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Pour toujours en poche

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889409774:88872129:196.200.176.177:1580229500
avoir à portée de main
les points clés qu’il faut droit
connaître et comprendre

À chaque exercice,
une méthode de travail adaptée

6 fiches pour maîtriser la


Méthodologie des
exercices juridiques Méthodologie


La dissertation
Le commentaire de texte des exercices
juridiques
• Le commentaire d’arrêt
• Le cas pratique
• La question à réponse courte
• Les règles générales communes

2019
2020
édition revue et augmentée

Christophe Doubovetzky
Christophe Doubovetzky est Docteur en
droit. Il enseigne le droit public à l’Institut Les points clés pour réussir
National Universitaire Champollion. Il intervient
également à l’Université Toulouse 1 Capitole les exercices juridiques
où il est rattaché à l’IDETCOM (EA 785).
traditionnels posés en TD, aux
partiels et à l’examen final

Prix : 4,95 e
ISBN : 978-2-297-07486-5
www.gualino.fr
international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889409774:88872129:196.200.176.177:1580229478

Christophe Doubovetzky est Docteur en droit. Il enseigne le


droit public à l’Institut National Universitaire Champollion. Il
intervient également à l’Université Toulouse 1 Capitole où il
est rattaché à l’IDETCOM (EA 785).

Suivez-nous sur www.gualino.fr

Contactez-nous gualino@lextenso.fr

© Gualino éditeur, Lextenso éditions 2019


70, rue du Gouverneur Général éboué
92131 Issy-les-Moulineaux cedex
ISBN 978-2-297-07486-5
ISSN 1962-6428
Christophe Doubovetzky
juridiques
des exercices
Méthodologie
international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:714558545:88872129:196.200.176.177:1580219708
en poche

2019
2020
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Christophe Doubovetzky est Docteur en droit. Il enseigne le


droit public à l’Institut National Universitaire Champollion. Il
intervient également à l’Université Toulouse 1 Capitole où il
est rattaché à l’IDETCOM (EA 785).

Suivez-nous sur www.gualino.fr

Contactez-nous gualino@lextenso.fr

© Gualino éditeur, Lextenso éditions 2019


70, rue du Gouverneur Général éboué
92131 Issy-les-Moulineaux cedex
ISBN 978-2-297-07486-5
ISSN 1962-6428
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Présentation

Il existe une pluralité d’exercices spécifiques aux études de droit. Cha-


cun d’entre eux a des enjeux propres et nécessite en conséquence
l’application d’une méthodologie adaptée.
La méthode est selon le Littré « un ensemble de procédés raisonnés
en vue de parvenir à un résultat ». Elle réside en un cheminement de
la pensée, soumis à la logique, ce qui la différencie de l’intuition, qui
permet de passer d’un problème à sa solution. C’est la construction
de cette réflexion que nous nous proposons d’étudier ici.
L’ambition de cet ouvrage, destiné aux étudiants en droit, AES et
science politique, notamment en L1, L2 et L3, est d’exposer pour
chaque exercice juridique une méthode, constituant une base de
travail commune. Chacune de ces méthodes est susceptible d’être
ensuite complétée et modifiée par les enseignants qui ont la respon-
sabilité des cours et des travaux dirigés.
Le plan de l’ouvrage développe une à une la méthodologie à mettre
en œuvre pour réussir les exercices juridiques traditionnels posés aux
étudiants tant en TD que le jour des partiels ou de l’examen final :
– la dissertation ;
– le commentaire de texte ;
– le commentaire d’arrêt ;
– le cas pratique ;
– la question à réponse courte.
La dernière fiche est consacrée à des remarques transversales
communes à la réalisation de l’ensemble des exercices précédents.
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Sommaire

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1 La dissertation juridique................................................ 6

2 Le commentaire de texte.............................................. 14

3 Le commentaire d’arrêt............................................... 24

4 Le cas pratique............................................................. 35

5 La question à réponse courte (QRC).......................... 42

6 Les règles générales communes................................ 47


1 La dissertation juridique

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La dissertation juridique, parfois qualifiée de « sujet théorique », est une
démonstration juridique en réponse à un sujet formulé abstraitement. Elle
est réalisée après une analyse approfondie de celui-ci au regard du droit
positif, de la doctrine et de la pratique juridique.
Objectif de l’exercice
L’objectif de la dissertation est, d’une part de vérifier la compréhension du
sujet par l’étudiant et, d’autre part, d’appré,cier les capacités d’argumenta-
tion et d’organisation des connaissances de ce dernier.
Attention
La dissertation juridique est une démonstration et non une simple récita-
tion de cours. Les connaissances doivent donc être sélectionnées et orga-
nisées afin de répondre au sujet posé.

Avant d’entreprendre la rédaction de la dissertation sur la copie, il est indispen-


sable de se livrer à un travail préparatoire au brouillon.

LE TRAVAIL PRÉPARATOIRE INDISPENSABLE AU BROUILLON


Le travail préalable à la rédaction de la dissertation est divisé en deux étapes :
analyse et compréhension du sujet, puis construction de la dissertation.

Attention : Aucun style n’est imposé pour ce travail. Néanmoins, il est


essentiel que soient possibles la relecture et l’utilisation des différents élé-
ments relevés et analyses réalisées. Le travail au brouillon doit donc être
soigné.

L’analyse du sujet
Il est indispensable de lire attentivement le sujet posé, avant d’en déterminer
la structure et le contenu. Il convient ensuite d’identifier les connaissances qui
permettront la construction de la dissertation.

La lecture du sujet
Une lecture attentive du sujet est nécessaire à sa bonne compréhension. Il ne
faut donc pas hésiter à le lire de nombreuses fois afin de bien s’en imprégner et
de pouvoir par la suite se livrer à son analyse.

Attention : Le sujet peut être formulé de différentes manières. Cela ne doit


pas vous déstabiliser. Ainsi, l’intitulé ne peut mentionner qu’une (ou plu-
sieurs) notion(s) ou institution(s), être une question ou un texte contenant
éventuellement des indices sur la façon dont le sujet doit être abordé.

L’identification de la structure et du contenu du sujet posé


Suite à la lecture du sujet, il s’agit d’en identifier la structure et sommairement
le contenu afin de pouvoir le délimiter. Ce travail préalable indispensable condi-
tionne la réussite des étapes suivantes.

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Étapes
• Mettre en évidence (en les soulignant par exemple) les mots-clefs du

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sujet.
• Définir succinctement l’ensemble des termes du sujet. S’il existe plu-
sieurs définitions, pour certains d’entre eux, l’ensemble de celles-ci doit
être relevé.
• Mettre en évidence (en les soulignant par exemple) les mots de transi-
tion/coordination qui permettent de déterminer la structure du sujet.

Attention : Soyez attentif à la forme interrogative ou affirmative du sujet ;


à la forme singulière ou plurielle du sujet et à la coordination, l’opposition…
des termes du sujet.

La détermination des connaissances indispensables à la


construction de la dissertation
Il s’agit de déterminer et d’ordonner le matériau qui vous permettra de construire
votre dissertation (v. infra). Celui-ci est composé des connaissances indispen-
sables au traitement du sujet posé dont le contenu a été délimité précédem-
ment.
Étapes
• Lister sans les développer l’ensemble des idées et connaissances que
vous évoque le sujet. Il est possible (souhaitable), à ce stade, d’avoir
une conception large du sujet afin d’être certain de n’oublier aucune de
ses dimensions.
• Identifier les idées et connaissances qui vous paraissent essentielles
pour le traitement du sujet.
• Identifier les idées et connaissances qui vous paraissent accessoires au
traitement du sujet.
• Regrouper et classer de manière cohérente les éléments essentiels (ex. :
regroupement des connaissances relatives à telle ou telle institution, telle
ou telle condition de validité, etc.).

Attention : Cette étape est fondamentale car elle vous permet, d’une part,
d’éviter le hors sujet (traitement d’une question qui ne relève pas du sujet
posé) et, d’autre part, les oublis (non-traitement d’une question qui relève
du sujet posé).
Les idées et connaissances accessoires ne doivent pas être complètement
éliminées. Elles pourront en effet servir à la construction de l’introduction ou
être évoquées succinctement dans le corps du devoir.

La construction de la dissertation
La construction de la dissertation s’effectue en plusieurs étapes, toujours réali-
sées dans le même ordre : détermination de la problématique, construction d’un
plan permettant de répondre à cette problématique et préparation de l’introduc-
tion.

La détermination de la problématique
La problématique correspond à la question à laquelle vous allez répondre dans
votre dissertation. Il s’agit toujours d’une interrogation relative au sujet et qui
permet d’en envisager les différentes facettes, les différents enjeux juridiques.
La problématique est le fil conducteur de votre devoir. Chacun des éléments pré-
sentés dans votre plan doit contribuer à apporter une réponse à cette dernière.

La dissertation juridique
Attention : La problématique peut être formulée sous forme de question

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pour être distinguée des autres éléments.
Si certains aspects du sujet ont été exclus, de par la problématique choisie,
vous devez justifier ces exclusions.
Votre problématique ne doit pas être trop générale de sorte que « tout »
pourrait faire partie du sujet.
Votre problématique ne doit pas être trop restreinte et conduire à ne traiter
qu’une partie du sujet posé.

La construction du plan
Le plan doit permettre de répondre à la problématique. Il convient donc d’y
mettre en évidence les différentes étapes de votre démonstration, vos argu-
ments successifs. Doivent donc y apparaître, d’une part, les connaissances
que vous allez mobiliser pour répondre à la problématique et, d’autre part, les
appréciations que celles-ci vous inspirent. En conséquence, la construction du
plan doit conduire à l’organisation, en deux parties et deux sous-parties, des
différents éléments retenus dans un cheminement logique permettant de com-
prendre votre réponse à la problématique.

Attention : Il est possible, lors de cette étape, de réfléchir aux titres des
parties et des sous-parties (v. infra : construction d’un titre).

La préparation de l’introduction
L’introduction doit être particulièrement soignée car c’est le premier élément
du devoir que le correcteur lira. C’est donc elle qui déterminera la première
impression de ce dernier sur le travail réalisé. Aussi est-il possible de la rédi-
ger entièrement au brouillon, contrairement au corps du devoir. En principe, la
rédaction de l’introduction vient clore le travail au brouillon dont elle découle.
Celle-ci comporte toujours les mêmes éléments, dans le même ordre :
– une phrase d’accroche ;
– l’énoncé du sujet et la définition des termes du sujet ;
– une présentation du contexte et de l’intérêt du sujet ;
– l’exposé de la problématique ;
– l’annonce rédigée du plan.

Attention : Il est indispensable de lier les différents éléments de l’introduc-


tion afin qu’ils n’apparaissent pas comme simplement juxtaposés et indé-
pendants les uns des autres.

●●La phrase d’attaque ou d’accroche


Cette phrase qualifiée d’attaque (car c’est la première du devoir) ou d’accroche
(car elle doit « accrocher » le correcteur en l’incitant à lire le reste) doit intro-
duire le sujet en mettant en évidence sa thématique et l’intérêt qu’il y a à l’étu-
dier. Il est possible d’utiliser une citation comme phrase d’attaque. Cependant,
il convient alors de s’assurer que celle-ci corresponde véritablement au sujet et
que soit mentionné tant l’auteur que la source dont elle est tirée.

Attention : La phrase d’accroche doit être intégrée au devoir et ne doit pas


apparaître comme « un cheveu sur la soupe ». Elle doit donc être concise,
« accrocheuse » et en lien avec le sujet à étudier.

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●●L’énoncé rédigé du sujet et de la définition des termes du sujet
Il s’agit ici de rappeler le sujet posé et d’en définir chaque terme. Cette étape

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de définition est fondamentale en ce qu’elle permet au correcteur de vérifier vos
connaissances et surtout vous assure que ce dernier a la même conception que
vous de tel ou tel terme, puisque vous lui indiquez le sens retenu.

Attention : Vos définitions doivent être brèves mais précises et rigoureuses.


Si un terme est susceptible de revêtir plusieurs significations, chacune
d’entre elles doit être précisée. Ensuite, vous devez indiquer lequel des
sens présentés est utilisé dans la suite de votre démonstration. Vous pou-
vez, pour l’exposé des définitions, normalement reprendre celles utilisées
lors de l’analyse du sujet (v. supra).
Si, en raison des définitions choisies, vous écartez certains aspects qu’une
lecture large du sujet suggérait, précisez-le. Prenez garde cependant à ne
pas avoir une conception trop restreinte des termes qui vous conduirait à ne
traiter qu’une partie du sujet.

●●L’exposé rédigé du contexte et de l’intérêt du sujet


Il s’agit ici de présenter de manière sommaire l’intérêt qu’il y a à traiter de ce su-
jet aujourd’hui. Il convient alors d’aborder les aspects extra-juridiques du sujet :
politique, historique, économique, sociologique, philosophique…

Attention : Le contexte et l’intérêt du sujet doivent être présentés de ma-


nière sommaire et pertinente, uniquement dans la mesure où ils permettent
d’éclairer l’analyse juridique de celui-ci. L’ensemble des dimensions (poli-
tique, économique, institutionnelle…) du contexte et de l’intérêt du sujet
n’est donc pas à mentionner de la même manière pour chaque sujet. Les
dimensions choisies dépendront donc de la formulation du sujet à traiter.

●●L’exposé rédigé de la problématique telle que préparée précédemment


Il s’agit ici de rédiger la problématique de votre devoir telle que préparée
précédemment.

Attention : La problématique peut être formulée sous forme de question


pour être distinguée des autres éléments.
L’annonce de la problématique doit être développée en justifiant notamment
les exclusions opérées et l’angle d’analyse retenu.

●●L’annonce rédigée du plan


L’annonce du plan doit permettre au lecteur, d’une part, de connaître de ma-
nière sommaire la réponse apportée à la problématique et, d’autre part, de
savoir quels vont être les développements qui vont suivre, par l’annonce des
parties I et II. Elle sert donc à faciliter la lecture de la dissertation en explicitant
sa structure générale. Formellement, il doit s’agir de deux ou trois phrases au
maximum.

