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4/16/2020 Unité d'élevage de 1000 pondeuses - adetalometogo

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Unité d'élevage de 1000 pondeuses

Projet d'appui à la mise sur pied d'une unité d'élevage de 1000 pondeuses dans
le canton de Bena (Wawa), Togo.

Contexte Général
Le Togo est un pays de l’Afrique de l’Ouest. Elle a une superficie de 56 600 Km2, Il compte 5.753.324 habitants, dont 48,7%
d’hommes et 51,3% de femmes. Ce sont les chiffres clés du dernier recensement effectué dans le pays en 2010 et dont les
résultats partiels ont été présentés par le gouvernement.

A l’analyse des données, a souligné Dédé Ahoéfa la ministre de la Planification, la population résidente a plus que doublé en 29
ans. « Elle est passée de 2. 719.567 habitants en novembre 1981 à 5.753.324 en novembre 2010, ce qui correspond à un taux de
croissance annuel moyen de 2,58% », a-t-elle indiquée.

Cette croissance n’est pas accompagnée par la capacité de production de l’agriculture togolaise en matière d’alimentations en
générale et en apport en protéine animal en particulier (sa capacité de production agroalimentaire est faible).

Avec une croissance annuelle estimée à 4 %, la demande en produits animaux au Sahel et en Afrique de l’Ouest devrait
augmenter de plus de 250 % d’ici 2025 alors que le taux de croissance de l’offre en produits animaux est estimé à 2 %
actuellement. Cette croissance, même si elle est jugée significative, demeure faible par rapport à la demande. Les statistiques
indiquent même que ce déséquilibre, entre l’offre et la demande, persisterait et s’aggraverait dans les années 2020.

Plus qu’une nécessité, les défis alimentaires et économiques actuels et futurs recommandent qu’une attention particulière soit
accordée à la valorisation optimale du potentiel élevage du Pays. En dépendent la préservation et le renforcement des moyens
d’existence des millions de populations rurales et urbaines.

Alors que les besoins du marché local en œufs, en poules de chaire …augmentent (la création des cafétérias gourment en œufs et
autres produits aviaires), où les bars poussent comme des champignons, au bord des routes, à cause de la croissance de la
population, la filière avicole ne suit pas ce développement ce qui conduit à une dépendance très accrue de l’extérieur dont le
contrôle sanitaire reste à vérifier.

Les foyers du canton de BENA sont pour la plupart du temps tournés vers l’extérieur pour satisfaire leur besoin en produits
aviaires, ceci au Ghana à quelque kilomètre des villages, des fois à Badou, la ville la plus proche, or ces produits congelés sont
achetés depuis la capitale, à des centaines de kilomètre dans des conditions de conservation très mauvaise, en plus de ces
conditions des conservations, s’ajoute le problème financier, car les commerçants ont du faire la route pour apporter ces produits
donc ils reviennent chers.

Ainsi en tenant compte du coup de production sur place, ces produits reviendront moins chers et seront disponibles à tout moment,
non seulement les foyers auront en permanence des produits aviaires de bonne qualité mais ils reviendront moins cher.

Le groupement principal celui de Maflo, qui a plus de 19 ans d’existence sera la principale structure qui sera chargée de l’exécution
du projet pour la première année. Il a fait ses preuves en matière de gestion de plusieurs appuis qu’il a bénéficié de la part de
NOVISI une Association de droit français,
L’Association promotrice de ce projet a un volet appui et gestion des microcrédits, ainsi elle va apporter son appui dans la gestion
financière de ce projet et permettra à d’autres groupements du canton de pouvoir bénéficier de ce projet.

Sur le plan technique les femmes membre du groupement ont reçu des appuis techniques de la part des institutions de l’Etat
(ICAT…) donc juste une mis à niveau permettra une bonne réussite de ce projet.

Pour les déboucher pour l’écoulement les produits de cette unité, la demande en matière des produits aviaire n’est plus à justifier,
car les tonnages d’importation du Togo sont trop fragrant, ainsi, la production sera la bien venue.

Problématique Translate

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Alors que nous disposons de plusieurs atouts pouvant permettre à la filière avicole de prendre son envole tels que géographique
(le climat tropical très favorable à l’élevage) hydraulique (notre sous-sol est riche en eau pour forer des puits de même que des
eaux de surface qui serviront à la consommation des animaux), le marché intérieur très vaste et une demande en matière des
produits aviaires surtout aux moments des fêtes, très fortes.

