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Un avion de FedEx Express transportant un premier lot de vaccin Pfizer-BioNTech, dimanche, à Los Angeles. Photo Reuters
A LIRE AUSSI
Le vaccin de Pfizer autorisé aux Etats-Unis, premières vaccinations «dans moins de 24
heures»(https://www.liberation.fr/planete/2020/12/12/le-vaccin-de-pfizer-autorise-aux-etats-unis-premieres-
vaccinations-dans-moins-de-24-heures_1808488)
Cette première phase de distribution lance la plus grande campagne de vaccination américaine
jamais connue. Le défi logistique, organisé par le gouvernement fédéral, est sans précédent : le
vaccin doit être conservé sans interruption à une température extrême
de -70 degrés(https://www.liberation.fr/planete/2020/11/13/vaccin-pfizer-et-biontech-la-
contrainte-du-besoin-de-froid-polaire_1805476). Des camions FedEx et UPS sont mobilisés pour
livrer 145 établissements de santé dès ce lundi, puis 500 autres mardi et mercredi. 750 000 doses
fabriquées en Europe ont déjà atterri à Chicago durant la semaine de Thanksgiving, rapporte le
Washington Post(https://www.wsj.com/articles/covid-19-vaccines-mass-distribution-supply-
chain-11607874181?mod=hp_lead_pos1). Les centres installés en urgence dans les hôpitaux
recevront le matériel nécessaire pour assurer la vaccination – seringues, combinaisons et masques
livrés avec les doses. Mais certains dirigeants des Etats, chargés d’organiser la campagne, déplorent
un manque de soutien financier(https://www.wsj.com/articles/getting-covid-vaccines-to-people-
will-cost-states-billions-they-dont-have-11607855400?mod=hp_lead_pos3).
A LIRE AUSSI
Explosion des cas de Covid-19 aux Etats-Unis : «Un avenir sombre nous
attend»(https://www.liberation.fr/planete/2020/12/07/un-avenir-sombre-nous-attend-aux-etats-unis-l-explosion-des-
cas_1807898)
Le déploiement du vaccin doit permettre aux Etats-Unis, qui font face à une explosion des cas de
coronavirus depuis un mois et demi, de vaincre l’épidémie. Le virus a déjà provoqué la mort de près
de 300 000 personnes, selon les chiffres de référence de l’université Johns-
Hopkins(https://www.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b4
Le seuil des 100 000 contaminations par jour a été franchi le 4 novembre et le nombre de nouveaux
cas quotidiens a crû presque continuellement depuis. Malgré le vaccin, l’épidémie devrait continuer
à progresser. La semaine dernière, les autorités sanitaires faisaient part de sombres perspectives
pour les prochaines semaines et anticipaient 100 000 à 150 000 morts supplémentaires avant fin
février(https://www.liberation.fr/planete/2020/12/07/un-avenir-sombre-nous-attend-aux-etats-
unis-l-explosion-des-cas_1807898).
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Moncef Slaoui, piqué au vif(https://www.liberation.fr/planete/2020/12/13/pique-au-vif_1808541)
Mais c’est sans compter sur la difficulté de convaincre les plus sceptiques. Si une majorité
d’Américains se disent à présent prêts à se faire vacciner, 21% demeurent «presque sûrs» et
18% «totalement sûrs» de ne pas vouloir s’y plier, selon une étude du Pew Research
Center(https://www.pewresearch.org/science/2020/12/03/intent-to-get-a-covid-19-vaccine-rises-
to-60-as-confidence-in-research-and-development-process-increases/). Une grande campagne
publique, à 250 millions de dollars, va être lancée cette semaine pour inciter les Américains à
accepter le vaccin, mais les incertitudes politiques, alimentées par Donald Trump, ont installé un
climat de défiance qui pourrait jouer sur la capacité du gouvernement à convaincre.