La dissertation juridique
LA RÉDACTION DE LA DISSERTATION SUR LA COPIE

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La dissertation est composée de l’introduction et du corps du devoir.

L’introduction
Il s’agit ici de commencer le devoir par la rédaction de l’introduction préparée
au brouillon. Formellement, les différents points de l’introduction doivent être
matérialisés par des paragraphes débutant par un alinéa et séparés par un
saut de ligne.

Attention : Au regard du nombre d’éléments que doit contenir l’introduction,


celle-ci peut avoir une longueur allant jusqu’à un tiers de la longueur finale
du devoir.

Le corps du devoir
Le corps du devoir permet de comprendre votre démonstration et donc
votre réponse à la problématique. Il est divisé en deux parties comportant
chacune deux sous-parties annoncées par des chapeaux introductifs et liées
entre elles par des transitions. Chaque partie et sous-partie est matérialisée par
un titre apparent.

La création des titres de parties et de sous-parties


Les titres des parties et des sous-parties sont essentiels à la compréhension de
votre analyse. Leur seule lecture doit permettre de donner au correcteur une idée
précise du contenu de votre dissertation et donc de votre réponse à la probléma-
tique. Ils doivent être apparents, précis et problématisés. Les différentes étapes
de votre analyse, et donc vos arguments, doivent y être clairement présentées.
Étapes
• Identifier l’élément de réponse à votre problématique qui va être présen-
té : votre argument (ce que vous souhaitez démontrer). Déterminer les
connaissances juridiques sur lesquelles il repose et votre appréciation
sur celles-ci.
• Synthétiser vos connaissances et votre appréciation sur celles-ci pour
synthétiser votre argument.
• Combiner les deux aspects que doit contenir le titre : synthèse des
connaissances et de votre appréciation (ex. : la composition controver-
sée de, un rapport déséquilibré entre, etc.).

Attention : Il doit y avoir une parfaite correspondance entre le titre de la


partie ou de la sous-partie et son contenu.
Les titres ne peuvent pas contenir de verbe conjugué.
Les titres ne peuvent pas être formulés sous forme interrogative ou excla-
mative.
Les titres ne doivent pas être ni trop longs, ni trop courts.

Les chapeaux introductifs de partie annonçant le A et B


Les chapeaux introductifs de partie doivent uniquement permettre au lecteur de
savoir quels vont être les développements qui suivent par l’annonce des sous-
parties A et B. Ils servent à faciliter la lecture de la dissertation en explicitant sa
structure. Formellement, il doit s’agir de deux ou trois phrases au maximum.

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Attention : Si le chapeau introductif apparaît comme plus long que le conte-

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nu de l’une des sous-parties, c’est qu’il y a une erreur de construction du
plan ou de contenu des sous-parties.
Il ne doit pas y avoir dans les chapeaux introductifs d’analyse spécifique ou
la présentation de connaissances qui ne seraient pas détaillées dans les
sous-parties.
Les chapeaux introductifs de partie ne doivent pas contenir de citation.

La transition entre les parties et les sous-parties


Les phrases de transition entre les parties I et II et entre les sous-parties A et B
permettent d’expliciter la raison pour laquelle il va être présenté ce qui suit après
avoir exposé ce qui précède.

Attention : Il s’agit d’une phrase de transition. Si cette dernière apparaît


comme plus longue que le contenu de la sous-partie qui la précède, il y a
une erreur de construction du plan ou de contenu de la sous-partie.

La réalisation d’une sous-partie : l’exposé d’un élément de réponse


à la problématique
Une sous-partie de dissertation doit contenir au moins une étape de votre dé-
monstration. Il est donc nécessaire de présenter votre argument, qui constitue
un des éléments de réponse à la problématique, les fondements juridiques de
celui-ci et un exemple venant illustrer votre argument.

Attention : Les éléments doivent être répétés si plusieurs arguments sont


présentés dans la sous-partie.
Il est indispensable de lier les différents éléments de la sous-partie afin qu’ils
n’apparaissent pas comme simplement juxtaposés et indépendants les uns
des autres.
Afin de faciliter la lecture de votre dissertation, matérialiser les points de
l’analyse par des paragraphes débutant par un alinéa et séparés par un
saut de ligne.

●●L’exposé de l’argument
La dissertation n’est pertinente que si elle prend la forme d’une démonstration
autour de différents arguments qui constituent la réponse à la problématique et
composent le contenu des sous-parties. Chaque sous-partie doit donc débuter
par l’exposé d’un argument répondant à la problématique. Le reste de la sous-
partie vient alors ensuite l’étayer juridiquement.

Attention : Si vous n’exposez aucun argument, vous ne pouvez répondre


à votre problématique et votre dissertation ne devient alors qu’une juxta-
position sans intérêt de connaissances (même si vos connaissances sont
exactes).
Même s’il s’agit ici d’exposer un argument participant à votre réponse à la
problématique, le style doit demeurer impersonnel. « Je pense que… » est
à exclure !

●●La justification juridique de l’argument


Il s’agit ici d’étayer juridiquement l’argument présenté précédemment et donc de
justifier la réponse apportée à la problématique.

La dissertation juridique
La justification doit contenir non seulement l’exposé de la règle de droit sur
laquelle l’argument s’appuie, mais aussi éventuellement son explicitation (ce

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qu’elle signifie), sa portée, son historique, son interprétation pratique et doc-
trinale.
Il est possible (même souhaitable) d’avoir un regard critique sur cette justifica-
tion.

Attention : L’exposé de la règle de droit doit contenir ses fondements tex-


tuels et jurisprudentiels en droit positif.
Votre regard critique ne doit pas se traduire par un jugement de valeur per-
sonnel et maladroit (il n’est pas question de savoir si c’est bien ou mal).

●●L’exemple
Il s’agit ici d’illustrer vos propos par un ou plusieurs exemples pertinents.

Attention : L’exemple constitue la dernière étape de votre analyse qu’il


vient illustrer. Vous ne pouvez débuter votre sous-partie par un exemple !

LES ÉCUEILS À ÉVITER


–– ’oubli du sujet.
L
–– L’oubli de la problématique.
–– Les fausses problématiques.
–– Un plan qui ne répond pas à la problématique.
–– La simple juxtaposition de connaissances.
–– La simple récitation de cours.
–– La rédaction d’une conclusion. Il n’y a pas de conclusion dans une disser-
tation juridique. Une telle conception résulte du contenu et de la finalité
généralement attribués à la conclusion. En effet, un résumé de l’analyse
qui vient d’être lue par le correcteur est inutile tout comme une ouverture
sur d’autres sujets, qui doit normalement avoir été déjà réalisée dans le
corps du devoir.

12
SCHÉMA EXPLICATIF-RÉCAPITULATIF DE LA DISSERTATION

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Introduction
Phrase d’attaque/d’accroche
Énoncé et définition des termes du sujet
Contexte et intérêt du sujet
Problématique
Annonce rédigée du plan
Matérialiser les points de l’introduction par des paragraphes débutant par un ali-
néa et séparés par un saut de ligne.

Corps du devoir
I. Titre de la première partie (apparent, parlant et problématisé ; doivent y
apparaître les différents arguments qui répondent à votre problématique)
Chapeau introductif de partie annonçant uniquement vos sous-parties A et
B.
A) Titre de la première sous-partie (règles d’élaboration identiques à celles du
titre des parties)
Contenu de la sous-partie :
Argument (élément de réponse à la problématique que vous démontrez)
Justification juridique de l’argument (contenu de la règle de droit, historique de
celle-ci, interprétation, position de la doctrine, critique)
Exemple
Éléments à répéter si plusieurs étapes de réponse à la problématique y sont
présentées. Matérialiser les points de l’analyse par des paragraphes débutant
par un alinéa et séparés par un saut de ligne.
Phrase de transition A au B (expliciter pourquoi l’on va exposer ce qui suit après
avoir exposé ce qui précède).
B) Titre de la seconde sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Phrase de transition I au II.

II. Titre de la seconde partie (apparent, parlant et problématisé ; doivent y


apparaître les différents arguments qui répondent à votre problématique)
Chapeau introductif de partie annonçant uniquement vos sous-parties A et
B.
A) Titre de la première sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Phrase de transition A au B.
B) Titre de la seconde sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Pas de conclusion

NB : « introduction », « corps du devoir » … et les autres noms des subdi-


visions du devoir ne doivent pas apparaître sur la copie.

La dissertation juridique
2 Le commentaire de texte

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:1442980505:88872129:196.200.176.177:1580221896
Le commentaire de texte est une réflexion organisée sur un texte. Elle est
réalisée après une analyse approfondie de celui-ci au regard notamment
du droit positif.
Le nom générique donné à cet exercice, « commentaire de texte », traduit la
pluralité des documents textuels sur lesquels le commentaire peut porter :
article de code, de loi, de doctrine, extrait d’ouvrage, discours, etc.
Objectif de l’exercice
L’objectif du commentaire de texte est, d’une part, de vérifier la compré-
hension du texte par l’étudiant et, d’autre part, d’apprécier la capacité de
ce dernier à en faire une analyse argumentée et critique.
Attention
Le commentaire de texte porte sur un texte. Celui-ci doit donc constituer
le point de départ de l’analyse et apparaître comme étant au cœur de la
réflexion et par conséquent du devoir.

Avant d’entreprendre la rédaction du commentaire de texte sur la copie, il est


indispensable de se livrer à un travail préparatoire à la fois directement sur le
texte et au brouillon.

LE TRAVAIL PRÉPARATOIRE INDISPENSABLE SUR LE TEXTE


ET AU BROUILLON
Le travail préalable à la rédaction du commentaire de texte est divisé en trois
étapes : lecture du texte, analyse littérale du texte, analyse critique du texte.

Attention : Aucun style n’est imposé pour ce travail. Néanmoins, il est


essentiel que soient possibles la relecture et l’utilisation des différents élé-
ments relevés et analyses réalisées. Le travail au brouillon doit donc être
soigné.

La lecture du texte
Une lecture attentive du texte est nécessaire à sa bonne compréhension. Il ne
faut donc pas hésiter à le lire de nombreuses fois afin de bien s’en imprégner
et de pouvoir déterminer sa nature et sa structure. Ce travail lors de la lecture
prépare et facilite l’analyse littérale du texte.

Attention : Une attention particulière doit être portée, lors de la lecture du


texte, à sa nature (son type), à son titre, à la date à laquelle il a été écrit ou
prononcé (par exemple dans le cas d’un discours), à son auteur, au contexte
de sa rédaction ou édiction (si cela devait être précisé dans le document
fourni).
N’hésitez pas à mettre en évidence (par exemple en les soulignant) les mots
de transition qui permettent de déterminer la structure du texte, ainsi que les
mots qui vous semblent importants pour sa compréhension.

14
L’analyse littérale du texte

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:1442980505:88872129:196.200.176.177:1580221896
L’analyse littérale du texte consiste en la « déconstruction » de ce dernier pour
en identifier les différents éléments sans y apporter de connaissances ou se li-
vrer à une explication critique. Celle-ci s’effectue en deux temps fondamentaux :
la réalisation d’une présentation du texte, l’identification détaillée et la qualifi-
cation des différents éléments du texte ou étapes du raisonnement de l’auteur.

La présentation du texte
La rédaction d’une présentation du texte constitue une étape préalable à tout
commentaire de texte. Celle-ci contient, dans la mesure du possible, toujours
les mêmes éléments : l’exposé de la nature du document (du type de document)
une présentation sommaire de l’auteur du texte, de la date et du contexte rédac-
tionnel de ce dernier et de son thème principal.
●●La détermination de la nature du texte
Il s’agit ici de déterminer et d’expliciter la nature précise du texte à commenter :
article d’un code, d’une loi, d’une constitution, d’une convention internationale,
extrait d’un texte de doctrine, d’un discours, etc.
Étapes
• Déterminer la nature du texte.
• Indiquer le titre du texte.
• Préciser s’il s’agit d’un texte intégral ou d’un extrait.
• Préciser le document dont le texte est extrait.

Attention : Si l’article à commenter est issu d’un texte juridique (code,


constitution, convention internationale, etc.), il convient d’en indiquer le
numéro et la place dans le texte (ex. : À quel chapitre ou section cet article
appartient-il ? Est-il situé au début ou à la fin de la constitution étudiée ?).
Si le texte est extrait d’un ouvrage ou d’un article de doctrine, il ne faut
pas oublier de présenter le document duquel il est issu, sans oublier d’en
préciser le titre.
Si vous ne savez pas de manière précise d’où le texte à commenter est
extrait, n’inventez pas et contentez-vous de le présenter à partir de ce que
vous pouvez déterminer à l’aide du seul document fourni.

●●La présentation sommaire de l’auteur (des auteurs) du texte


Il s’agit de présenter ici de manière sommaire l’auteur ou les auteurs du texte
à commenter.
Étapes
• Identifier les différents auteurs.
• Citer les différents auteurs en précisant leur qualité au moment de la
rédaction du texte.

Attention : S’il y a plusieurs auteurs, chacun d’entre eux doit être présenté.
Cette présentation peut éventuellement contenir, au-delà de sa qualité au
moment de la rédaction du texte, ses qualités antérieures et/ou postérieures
si celles-ci permettent une meilleure appréhension du texte.
Les éléments biographiques indiqués doivent être brefs et pertinents au
regard de l’analyse de texte à réaliser.
Si l’auteur vous est inconnu, contentez-vous de le nommer et d’en indiquer
(si possible) la qualité. Il ne faut rien inventer !

