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INSTITUT SUPÉRIEUR DE MANAGEMENT

MASTER II QHSE

GESTION DES RISQUES


INDUSTRIELS

Par:
Mouhammadou Chamssoudine DIA
Expert Sécurité Industrielle / Environnement
DEFINITION

Un risque industriel majeur est un


événement accidentel se produisant
sur un site industriel et entraînant
des conséquences immédiates graves
pour le personnel, les populations
avoisinantes, les biens et/ou
l'environnement.
TYPES DE RISQUES INDUSTRIELS MAJEURS ?

On distingue principalement:

 Le risque d'incendie: dû à l’inflammation de


produits soit au contact d’autres produits, soit au
contact d’une flamme ou d’un point chaud;
 Le risque d’explosion: dû soit au mélange de
produits avec d’autres ou à la brusque libération de
gaz, soit à l’effet de produits explosifs;
 Le risque toxique: dû à la propagation dans l’air,
l’eau ou le sol, de produits dangereux pour la santé
que ce soit par inhalation, par ingestion ou par
contact cutané.
I. Le risque d’incendie
I.1 Définition et Caractéristiques

Le feu est une réaction chimique exothermique


auto-entretenue mettant en jeu un combustible et
un comburant (très souvent l’oxygène de l’air). Il
ne peut se déclarer que si une énergie minimale
de départ, la source d’inflammation, est
apportée. Le feu s’auto-entretient ensuite (plus ou
moins bien) sous l’effet de la chaleur produite par
la combustion.
LE TRIANGLE DU FEU

Le Combustible: Le Comburant:

Sous différentes formes: L’Oxygène,


•Classiques: Charbon de bois, bois ,
papier…….
•Organiques: foin, paille, plastique……
•Métaux Usuels: zinc, Aluminium, LE FEU
magnésium….

L’Énergie d’Activation:

C’est une source capable d’apporter la quantité de chaleur nécessaire au


développement de la combustion.
Exemples:
•Sources naturelles: soleil, foudre…..
•Sources crées: feux nus, (chauffage, cigarettes, etc.……
•Feux d’origines: chimique, biologique, mécanique, électrique…
I. Le risque d’incendie
I.1 Définition et Caractéristiques
Dans un feu, c’est toujours un gaz qui brûle. Il s’agit
soit directement du combustible en jeu, soit des
vapeurs provenant d’un liquide, soit des gaz de
pyrolyse d’un solide. La puissance thermique
dégagée par le feu, résultant du bilan énergétique de
ce cycle de phénomènes, dépend de la réactivité du
combustible et du comburant d’une part et, d’autre
part des conditions dans lesquelles ils entrent en
contact : proportions, qualités des surfaces
d’échanges…
I. Le risque d’incendie
I.2 Déclenchement du feu
Les sources d’inflammation possibles sont variées.
Les principales sont :
 flamme nue ou solide incandescent,
 point chaud provoqué par un effet Joule ou par une
friction, foudre, étincelle électrique ou électrostatique,
compression adiabatique d’un gaz (qui donc
s’échauffe).
Les causes d’inflammation peuvent être naturelles
(foudre), humaines (imprudence, malveillance) ou
technologiques.
I. Le risque d’incendie
I.3 Grandeurs caractéristiques du feu
Les principales grandeurs caractéristiques du feu sont :
• Point d’éclair: température d’un liquide à partir de
laquelle il produit suffisamment de vapeurs pour
s’enflammer en présence d’une source d’inflammation
spécifiée (essence : - 46°C),
• Température d’auto-inflammation: température à
laquelle une substance s’enflamme spontanément, la
source d’inflammation étant la chaleur de la substance
(essence : 280°C),
I. Le risque d’incendie
I.3 Grandeurs caractéristiques du feu
• Limite inférieure d’inflammabilité ou LII: concentration minimale
d’un gaz dans l’air pour former un mélange capable d’être
enflammé par une source d’inflammation spécifiée (hydrogène :
4%, méthane : 5%) ; en dessous de la LII, le mélange est dit « trop
pauvre » en combustible pour brûler,

Limite supérieure d’inflammabilité ou LSI : concentration maximale


d’un gaz dans l’air pour former un mélange capable d’être
enflammé par une source d’inflammation spécifiée (hydrogène :
75%, méthane : 15%) ; au dessus de la LSI, le mélange est dit «
trop riche » en combustible pour brûler.
I. Le risque d’incendie
I.4 Les effets du feu
L’essentiel de la chaleur produite par un feu est
transmise par rayonnement électromagnétique. Ce
rayonnement est exprimé comme une quantité
d’énergie par unité de temps et de surface. On
parle de flux thermique. Un feu d’hydrocarbure
liquide rayonne environ 100 kW/m2. La boule de
feu d’un BLEVE rayonne environ 200 kW/m2 à
sa surface.
I. Le risque d’incendie
I.4 Les effets du feu
Le flux thermique est transmis dans toutes les directions. Une
cible placée à une certaine distance n’en reçoit donc qu’une
partie.

