes lignes du dispositif en donnant une description
sommaire du suivi et de la valorisation des audits et un schéma succint de circulation des
documents entre les services (cf. Annexe 9 - point C de cette note). Cette instruction ne précise
pas d'une manière détaillée les responsabilités et le processus de suivi des recommandations. Elle
ne mentionne aucun délais de mise en oeuvre. La mission a constaté lors des entretiens des
approches différentes de la répartition des responsabilités au sein des sous-directions et une
vision variable du rôle du bureau des contrôles selon les services.
R2. Le bureau des contrôles doit être conforté dans son rôle central d'appui et de
coordination tout au long du processus, pour le suivi des audits et, notamment, pour
le suivi des recommandations. Il doit s'assurer du respect par les services
gestionnaires des engagements et des échéances. Il revient aux services
gestionnaires, en lien avec le bureau des contrôles, de tirer les conséquences des
recommandations les concernant, en particulier la mise en place des plans d'action
et leur mise en œuvre.
Réception
Rapport d'audit
Rapport d'audit
provisoire
provisoire
Enregistrement
Base de données Non
Le service
Envoi rapport aux est-il concerné?
Services concernés
Oui
Enregistrement
Surveillance délais
et échéances Eventuellement
Réception
Rapport d'audit Rapport d'audit
final final
Enregistrement
Le service Non
base de données
Envoi rapport aux est-il concerné?
Services concernés
Oui
Le cas Identification responsables
et chefs de file Enregistrement
échéant
Recommandation en cours
Recommandation Non
Mise à jour acceptée?
base de données Oui
Surveillance délais
et échéances
Elaboration
Audit de suivi d'un plan d'action
Non
Plan d'action?
Oui
Mise à jour
Mise en œuvre
base de données
du
Surveillance délais
plan d'action
Réception et échéances
rapport
Non
Mise en œuvre?
Oui
Recommandation
Mise à jour bdd rejetée
Recommandation Enregistrement
levée
CGAAER n°14020 Page 19/53
R3. Un processus détaillé de l'ensemble du suivi des recommandations doit être établi. Il
doit préciser les étapes, les responsabilités et les actions à réaliser. Il doit prévoir les
circuits d'échanges d'informations et de veille pour assurer un déroulement sécurisé
de la procédure.
Il n’existe pas de procédure uniformisée et formalisée qui permet de répartir les responsabilités et
les circuits de transfert de l’information entre la Sous-direction de la gouvernance et les Sous-
directions et leurs bureaux gestionnaires. Il en est de même à l’intérieur des Sous-directions
gestionnaires.
La base de données actuelle est une avancée évidente par rapport aux multiples fichiers
bureautiques antérieurs éclatés et ne pouvant donner une image d'ensemble de la situation.
Cependant son architecture et ses modalités de fonctionnement ont été créées pour un outil du
Bureau des contrôles mais non pour un système support d'un véritable processus de gestion des
recommandations à l'échelle de la DGPAAT.
Le seul document disponible traitant du fonctionnement de la base est le guide à l'usage des
Les différents états de recommandation (inscrits dans un menu déroulant) sont les suivants:
– en cours : considérée non mise en œuvre par l'auditeur,
– levée partielle : considérée partiellement mise en œuvre par l'auditeur,
– levée totale : considérée totalement mise en œuvre par l'auditeur,
– suivi ASP clôturé : recommandation maintenue par l'ASP mais que le MAAF ne mettra pas
en œuvre et que l'ASP ne suivra plus,
– en cours longue durée : nécessité de travaux longs (développement informatique, projet de
décret,...).
Hormis pour les états « levée totale » et « suivi ASP clôturé » l'information de la base ne permet
pas d'appréhender la situation exacte et le degré d'avancement de la mise en œuvre. Si
l'existence de plans d'action, voire d'une mise en œuvre, peut figurer dans les champs « réponse
du service audité » ou « calendrier de mise en œuvre », il ne semble pas que des tris, requêtes ou
suivi puissent être opérés sur ces points. Il en résulte qu'un nombre élevé de recommandations
enregistrées soit sous l'état « en cours6 » sans qu'une vision synthétique de la situation et qu'un
4 Base de données de suivi et de valorisation des audits Guide de procédure DGPAAT/SDG/BC 01/07/2013
5 Audit 166: une recommandation attribuée au BATA au lieu du BDRRC; audit 113 : affecté au BIM au lieu du BDRRC ; audit 183 :
recommandation affectée au BIF que celui-ci considère relever du BC.
6 Actuellent 481 recommandations « en cours »
R4. La base de données doit être aménagée pour que la saisie des différentes
informations soit séquencée selon le processus de suivi préétabli. Elle doit prévoir les
différentes étapes, ses contrôles et alertes, selon le déroulement du processus. Elle
doit permettre d'identifier le statut de chaque recommandation selon une typologie
claire et associer les éléments ou pièces justifiant ce statut.
Lors des entretiens avec les sous-directions gestionnaires concernant ces fiches, la mission a
Dans l’extraction de la base de données, le statut de la recommandation est souvent mal défini. La
qualification de la recommandation et la date limite de mise en œuvre sont souvent inexistantes.
Les informations figurant dans la base sont introduites par un agent du BC. Chaque agent est
responsable du suivi de missions d'audits, en fonction de la structure d'audit, selon une répartition
prédéfinie, établie dans une note interne au BC. Les informations parviennent au BC d'une part
des structures d'audit et d'autre part des bureaux gestionnaires. Aucune procédure de vérification
ou de supervision formalisée des informations saisies n'a été mise en place.
Les modalités de saisie, consignées dans le guide déjà cité, nécessitent une certaine technicité.