Le commentaire de texte
●●La présentation du contexte rédactionnel du document

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:1442980505:88872129:196.200.176.177:1580221896
Il s’agit ici d’indiquer la date du document et d’en préciser le contexte de rédac-
tion : contextes historique, politique, économique, institutionnel… afin de mettre
en perspective le texte à commenter.
Étapes
• Identifier et indiquer la date du texte à commenter.
• Inventorier les différentes dimensions du contexte de rédaction du texte.

Attention : Le contexte rédactionnel du texte doit être présenté de manière


sommaire et pertinente uniquement dans la mesure où il permet d’éclairer
l’analyse du texte. L’ensemble des dimensions (politique, économique, ins-
titutionnelle…) du contexte n’est donc pas à mentionner pour chaque texte.
Les dimensions choisies dépendront donc du texte à commenter.
Si le contexte d’édiction vous est inconnu, contentez-vous de donner la date
du texte. Il ne faut rien inventer !

●●L’exposé du thème principal du texte


Il s’agit ici de déterminer et de formuler le thème principal du texte, tel qu’il res-
sort du texte, et éventuellement, dans le cas où il s’agit d’un texte de doctrine,
de préciser le point de vue général de l’auteur.
Étapes
• Identifier la thématique du texte.
• Identifier (dans le cadre d’un texte de doctrine) les différents éléments qui
permettent de percevoir le point de vue de l’auteur.

Attention : Il peut y avoir plusieurs thématiques importantes dans le texte.


Il ne faut donc pas en oublier.
La thématique principale du texte doit être exposée telle qu’elle ressort du
texte à commenter. Il ne faut pas la transformer ou l’inventer.
L’auteur peut exprimer un avis nuancé. L’ensemble des nuances doit donc
être sommairement présenté.

L’identification et la qualification des différentes parties du texte


Cette étape consiste en la compréhension puis en l’analyse détaillée de chaque
partie du texte. Cette étude constitue un préalable indispensable à son analyse
critique.
Étapes
• Identifier, pour chaque phrase son apport et, le cas échéant, ce que l’au-
teur analyse et par conséquent quelle est l’étape de son raisonnement
(dans le cadre d’un texte de doctrine).
• Qualifier (expliciter) chaque partie identifiée dans la marge (ex. : « condi-
tion de validité de… », « critique du mode de nomination de… », « expo-
sé des exceptions au principe de… »).

Attention : Plusieurs phrases successives sont susceptibles d’avoir le


même apport ou de se rapporter à la même étape du raisonnement de l’au-
teur du texte et, inversement, plusieurs étapes peuvent être contenues dans
une seule et même phrase.

L’analyse critique du texte


Doivent être abordés ici le processus de l’analyse critique et les résultats aux-
quels celle-ci conduit : la détermination du contexte actuel du texte (intérêt du

16
commentaire de ce texte aujourd’hui), la détermination de la problématique, la
construction du plan et la préparation de l’introduction.

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:1442980505:88872129:196.200.176.177:1580221896
Le processus de l’analyse critique
L’analyse critique du texte a pour objet la compréhension et l’explication du
texte. Il convient alors de situer le texte dans son contexte général en droit
positif et de manière théorique. Ainsi, toutes les « parties du texte » ou étapes
du raisonnement de l’auteur identifiées, puis explicitées lors de l’analyse littérale
(v. supra) doivent être succinctement expliquées. À cette fin, il est nécessaire de
noter pour chaque partie du texte l’ensemble des connaissances qu’elle évoque
sans les développer (définitions, références textuelles, jurisprudences…) et qui
permet soit de justifier, soit de s’étonner des propos contenus dans le texte. Ces
éléments seront ensuite utilisés lors de la rédaction du commentaire (v. infra).
Au terme de l’analyse critique, le contexte actuel du texte et la problématique
doivent pouvoir être formulés tout comme la réponse apportée à celle-ci par la
construction du plan.

Le contexte actuel du texte (intérêt du sujet)


Il s’agit ici de présenter de manière sommaire l’intérêt qu’il y a à commenter ce
texte aujourd’hui.
Dans le cadre d’un commentaire d’un texte de droit positif, l’intérêt peut décou-
ler par exemple de la nouvelle rédaction, d’un projet de modification ou d’une
nouvelle application de ce dernier. Dans le cadre d’un article de doctrine l’intérêt
peut reposer par exemple sur l’actualité ou au contraire sur le décalage du texte
au regard du droit positif ou de la concordance ou de l’éloignement de la posi-
tion défendue par l’auteur avec celle de la doctrine majoritaire.

La détermination de la problématique
La problématique correspond à la question à laquelle vous allez répondre dans
votre commentaire. Il s’agit toujours d’une interrogation relative au contenu du
texte, qu’il s’agisse du commentaire d’un texte de droit positif ou d’une analyse
doctrinale (dans ce cas, la problématique portera sur la manière dont l’auteur
aborde la thématique).

Attention : La problématique peut être formulée sous forme de question


pour être distinguée des autres éléments.

La construction du plan
Le plan doit permettre de répondre à votre problématique. Il convient donc d’y
mettre en évidence, d’une part, les différentes parties du texte et donc, le cas
échéant, de l’analyse de l’auteur et, d’autre part, les appréciations que celles-ci
vous inspirent. En conséquent, la construction du plan doit conduire à l’organi-
sation, en deux parties et deux sous-parties, des différents éléments retenus
dans un cheminement logique permettant l’analyse critique du texte.

Attention : Il est possible, lors de cette étape, de déjà réfléchir à l’intitulé


des différents titres de parties et de sous-parties (v. infra : La création des
titres de parties et de sous-parties).

La préparation de l’introduction
L’introduction doit être particulièrement soignée car c’est le premier élément du
devoir que le correcteur lira. C’est donc elle qui déterminera la première im-
pression de ce dernier sur le travail réalisé. Aussi est-il possible de la rédiger

Le commentaire de texte
entièrement au brouillon, contrairement au corps du devoir. En principe la rédac-
tion de l’introduction vient clore le travail au brouillon dont elle découle. Celle-ci

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:1442980505:88872129:196.200.176.177:1580221896
comporte toujours les mêmes éléments, issus pour l’essentiel de la présen-
tation et de l’analyse critique du texte (v. supra), dans le même ordre : une
phrase d’attaque, l’exposé de la nature du document, la présentation sommaire
de l’auteur du texte, la date et le contexte rédactionnel de ce dernier, son thème
principal, son contexte actuel, l’exposé de la problématique et l’annonce du plan.

Attention : Il est indispensable de lier les différents éléments de l’introduc-


tion afin qu’ils n’apparaissent pas comme simplement juxtaposés et indé-
pendants les uns des autres.

●●La phrase d’attaque ou d’accroche


Cette phrase qualifiée d’attaque (car c’est la première du devoir) ou d’accroche
(car elle doit « accrocher » le correcteur en l’incitant à lire le reste) doit intro-
duire le texte en mettant en évidence sa thématique et l’intérêt qu’il y a à l’étu-
dier. Il est possible d’utiliser une citation comme phrase d’attaque. Cependant,
il convient alors de s’assurer que celle-ci corresponde véritablement au sujet et
que soit mentionné tant l’auteur que la source dont elle est tirée.

Attention : La phrase d’accroche doit être intégrée au devoir et ne doit pas


apparaître comme « un cheveu sur la soupe ». Elle doit donc être concise,
« accrocheuse » et en lien avec le texte à commenter.

●●L’exposé rédigé de la nature du document


Il s’agit ici de rédiger une courte présentation de la nature du texte telle que
préparée précédemment. Il convient de ne pas oublier d’en indiquer le titre et
éventuellement le texte dont il est extrait.
●●La présentation sommaire rédigée de l’auteur du texte
Il s’agit de présenter ici sommairement le (ou les) auteur(s) du texte en précisant
sa/leur(s) qualité(s).
●●La présentation rédigée de la date et du contexte rédactionnel du texte
Il s’agit d’indiquer la date du texte et de présenter sommairement, si possible,
le contexte rédactionnel.
●●L’exposé rédigé du thème général du texte et de la position de l’auteur
Il s’agit ici de rédiger la présentation du thème général du texte, tel qu’il ressort
du texte et éventuellement, pour un texte de doctrine, de préciser le point de
vue de l’auteur.
●●La présentation rédigée du contexte actuel (intérêt du sujet) du texte
Il s’agit ici de présenter l’intérêt qu’il y a de commenter ce texte aujourd’hui.
●●L’exposé rédigé de la problématique telle que préparée précédemment
Il s’agit ici de rédiger la problématique de votre devoir telle que préparée
précédemment.

Attention : La problématique peut être formulée sous forme de question


pour être distinguée des autres éléments.

●●L’annonce rédigée du plan


L’annonce du plan doit permettre au lecteur, d’une part, de connaître de ma-
nière sommaire la réponse apportée à la problématique et, d’autre part, de
savoir quels vont être les développements qui vont suivre par l’annonce des
parties I et II. Elle sert donc à faciliter la lecture du commentaire de texte en
explicitant sa structure générale. Formellement, il doit s’agir de deux ou trois
phrases au maximum.

18
LA RÉDACTION DU COMMENTAIRE SUR LA COPIE

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:1442980505:88872129:196.200.176.177:1580221896
Le commentaire de texte est composé de l’introduction et du corps du devoir.

L’introduction
Il s’agit ici de commencer le devoir par la rédaction de l’introduction préparée
au brouillon. Formellement, les différents points de l’introduction doivent être
matérialisés par des paragraphes débutant par un alinéa et séparés par un
saut de ligne.

Attention : Au regard du nombre d’éléments que doit contenir l’introduction,


celle-ci peut avoir une longueur allant jusqu’à un tiers de la longueur finale
du devoir.

Le corps du devoir
Le corps du devoir permet d’analyser les différentes parties du texte. Ce doit
donc être une démonstration fondée sur celui-ci. Il est divisé en deux parties
comportant chacune deux sous-parties annoncées par des chapeaux intro-
ductifs et liées entre elles par des transitions. Chaque partie et sous-partie est
matérialisée par un titre apparent.

La création des titres de parties et de sous-parties


Les titres des parties et des sous-parties sont essentiels à la compréhension
de votre analyse. Leur seule lecture doit permettre de donner au correcteur
une idée précise du contenu de votre commentaire et donc de votre réponse à
la problématique. Ils doivent donc être apparents, précis et problématisés. Les
différents éléments du texte qui vont être analysés dans la partie ou la sous-
partie et l’appréciation que vous portez sur ceux-ci doivent y être clairement
présentés.
Étapes
• Identifier la (ou les) partie(s) du texte qui va (vont) être présentée(s) : le
contenu et, le cas échéant, l’analyse de l’auteur.
• Synthétiser cette partie (vous pouvez utiliser à cette fin la qualification,
explicitation donnée à chaque étape dans le cadre de l’analyse littérale
pour vous y aider).
• Déterminer l’appréciation que vous portez sur cette partie du texte.
• Synthétiser cette appréciation à l’aide d’adjectifs.
• Combiner les deux aspects que doit contenir le titre : présentation de
l’étape et appréciation.

Attention : Il doit y avoir une parfaite correspondance entre le titre de la


partie ou de la sous-partie et son contenu.
Les titres ne peuvent pas contenir de verbe conjugué.
Les titres ne peuvent être formulés sous forme interrogative ou exclamative.
Les titres ne doivent être ni trop longs, ni trop courts.

Les chapeaux introductifs de partie annonçant le A et B


Les chapeaux introductifs de partie doivent uniquement permettre au lecteur
de savoir quels vont être les développements qui suivent par l’annonce des
sous-parties A et B. Ils servent à faciliter la lecture du commentaire de texte en
explicitant sa structure. Formellement, il doit s’agir de deux ou trois phrases au
maximum.

Le commentaire de texte
Attention : Si le chapeau introductif apparaît comme plus long que le conte-

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:1442980505:88872129:196.200.176.177:1580221896
nu de l’une des sous-parties, c’est qu’il y a une erreur de construction du
plan ou de contenu des sous-parties.
Il ne doit pas y avoir dans les chapeaux introductifs d’analyse spécifique du
texte ou la présentation de connaissances qui ne seraient pas détaillées
dans les sous-parties.
Les chapeaux introductifs de partie ne doivent pas contenir de citation.

La transition entre les parties et les sous-parties


Les phrases de transition entre les parties I et II et entre les sous-parties A et B
permettent d’expliciter la raison pour laquelle il va être présenté ce qui suit après
avoir été exposé ce qui précède.

Attention : Il s’agit d’une phrase de transition. Si cette dernière apparaît


comme plus longue que le contenu de la sous-partie qui la précède c’est
qu’il y a une erreur de construction du plan ou de contenu de la sous-partie.

La réalisation d’une sous-partie


Une sous-partie de commentaire de texte doit contenir l’analyse d’au moins un
des éléments du texte. Il est donc nécessaire de présenter le contenu de cette
partie et d’exposer votre appréciation, votre position, quant à celle-ci. De ce fait,
une sous-partie contient toujours les mêmes éléments dans le même ordre : la
citation introduite du texte, l’explicitation de la citation, l’explication, et enfin la
critique éventuelle de la position de l’auteur. Les deux premiers éléments sont
issus de l’analyse littérale du texte, les deux suivant de son analyse critique.

Attention : Les éléments doivent être répétés si plusieurs parties du texte


sont analysées dans la sous-partie.
Il est indispensable de lier les différents éléments de la sous-partie afin qu’ils
n’apparaissent pas comme simplement juxtaposés et indépendants les uns
des autres.
Afin de faciliter la lecture de votre commentaire, matérialiser les points de
l’analyse par des paragraphes débutant par un alinéa et séparés par un
saut de ligne.

●●La citation du texte (« ce que dit le texte, l’auteur »)


L’exercice proposé consiste en un commentaire d’un texte. Celui-ci se doit donc
d’être cité au début de chaque sous-partie (ce qui traduit formellement le fait
qu’il soit le point de départ de votre analyse). La citation choisie doit laisser ap-
paraître l’une des parties du texte, l’une des étapes du raisonnement de l’auteur.

