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• Il existe deux types de nutriments : les macronutriments (protides, glucides, lipides qui
apportent de l’énergie sous forme de calories) et les micronutriments (qui ont un caractère
essentiel mais qui n’apportent pas d’énergie).
• Les micronutriments peuvent se définir de manière quantitative : ils sont apportés en faible
quantité (de ug à mg). Ils sont indispensables à la vie, et c’est lors d’état de carence que les
rôles biologiques et le caractère indispensable des nutriments ont été mis en évidence.
• La majorité des micronutriments ne sont pas synthétisés par l’organisme, mais sont apportés
par l’alimentation
• Leurs rôles biologiques sont extrêmement variés :
• A - Généralités
• Les vitamines sont apportées par l’alimentation. Certaines d’entre
elles vont être synthétisées par l’organisme mais généralement cette
synthèse endogène est insuffisante.
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Métabolisme des vitamines
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rôles biologiques des vitamines
- cofacteur ou coenzyme
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B-Relation entre structure et métabolisme
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C- Origine des vitamines
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• 2. Les vitamines liposolubles
• - La vitamine A (rétinol) possède une origine essentiellement végétale qui est la β -
carotène (ou la provitamine A) apportée par les carottes, le chou, les épinards. Elle
possède également une origine animale qui est l’ester de rétinol apporté par le foie,
le beurre, le lait, les oeufs, l’huile, le poisson etc.
• - La vitamine D possède tout d’abord 2 origines alimentaires : l’origine animale
est le cholécalciférol (D3) et provient de l’huile de foie de morue, des poissons
gras, du foie, du jaune d’oeuf et du lait,
• l’origine végétale est l’ergocalciférol (D2).
• La vitamine D peut également être synthétisée. Cette synthèse endogène
représente l’apport le plus important en vitamine D (60-70%). La synthèse se
fait à partir du cholestérol dans les cellules profondes de l’épiderme (photolyse du
7-déhydrocholestérol sous l’action des UV)
• - La vitamine E est présente dans les huiles végétales, les céréales, les légumes
verts, les poissons gras.
• - La vitamine K est présente dans les légumes verts et les tissus animaux (comme
le foie). Elle est également synthétisée par la flore bactérienne (qui est un apport
non négligeable)
•
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D- Métabolisme
• 1. Les vitamines hydrosolubles
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• - 1er exemple : La vitamine C
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• 2e exemple : la vitamine B1
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• 2. Les vitamines liposolubles
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• - Vitamine A (rétinol) :
• - Absorption : elle est absorbée de manière active dans l’intestin sous forme de micelles
lipidiques. Certaines protéines présentes dans l’entérocyte (CRBP II : cellular retinol
binding protein II) vont prendre en charge le rétinol et celui ci va ensuite subir une
trans-esterification en palmitate.
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• - Vitamine D :
• - La vitamine D active (=calcitriol) est issue de 2 hydroxylations :
• Une hydroxylation sur C25 dans le foie qui permet d’obtenir du 25-OH vitamine D (25-
Hydroxy-vitamineD)
Une deuxième hydroxylation sur C1 dans le rein qui permet d’obtenir du1,25(OH)2 Vit D =
calcitriol
La forme circulante majoritaire est le 25(OH)D3
• - Vitamine E
• - Son absorption et sa digestion sont étroitement liées à celle des lipides.
• - La phase micellaire est nécessaire.
• La vitamine E va circuler via les chylomicrons et être distribuée dans tous les tissus
(foie+++, tissus adipeux, hypophyse, surrénales, utérus et testicules.)
• - Vitamine K
• - Liaison aux protéines plasmatiques (VLDL)
- Elle subit un cycle entéro-hépatique important
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E- Mode d’action des vitamines
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• Les vitamines B
• Elles sont les précurseurs de coenzymes. Les vitamines B sont donc indispensables
aux réactions enzymatiques. Elles sont impliquées à plusieurs niveaux du
métabolisme énergétique (cycle de Krebs par exemple).
• Vitamine B2 (Riboflavine)
•
• - Rôle général
•
• La vitamine B2 est le précurseur des coenzymes d’oxydo-réduction FAD et FMN
(intervenants du catabolisme énergétique)
• Rôles biologiques
• Cette vitamine intervient dans les réactions redox et le transport d’électrons dans
le cycle de Krebs, la chaîne respiratoire, la béta oxydation des acides gras, dans le
catabolisme des acides aminés ramifiés… Elle est le cofacteur des
déshydrogénases (comme la succinate déshydrogénase).
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• - Nicotinamide (vitamine PP ou B3 = niacine)
• Rôles biologiques
• Cette enzyme participe aux réactions d’oxydo-réduction et est le
précurseur des coenzymes d’oxydo-réduction « NAD+ » et « NADP+ ».