Les bureaux gestionnaires n'ayant pas directement accès à la base ne peuvent, en temps réel ou
périodiquement, confronter ces informations avec celles dont ils disposent. La base permet
l'édition de fiches de synthèses par audit, rassemblées, en principe annuellement, dans un
document papier adressé aux bureaux gestionnaires. La mission constate cependant qu'à la date
du 15 novembre 2014, le dernier document de synthèse date de janvier 2013. Même si des
échanges entre bureaux interviennent en cours d'année, le rafraichissement des données paraît
distendu et compte tenu des remarques déjà faites par le CGAAER dans son rapport d'audit n°
12097, cela traduit une insuffisance d'implication de la Direction générale dans le processus.
La mission a pu constater également, à l'occasion des entretiens avec les services gestionnaires,
des discordances entre la situation réelle de recommandations et celle figurant dans la base7.
Par ailleurs, pour des raisons techniques, la base de données ne contient pas systématiquement
la recommandation formulée, le cas échéant, par l'auditeur mais une reformulation opérée par
l'agent du BC réalisant la saisie. Il n'est pas ensuite possible d'identifier à la lecture de la base si la
recommandation a fait l'objet ou non d'une reformulation.
La mission doit ainsi constater un décalage entre les capacités et la fiabilité de la base et sa
perception par la DGPAAT de support du contrôle interne.
R5. La fiabilité des informations contenues dans la base doit être renforcée par un
contrôle de leur exactitude lors de leur saisie et par une mise à jour régulière. Toute
saisie relative à un dossier réalisée par le bureau des contrôles doit être portée à
connaissance du bureau gestionnaire, et inversement, pour validation.
R6. Les étapes de réalisation du plan d'action et celle de sa mise en œuvre doivent être
systématiquement associées à des délais (ou échéances, le cas échéant), définis
d'un commun accord entre sous-direction de la gouvernance et sous-direction
gestionnaire. Le bureau des contrôles doit s'assurer du respect de ces délais et
permettre à la Direction générale d'agir si nécessaire. L'outil informatique pourrait
générer des alertes.
7 Il est apparu lors des entretiens avec les services que, par exemple: pour l'audit 156 plan d'action et statut de recommandations
non à jour; audit 190 : mise en œuvre d'actions non intégrées; audit 113 : plan d'action non intégré.
La mission a constaté la demande des services gestionnaires de pouvoir accéder à tout moment
aux informations portant sur les audits et recommandations les concernant. Cette demande,
évidemment légitime, doit être satisfaite. Cet accès aux informations est indispensable pour un bon
fonctionnement de la coopération entre le bureau gestionnaire et le bureau des contrôles. Elle
permet en outre de renforcer la fiabilité des informations.
Pour ce qui concerne les saisies, la mission, rejoignant la position exprimée par les sous-directions
lors des entretiens, considère qu'il est préférable qu'elle soit assurée par le bureau des contrôles
pour les informations clés du suivi, à savoir notamment les stades d'avancement de la mise en
œuvre. Il serait par ailleurs intéressant que les bureaux de gestion puissent saisir eux-mêmes des
informations techniques relatives en particulier aux plans d'action et à leur mise en œuvre.
Cet accès à la base et son utilisation partagée, outre leur intérêt pour la fiabilité des informations
qu'elle contient, aurait l'avantage d'intégrer l'outil dans le processus de suivi et d'impliquer
directement les bureaux gestionnaires dans sa maîtrise.
Sylvain Marty
Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts
Superviseur
06/03, 05/06,
Frédéric Lambert SDG Sous-directeur
17/09, 13/11
06/03, 16/09,
Françoise Prébay SDG Adjointe au Sous-directeur
13/11
06/03, 21/03,
Liliane Torlet SDG/BC Chef du bureau
17/09, 13/11
Jean-Baptiste Rodes SDG/BC Chargé de mission 21/03 et 17/09
FAM FranceAgrimer
Personnes Fonction V* A* I*
concernées
Didier GARNIER Auditeur CGAAER
Questions diverses :
Personnes Fonction V* A* I*
concernées
Didier GARNIER Auditeur CGAAER
Questions diverses :
En résumé les services centraux du MAAP, les services déconcentrés de l'Etat, certains
organismes sous tutelle (notamment EdE) et les délégataires de l’autorité de gestion en région sont
susceptibles d'être sollicités, outre les missions communautaires, par les auditeurs suivants :
− par le CGAAER dans le cadre des audits internes,
− par la CICC dans le cadre des audits de système du Feader,
− par l'ASP, organisme payeur, dans le cadre de la convention passée avec le MAAP portant
délégation d'une partie de ses fonctions aux DDT/DDTM pour les aides relevant du 1er pilier,
et dans le cadre de ses missions d'audit interne des procédures relatives aux mesures du 2nd
pilier.
− par la 3COP dans le cadre des audits de certification.
Dans tous les cas, les services centraux du MAAP, les services déconcentrés de l'Etat et les
autres organismes concernés sont tenus de fournir l'ensemble des données et des informations
qui pourraient leur être demandées de façon à faciliter l'accès des auditeurs à l'intégralité des
documents relatifs aux dossiers.
2. schéma de circulation
Les travaux des auditeurs, leurs constats et recommandations sont retracés dans un rapport
d’audit diffusé dans un premier temps sous une version dite contradictoire pour permettre aux
services concernés de faire part de leurs observations éventuelles et, le cas échéant, d’indiquer
les actions déjà entreprises pour remédier aux dysfonctionnements identifiés par les auditeurs.
Le rapport définitif est diffusé après recueil et insertion, le cas échéant, des remarques des
services (centraux et déconcentrés) et bureaux audités.