Attention : Les citations doivent être pertinentes, c’est-à-dire laisser transpa-


raître une étape du texte et être intégrées à votre devoir, elles doivent donc être
introduites.
Les citations doivent être exactes, c’est-à-dire qu’elles doivent correspondre
exactement aux dispositions du texte et citées entre guillemets.

●●L’explicitation (« signification de ce que dit le texte, l’auteur »)


L’explicitation consiste à donner la signification, le sens, de la citation. Il est
possible ici de reprendre les explicitations réalisées lors de l’analyse littérale
(cf. supra).

Attention : Parfois les propos de l’auteur sont explicites, aussi cette étape
de la rédaction de la sous-partie est-elle satisfaite de facto lors de la citation.

20
●●L’explication (« pourquoi et comment l’auteur expose-t-il cela ? »)
Il s’agit ici d’expliquer la partie, la position de l’auteur dans l’étape analysée

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par la confrontation de celle-ci avec la théorie et l’état du droit positif. Pourquoi
l’auteur, le texte indique-t-il cela ? Comment ?

Attention : Votre explication ne peut être réalisée qu’en utilisant les défini-
tions et les références textuelles et jurisprudentielles adéquates.
Cette étape de la rédaction de votre devoir a été préparée lors de l’analyse
critique du texte.
Ne détournez pas le sens du texte ou l’intention de l’auteur. N’inventez rien !

●●La critique éventuelle de l’analyse de l’auteur


La critique de l’analyse peut porter tant sur le fond que sur la forme du texte
(ex. : caractère laconique ou confus des propos, désaccord avec la doctrine
majoritaire, discours d’opportunité…).

Attention : La critique ainsi portée ne doit cependant pas traduire un avis


personnel ou un jugement de valeur extra-juridique.

LES ÉCUEILS À ÉVITER


–– L’oubli du texte. Le texte doit demeurer au centre de votre analyse
dont il doit constituer le point de départ dans chaque partie de votre
devoir.
–– Le simple recopiage du texte.
–– La paraphrase, simple reformulation du texte sans analyse.
–– Le hors sujet.
–– La substitution de votre analyse à celle de l’auteur. Vous devez expliquer
sa position en prenant comme point de départ son analyse.
–– Le détournement ou la transformation des propos contenus dans le texte.
–– La récitation du cours en lien avec la thématique du texte.
–– La dissertation sur un sujet plus ou moins proche de la thématique du
texte et dans laquelle celui-ci ne constituerait qu’un exemple.
–– La rédaction d’une conclusion. Il n’y a pas de conclusion dans un com-
mentaire de texte. Une telle conception résulte du contenu et de la finalité
généralement attribués à la conclusion. En effet, un résumé de l’analyse
qui vient d’être lue par le correcteur est inutile tout comme la présentation
de la portée du texte, qui doit normalement avoir été déjà réalisée dans
le corps du devoir.

Le commentaire de texte
22
SCHÉMA DE LA PRÉPARATION DU COMMENTAIRE DE TEXTE

Analyse littérale Analyse critique

Vos connaissances
1) Lecture du texte :
Présentation du texte
et identification
des différentes parties

Texte
Deux choses qui, à vrai dire,
n’en font qu’une, constituent
cette âme, ce principe spiri- Idée 1
tuel. […]
2) Explicitation : 3) Explication : 4) Critique :
l’individu, est l’aboutissant Pour Ce que Pourquoi et Appréciation de
d’un long passé d’efforts, « fait l’auteur » comment l’auteur la forme et du fond
Idée 2 « fait-il » cela ? des propos
de sacrifices et de dévoue- chaque
ments. […] Ex. : rappel de …, de l’auteur
identification de …, Définitions
idée présentation de …, Références Ex. : caractère
On aime en proportion des
sacrifices qu’on a consentis, examen de …, textuelles laconique
des maux qu’on a soufferts. Idée 3 critique de … Jurisprudences des propos,
international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889427097:88872129:196.200.176.177:1580223549
[…] Doctrines discours
Évolutions … d’opportunité …
}
NB : chaque élément (1,2,3,4) doit être présent dans les différentes sous-parties et dans les titres de votre devoir.
SCHÉMA EXPLICATIF-RÉCAPITULATIF
DU COMMENTAIRE DE TEXTE

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889427097:88872129:196.200.176.177:1580223549
Introduction
Phrase d’attaque/d’accroche

}
Présentation de la nature du texte
Présentation de l’auteur Issus de l’analyse littérale du texte
Date et contexte rédactionnel
Thème principal/position de l’auteur
Contexte actuel/intérêt du sujet
Problématique
Annonce rédigée du plan
} Issus de l’analyse critique du texte

Matérialiser les points de l’introduction par des paragraphes débutant par un ali-
néa et séparés par un saut de ligne.

Corps du devoir
I. Titre de la première partie (apparent, parlant et problématisé ; doivent y
apparaître les parties du texte qui vont être analysées et l’appréciation portée sur
celles-ci)
Chapeau introductif de partie annonçant uniquement vos sous-parties A et B.
A) Titre de la première sous-partie (règles d’élaboration identiques à celles du
titre des parties)
Contenu de la sous-partie :
Citation (« ce que dit l’auteur »)
Explicitation (« signification de ce que dit l’auteur ») } Issues de l’analyse
littérale du texte
Explication (« pourquoi et comment l’auteur dit-il cela » ;
définitions, références textuelles et jurisprudentielles)

Critique
} Issues de l’analyse
critique du texte

Éléments à répéter si plusieurs parties du texte y sont analysées. Matérialiser les


points de l’analyse par des paragraphes débutant par un alinéa et séparés par un
saut de ligne.
Phrase de transition A au B (expliciter pourquoi l’on va exposer ce qui suit après
avoir exposé ce qui précède).
B) Titre de la seconde sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Phrase de transition I au II.

II. Titre de la seconde partie


Chapeau introductif de partie annonçant uniquement vos sous-parties A et B.
A) Titre de la première sous-partie (apparent, parlant et problématisé ; doivent
y apparaître les parties du texte qui vont être analysées et l’appréciation portée sur
celles-ci)
Contenu de la sous-partie.
Phrase de transition A au B.
B) Titre de la seconde sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Pas de conclusion

NB : « introduction », « corps du devoir » … et les autres noms des subdivi-


sions du devoir ne doivent pas apparaître sur la copie.

Le commentaire de texte
3 Le commentaire d’arrêt

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889427097:88872129:196.200.176.177:1580223549
Le commentaire d’arrêt est une réflexion organisée sur une décision de jus-
tice. Elle est réalisée après une analyse approfondie de celle-ci au regard
notamment du droit positif.
Le nom donné à cet exercice, « commentaire d’arrêt », ne doit pas prêter à
confusion. En effet, la méthodologie présentée ici s’applique au commen-
taire de l’ensemble des décisions de justice, jugements comme arrêts.
Objectif de l’exercice
L’objectif du commentaire d’arrêt est, d’une part, de vérifier la compréhen-
sion du raisonnement du juge par l’étudiant et, d’autre part, d’apprécier la
capacité de ce dernier à en faire une analyse argumentée et critique.
Attention
Le commentaire d’arrêt porte sur le raisonnement du juge. Celui-ci doit
donc constituer le point de départ de l’analyse et apparaître comme étant
au cœur de la réflexion et par conséquent du devoir.

Avant d’entreprendre la rédaction du commentaire d’arrêt sur la copie, il est


indispensable de se livrer à un travail préparatoire à la fois directement sur le
texte de l’arrêt et au brouillon.

LE TRAVAIL PRÉPARATOIRE INDISPENSABLE SUR LE TEXTE


DE L’ARRÊT ET AU BROUILLON
Le travail préalable à la rédaction du commentaire d’arrêt est divisé en trois
étapes : lecture de l’arrêt, analyse littérale de l’arrêt, analyse critique de l’arrêt.

Attention : Aucun style n’est imposé pour ce travail. Néanmoins, il est


essentiel que soient possibles la relecture et l’utilisation des différents élé-
ments relevés et analyses réalisées. Le travail au brouillon doit donc être
soigné.

La lecture de l’arrêt
Une lecture attentive de l’arrêt est nécessaire à sa bonne compréhension. Il ne
faut donc pas hésiter à le lire de nombreuses fois afin de bien s’en imprégner et
de pouvoir déterminer sa structure.
Toutes les décisions de justice en droit interne ont en principe une structure
similaire. Peuvent y être distinguées trois parties distinctes dont la longueur
inégale varie d’une décision à une autre :
– les visas précisent (visent) les textes sur lesquels la juridiction va fonder sa
décision. Les visas débutent par l’expression « Vu (…) » ce qui explique le nom
donné à cette partie de la décision ;
– les motifs contiennent les étapes du raisonnement du juge. C’est sur cette
partie de l’arrêt que va porter l’essentiel du commentaire. Les motifs com-
mencent traditionnellement selon les juridictions par les formules « Attendu
que  » (juridictions de l’ordre judiciaire) ou « Considérant que » (juridictions
de l’ordre administratif et Conseil constitutionnel). Plusieurs réformes visant à
faciliter la compréhension des décisions de justice ont supprimé l’usage des
« attendu que » et « considérant que » pour la Cour de cassation et le Conseil
d’État. Leur absence éventuelle ne doit donc pas vous déstabiliser ;

24
– le dispositif conclut la décision de justice et contient à proprement parler la dé-
cision du juge. Il est précédé des expressions « Décide » ou « Par ces motifs ».

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889427097:88872129:196.200.176.177:1580223549
Attention : Une attention particulière doit être portée, lors de la lecture de
l’arrêt à l’identification de la juridiction qui a rendu la décision à commenter,
à sa formation et à la date à laquelle elle a statué sur la requête. Une telle
analyse prépare et facilite l’analyse littérale de l’arrêt (v. infra).
Il est possible que, pour des raisons pratiques ou matérielles, l’arrêt ait été
tronqué (absence des visas, d’une partie des motifs ou du dispositif). Cela
ne doit pas vous déstabiliser.

L’analyse littérale de l’arrêt


L’analyse littérale de l’arrêt consiste en la « déconstruction » de la décision de
justice pour en identifier les différents éléments sans y apporter de connais-
sances ou se livrer à une explication critique. Celle-ci s’effectue en deux temps
fondamentaux : la réalisation de la fiche d’arrêt, appelée aussi fiche de juris-
prudence, l’identification détaillée et la qualification des différentes étapes du
raisonnement du juge.

La rédaction de la fiche d’arrêt


La rédaction d’une fiche d’arrêt peut parfois constituer un exercice en soi. Elle
demeure cependant une étape préalable nécessaire à tout commentaire d’arrêt.
La fiche d’arrêt comporte toujours les mêmes cinq éléments : un résumé des
faits ayant conduit au litige, un résumé de la procédure, une présentation des
moyens des parties, du problème de droit et de la solution donnée par la juri-
diction.
●●Un résumé des faits pertinents tels qu’ils ressortent de l’arrêt
Il s’agit ici d’exposer de manière chronologique, précise et rigoureuse l’en-
semble des faits qui ont conduit au litige.
Étapes
• Lister les faits ayant mené au litige tels qu’ils ressortent de la décision à
commenter. Ne pas oublier d’indiquer la date des événements.
• Classer les faits dans l’ordre chronologique. Utiliser si besoin une frise
chronologique.
• Rédiger la présentation des faits (dans le cas où l’exercice consiste en la
rédaction de la fiche d’arrêt).

Attention : L’ensemble des faits menant au litige doit être exposé. Il ne faut
pas en oublier !
Les faits doivent être présentés tels qu’ils ressortent de la décision à com-
menter. Il ne faut pas en inventer ou les transformer ! Ils doivent être refor-
mulés. Il n’est pas possible de se contenter de citer (au mieux) ou de reco-
pier (au pire) la décision.

●●Un résumé de la procédure telle qu’elle ressort de l’arrêt


Il s’agit ici d’exposer de manière chronologique, précise et rigoureuse le dérou-
lement de la procédure de l’introduction de l’instance jusqu’à la saisine de la
juridiction qui a rendu la décision à commenter.
Étapes
• Identifier la juridiction qui a rendu la décision à commenter et la date à
laquelle elle a statué sur la requête.
• Identifier et inventorier les étapes de la procédure antérieure (recours
gracieux, différentes juridictions saisies) sans oublier d’en préciser les
dates.

Le commentaire d’arrêt
• Classer par ordre chronologique les différentes étapes de la procédure.
Utiliser si besoin une frise chronologique.

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889427097:88872129:196.200.176.177:1580223549
• Identifier dans la mesure du possible pour chaque instance (potentiel-
lement première instance et appel) le demandeur (celui qui a saisi la
juridiction) et le défendeur.
• Identifier dans la mesure du possible pour chaque instance les préten-
tions (les demandes) des différentes parties et la solution donnée par la
juridiction.
• Identifier la partie qui a saisi la juridiction dont la décision doit être com-
mentée et le défendeur à cette instance. Ne pas oublier de mentionner
la date de la saisine.
• Identifier les prétentions de chaque partie devant cette juridiction.
• Rédiger l’exposé de la procédure (dans le cas où l’exercice consiste en
la rédaction de la fiche d’arrêt).

Attention : L’ensemble de la procédure doit être présentée. Il ne faut oublier


aucune étape !
La procédure doit être présentée telle qu’elle ressort de la décision à com-
menter. Il ne faut rien inventer !
La procédure doit être reformulée. Vous ne pouvez pas vous contenter de
citer (au mieux) ou de recopier (au pire) la décision.
Ne pas confondre la date de saisine de la juridiction avec la date à laquelle
est rendu le jugement ou l’arrêt.
Il peut y avoir plusieurs demandeurs et défendeurs à l’instance.

●●La présentation des moyens des parties tels qu’ils ressortent de l’arrêt
Il s’agit ici de présenter les moyens (arguments) sur lesquels les parties (de-
mandeur comme défendeur) fondent leurs prétentions.
Étapes
• Inventorier les différents moyens de chaque partie.
• Rédiger la présentation des moyens (dans le cas où l’exercice consiste
en la rédaction de la fiche d’arrêt).