Les valeurs seuils réglementaires pour l’évaluation des effets


thermiques sur l’homme ou les structures, sont les suivantes :
• 3 kW/m2 (exposition de 30 secondes) effets irréversibles
• 5 kW/m2 (exposition de 60 secondes) premiers effets létaux
• 10kW/m2 effets létaux significatifs
I. Le risque d’incendie
I.5 Prévention et lutte contre le feu
Il s’agit de maintenir en permanence des conditions dans lesquelles le
combustible, le comburant et la source d’inflammation ne se trouvent pas
réunies :
• en supprimant le comburant : suppression de l’air par des toits flottants
dans les bacs d’hydrocarbures, ou substitution par un ciel de gaz neutre
pour les liquides hautement inflammables ou les liquides inflammables
chauffés,
• en supprimant le combustible : ventilation suffisante des locaux
susceptibles de contenir des gaz inflammables (maintien du mélange gaz-
air en dessous de la LII), détection de fuites de gaz ou de liquides
inflammables,
• en supprimant la source d’inflammation : éloignement ou suppression de
toute source de chaleur, utilisation de matériels électriques isolés,
consignes de permis de feu et de permis de travaux.
I. Le risque d’incendie
I.5 Prévention et lutte contre le feu
Dans l’hypothèse ou un incendie se déclarerait, son extension doit être limitée, par
exemple :
• en cantonnant ou en éloignant les capacités combustibles : cuvettes de rétention
sous les récipients de liquides inflammables, éloignement des stockages,
séparation par des murs coupe-feu, rideaux d’eau actionnés par une détection
automatique,
• en combattant le feu par des systèmes de sauvegarde : détection automatique
couplée à un réseau d’extinction (sprinklage), désenfumage par des ouvrants en
partie haute de la toiture (évacuation des gaz chauds et partiellement imbrûlés),
• en se dotant de moyens de lutte contre l’incendie (extincteurs, protections
individuelles, canons à eau ou à mousse, réserves d’eau et d’émulseur) et en
adoptant une organisation efficace (plan d’urgence, appel des secours externes),
et régulièrement testée lors d’exercices réalistes.
II. Le risque d’explosion
II.1 Définition et Caractéristiques

Il y a lieu de distinguer deux types d’explosions :


 La première est une explosion est la résultante
d’une réaction physico-chimique (combustion,
décomposition), dont la vitesse extrêmement
élevée s’accompagne d’une libération très
importante d’énergie en un temps très court se
traduisant par une brusque montée de la
pression.
II. Le risque d’explosion
II.1 Définition et Caractéristiques
La déflagration est caractérisée par une vitesse de
déplacement du point de flamme inférieure à la
vitesse du son ainsi qu’une pression engendrée.
La détonation est caractérisée par une
combustion ou une décomposition instantanée
c’est-à-dire par une vitesse de propagation du
phénomène supérieure à la vitesse du son et par
une pression importante.
II. Le risque d’explosion
II.1 Définition et Caractéristiques
Un autre type d’explosion est un éclatement
pneumatique, dû à l’augmentation excessive de la
pression des gaz d’un réservoir ou à l’affaiblissement
localisé de la résistance de ses parois.
On observe aussi des explosions résultant de la mise
en présence de substances chimiques dites
"incompatibles", qui réagissent violemment entre
elles.
II. Le risque d’explosion
II.2 Grandeurs caractéristiques de l’explosion
Les principales grandeurs caractéristiques du feu sont :
Limite inférieure d’explosivité ou LIE : concentration minimale
d’un gaz ou d’une poussière combustible dans l’air pour former
un mélange capable d’exploser en présence d’une source
d’inflammation spécifiée (poussière de blé : 50 g/m3) ; en
dessous de la LIE, le mélange est dit "trop pauvre" pour exploser
Limite supérieure d’explosivité ou LSE : concentration maximale
d’un gaz dans l’air pour former un mélange capable d’exploser
en présence d’une source d’inflammation spécifiée; au dessus de
la LSE, le mélange est dit "trop riche" pour exploser.
II. Le risque d’explosion
II.3 Les effets de l’explosion
L’explosion produit essentiellement des effets de
surpression et des effets thermiques ainsi que des effets de
projection.
Les effets de surpression engendrés par une explosion due
à la production de gaz de combustion, sont relativement
restreints en champ libre. En fonction du degré de
confinement et d’encombrement du lieu où se produit
l’explosion, les effets de surpression peuvent devenir
importants.
II. Le risque d’explosion
II.3 Les effets de l’explosion
Dans les cas de fort confinement, elle peut atteindre une dizaine de
bars. La quasi-totalité des explosions de gaz ou de poussières
présentent des vitesses de flamme inférieures à 100 m/s et des
surpressions inférieures à 10 bar : ce sont des déflagrations.

