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PROCÉDÉ DE SOUDAGE

PROCÉDÉ 42 SOUDAGE PAR FRICTION

I. DÉFINITION DU PROCÉDÉ
En soudage par friction, les pièces de révolution sont serrées l’une contre
l’autre, l’une étant mise en rotation de sorte que le frottement engendre de la
chaleur à l’interface des deux pièces.
Quand la région du joint devient suffisamment plastique sous l’effet de
l’élévation de température, on arrête la rotation et on augmente la force axiale pour
forger et consolider le joint.

II. HISTORIQUE DU PROCÉDÉ


Depuis 1945, le soudage par friction est utilisé pour les matières thermo-
plastiques. Des tentatives ont été faites peu après 1940 par Klopstock pour souder
des métaux par ce procédé, mais ce n’est qu’en 1956 que les russes Chudikov et Vill
ont mis au point une méthode pratique de soudage des métaux par friction. 

III. PRINCIPE DU PROCÉDÉ


Le processus de soudage se divise en trois phases visibles sur les
enregistrements du couple appliqué à la pièce en rotation.
Initialement, les pièces froides sont soumises à un frottement, mais la seconde
phase de l’opération débute rapidement sous l’effet des adhérences localisées entre
les surfaces en frottement. Les points d’adhérence deviennent plus nombreux, et
comme chaque processus d’adhérence est suivi d’une rupture, l’enregistrement du
couple montre des fluctuations.
La seconde phase se termine quand le couple est à son maximum.
Dans la phase finale le couple en général décroît, les adhérences suivies de
ruptures font place à une déformation plastique, le processus atteignant un état
stable. C’est dans cette troisième phase que la plus grande quantité de chaleur est
dégagée.
La limite élastique du métal à l’interface décroît quand la température s’élève et
devient inférieure à la contrainte de cisaillement appliquée de sorte que le métal
plastique est chassé vers l’extérieur ou il forme un bourrelet autour du joint.
Ceci se traduit par un raccourcissement des pièces souvent dénommé
refoulement. Un pic apparaît sur la courbe du couple à la fin de l’opération, il est dû
à la diminution de vitesse pendant le freinage et le forgeage.

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IV. CARACTÉRISTIQUES DU PROCÉDÉ


Pendant la première phase de l’opération, les surfaces en frottement
s’échauffent, chassant les corps qui risquent de contaminer le joint, les aspérités sont
aplaties, les pellicules d’oxydes sont brisées et les surfaces se trouvent alors dans un
état apte au soudage par pression. Une fois que le processus d’adhérence et de
rupture se produit, les théories du frottement généralement admises ne peuvent plus
s’appliquer parce que la chaleur est engendrée par déformation plastique dans une
couche d’épaisseur finie.
On constate que les variations de vitesse de rotation ont des effets inverses
suivant qu’elles se produisent pendant les deux premières phases ou pendant la
troisième. Une augmentation de la vitesse de rotation sans changement de la force
axiale réduit la durée des deux premières phases, comme on peut l’imaginer. Suivant
le refoulement qui se produit, on peut prolonger la troisième phase en augmentant la
vitesse, parce qu’en accélérant le dégagement de chaleur, on diminue l’épaisseur de
métal déformé plastiquement.
La résultante de ces deux effets est que pour un même refoulement, la durée
totale du soudage passe par un minimum.
Vill résume comme suit les effets de la vitesse :

t1 + t2 = A/n, t3 = Bn + C
t1, t2 et t3 étant la durée des phases 1, 2 et 3 respectivement.
A, B et C étant des constantes.
n est la vitesse de rotation en tours par minute.
On montre expérimentalement que la quantité de chaleur totale engendrée en
soudage par friction est proportionnelle à la racine carrée de la pression appliquée, et
la vitesse n’influe pas sur la dissipation de l’énergie.
Le dégagement de la chaleur suit la variation du couple, atteignant un
maximum puis s’abaissant jusqu'à une valeur constante. Tous les autres paramètres
étant constants, une augmentation de la vitesse fait qu’on arrive au pic de la courbe
et au niveau stable qui suit. Il apparaît qu’une fois les conditions stables atteintes,
l’opération peut être achevée ; si l’on adopte ce critère, on constate que le soudage
est plus rapide quand la vitesse de rotation est élevée. Il y a aussi une diminution
significative du frottement et de la largeur de la zone chauffée.
Pour l’acier doux on choisit une vitesse circonférentielle de 75 à 150 m/mn qui
est indépendante du diamètre de la pièce à souder dans un domaine étendu.
C’est à la périphérie que le dégagement de chaleur est maximale, et il est nul
au centre ou il n’y a pas de mouvement relatif. La conduction égalise les
températures dans l’épaisseur de la soudure en cours de l’opération. Si l’arrêt est
prématuré, la région plastique est étroite et s’amincit vers le centre.