Attention : L’ensemble des moyens doit être présenté. Il ne faut pas en


oublier ! Ils doivent être présentés tels qu’ils ressortent de l’arrêt à commen-
ter. Il ne faut rien inventer !
Faire attention d’attribuer les moyens aux bonnes parties.
Les moyens doivent être reformulés.

●●L’exposé du problème de droit tel qu’il ressort de l’arrêt


Il s’agit ici de formuler juridiquement le problème de droit auquel le juge doit
répondre dans la décision à commenter.
Étapes
• Identifier le problème de droit, c’est-à-dire la question juridique à laquelle
le juge doit répondre.
• Rédiger le problème de droit, éventuellement sous forme d’une question
(dans le cas où l’exercice consiste en la rédaction de la fiche d’arrêt).

Attention : Le juge peut avoir à répondre à plusieurs problèmes juridiques.


Il ne faut donc pas en oublier.
Le problème de droit doit être exposé tel qu’il ressort de la décision à com-
menter. Il ne faut pas l’inventer !
Le problème de droit doit être reformulé. Il ne faut pas se contenter de reco-
pier l’arrêt ou de le citer.

26
●●L’exposé de la solution du juge telle qu’elle ressort
de la décision à commenter

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Il s’agit ici de présenter la décision finale du juge, la réponse donnée aux divers
moyens et prétentions soulevés par les parties (rejet ou acceptation de la de-
mande) et le positionnement de la solution par rapport aux décisions rendues
ultérieurement (confirmation, infirmation, rejet…). Les motifs (arguments) du juge
qui ont conduit à cette solution doivent être également synthétiquement exposés.
Étapes
• Identifier la date de la décision.
• Identifier la solution rendue par le juge au regard des prétentions des parties.
• Identifier la position du juge au regard des décisions ultérieures.
• Synthétiser la motivation du juge.
• Déterminer la portée de la décision (positionnement au regard de l’état du
droit positif et évolution postérieure éventuelle).
• Rédiger la solution (dans le cas où l’exercice consiste en la rédaction de la
fiche d’arrêt).

Attention : Si le juge répond à plusieurs problèmes de droit, l’ensemble des


solutions doit être exposé. Il ne faut donc pas en oublier.
La solution doit être présentée telle qu’elle ressort de la décision à commen-
ter. Il ne faut pas l’inventer !
La solution doit être reformulée.
La solution doit être présentée de manière synthétique malgré la pluralité
des éléments qui la composent.

L’identification et la qualification des différentes étapes


du raisonnement du juge
Cette étape consiste en la compréhension puis en l’analyse détaillée de chaque
partie du raisonnement du juge et en particulier de « l’attendu » ou « considé-
rant » dit de principe – c’est-à-dire le paragraphe principal/essentiel des « mo-
tifs » (v. supra) contenant l’analyse du point de droit et permettant de répondre
à la question de droit soulevée devant la juridiction. Cette étude constitue un
préalable indispensable à l’analyse critique de l’arrêt.
Étapes
• Déterminer, pour chaque phrase contenue dans la partie « motifs » de
l’arrêt ce que le juge analyse et par conséquent quelle est l’étape de son
raisonnement.
• Qualifier (expliciter) chaque étape identifiée dans la marge (ex. : « ana-
lyse du premier critère d’identification de … », « analyse du régime juri-
dique de … », « caractérisation de l’exception au principe … »).
• Identifier le (ou les) « considérant » ou « attendu » dit(s) de principe.
C’est-à-dire le paragraphe principal/essentiel des « motifs » (v. supra)
contenant l’analyse du point de droit et permettant la réponse à la ques-
tion de droit soulevée devant le juge. C’est sur ce « considérant » ou sur
cet « attendu » que l’analyse critique de l’arrêt portera essentiellement.

Attention : Plusieurs phrases successives sont susceptibles de se rap-


porter à la même étape du raisonnement du juge et inversement plusieurs
étapes peuvent être contenues dans une seule et même phrase.

L’analyse critique de l’arrêt


Doivent être ici abordés le processus de l’analyse critique et les résultats aux-
quels celle-ci conduit : la détermination de la problématique, la construction du
plan et la préparation de l’introduction.

Le commentaire d’arrêt
Le processus de l’analyse critique

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889427097:88872129:196.200.176.177:1580223549
L’analyse critique de l’arrêt a pour objet la compréhension et l’explication du
point de droit. Il convient alors de situer la solution retenue par le juge dans son
contexte général en droit positif. Ainsi, toutes les étapes du raisonnement du
juge identifiées, puis explicitées lors de l’analyse littérale (v. supra) doivent être
succinctement expliquées. À cette fin, il est nécessaire de noter pour chaque
étape de l’analyse du juge l’ensemble des connaissances qu’elle évoque, sans
les développer (définitions, références textuelles, jurisprudences) et qui permet
soit de justifier, soit de s’étonner de la position du juge. Ces éléments seront
ensuite utilisés lors de la rédaction du commentaire (v. infra).
Au terme de l’analyse critique, la problématique doit pouvoir être formulée tout
comme la réponse apportée à celle-ci par la construction du plan.

La détermination de la problématique
La problématique correspond à la question à laquelle vous allez répondre dans
votre commentaire. Il s’agit toujours d’une interrogation relative à la manière
dont la juridiction analyse la question de droit soulevée devant elle.

Attention : La problématique peut être formulée sous forme de question


pour être distinguée des autres éléments.
Un certain nombre d’auteurs ne distingue pas problématique et problème
juridique, considérant que ce dernier comporte à la fois les interrogations
relatives au contenu du point de droit (problème de droit stricto sensu, v. su-
pra) et à la manière dont la juridiction les a tranchées (la problématique
stricto sensu). Le problème de droit peut, dans une telle perspective, être
présenté sous la forme d’une double question reprenant ces deux éléments.

La construction du plan
Le plan doit permettre de répondre à la problématique. Il convient donc d’y
mettre en évidence, d’une part, les étapes de l’analyse du juge pour trancher la
question qui lui est soumise et, d’autre part, les appréciations que celles-ci vous
inspirent. En conséquent, la construction du plan doit conduire à l’organisation,
en deux parties et deux sous-parties, des différents éléments retenus dans un
cheminement logique permettant l’analyse critique du raisonnement du juge.

Attention : Il est possible, lors de cette étape, de déjà réfléchir à l’intitulé


des différents titres de parties et de sous-parties (v. infra : La création des
titres de parties et de sous-parties).

La préparation de l’introduction
L’introduction doit être particulièrement soignée car c’est le premier élément
du devoir que le correcteur lira. C’est donc elle qui déterminera la première
impression de ce dernier sur le travail réalisé. Aussi est-il possible de la rédi-
ger entièrement au brouillon, contrairement au corps du devoir. En principe, la
rédaction de l’introduction vient clore le travail au brouillon dont elle découle.
Celle-ci comporte toujours les mêmes éléments, issus pour l’essentiel de
la fiche d’arrêt et de l’analyse critique de l’arrêt (v. supra), dans le même
ordre : phrase d’attaque ou d’accroche, résumé des faits et de la procédure,
présentation des moyens des parties, du problème de droit et de la solution,
exposé de la problématique et annonce du plan.

28
Attention : Il est indispensable de lier les différents éléments de l’introduc-
tion afin qu’ils n’apparaissent pas comme simplement juxtaposés et indé-

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889427097:88872129:196.200.176.177:1580223549
pendants les uns des autres.

●●La phrase d’attaque ou d’accroche


Cette phrase qualifiée d’attaque (car c’est la première du devoir) ou d’accroche
(car elle doit « accrocher » le correcteur en l’incitant à lire le reste) doit introduire
la décision commentée en mettant en évidence sa thématique et l’intérêt qu’il y
a à l’étudier. Il est possible d’utiliser une citation comme phrase d’attaque. Ce-
pendant, il convient alors de s’assurer que celle-ci corresponde véritablement
au sujet et que soit mentionné tant l’auteur que la source dont elle est tirée.

Attention : La phrase d’accroche doit être intégrée au devoir et ne doit pas


apparaître comme « un cheveu sur la soupe ». Elle doit donc être concise,
« accrocheuse » et en lien avec la décision à commenter.

●●Le résumé rédigé des faits pertinents tels qu’ils ressortent de l’arrêt
Il s’agit ici de rédiger l’exposé chronologique, précis et rigoureux de l’ensemble des
faits qui ont conduit au litige.
●●Le résumé rédigé de la procédure telle qu’elle ressort de l’arrêt
Il s’agit ici de rédiger l’exposé chronologique, précis et rigoureux du déroulement
de la procédure de l’introduction de l’instance jusqu’à la saisine de la juridiction qui
a rendu la décision à commenter.
●● La présentation rédigée des moyens des parties tels qu’ils ressortent de
l’arrêt
Il s’agit ici de rédiger une présentation des moyens (arguments) sur lesquels les
parties (demandeur comme défendeur) fondent leurs prétentions.
●●L’exposé rédigé du problème de droit tel qu’il ressort de l’arrêt
Il s’agit ici de formuler juridiquement le problème de droit auquel le juge doit ré-
pondre dans la décision à commenter.
●● L’exposé rédigé de la solution de la juridiction telle qu’elle ressort de la
décision à commenter
Il s’agit ici de rédiger la présentation de la décision finale du juge, la réponse donnée
aux divers moyens et prétentions soulevés par les parties (rejet ou acceptation de
la demande) et le positionnement de la solution par rapport aux décisions rendues
ultérieurement (confirmation, infirmation, rejet…). Les motifs (arguments) du juge
qui ont conduit à cette solution doivent être également synthétiquement exposés.
●●L’exposé rédigé de la problématique
Il s’agit ici de rédiger la problématique de votre devoir telle que préparée précé-
demment.

Attention : La problématique peut être formulée sous forme de question


pour être distinguée des autres éléments.
Il est possible pour une facilité rédactionnelle de rédiger la problématique
directement à la suite du problème de droit stricto sensu.

●●L’annonce rédigée du plan


L’annonce du plan doit permettre au lecteur, d’une part, de connaître de ma-
nière sommaire la réponse apportée à la problématique et, d’autre part, de
savoir quels vont être les développements qui vont suivre par l’annonce des
parties I et II. Elle sert donc à faciliter la lecture du commentaire d’arrêt en
explicitant sa structure générale. Formellement, il doit s’agir de deux ou trois
phrases au maximum.

Le commentaire d’arrêt
LA RÉDACTION DU COMMENTAIRE SUR LA COPIE

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889427097:88872129:196.200.176.177:1580223549
Le commentaire d’arrêt est composé de l’introduction et du corps du devoir.

L’introduction
Le devoir débute par la rédaction de l’introduction préparée au brouillon. For-
mellement, les différents points de l’introduction doivent être matérialisés par
des paragraphes débutant par un alinéa et séparés par un saut de ligne.

Attention : Au regard du nombre d’éléments que doit contenir l’introduction,


celle-ci peut avoir une longueur allant jusqu’à un tiers de la longueur finale
du devoir.

Le corps du devoir
Le corps du devoir permet d’analyser le raisonnement du juge. Ce doit donc être
une démonstration fondée sur celui-ci. Il est divisé en deux parties comportant
chacune deux sous-parties annoncées par des chapeaux introductifs et liées
entre elles par des transitions. Chaque partie et sous-partie est matérialisée par
un titre apparent.

La création des titres de parties et de sous-parties


Les titres des parties et des sous-parties sont essentiels à la compréhension
de votre analyse. Leur seule lecture doit permettre de donner au correcteur
une idée précise du contenu de votre commentaire et donc de votre réponse à
la problématique. Ils doivent donc être apparents, précis et problématisés. Les
différentes étapes du raisonnement du juge, qui vont être analysées dans la
partie ou la sous-partie, et l’appréciation que vous portez sur celles-ci doivent y
être clairement présentées.
Étapes
• Identifier l’étape (ou les étapes) du raisonnement du juge qui va(vont)
être présentée(s) : contenu juridique et action du juge (ex. : caractérisa-
tion, identification, détermination, rejet, examen, qualification, etc.).
• Synthétiser cette étape (vous pouvez utiliser à cette fin la qualification,
explicitation donnée à chaque étape dans le cadre de l’analyse littérale
pour vous y aider).
• Déterminer l’appréciation que vous portez sur cette étape.
• Synthétiser cette appréciation à l’aide d’adjectifs.
• Combiner les deux aspects que doit contenir le titre : présentation de
l’étape et appréciation (ex. : la reconnaissance laconique d’un nouveau
principe général du droit).

Attention : Il doit y avoir une parfaite correspondance entre le titre de la


partie ou de la sous-partie et son contenu.
Les titres ne peuvent pas contenir de verbe conjugué.
Les titres ne peuvent être formulés sous forme interrogative ou exclamative.
Les titres ne doivent pas être ni trop longs, ni trop courts.

Les chapeaux introductifs de partie annonçant le A et B


Les chapeaux introductifs de partie doivent uniquement permettre au lecteur
de savoir quels vont être les développements qui suivent par l’annonce des
sous-parties A et B. Ils servent à faciliter la lecture du commentaire d’arrêt en
explicitant sa structure. Formellement, il doit s’agir de deux ou trois phrases au
maximum.

30
Attention : Si le chapeau introductif apparaît comme plus long que le conte-
nu de l’une des sous-parties, c’est qu’il y a une erreur de construction du

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889464800:88872129:196.200.176.177:1580228107
plan ou de contenu des sous-parties.
Il ne doit pas y avoir dans les chapeaux introductifs d’analyse spécifique de
l’arrêt ou la présentation de connaissances qui ne seraient pas détaillées
dans les sous-parties.
Les chapeaux introductifs de parties ne doivent pas contenir de citation.