Alors que la population des jeunes chômeurs ne cesse de croître, ceux sur qui on peut compter comme main d’œuvre très à bon
marché dans ce secteur, celui-ci pourrait apporter un appui considérable pour la lutte contre la pauvreté, le chômage…, les
demandes sont tournées vers l’extérieur du fait de la faible production intérieur.

Alors que dans les zones rurales, la prise en charge globale des enfants pèse à plus de 70% sur les femmes, celle-ci disposent
des sources financière très limitées, elles pourraient à travers les revenus de l’élevage, s’acquitter plus facilement de ses charges.
Elles s’adonnent rien qu’à l’agriculture qui apporte très peu de réponse à leurs attentes, du fait de la pauvreté des sols ces
dernières années.

C’est dans cette problématique de besoins d’un côté et d’atouts de l’autre que l’Association A.D.E.T.A, après plusieurs échanges et
collaborations financières avec les femmes du canton de BENA a initié ce projet pour leur permettre d’avoir d’autres sources de
revenue pour mieux se prendre en charge et de jouer leur rôle dans l’éducation de leurs enfants.

Généralité sur l'élevage au Togo


A la différence des pays sahéliens, le Togo n’est pas a priori un pays à vocation d’élevage. Ainsi, d’après les résultats du dernier
recensement agricole (1996), seulement 1% de la population pratiquerait l’élevage au sens strict. En revanche, près des 2/3 des
exploitations agricoles combinent l’agriculture et l’élevage.

A la faveur de la politique d’autosuffisance alimentaire de 1975 au Togo, l’élevage est devenu l’une des composantes du secteur
de l’agriculture. Mais, malgré l’importance accordée à l’élevage par les autorités togolaises, ce secteur d’activité ne répond pas
encore aux attentes des consommateurs qui doivent se tourner vers les produits d’importation pour se fournir en viande, œufs et
produits laitiers.

L’élevage occupe surtout la partie septentrionale du pays, et plus spécialement la région des savanes. Celui des bovins demeure
très extensif, basé sur l’exploitation des pâturages naturels et des jachères. Seul l’élevage de volailles, constitué de poules (80%
des effectifs) mais aussi de pintades (15%) et, dans une moindre mesure, de canards (5%), amorce un début d’intensification et de
modernisation.

En dehors de l’élevage des volailles, pratiqué par la majorité des exploitations, l’élevage des caprins est le plus répandu, avec plus
d’un ménage agricole sur deux qui le pratique, contre 6% de ménages pour l’élevage bovin, 21% et 28% respectivement pour les
porcins et les ovins. La part des produits de l’élevage dans le PIB national, variant entre 3 et 6% suivant les estimations, se
subdivise de la manière suivante :
15 à 20% pour les bovins
35 à 40% pour les petits ruminants (ovins et caprins)
15 à 20% pour les porcins
25 à 30% pour les volailles
La croissance du sous-secteur de l’élevage se traduit par une augmentation de sa valeur ajoutée depuis le milieu des années
1990. Celle-ci atteignait 13,6 milliards de FCFA en2000, soit une hausse de 6,4% par rapport à l’exercice précédent.

Généralités sur la filière avicole togolaise


Pour la production de la volaille, l’effectif est passé de 6.400.000 têtes en 1990 pour atteindre 8.068.665 têtes en 2000. En deux
ans la production a amorcé une chute pour en arriver en 2002 à 6.103.333 têtes.
Dans le même temps, on note que la baisse de la production locale de volaille est consécutive à l’augmentation des volumes
d’importation de viande de poulet congelé d’Europe. Les échanges frontaliers ne concernent qu’une quantité marginale de volailles
traditionnelles introduites à partir des villes et villages du Ghana et du Burkina-Faso.

Ces importations au départ de l’Europe portent essentiellement sur des volailles mortes entières ou en découpe (poules de reforme
et dindes) mais aussi le cinquième quartier de ces espèces (pattes et croupions de dindes).