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V. PARAMÈTRES DE SOUDAGE DU PROCÉDÉ

V.1. VITESSE DE SOUDAGE


La vitesse (75 à 150 mètres par minute) n’a que très peu d’effet sur la qualité
de la soudure pour un domaine de variation très large ; pour certains aciers
cependant, les soudures faites à plus grande vitesse ont une résilience meilleure en
raison de l’échauffement plus faible. L’effet le plus visible de la vitesse concerne la
forme du bourrelet extrudé :
Celui-ci est irrégulier pour le soudage de l’acier à faible vitesse, mais quand la
vitesse circonférentielle dépasse 30 m/mn, il devient uniforme. Pour les vitesses les
plus rapides que l’on puisse utiliser, la quantité de métal chassée vers l’extérieur est
minimale, et le bourrelet devient fin et irrégulier.

V.2. PRESSION DE SOUDAGE


Entre 150 bar et 750 bar environ, la pression n’est pas un paramètre
déterminant pour le soudage par friction de l’acier doux. Elle influe sur la
température à l’interface et sur le couple. Par exemple, une augmentation de
pression permet à la déformation de se produire à la température plus basse. La
température de la région plastique située à l’interface diminue donc alors que le
couple augmente. En général, les métaux mous comme l’aluminium et le cuivre
nécessitent des pressions faibles alors que les aciers résistants à chaud (qui gardent
de bonnes caractéristiques à haute température) nécessite des pressions élevées. Si
l’on soude des métaux mous avec des pressions trop fortes, le joint prend une forme
anormale et se tord. Les pressions de refoulement sont en général plusieurs fois
supérieures aux pressions initiales
Pour chaque métal ou chaque combinaison de métaux, la courbe du couple a
une allure caractéristique. Les métaux ayant de bonnes propriétés à chaud ne
présentent pratiquement pas de pic entre les phases 2 et 3 sur la courbe du couple
en fonction du temps. Cela montre que ces aciers ont une plasticité à chaud
relativement faible par rapport à l’acier doux, et comme la plus grande part de la
chaleur produite l’est au cours de la troisième phase par déformation plastique, ces
métaux sont assez difficiles à souder
Le processus s’auto-régule du point de vue température dans la région du joint,
le point de fusion étant presque atteint à l’interface ; la valeur exacte de la
température dépend du couple obtenu mais non de la vitesse ou de la pression. La
fusion ne se produit pas, parce que le métal fondu ne peut pas transmettre de
contrainte et se comporte en fait comme un lubrifiant entre les surfaces à souder.
Lors du soudage de deux métaux de nature différente, la température à
l’interface est probablement juste au dessous du point de fusion le plus bas des
deux. C’est pour cette raison surtout que le procédé convient particulièrement au
soudage hétérogène.
Pendant la seconde phase de l’opération, une structure en bandes peut se
former à l’interface des deux métaux différents. Quand les deux métaux présentent

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des ductilités différentes, il se peut que e plus mou se repartisse sur la surface de
l’autre, ce dernier n’étant que peu affecté. Ceci se produit lors du soudage de
l’aluminium avec acier inoxydable.
Dans le cas ou le métal est nettement plus plastique que l’autre à la
température de soudage, il convient d’augmenter le diamètre de la pièce
correspondante de façon à réduire la déformation de ce côté de l’interface.
Le procédé peut être réglé en fonction du temps ou en fonction du refoulement
des pièces. Cette dernière méthode apparaît plus sûre, en particulier pour les faibles
vitesses circonférentielles, les phases initiales de l’opération pouvant se dérouler à
des vitesses différentes suivant les conditions de surface du joint (rugosité, précision
de l’accostage).
Si l’on règle d’après le refoulement, le procédé n’est que peu sensible aux
conditions de surface du joint à condition que les faces à souder ne soient pas trop
oxydées.

VI. APPLICATIONS DU PROCÉDÉ DE SOUDAGE


Le soudage par friction est utilisé pour des diamètres de pièces allant de 5 mm
à plus de 50 mm. La température de soudage qui est relativement basse donne des
joints d’excellente qualité avec de nombreux métaux, y compris en soudage
hétérogène. En général, une pièce est maintenue fixe alors que l’autre est mise en
rotation. Il est cependant possible d’utiliser une pièce intercalaire mise en rotation
entre deux pièces fixes, si bien qu’on fait deux soudures en une opération. Cela
permet de souder des pièces longues ou peu maniables sans les mettre en rotation.
La rotation simultanée et opposée des deux pièces est possible dans le cas des
petites diamètres, mais pour ces tailles il existe d’autres procédés de soudage mieux
adaptés . Au moins une des pièces et de préférence les deux doivent être circulaires,
barres ou tubes par exemple.
Dans ces limites, le procédé rivalise avec le soudage par étincelage, par rapport
auquel il y a deux avantages :
La propreté et une alimentation électrique équilibrée et stable. La puissance
absorbée est d’autre part plus faible qu’en soudage par étincelage.

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