La transition entre les parties et les sous-parties


Les phrases de transition entre les parties I et II et entre les sous-parties A et B
permettent d’expliciter la raison pour laquelle il va être présenté ce qui suit après
avoir exposé ce qui précède.

Attention : Il s’agit d’une phrase de transition. Si cette dernière apparaît


comme plus longue que le contenu de la sous-partie qui la précède c’est
qu’il y a une erreur de construction du plan ou de contenu de la sous-partie.

La réalisation d’une sous-partie


Une sous-partie de commentaire d’arrêt doit contenir l’analyse d’au moins une
étape du raisonnement du juge. Il est donc nécessaire de présenter le contenu de
cette étape et d’exposer votre appréciation, votre position, quant à celle-ci. De ce
fait, une sous-partie contient toujours les mêmes éléments dans le même ordre :
la citation introduite du texte de l’arrêt, l’explicitation de la citation, l’explication, la
critique éventuelle de l’analyse du juge. Les deux premiers éléments sont issus
de l’analyse littérale de l’arrêt, les deux suivants, de l’analyse critique de l’arrêt.

Attention : Les éléments doivent être répétés si plusieurs étapes du raison-


nement du juge sont analysées dans la sous-partie.
Il est indispensable de lier les différents éléments de la sous-partie afin qu’ils
n’apparaissent pas comme simplement juxtaposés et indépendants les uns
des autres.
Afin de faciliter la lecture de votre commentaire, matérialiser les points de
l’analyse par des paragraphes débutant par un alinéa et séparés par un
saut de ligne.

●●La citation du texte de l’arrêt (« ce que dit le juge »)


L’exercice proposé consiste en un commentaire d’une décision de justice. Celle-
ci se doit donc d’être citée au début de chaque sous-partie (ce qui traduit formel-
lement le fait qu’elle soit le point de départ de votre analyse). La citation choisie
doit laisser apparaître l’une des étapes de l’analyse du juge.

Attention : Les citations doivent être exactes, pertinentes et introduites.


Elles sont également faites entre guillemets.

●●L’explicitation (« signification de ce que dit le juge »)


L’explicitation consiste à donner la signification, le sens, de la citation. Il est
possible ici de reprendre les explicitations données lors de l’analyse littérale
(v. supra).

Attention : Parfois, les propos du juge sont explicites, aussi cette étape de
la rédaction de la sous-partie est-elle satisfaite de facto lors de la citation.

Le commentaire d’arrêt
●●L’explication du point de droit (« pourquoi et comment
le juge dit-il cela ? »)

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Il s’agit ici d’expliquer la position du juge dans l’étape analysée par la confron-
tation de celle-ci avec la théorie et l’état du droit positif. Pourquoi le juge ana-
lyse-t-il cela ? Comment procède-t-il ? Est-ce nouveau ou dans la continuité de
l’état du droit ?

Attention : Votre explication ne peut être réalisée qu’en utilisant les défini-
tions et les références textuelles et jurisprudentielles adéquates.
Ne détournez pas l’intention du juge. N’inventez rien !

●●La critique éventuelle de l’analyse du juge


La critique de l’analyse peut porter tant sur le fond que sur la forme du rai-
sonnement du juge (ex. : caractère laconique ou confus des propos du juge,
incohérence au regard de solutions rendues par d’autres juridictions, décision
d’opportunité…).

Attention : La critique ainsi portée ne doit cependant pas traduire un avis


personnel ou un jugement de valeur extra-juridique (ex. : il importe peu que
vous soyez favorable ou défavorable à la défense de tel ou tel intérêt, ce
qui est intéressant c’est si l’analyse du juge permet ou pas la défense de
l’un d’eux).

LES ÉCUEILS À ÉVITER


–– L’oubli de l’arrêt. La décision de justice doit demeurer au centre de
votre analyse dont elle doit constituer le point de départ dans chaque
partie de votre devoir.
–– Le hors sujet.
–– Le simple recopiage du texte de l’arrêt.
–– La paraphrase, simple reformulation du texte de l’arrêt sans analyse.
–– La substitution de votre analyse à celle du juge. Ce n’est pas à vous de
résoudre tel ou tel problème juridique (contrairement à l’exercice du cas
pratique). Le juge a déjà solutionné le litige. Vous devez expliquer sa solu-
tion en prenant comme point de départ son analyse.
–– Le détournement ou la transformation des propos du juge.
–– La récitation du cours en lien avec la thématique de la décision de justice.
–– La dissertation sur un sujet plus ou moins proche de la thématique de
l’arrêt et dans laquelle celui-ci ne constituerait qu’un exemple.
–– La rédaction d’une conclusion. Il n’y a pas de conclusion dans un com-
mentaire d’arrêt. Une telle conception résulte du contenu et de la finalité
généralement attribués à la conclusion. En effet, un résumé de l’analyse
qui vient d’être lue par le correcteur est inutile tout comme la présentation
de la portée de l’arrêt, qui doit normalement avoir été déjà réalisée dans
le corps du devoir.

32
SCHÉMA DE LA PRÉPARATION DU COMMENTAIRE D'ARRÊT
Analyse littérale Analyse critique
1) Lecture de l'arrêt :
Présentation de l'arrêt et Vos connaissances
identification des différentes
parties et étapes
de l’analyse du juge
Décision de justice
*1* Considérant qu'aux
termes de l'article 1er  du
décret du 11 juillet 1955,
alors en vigueur, « la régle- Étape 1
mentation sur les cumuls 2) Explicitation : 3) Explication : 4) Critique :
d'emplois […] Signification de ce Pourquoi et Appréciation de
*2* Cons. qu'il résulte de que « dit le juge  » comment l’auteur la forme et du fond
l'instruction que, depuis sa Pour « fait-il » cela ? des propos
création, le fonctionnement Ex. : rappel de …, de l’auteur
du Centre technique des chaque identification de …, Définitions
industries de la fonderie a Étape 2 présentation de …, Références Ex. : caractère
toujours été assuré pour examen de …, textuelles laconique
plus de moitié par des coti- étape critique de … Jurisprudences des propos,
sations obligatoires […]
Doctrines discours
*3* Cons. qu'en vertu de Évolutions … d’opportunité …
l'article 1er de la loi du 22
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juillet 1948, les ministres Étape 3
compétents sont autorisés

Le commentaire d’arrêt
à créer […]
}
NB : chaque élément (1,2,3,4) doit être présent dans les différentes sous-parties et dans les titres de votre devoir.
SCHÉMA EXPLICATIF-RÉCAPITULATIF

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889464800:88872129:196.200.176.177:1580228107
DU COMMENTAIRE D’ARRÊT
Introduction
Phrase d’attaque/d’accroche
Résumé des faits pertinents
Résumé de la procédure
Problème de droit et solution
} Issus de l’analyse littérale de l’arrêt

Problématique
Annonce rédigée du plan
} Issues de l’analyse critique de l’arrêt

Matérialiser les points de l’introduction par des paragraphes débutant par un alinéa
et séparés par un saut de ligne.

Corps du devoir
I. Titre de la première partie (apparent, parlant et problématisé ; doivent y
apparaître les étapes du raisonnement du juge qui vont être analysées et l’appré-
ciation portée sur celles-ci)
Chapeau introductif de partie annonçant uniquement vos sous-parties A et B.
A) Titre de la première sous-partie (règles d’élaboration identiques à celles du
titre des parties)
Contenu de la sous-partie :
Citation contenant une étape du raisonnement du juge
(« ce que dit le juge »)
Explicitation (« signification de ce que dit le juge »)
} Issues de l’analyse
littérale de l’arrêt

Explication (« pourquoi et comment le juge dit-il cela »)


Définitions, références textuelles et jurisprudentielles
Critique
} Issues de l’analyse
critique de l’arrêt

Éléments à répéter si plusieurs étapes du raisonnement du juge y sont analysées.


Matérialiser les points de l’analyse par des paragraphes débutant par un alinéa et
séparés par un saut de ligne.
Phrase de transition A au B (expliciter pourquoi l’on va exposer ce qui suit après
avoir exposé ce qui précède).
B) Titre de la seconde sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Phrase de transition I au II.

II. Titre de la seconde partie


Chapeau introductif de partie annonçant uniquement vos sous-parties A et B.
A) Titre de la première sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Phrase de transition A au B.
B) Titre de la seconde sous-partie
Contenu de la sous-partie.
Pas de conclusion

NB : « introduction », « corps du devoir » … et les autres noms des subdivi-


sions du devoir ne doivent pas apparaître sur la copie.

34
4 Le cas pratique

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889464800:88872129:196.200.176.177:1580228107
Le cas pratique est une réflexion organisée à partir de situations factuelles
présentées sous la forme d’un récit littéraire. L’exercice consiste à trou-
ver les solutions juridiques à celles-ci après en avoir réalisé une analyse
approfondie au regard du droit positif. Les solutions proposées doivent
toujours être motivées et étayées juridiquement.
Le nom de cet exercice est susceptible de varier suivant les auteurs. Ain-
si, il est tour à tour désigné comme « cas pratique », « consultation juri-
dique », « cas pratique de consultation juridique ». La méthodologie reste
cependant la même quel que soit le nom donné à l’exercice.
Objectif de l’exercice
L’objectif du cas pratique est, d’une part, de vérifier la compréhension des
situations factuelles par l’étudiant et, d’autre part, d’apprécier la capacité
de ce dernier à transformer des problèmes de fait en problèmes de droit,
à trouver les règles applicables en droit positif et à en faire une application
correcte au regard de la situation de fait.
Attention
Le point de départ de l’analyse est la situation factuelle présentée. Il ne faut
donc pas omettre à la fin de votre devoir de répondre à celle-ci.
Certains auteurs considèrent que dans le cadre de la consultation juridique
le problème est déjà formulé juridiquement alors que le cas pratique pose
un problème juridique à partir du seul exposé d’une situation de fait.
L’exercice de cas pratique présenté ici ne doit pas être confondu avec les
exercices « d’étude de dossier contentieux » et de « constitution d’un dos-
sier ou d’une note de consultation juridique » au sens des praticiens qui
nécessitent l’utilisation d’une méthodologie spécifique.

Avant d’entreprendre la rédaction du cas pratique sur la copie, il est indispen-


sable de se livrer à un travail préparatoire à la fois directement sur le texte du
cas pratique et au brouillon.

LE TRAVAIL PRÉPARATOIRE INDISPENSABLE SUR LE TEXTE


DU CAS PRATIQUE ET AU BROUILLON
Le travail préalable à la rédaction du cas pratique est divisé en trois étapes :
lecture du texte du cas pratique, analyse littérale du cas pratique et analyse
critique du cas pratique.

Attention : Aucun style n’est imposé pour ce travail. Néanmoins, il est


essentiel que soient possibles la relecture et l’utilisation des différents élé-
ments relevés et analyses réalisées. Le travail au brouillon doit donc être
soigné.

La lecture du cas pratique


Une lecture attentive du texte du cas pratique est nécessaire à sa bonne com-
préhension. Il ne faut donc pas hésiter à le lire de nombreuses fois afin de bien
s’en imprégner et de pouvoir déterminer sa structure.

Le cas pratique
Il existe deux formes de cas pratique :
– le récit littéraire exposant les situations factuelles suivi de questions aux-

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quelles il vous faut répondre. Ces questions peuvent éventuellement déjà être
formulées juridiquement ;
– le simple récit littéraire exposant les situations factuelles.

Attention : Une attention particulière doit être portée, lors de la lecture du


cas pratique, à l’existence éventuelle de différentes situations factuelles et
aux éléments qui composent chacune d’entre elles. Une telle analyse pré-
pare et facilite l’analyse littérale du cas pratique (v. infra).
N’hésitez pas à mettre en évidence (en les soulignant par exemple) les mots
de transition qui permettent de déterminer la structure du cas pratique et le
déroulé des différents événements.
N’hésitez pas à mettre en évidence les différentes dates mentionnées dans
le cas pratique.

L’analyse littérale du cas pratique : l’identification et


l’exposé des faits pertinents et des questions de fait
induites
L’analyse littérale du cas pratique consiste en sa « déconstruction » pour en
identifier les différents éléments sans y apporter de connaissances ou se livrer à
une explication critique. Il s’agit alors, d’une part, de distinguer dans le cas pra-
tique les différentes situations factuelles sans rapport les unes avec les autres
et, d’autre part, de déterminer les éléments qui composent chacune d’entre
elles afin d’identifier ceux qui sont à l’origine des problèmes soulevés (ou à
soulever). Il convient alors de déterminer et d’exposer les faits dits pertinents et
les questions de fait qu’ils induisent.

Attention : Il arrive souvent que les différentes situations factuelles soient


formellement distinguées dans le texte du cas pratique par des paragraphes
distincts.

L’analyse des données de fait : détermination et exposé des faits


pertinents
Il s’agit ici d’identifier et d’exposer de manière chronologique, précise et rigou-
reuse l’ensemble des faits pertinents pour chacune des situations factuelles
identifiées.
Deux hypothèses sont alors à distinguer :
– si le cas pratique contient des questions précises, les faits pertinents sont,
pour chacune des questions, ceux qui permettent d’y répondre (et qui ont
conduit le correcteur à vous les poser) ;
– si le cas pratique est constitué uniquement d’un récit littéraire, les faits perti-
nents sont ceux qui sont à l’origine des différents problèmes que vous identifiez
et qui vous permettront d’y répondre.
Étapes
• Pour chaque situation factuelle, identifier les différents faits tels qu’ils
ressortent du cas pratique, sans oublier d’indiquer la date des événements.
• Classer les faits dans l’ordre chronologique. Utiliser si besoin une frise
chronologique.
• Écarter les faits qui ne permettent pas de répondre à la question posée dans
le cas pratique ou qui ne vous paraissent pas soulever de problème juridique
(si aucune question n’est posée dans le sujet du cas pratique).
• Exposer de manière chronologique, précise et rigoureuse les faits pertinents.

