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Scheme
SCHEME
Applications et Impact
Les applications du soudage autogène sont diverses et variées :
- Soudage oxyacétylénique homogène : il est mise en œuvre pour
les assemblages de petite dimension de matériau ne présentant
pas de problèmes thermiques et métallurgiques particuliers.
C’est le cas des installations sanitaires et thermiques, les
ferronneries…
- Soudage à l’arc électrique : ce procédé est principalement
utilisé en industrie car son procédé de fusion entraine moins de
déformation qu’au chalumeau. Il est employé dans la
construction mécano soudé, la chaudronnerie, la charpente
métallique, le chantier naval, l’industrie automobile, le
nucléaire et l’aérospatiale.
- Soudage par point autogène par résistance à électrode fusible :
cette technique est principalement employée pour l’assemblage
des tôles fines en carrosserie automobile par exemple.
Le soudage de fer à la soudure autogène est le mode de
soudage idéal pour les pièces de fer ou d’acier. C’est
pratiquement le seul utilisé dans tous les métiers du fer tels
que : ferronnerie, chauffage central, fabrication de meuble et
de siège métallique, etc. Ce procédé est principalement mise en
œuvre en raison de ses champs d’applications universelles et de
sa bonne aptitude à combler les fentes dans le secteur de la
tuyauterie.
Que ce soit dans les garages, les entreprises de chauffage ;
l’agriculture, la chaudronnerie ou les petites entreprises de
serrurerie et de menuiserie métallique, le poste de soudure
autogène se révèle être un dispositif quasi indispensable.
Mode opératoire et cas pratique
Le mode opératoire varie en fonction des procédés de soudage
autogène utilisés pour la mise en œuvre de l’assemblage. Cependant,
quel que soit le procédé choisi, la toute première étape lors de la
soudure est la préparation des bords des pièces à souder. Elle
consiste principalement au :
- nettoyage (si nécessaire) des surfaces des pièces à souder :
Les pièces doivent être sans peintures, ni graisses, oxydation… Elles
doivent être blanchies à la meule pour éviter les impuretés dans la
soudure
- préchauffage si nécessaire (pour les pièces d’épaisseurs
importantes ou difficilement soudables)
- à la réalisation des chanfreins destinés à recevoir le laitier [1] :
Ils sont fonction de l’épaisseur des pièces à souder (minimum 5mm)
et peut se faire par oxycoupage, usinage ou meulage.
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Dans la suite, nous nous intéresserons particulièrement à la soudure
oxyacétylénique et à la soudure à l’arc électrique ; ces deux procédés
étant les plus répandus en industrie.
CAS PRATIQUE
a. Soudage au chalumeau
b. Soudage à l’arc électrique
Etudions la réalisation d’un assemblage classique : deux pièces
perpendiculaires.
On souhaite réaliser l’assemblage de deux pièces perpendiculaires
par soudage à l’arc électrique. Cet assemblage se fait en plusieurs
étapes :
- Etape 1 : tracer et positionner les pièces
En fonction de l’épaisseur des pièces et des positions de soudage,
choisir l’électrode et l’intensité de service ou alors prendre celle
indiquée par le fabriquant des électrodes.
- Etape 2 : réaliser les points de soudage dans l’ordre 1, 2, 3, 4,
5,6 en tenant l’électrode à 45° par rapport aux pièces.
Le pointage a pour but de conserver la perpendicularité. Pour cela,
faire toucher l’électrode pour amorcer, puis l’écarter légèrement
pour obtenir un arc de fusion.
- Etape 3 : redresser si besoin les pièces pour un bon équerrage
- Etape 4 : souder en déplaçant lentement l’électrode
- Etape 5 : si une deuxième passe est nécessaire, il faut piquer la
soudure, c’est-à-dire enlever le laitier (enrobage fondu), à l’aide
d’un marteau de soudeur.
Brosser ensuite la soudure avec une brosse métallique.
NB : pour ces opérations, le port des lunettes de protection est
obligatoire.