Dans certaines conditions (notamment dans des conditions de


confinement de produits), des transitions de déflagration à
détonation sont possibles. Les effets d’un d’éclatement de réservoir
sont d’une part des effets de surpression, dus à l’expansion brutale
des gaz comprimés et à la vaporisation instantanée d’une partie de
la phase liquide, et d’autre part des projections de fragments du
réservoir.
II. Le risque d’explosion
II.3 Les effets de l’explosion
Les valeurs seuils réglementaires pour l’évaluation des effets de
surpression sur l’homme ou les structures, sont les suivantes :
• 20 mbar correspondant aux effets de bris de vitres;
• 50 mbar correspondant aux effets irréversibles et aux dégâts
légers sur les structures;
• 140 mbar correspondant aux premiers effets létaux et aux
dégâts sérieux sur les structures;
• 350 mbar correspondant aux effets létaux très significatifs et
aux dégâts graves sur les structures
II. Le risque d’explosion
II.4 Prévention et lutte contre l’explosion
Il faut veiller à ce que le combustible (gaz ou poussières),
le comburant (l’air) et la source d’inflammation ne
forment jamais des conditions favorables à une explosion,
par exemple :
• en supprimant le comburant : suppression de l’air par des
toits flottants dans les bacs d’hydrocarbures, ou
substitution par un ciel de gaz neutre pour les liquides
hautement inflammables ou les liquides inflammables
chauffés,
II. Le risque d’explosion
II.4 Prévention et lutte contre l’explosion
• en supprimant le combustible : ventilation suffisante des locaux
susceptibles de contenir des gaz inflammables (maintien du
mélange gaz-air en dessous de la LIE), détection de fuites de gaz
ou de liquides inflammables, aspiration des poussières
combustibles à leur point de production, nettoyages réguliers des
dépôts de poussières (dans les silos de stockage de céréales),

• en supprimant la source d’inflammation : éloignement ou


suppression de toute source de chaleur, utilisation de matériels
électriques isolés, consignes de permis de feu et de permis de
travaux.
III. Le risque toxique
III.1 Définition et caractéristique
Il est lié à l’exposition de cibles à un danger qui
correspond ici à un nuage généré après un re-largage
accidentel d’une substance chimique à l’atmosphère (fuite,
ruine de réservoir etc.).
Le rejet de gaz toxique peut être continu (en jet) ou bref
(en bouffée). Il se disperse dans l’atmosphère sous l’effet
de sa vitesse initiale, de l’effet de la gravité du à la densité
du gaz, du vent, des conditions atmosphériques.
III. Le risque toxique
III.2 Grandeurs caractéristiques
La densité du gaz : plus celle-ci est élevée,
plus la diffusion du nuage dans l’atmosphère
est défavorisée. Un gaz lourd restera au sol
sans se diluer beaucoup avec l’air ; il restera
donc assez concentré sur de grandes distances
de transport
III. Le risque toxique
III.3 Les effets de la dispersion toxique
Les gaz toxiques sont caractérisés par leurs
effets sur l’homme au travers de la notion de
dose, qui tient compte de la concentration du
gaz dans l’air et du temps d’exposition à cette
atmosphère.
III. Le risque toxique
III.3 Les effets de la dispersion toxique
On distingue trois seuils :
 Le seuil des effets irréversibles
 Le seuil des premiers effets létaux (correspondant à une
concentration létale pour 1% des personnes exposées)
 Le seuil des effets létaux significatifs (correspondant à une
concentration létale pour 5% des personnes exposées).

Les gaz combinant une haute toxicité et une densité élevée, tels le
chlore, sont redoutables : les distances d’effets significatifs
atteignent les dix kilomètres pour les rejets les plus importants
(exemple : ruine totale d’une grosse capacité).
DISPERSION D'UN NUAGE TOXIQUE
Direction du vent

Frontière du nuage
SOURCE

NUAGE TOXIQUE
Distance

Zone de Zone de
Zone danger pour danger pour Zone
Mortelle la vie la santé sûre

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