Ces importations, timides au départ ont atteint vers les années 80 un niveau inquiétant avec une moyenne de 5.000 tonnes par an.
La production locale de poulets de chair s’en est trouvée affectée à telle enseigne que les producteurs locaux semi-industriels de
poulets de chair ont dû par la force des choses diversifier leur production par la production d’œufs de consommation. Celle-ci a
finalement pris le pas sur la production initialement prévue. Soumise constamment à la concurrence des viandes congelées extra-
africaines, la production semi-industrielle locale de poulets de chair a connu une relative réactivation consécutive à l’interdiction
d’importation de ces denrées.

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Ces mesures décidées en septembre 1989 n’ont duré que l’espace de trois ans, en effet un acte décidant leur levée fut pris en avril
1992, malgré l’opposition affichée par tout le département du Développement Rural. Cette levée a été effectuée au nom de la
libéralisation du commerce international imposée par la Banque Mondiale et le FMI.

En septembre 1989, l’interdiction d’importation des viandes congelées a relancé la production locale de poulets de chair. La levée
de ces mesures en avril 1992 a porté un coup dur à cette production qui avait déjà du mal à s’imposer. En effet, la levée de
l’interdiction a relancé le volume des importations qui n’ont cessé de s’accroître, passant ainsi de 1.788 tonnes en 1992 à près de
7.000 tonnes en 2003 pour les seuls produits de l’UE.

Eu égard à la demande croissante en protéines animales, l’aviculture constitue un sous-secteur très porteur, tant pour sa
production de viande que d’œufs.

Objectifs et résultats attendus


1- Construction la première année d’une ferme avicole pilote dans le village de KPETE MAFLO,
2- Mettre à niveau des femmes du groupement AFOUNA pour l’exécution du projet pour la première année,
3-Apporter un appui technique et financier au groupement AFOUNA dans la formation des autres femmes des deux autres villages
afin qu’elles aient, elles même une unité avicole, la deuxième année à Béna et la Troisième année à Mempeassem
4-Permettre à ces femmes d’avoir une autre source de revenue financière, pour leur auto développement,
5-Permettre aux populations du canton et par extension à la préfecture d’avoir facilement accès aux produits aviaires,
6- Associer l’agriculture à l’élevage afin d’utiliser les fientes des poules comme engrais au champ bio.

A l’exécution de ce projet, plusieurs changements seront observables:

Au niveau des femmes, elles ont une autre source de revue pour mieux subvenir à leur besoins propre, et les celui de leur
foyer respectif,
Les enfants et les proches de ces femmes ont vu leur niveau de vie changé,
Mise à disposition sur le marché de la préfecture de WAWA et surtout dans le canton de Béna, des produits aviaires de
bonne qualité et à des prix abordable aux populations dont le niveau de vie n’est pas aussi élevés,
Réduction de la pauvreté au niveau des ces femmes et création de nouveaux emplois,
La solidarité entre les femmes du Canton des Béna est renforcée du fait de la collaboration entre les différents groupements
concernés par ce projet.

Popula on bénéficiaires de ce projet:

La croissance démographique et l’urbanisation dans la région modifieront les habitudes alimentaires vers davantage de produits
animaux et seront les facteurs déterminants de la croissance de la demande de ces produits. Même si la consommation par
personne restait au niveau actuel, dramatiquement bas par rapport aux besoins alimentaires, la demande globale s’en trouvera
fortement augmentée

Si dans un scénario plus optimiste le développement économique permet d’augmenter le revenu par tête en se rapprochant de ce
qui se passe dans d’autres régions du globe, la demande en produits animaux s’en trouvera encore plus accélérée.

Aussi après la fourniture des produits aviaires à toutes ces populations, ces activités apporteront des revenues très substantielle
au foyer, sur le plan financier, des œufs pour la consommation, les jours des fêtes où jours spéciaux, les poulets peuvent être
consommés (en Afrique, du fait de nos habitudes alimentaire emprisonnées par une très faible revenue par habitant, les viandes
sont réservées aux jours de fête ou de cérémonie.)

Programmation des activités

ACTIVITES Calendrier
d'exécution
des
activités

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Recherche de financement

Mise en place de finance

Etude des offres et recrutement des


tacherons

Exécution des travaux, constriction

des installations

Constriction du magasin

pour le stockage

Commende et réception

des nourritures des volailles

Commande et réceptions

des poussins

Début des activités d'élevage

Ponte et vente des œufs

Suivi et évaluation à mi parcours du


projet

Vente de poulets de chaire

Suivi et évaluation globale du projet

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