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Aux Etats-Unis, début d'une


campagne de vaccination sans
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Par Justine Daniel(https://www.liberation.fr/auteur/21402-justine-daniel) — 14 décembre 2020
à 12:46

Un avion de FedEx Express transportant un premier lot de vaccin Pfizer-BioNTech, dimanche, à Los Angeles. Photo Reuters

Les premières doses du vaccin développé par Pfizer, autorisé vendredi


aux Etats-Unis, commencent à être livrées dans le pays. Ces dernières
semaines, les Américains font face à une explosion des cas de
coronavirus.
Réfrigérées, emballées, étiquetées. Le premier camion chargé de doses de
vaccins(https://www.washingtonpost.com/video/entertainment/snl-vs-reality-fauci-birx-answer-
key-coronavirus-vaccine-questions/2020/12/13/996e7fd4-533d-45a7-a4b9-
fee67640140d_video.html) a quitté Kalamazoo, dans le Michigan, très tôt dimanche matin. Dans les
prochains jours, ce sont trois millions de doses de BNT162b2, nom scientifique du produit
développé par le laboratoire américain Pfizer pour faire face à l’épidémie de Covid-19, qui doivent
être livrées à travers tous les Etats-Unis. Vendredi, le vaccin avait obtenu le feu vert de la Food and
Drug Administration (FDA) autorisant son déploiement
d’urgence(https://www.nytimes.com/2020/12/11/us/politics/trump-slams-the-fda-ahead-of-
expected-vaccine-authorization.html). Donald Trump avait affirmé dans la foulée que les premières
injections interviendraient dans les vingt-quatre heures, prenant un peu d’avance.

A LIRE AUSSI
Le vaccin de Pfizer autorisé aux Etats-Unis, premières vaccinations «dans moins de 24
heures»(https://www.liberation.fr/planete/2020/12/12/le-vaccin-de-pfizer-autorise-aux-etats-unis-premieres-
vaccinations-dans-moins-de-24-heures_1808488)

Cette première phase de distribution lance la plus grande campagne de vaccination américaine
jamais connue. Le défi logistique, organisé par le gouvernement fédéral, est sans précédent : le
vaccin doit être conservé sans interruption à une température extrême
de -70 degrés(https://www.liberation.fr/planete/2020/11/13/vaccin-pfizer-et-biontech-la-
contrainte-du-besoin-de-froid-polaire_1805476). Des camions FedEx et UPS sont mobilisés pour
livrer 145 établissements de santé dès ce lundi, puis 500 autres mardi et mercredi. 750 000 doses
fabriquées en Europe ont déjà atterri à Chicago durant la semaine de Thanksgiving, rapporte le
Washington Post(https://www.wsj.com/articles/covid-19-vaccines-mass-distribution-supply-
chain-11607874181?mod=hp_lead_pos1). Les centres installés en urgence dans les hôpitaux
recevront le matériel nécessaire pour assurer la vaccination – seringues, combinaisons et masques
livrés avec les doses. Mais certains dirigeants des Etats, chargés d’organiser la campagne, déplorent
un manque de soutien financier(https://www.wsj.com/articles/getting-covid-vaccines-to-people-
will-cost-states-billions-they-dont-have-11607855400?mod=hp_lead_pos3).

Les premières doses réservées aux soignants


Dès ce lundi, les premiers personnels soignants recevront leur première injection – le vaccin en
nécessite deux pour que le patient soit immunisé. Viendront ensuite les résidents des maisons de
retraite, dès la semaine prochaine, une recommandation entérinée samedi par le centre pour le
contrôle et la prévention des maladies (CDC)
(https://www.washingtonpost.com/health/2020/12/12/covid-vaccine-cdc-approval/), l’agence
fédérale de protection de la santé publique. Les membres les plus âgés du staff présidentiel
devraient également compter parmi les premiers destinataires du vaccin, selon le porte-parole du
Conseil de sécurité nationale, dimanche. Mais plus tard dans la nuit, Donald Trump a tweeté le
contraire(https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1338325735778476035?s=20) : «Le
personnel de la Maison blanche recevra le vaccin plus tard dans le programme sauf si
nécessaire», a affirmé le Président, précisant qu’il ne ferait pas partie des premiers patients à être
injectés.

A LIRE AUSSI
Explosion des cas de Covid-19 aux Etats-Unis : «Un avenir sombre nous
attend»(https://www.liberation.fr/planete/2020/12/07/un-avenir-sombre-nous-attend-aux-etats-unis-l-explosion-des-
cas_1807898)
Le déploiement du vaccin doit permettre aux Etats-Unis, qui font face à une explosion des cas de
coronavirus depuis un mois et demi, de vaincre l’épidémie. Le virus a déjà provoqué la mort de près
de 300 000 personnes, selon les chiffres de référence de l’université Johns-
Hopkins(https://www.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b4
Le seuil des 100 000 contaminations par jour a été franchi le 4 novembre et le nombre de nouveaux
cas quotidiens a crû presque continuellement depuis. Malgré le vaccin, l’épidémie devrait continuer
à progresser. La semaine dernière, les autorités sanitaires faisaient part de sombres perspectives
pour les prochaines semaines et anticipaient 100 000 à 150 000 morts supplémentaires avant fin
février(https://www.liberation.fr/planete/2020/12/07/un-avenir-sombre-nous-attend-aux-etats-
unis-l-explosion-des-cas_1807898).

18% des Américains «totalement sûrs» de ne pas se faire vacciner


Cette campagne de vaccination massive devrait durer jusqu’en juin. Pour atteindre l’immunité
collective, 70% à 80% de la population, qui compte 328 millions d’habitants, doit être vaccinée
. «Nous aurons vacciné 100 millions de personnes à la fin du premier trimestre de 2021, avec deux
doses de vaccins», a annoncé, dans une interview à Fox
News(https://www.foxnews.com/politics/dr-slaoui-operation-warp-speed-coronavirus-vaccine-
targets), Moncef Slaoui, le «monsieur vaccin» de la Maison blanche, à la tête de l’opération «Warp
Speed» («vitesse de l’éclair»), le nom de cette opération de grande ampleur de production et
distribution du vaccin contre le Covid.

A LIRE AUSSI :
Moncef Slaoui, piqué au vif(https://www.liberation.fr/planete/2020/12/13/pique-au-vif_1808541)

Mais c’est sans compter sur la difficulté de convaincre les plus sceptiques. Si une majorité
d’Américains se disent à présent prêts à se faire vacciner, 21% demeurent «presque sûrs» et
18% «totalement sûrs» de ne pas vouloir s’y plier, selon une étude du Pew Research
Center(https://www.pewresearch.org/science/2020/12/03/intent-to-get-a-covid-19-vaccine-rises-
to-60-as-confidence-in-research-and-development-process-increases/). Une grande campagne
publique, à 250 millions de dollars, va être lancée cette semaine pour inciter les Américains à
accepter le vaccin, mais les incertitudes politiques, alimentées par Donald Trump, ont installé un
climat de défiance qui pourrait jouer sur la capacité du gouvernement à convaincre.

Justine Daniel (https://www.liberation.fr/auteur/21402-justine-daniel)

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