• Rôle biologique
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• La vitamine B8 (H) ou Biotine
• Rôle biologique
• La vitamine B8 est le coenzyme de carboxylases, impliqués dans des réactions de
carboxylation nécessaires au métabolisme énergétique :
Pyruvate carboxylase, impliquée dans la néoglucogénèse via l’oxaloacétate
Acétyl-CoA carboxylase, impliquée dans la synthèse des acides gras (anabolisme)
- Cofacteur de la Propionyl-CoA carboxylase, impliquée dans l’anaplérose du cycle de
Krebs(Propionyl-CoA Méthylmalonyl-CoA Succinyl-CoA)
- Cofacteur de la β-méthylcrotonyl-CoA carboxylase, impliquée dans le catabolisme de
la leucine ( acétylCoA et corps cétoniques)
• Métabolisme
• La Biotine est majoritairement liée aux protéines par liaison covalente
(absorbée sous forme de biocytine = biotine liée au résidu lysine). La présence
d’une Biotinidase dans l’intestin est essentielle pour libérer la biotine de cette
liaison covalente.
• Le transport actif au niveau de l’intestin est Na+ dépendant.
• La vitamine sera ensuite distribuée dans les tissus.
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2- Les vitamines liposolubles
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• - La vitamine A (rétinol) est issue du béta-carotène (= deux rétinols assemblés l’un à l’autre),
lui même issu de la famille des rétinoïdes.
Métabolisme
• Le rétinol est un facteur de transcription. En effet, dans la cellule, le rétinol va se lier à la
CRPB (cellular retinol binding protein) pour former l’acide tout-trans rétinoïque. Cet acide
rétinoïque va ensuite se lier à la CRABP (cellular rétinoïc acid bindin protein) et l’ensemble
va pénétrer dans le noyau.
• Dans le noyau, l’acide rétinoïque va pouvoir se fixer sur deux types de récepteurs
• Une fois leur ligand fixé, ces récepteurs se dimérisent (en homodimères ou hétéro-dimère) et
• l’ensemble ligand/récepteur vont pouvoir réguler la transcription en interagissant avec
l’ADN
Fonctions biologiques
- Vision : la vitamine A synthétise, à partir du 11-cis-rétinal, la Rhodopsine ( dans les
cellules en bâtonnets qui permettent la vision crépusculaire) et l’Iodopsine (contenue dans les
cellules en cône qui permettent de voir les formes et les couleurs)
- Immunité (prolifération lymphocytes, synthèse d’Ig)
- Peau : la vitamine A est impliquée dans le renouvellement et la différentiation
• cellulaire, la photoprotection, la cicatrisation
- Anti-oxydant (caroténoïdes)
• La vitamine D est issue de la famille des stéroïdes. Ces dérivés hydroxylés sont des
hormones régulatrices de l’homéostasie phosphocalcique.
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• - Vitamine E (Técophérols)
• Les técophérols possèdent 3 carbones, ainsi qu’un noyau chromanol et une
chaine isoprénique. Il existe plusieurs stéréo-isomères.
• Mécanisme d’action
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• - Vitamine K (Quinones)
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Les oligo-éléments
• A. Généralités
• Les oligo-éléments sont des minéraux (Zn, Cu, I,
Se) présents dans l’organisme en petite quantité
(<1mg/kg).
• - Par liaison métal-protéine, grâce à des liaison ioniques pour les macro-éléments
• particulièrement (Na, K, Ca) et grâce à des liaisons de coordination (de l’ordre de 4 ou 6
• métaux) qui permettent le maintien de la structure et de la fonction de la protéine (Ex : Zn et alcool
déshydrogénase.)
- Ils peuvent participer à la structure moléculaire de l’hormone (Ex : Iode des hormones
thyroïdiennes)
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C. Métabolisme
Pour l’absorption, les métaux vont être liés aux protéines ou complexés à des molécules
organiques. Il s’agit du phénomène « d’hôte-vecteur » où l’oligo-élémént va se lier à une
molécule vecteur pour être absorbable.
Le stockage des oligo-éléments est le plus souvent hépatique. Les oligo-éléments étant
toxiques, ces derniers doivent être stockés dans la cellule par des protéines spécifiques (la
ferritine pour le fer par exemple) ou non spécifiques (comme les métallothionéines).
Les oligo-éléments ne sont pas éliminés sous forme libre, ils vont être combinés.
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Conclusion
-Les micronutriments sont essentiels à l’organisme (à faible dose).
- Leurs rôles biologiques sont très diverses : rôles cellulaires ou rôles physiologiques (à
l’échelle de l’organisme entier)
- Leur importance est illustrée par les états de carence (malnutrition, malabsorption due à une
atteinte intestinale).
- Les micronutriments sont impliqués dans le stress oxydant avec la superoxyde dismutase (Cu-
Zn et Ma), les catalases (Fe) et la glutathion peroxydase (Se) mais aussi avec la vitamine C,
NADH, NADPH, la vitamine E, les caroténoïdes (A), la vitamine B2