36
Attention : L’ensemble des faits pertinents doit être exposé. Il ne faut pas
en oublier !

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Les faits doivent être présentés tels qu’ils ressortent du cas pratique. Il ne
faut pas en inventer ou les transformer !
Ils doivent être reformulés. Il n’est pas possible de se contenter de citer (au
mieux) ou de recopier (au pire) le texte du cas pratique.

La détermination et l’exposé des questions de fait


Il s’agit ici de déterminer et d’exposer les questions de fait (c’est-à-dire non
qualifiées juridiquement) soulevées par les situations factuelles.
Étapes
• Pour chaque situation factuelle, identifier la question de fait induite par
cette dernière.
• Exposer la question de fait.

Attention : Les questions de fait peuvent avoir été posées dans le sujet du
cas pratique à la suite du récit littéraire. Il suffit alors de les reformuler pour
les exposer.

L’analyse critique du cas pratique


L’analyse critique correspond dans un cas pratique à la « transformation de la
situation de fait » en « situation de droit » en vue de la résolution de celui-ci en
droit positif. Cette analyse se déroule toujours suivant les mêmes étapes dans
le même ordre : qualification juridique des faits et identification du problème de
droit, résolution du problème de droit et solution du cas pratique.

La qualification juridique des faits et la détermination du problème


juridique
Il s’agit pour chaque situation factuelle de « traduire » en termes juridiques les
faits pertinents identifiés dans l’étape précédente afin de pouvoir déterminer
les différents problèmes juridiques soulevés (qui correspondent en réalité à la
traduction juridique des problèmes de fait). Cette étape est fondamentale car
elle conditionne l’ensemble de la suite du raisonnement et par conséquent la
solution finale.
Étapes (pour chaque situation factuelle)
• Reprendre les éléments de faits identifiés.
• Qualifier juridiquement chacun des faits pertinents.
• Exposer le problème juridique.

Attention : Pour être pertinente (c’est-à-dire pour permettre la détermina-


tion des règles applicables et leur application effective à la situation de fait),
la qualification juridique des faits doit être extrêmement précise (ex. : si un «
contrat » peut être considéré comme une qualification juridique, il convient
de préciser la nature de ce contrat pour que cette qualification soit perti-
nente. En effet, les différents contrats obéissent à des régimes juridiques
différents).

Le cas pratique
La résolution du problème de droit

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889464800:88872129:196.200.176.177:1580228107
La résolution du problème de droit dans un cas pratique s’effectue en plusieurs
étapes successives réalisées toujours dans le même ordre : exposé des règles
juridiques générales applicables à l’espèce, application des règles aux faits et
solution juridique au problème juridique.

Attention : Ce raisonnement est qualifié de syllogisme juridique. Dans


celui-ci, l’exposé des règles juridiques applicables est appelé « la majeure »
et l’application de la règle aux faits « la mineure ».

●●La détermination et l’exposé des règles juridiques applicables (majeure)


Il s’agit ici de rechercher et d’exposer de manière abstraite pour chaque situa-
tion factuelle les règles de droit positif nécessaires à la résolution du problème
juridique soulevé. Ainsi, doivent être analysés successivement les textes juri-
diques – de droit interne et externe – et la jurisprudence.

Attention : Une attention particulière doit être portée aux conditions d’ap-
plication des différentes règles juridiques utilisées (attention à l’existence
d’éventuelles exceptions).
Le cas pratique consistant à la résolution d’un problème juridique en droit
positif, la présentation de l’évolution du droit et des positions de la doctrine
sur la question soulevée est généralement inutile et hors sujet.
L’exposé des règles juridiques applicables ne doit pas se transformer en
une récitation de cours.

●●L’application de la règle aux faits (mineure)


Il s’agit ici de confronter la règle de droit aux faits de l’espèce et d’en tirer les
conséquences au regard du problème juridique soulevé.

Attention : Une attention particulière doit être portée aux conditions d’ap-
plication des différentes règles juridiques utilisées (attention à l’existence
d’éventuelles exceptions) et à la satisfaction de l’ensemble de celles-ci en
l’espèce.
Il ne faut pas transformer les faits de l’espèce ou en inventer afin qu’ils
permettent l’application effective de telle ou telle règle ou la satisfaction de
telle ou telle condition.

●●L’exposé de la solution juridique retenue


Suite à l’application des règles aux faits, plusieurs solutions juridiques peuvent
parfois être envisagées. Il convient alors, après avoir relevé les différents argu-
ments en faveur de l’une ou de l’autre, de préciser laquelle paraît la plus pro-
bable.

Attention : Il vous est possible de préciser que, malgré votre proposition


de solution, la décision finale reviendra au juge si le litige devait lui être
présenté.
Il vous est parfois demandé de préciser quelle serait la juridiction compé-
tente si le litige devait ne pas être réglé à l’amiable.

L’exposé de la solution du cas pratique


Le cas pratique débutant par un récit littéraire exposant une situation factuelle
problématique, sa résolution doit s’achever par l’exposé de la solution à la ques-
tion de fait posée.

38
LA RÉDACTION DU CAS PRATIQUE SUR LA COPIE

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Le cas pratique est généralement considéré comme l’un des moins formalistes
des exercices juridiques. Cependant, le raisonnement doit apparaître claire-
ment. Si l’on peut se contenter de répondre de manière successive à chacune
des questions posées, une introduction générale est possible. Le cas pratique
est alors composé d’une introduction sommaire et du corps du devoir.

Attention : Quel que soit le formalisme retenu pour la rédaction du cas pra-
tique sur la copie, pour chaque situation factuelle doivent toujours appa-
raître dans l’ordre suivant : l’exposé des faits pertinents et de la question
de fait, la qualification juridique des faits et la détermination de la question
de droit, l’exposé des règles de droit applicables en l’espèce, l’application de
la règle aux faits, la solution à la question de droit, la solution à la question
de fait.
Certains enseignants exigent que la résolution du cas pratique soit forma-
lisée dans un plan juridique classique en deux parties et deux sous-parties
précédées d’une introduction.
Dans cette hypothèse :
– l’introduction est composée d’une phrase d’attaque (v. infra), de l’exposé
des faits, des différents problèmes de droit et de l’annonce du plan ;
– chaque partie, précédée d’un titre apparent, regroupe les problèmes rele-
vant de la même thématique ;
– chaque sous-partie, précédée d’un titre apparent, correspond à la résolu-
tion d’une situation factuelle.

L’introduction
Il s’agit ici d’exposer le cadre général du cas pratique en faisant sommairement
état des différentes situations factuelles. Pour une meilleure compréhension du
correcteur, il est souhaitable de numéroter chacune des situations factuelles
annoncées. Cela vous permettra de les résoudre dans le désordre dans le corps
du devoir (ex. : Monsieur Stark est confronté à plusieurs mésaventures, l’une
relative à la chute d’une tronçonneuse sur sa voiture (1), l’autre au refus de
remboursement de la somme de 3 000 euros prêtée à un ami (2) et la troisième
à la blessure infligée par son fils à un collègue (3)).

Attention : Il est possible de débuter l’introduction par une phrase d’attaque


(ou d’accroche). Cette phrase qualifiée d’attaque (car c’est la première du
devoir) ou d’accroche (car elle doit « accrocher » le correcteur en l’incitant à
lire le reste) doit introduire le cas pratique. Une citation peut servir de phrase
d’attaque. Cependant, il convient alors de s’assurer que celle-ci correspond
véritablement au sujet.
Il ne s’agit pas ici d’exposer en détail les faits pertinents de chaque situa-
tion factuelle présente dans le cas pratique mais simplement d’annoncer la
diversité des situations rencontrées. L’exposé de l’ensemble des faits per-
tinents se fait dans le corps du devoir pour faciliter la lecture du correcteur.

Le corps du devoir
Il consiste en la formalisation du raisonnement réalisé au brouillon. Chacune
des étapes de la réflexion est matérialisée par un paragraphe, toujours dans
le même ordre. Si le cas pratique comporte plusieurs situations factuelles, le
raisonnement décrit ci-après doit être répété pour chacune d’entre elles, confor-

Le cas pratique
mément à ce qui a été préparé au brouillon :
–– l’exposé rédigé des faits pertinents dans l’ordre chronologique ;

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–– l’exposé rédigé de la question de fait ;
–– la qualification juridique des faits ;
–– l’exposé de la question de droit ;
–– l’exposé des règles de droit applicables en l’espèce (majeure) ;
–– l’application rédigée de la règle aux faits (mineure) ;
–– la solution au problème de droit ;
–– la solution au problème de fait.

Attention : Pour plus de clarté et si dans l’introduction vous avez numéroté


les différentes situations factuelles, vous pouvez précéder ces différentes
étapes d’un titre apparent indiquant la situation que vous allez analyser.

LES ÉCUEILS À ÉVITER


–– Le simple recopiage du texte du cas pratique.
–– Le détournement ou la transformation des faits exposés dans le cas pra-
tique.
–– La récitation du cours en lien avec la thématique du cas pratique.
–– La dissertation sur un sujet plus ou moins proche de la thématique de l’une
des situations du cas pratique.
–– Une réponse non justifiée juridiquement.
–– Une réponse désorganisée ou mélangeant plusieurs situations factuelles.
–– La rédaction d’une conclusion. Si chaque analyse s’achève par l’expo-
sé d’une solution au problème de fait soulevé, une conclusion générale
récapitulant l’ensemble des solutions aux différents problèmes apparaît
comme inutile car répétitive.

40
SCHÉMA EXPLICATIF-RÉCAPITULATIF DU CAS PRATIQUE

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Introduction
Phrase d’attaque/d’accroche
Présentation sommaire des différentes situations factuelles à étudier
Matérialiser les points de l’introduction par des paragraphes débutant par un ali-
néa et séparés par un saut de ligne.
Penser à numéroter chaque situation factuelle.

Corps du devoir
(Étapes à répéter autant de fois qu’il y a de situations factuelles à étudier)
N°…) Titre de la première situation factuelle étudiée (penser à rappeler le
numéro de la situation factuelle annoncée dans l’introduction)
L’exposé rédigé des faits pertinents dans Issus de
l’ordre chronologique
L’exposé rédigé de la question de fait
} l’analyse littérale
du cas pratique

}
La qualification juridique des faits
L’exposé de la question de droit
Issus de
L’exposé des règles de droit applicables
en l’espèce (majeure) l’analyse critique
du cas pratique
L’application rédigée de la règle aux faits (mineure)
La solution au problème de droit
La solution au problème de fait
Matérialiser les points de l’analyse par des paragraphes débutant par un alinéa et
séparés par un saut de ligne.
N°…) Titre de la deuxième situation factuelle étudiée (Penser à rappeler le
numéro de la situation factuelle annoncé dans l’introduction)
L’exposé rédigé des faits pertinents dans Issus de
l’ordre chronologique
L’exposé rédigé de la question de fait
} l’analyse littérale
du cas pratique

}
La qualification juridique des faits
L’exposé de la question de droit
L’exposé des règles de droit applicables Issus de
en l’espèce (majeure) l’analyse critique
L’application rédigée de la règle aux faits (mineure) du cas pratique
La solution au problème de droit
La solution au problème de fait
Matérialiser les points de l’analyse par des paragraphes débutant par un alinéa et
séparés par un saut de ligne.
N°…) Titre de la troisième situation factuelle étudiée (penser à rappeler le
numéro de la situation factuelle annoncé dans l’introduction)
(…)

NB : « introduction », « corps du devoir » … et les autres noms des subdivi-


sions du devoir ne doivent pas apparaître sur la copie.

Le cas pratique
5 La question à réponse
courte (qrc)

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L’exercice de questions à réponse courte (QRC) consiste à donner des
réponses concises, synthétiques et organisées à une série de sujets. Ré-
pondre à une QRC nécessite une réflexion sur le sujet qui peut porter sur
une thématique transversale ou sur un point précis du cours.
Objectif de l’exercice
L’objectif de cet exercice est, d’une part, de vérifier la compréhension du
sujet par l’étudiant et, d’autre part, d’apprécier la capacité de synthèse et
d’organisation des connaissances de ce dernier.
Attention
L’exercice de QRC n’est pas une succession de mini-dissertations.
La réponse à une QRC ne consiste pas en une simple récitation du cours.
La forme de l’exercice de QRC est susceptible de varier. Ainsi, il n’y a pas
de règles relatives au nombre et à la formulation affirmative ou interroga-
tive des sujets, à la longueur de la réponse attendue ou encore à la durée
de l’épreuve. Cela ne doit pas vous déstabiliser !

Avant d’entreprendre la rédaction de chaque réponse sur la copie, il est indis-


pensable de se livrer à un travail préparatoire au brouillon.

LE TRAVAIL PRÉPARATOIRE INDISPENSABLE AU BROUILLON


Le temps disponible pour répondre à chaque question incite souvent à négli-
ger le travail préparatoire à la rédaction des réponses et à écarter l’usage d’un
brouillon. Un tel comportement est à éviter.
Le travail préparatoire à la rédaction de réponses aux QRC s’effectue en deux
étapes : analyse du sujet et construction de la réponse à chaque question.

Attention : Aucun style n’est imposé pour ce travail. Néanmoins, il est


essentiel que soient possibles la relecture et l’utilisation des différents élé-
ments relevés. Le travail au brouillon doit donc être soigné.
Si un travail préalable à la rédaction des réponses est nécessaire, il doit être
bref et efficace afin que le temps ne vienne pas à manquer pour la rédaction
de la réponse sur la copie.
Les réponses aux questions ne doivent jamais être rédigées au brouillon.
Le brouillon doit être utilisé pour noter et organiser les connaissances es-
sentielles et ainsi empêcher toute improvisation lors de la rédaction de la
réponse à la question sur la copie.

L’analyse du sujet
L’analyse du sujet se fait en deux temps : une lecture générale du sujet suivie
d’une lecture attentive et compréhensive de chacune des questions posées.

La lecture générale du sujet


Il s’agit ici de lire l’ensemble du sujet et donc l’intégralité des questions po-
sées avant de les traiter les unes après les autres. Cette étape est essentielle
puisqu’elle vous permet de segmenter le temps imparti. Ainsi, votre lecture glo-

42
bale du sujet doit être suffisamment attentive pour vous permettre d’estimer,
notamment en fonction du nombre de questions et de vos connaissances, le

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temps que vous allez accorder à la réponse à chacune d’entre elles et l’ordre
dans lequel vous allez les traiter.

Attention : N’hésitez pas à traiter les questions dans le désordre. Com-


mencez par celles pour lesquelles vous avez le plus de facilité à répondre
avant de revenir sur celles qui vous posent des difficultés. Cela vous évite
de perdre du temps inutilement.

La lecture et la compréhension de chaque question


Une lecture attentive de la question est nécessaire à sa bonne compréhen-
sion. Il ne faut donc pas hésiter à la lire de nombreuses fois afin de bien s’en
imprégner avant d’en déterminer sommairement la structure et le contenu et
d’identifier les connaissances principales qui permettront la construction de
votre réponse.
●●L’identification de la structure et du contenu de la question posée
Suite à la lecture du sujet, il s’agit d’en identifier la structure et sommairement
le contenu afin de pouvoir le délimiter. Ce travail préalable indispensable condi-
tionne la réussite des étapes suivantes.
Étapes
• Mettre en évidence les mots-clés du sujet.
• Mettre en évidence les mots de transition/coordination qui permettent de
déterminer la structure du sujet.

Attention : Soyez attentif à la forme interrogative ou affirmative du sujet.


Soyez attentif à la forme singulière ou plurielle du sujet.
Soyez attentif à la coordination, l’opposition… des termes du sujet.

●● La détermination des connaissances indispensables à la construction


de la réponse à la question
Il s’agit de déterminer et d’ordonner le matériau qui vous permettra de construire
la réponse à votre question. Celui-ci est composé des connaissances fonda-
mentales indispensables au traitement du sujet posé dont le contenu a été déli-
mité précédemment.
Étapes
• Lister sans les développer l’ensemble des idées et connaissances que
vous évoque le sujet. Il est souhaitable à ce stade d’avoir une conception
large du sujet afin d’être certain de n’oublier aucune de ses dimensions.
• Identifier les idées et connaissances qui vous paraissent essentielles
pour le traitement du sujet. Certains auteurs considèrent que 2 ou
3 « idées-forces » suffisent pour construire une réponse à une QRC.
• Identifier et écarter les idées et connaissances qui vous paraissent ac-
cessoires au traitement du sujet.

La question à réponse courte (QRC)


Attention : Cette étape est fondamentale car elle vous permet, d’une part,
d’éviter le hors sujet (traitement d’une question qui ne relève pas du sujet

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889512693:88872129:196.200.176.177:1580228958
posé) et, d’autre part, de vous préserver des oublis (non traitement d’une
question qui relève du sujet posé).
N’oubliez pas les définitions indispensables à la réponse à la question.
Si certaines dates, références textuelles, références jurisprudentielles ou
doctrinales sont indispensables à la pertinence de votre réponse, n’en abu-
sez pas. En effet, vous êtes limité par le nombre de lignes et le temps.
Il y a certaines questions pour lesquelles l’usage d’un exemple pertinent est
nécessaire.
Vous ne pouvez pas vous permettre d’omettre l’actualité du sujet : le dernier
texte, la dernière jurisprudence…
Ne perdez pas trop de temps lors de cette étape.

La construction de la réponse
La construction de la réponse à chaque QRC s’effectue en plusieurs étapes,
toujours réalisées dans le même ordre : détermination de la problématique et
construction d’un plan permettant de répondre à cette problématique.

La détermination de la problématique
La problématique correspond à la question à laquelle vous allez répondre dans
le traitement de la QRC. Elle est constituée d’une formule qui permet de com-
prendre et de justifier l’organisation des connaissances exposées par la suite et
donc le sens de votre démonstration synthétique.

Attention : Si la QRC est formulée de manière interrogative, celle-ci peut


être reprise et reformulée pour servir de problématique.
En raison du temps bref disponible pour répondre à chaque question, la
problématique n’a pas à être originale, elle doit simplement permettre de
mettre le sujet (ou au moins deux ou trois de ses aspects essentiels) en
perspective.
Sans problématique, même sommaire, vous ne pouvez justifier l’organisa-
tion de vos connaissances qui vont alors apparaître comme simplement
juxtaposées.

La construction du plan
Le plan doit permettre de répondre à la problématique. Il convient donc d’y
mettre en évidence les différentes étapes de votre démonstration synthétique.
En conséquence, la construction du plan doit conduire à l’organisation des
connaissances retenues dans un cheminement logique permettant de com-
prendre votre réponse à la problématique.

Attention : Le plan n’a pas à être original. Classiquement, le plan juridique


est composé de deux parties, il vous est possible de vous écarter de ce
canon si cela permet de rendre plus pertinente la réponse à votre question
(ex. : si vous présentez 3 éléments de réponse à la problématique).
Le plan n’étant pas apparent dans la réponse à une QRC, il est inutile de
réfléchir à des titres pour chacun des éléments qui le composent.

44
LA RÉDACTION DE LA QUESTION À RÉPONSE COURTE
SUR LA COPIE

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889512693:88872129:196.200.176.177:1580228958
La réponse à la question à réponse courte peut apparaître comme peu for-
maliste. Doivent cependant y apparaître un certain nombre d’éléments : une
phrase introductive reprenant le sujet, l’exposé de la problématique, l’annonce
sommaire du plan, le développement de la démonstration synthétique et une
phrase conclusive.

Attention : Il est indispensable de lier les différents éléments de la réponse


afin qu’ils n’apparaissent pas comme simplement juxtaposés et indépen-
dants les uns des autres.
Afin de faciliter la lecture de votre réponse, matérialiser les points de l’ana-
lyse par des paragraphes débutant par un alinéa et séparés par un saut de
ligne.
La longueur attendue pour votre réponse est annoncée dans le sujet soit par
l’indication d’une fourchette du nombre de lignes à rédiger (ex. : répondre
en 15/20 lignes), soit par un nombre fixe (ex. : répondre en 15 lignes). Vous
devez absolument respecter cette contrainte.

La phrase introductive reprenant le sujet


La réponse à une QRC débute par une phrase introductive qui reprend le sujet
et le contextualise, justifiant ainsi sommairement la problématique choisie.

L’exposé rédigé de la problématique


Il s’agit ici de rédiger la question, la formule qui permet de comprendre et de
justifier l’organisation des connaissances exposées par la suite et donc le sens
de votre démonstration synthétique.

L’annonce rédigée du plan


Il s’agit d’annoncer de manière sommaire les principaux éléments de démons-
tration qui vont être détaillés par la suite afin de faciliter la lecture au correcteur.

Le développement rédigé de votre démonstration


synthétique
Il s’agit ici de détailler la réponse à la problématique en exposant vos connais-
sances de manière synthétique et organisée suivant le plan préparé au brouillon.

Attention : Le plan de réponse à la problématique ne doit pas être apparent.


Afin de faciliter la lecture de votre réponse et la compréhension de votre
plan, les points de l’analyse doivent être matérialisés par des paragraphes
débutant par un alinéa et séparés par un saut de ligne.
N’oubliez pas dans votre démonstration les définitions, dates, textes, juris-
prudences et actualités indispensables au traitement du sujet.
N’oubliez pas d’illustrer éventuellement vos propos par un exemple pertinent.

La phrase conclusive
La phrase conclusive doit vous permettre d’ouvrir le sujet, de le mettre en pers-
pective dans un contexte plus général que vous n’avez pas le temps de détailler.

La question à réponse courte (QRC)


LES ÉCUEILS À ÉVITER

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–– La simple récitation du cours.
–– La simple juxtaposition de connaissances sans lien apparent entre elles.
–– L’improvisation.
–– L’imprécision.
–– Le hors sujet.
–– Le non-respect de la longueur attendue pour la réponse à la question.

SCHÉMA EXPLICATIF-RÉCAPITULATIF DE LA QRC


Éléments à répéter pour répondre à chaque question à réponse courte.
Phrase introductive reprenant le sujet
Exposé de la problématique
Annonce rédigée du plan
Démonstration synthétique (réponse à votre problématique par un exposé
organisé des connaissances essentielles relatives au sujet suivant un plan non
apparent)
Phrase conclusive (ouverture du sujet)
Matérialiser les points de l’analyse par des paragraphes débutant par un alinéa et
séparés par un saut de ligne.

46
6 Les règles générales
communes

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889512693:88872129:196.200.176.177:1580228958
À côté de la méthodologie spécifique à chaque exercice juridique, il existe des
règles générales communes à ces derniers. Certaines tiennent à la forme et au
fond du devoir, d’autres sont relatives à la gestion de l’environnement du devoir
stricto sensu.

LES REMARQUES RELATIVES À LA FORME ET


AU FOND DU DEVOIR
Afin que le correcteur s’attarde essentiellement sur le fond de votre devoir, il est
indispensable d’en soigner la forme, c’est-à-dire la propreté de votre copie et la
rédaction de son contenu. Par ailleurs, la réalisation de l’exercice n’est possible
que si les connaissances sont maîtrisées.

La propreté de la copie
Afin d’avoir une copie propre, il convient :
– de laisser une marge à gauche de chacune des pages de votre copie pour
permettre au correcteur de commenter votre travail ;
– de laisser une marge importante en haut de la première page de votre copie
(environ 1/3 de la hauteur de la page) afin que le correcteur puisse apprécier
l’ensemble de votre travail ;
– d’aérer votre travail ;
– de numéroter vos pages (1/…, 2/…) ;
– de soigner l’écriture.

La rédaction du devoir
La compréhension de vos propos et la pertinence de votre analyse dépendent
notamment de vos qualités rédactionnelles. Aussi est-il nécessaire de :
– soigner le style et la formulation de vos propos ;
– faire des phrases courtes ;
– être attentif à l’orthographe et à la grammaire ;
– utiliser le vocabulaire juridique adéquat ;
– penser aux transitions et aux mots de liaisons qui permettent de suivre le
cheminement de votre pensée.

La maîtrise des connaissances


Il est indispensable de maîtriser l’ensemble des connaissances relatives au
sujet pour pouvoir le traiter dans le temps imparti. Aussi est-il nécessaire de tra-
vailler régulièrement les connaissances en amont de la réalisation de l’exercice
par un apprentissage du cours et des lectures complémentaires.

Les règles générales communes


LES REMARQUES RELATIVES À LA GESTION
DE L’ENVIRONNEMENT EXTÉRIEUR

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889512693:88872129:196.200.176.177:1580228958
Afin de réussir son devoir, il est nécessaire de bien gérer le temps et le stress.

La gestion du temps
La réussite d’un exercice est subordonnée à la bonne gestion du temps imparti.
Ainsi, même si l’usage d’un brouillon est toujours nécessaire, il ne faut pas y
pré-rédiger votre devoir ou y consacrer trop de temps. Par ailleurs, suite à la
rédaction de l’exercice sur la copie, il est indispensable de réserver un peu de
temps à la relecture du devoir.
Exemple : pour une épreuve de 3h, 1h à 1h15 est consacrée au travail prépa-
ratoire, 1h40 à 1h50 à la rédaction sur la copie et 5 à 10 minutes à la relecture.

Attention : Vous devez achever la rédaction de votre devoir sur la copie. Le


correcteur ne lira pas votre brouillon quand bien même vous le lui rendez.
Un devoir inachevé entraîne une double sanction : la première résulte de
l’absence d’une partie de votre démonstration, la seconde de la mauvaise
gestion du temps imparti.

La gestion du stress
Il est normal d’être stressé lors de la réalisation d’un exercice juridique, surtout
si celui-ci constitue une épreuve d’examen ou de concours. Cependant, il est
indispensable d’apprendre à gérer ce stress afin qu’il ne nuise pas à la qualité
de votre travail.
Plusieurs affirmations sont susceptibles de vous aider à relativiser votre inquié-
tude :
– la certitude que si le correcteur vous a donné tel ou tel sujet c’est qu’il consi-
dère que tout étudiant qui a travaillé régulièrement et qui maîtrise la méthodolo-
gie adéquate peut réussir son devoir ;
– la certitude que le correcteur n’est pas là pour vous sanctionner arbitrairement
et qu’il n’éprouve aucun plaisir à mettre de mauvaises notes ;
– la certitude que le correcteur n’évalue que votre copie et que, malgré certains
commentaires qui semblent parfois suggérer le contraire, il ne vous juge pas en
tant que personne.

Cet ouvrage a été achevé d’imprimer


dans les ateliers de Leitzaran (Espagne)
Numéro d’impression 609 - Dépôt légal : Juillet 2019

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international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889512693:88872129:196.200.176.177:1580228958
Pour toujours en poche

international.scholarvox.com:ENCG Marrakech:889512693:88872129:196.200.176.177:1580228958
avoir à portée de main
les points clés qu’il faut droit
connaître et comprendre

À chaque exercice,
une méthode de travail adaptée

6 fiches pour maîtriser la


Méthodologie des
exercices juridiques Méthodologie


La dissertation
Le commentaire de texte des exercices
juridiques
• Le commentaire d’arrêt
• Le cas pratique
• La question à réponse courte
• Les règles générales communes

2019
2020
édition revue et augmentée

Christophe Doubovetzky
Christophe Doubovetzky est Docteur en
droit. Il enseigne le droit public à l’Institut Les points clés pour réussir
National Universitaire Champollion. Il intervient
également à l’Université Toulouse 1 Capitole les exercices juridiques
où il est rattaché à l’IDETCOM (EA 785).
traditionnels posés en TD, aux
partiels et à l’examen final

Prix : 4,95 e
ISBN : 978-2-297-07486-5
www.gualino.fr

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