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CAE TCB
THEME :
D
LE CONCEPT DE GOUVERNANCE
DES ENTREPRISES
EXPOSANTS :
PROFESSEUR :
TOURE ELISEE JOEL Dr. ANGBO-KOUAKOU
FADIKA MARIAM MANGA
ANNEE SCOLAIRE :
DJAHA KAN DAVID
2019-2020
YEO KINIFO LYDIE
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................................ 5
I. APPROCHE DEFINITIONNELLE ET EVOLUTION DU CONCEPT ........................................ 5
II. PRESENTATION DES THEORIES ET PRINCIPES DU CONCEPT ......................................... 6
III. LES APPORTS ET LES LIMITES DU CONCEPT DE GOUVERNANCE ............................... 8
IV. ETUDES DE CAS ET CRITIQUES GENERALES .............................................................. 9
CONCLUSION .................................................................................................................. 10
BIBLIOGRAPHIE : ............................................................................................................ 11
WEBOGRAPHIE ............................................................................................................... 12
INTRODUCTION
1. Approche définitionnelle
Abus du pouvoir managériale• Faible contrôle des dirigeants Prise en compte de plus en
(perte de confiance des• Les délits d’initiés plus importante du
actionnaires) concept : gouvernance des
• Les fraudes comptables qui ont mis
entreprises, marquées par
le doute sur les comptes des l’instauration de
entreprises mécanismes de contrôle
par les institutions
internationales.
Apparue dans les années 1970, la gouvernance d'entreprise est devenue une composante essentielle
du fonctionnement du secteur privé. Les premières publications concernant la gouvernance
d’entreprise sont nées d’une réflexion dans laquelle étaient impliqués des juristes, des entreprises, des
banques centrales ainsi que des régulateurs des marchés.
Dans les années 2000, les institutions internationales, en particulier l’Union européenne et l’OCDE,
s’emparent du sujet. La publication par l’OCDE des « Principes de gouvernement d’entreprise » en
2004 officialise en quelque sorte la dimension mondiale de la gouvernance. Ainsi, les évolutions
récentes de la gouvernance d’entreprise mettent en lumière l’importance que prennent pour les acteurs
des valeurs relevant de la déontologie et des sphères sociale et sociétale. Ils tendent à mettre
l’entreprise au cœur, ou au moins en prise directe, avec les évolutions de nos sociétés, renforçant le
lien entre la responsabilité citoyenne et la responsabilité environnementale, sociale et éthique de
l’entreprise.
Les différentes évolutions du concept de gouvernance des entreprises sont : la gouvernance médiévale,
la gouvernance de l’âge classique, la gouvernance moderne.
La gouvernance médiévale : elle fait allusion à la gouvernance des structures au moyen âge,
très moins développée et utilisée dans les entreprises familiales. En ce temps-là, l’entreprise
était très moins développe (entre le Vème et le XVème siècle)
La gouvernance de l’âge classique : cette méthode de gouvernance succède celle médiévale
mais reste tout aussi superficielle dans l’organisation administrative, politique et même
économique de l’entreprise.
La gouvernance moderne : ce fut en quelques sortes le début d’un pilotage grandiloquent,
avec une administration structurée et l’entrée du management dans la politique
d’élargissement du chiffre d’affaire et d’augmentation de la production.
Il est indispensable de noter les différentes théories abordant de la gouvernance des entreprises pour
en cerner les explications basiques. Ce sont notamment : la théorie de l’agence et la théorie des parties
prenantes. Que comprendre de ces théories ?
➢ La théorie de l’agence s’intéresse à la mise au point de contrat bilatéraux destiné à résoudre
de nombreux problèmes de coordination se posant entre des individus, à savoir le principal et
l’agent. Elle fut développée par M.C.Jensen et W.H.Meckling en 1976. Son objectif est de
pouvoir surveiller les actions des acteurs afin d’uniformiser les objectifs avec ceux de
l’administration.
➢ La théorie des parties prenantes concerne « tout groupe ou individu qui peut affecter ou être
affecté par la réalisation des objectifs d’une organisation ». Cette définition entend que
l’entreprise ne doit pas chercher à satisfaire uniquement les acteurs financiers affectant
l’organisation telle que les actionnaires, mais l’ensemble des opérateurs intervenant dans
l’entreprise. Elle fut développée par Freeman en 1984.
Les différents principes pour une gouvernance réussie sont les suivants : l’indépendance des
administrateurs, l’intégrité, la planification stratégique, la transparence, l’équité, le respect de
l’environnement, la flexibilité.
L’indépendance des administrateurs : il s’agit de la liberté dans les décisions des
administrations
L’intégrité fait allusion à la souveraineté dans les choix des décisions.
La panification stratégique, en parlant des différents modes opératoires mis en place en entreprise.
La transparence : il s’agit de la clarté dans les décisions, rien ne doit-être caché, il faut donc une bonne
diffusion des décisions de l’administration.
L’équité qui revoit à l’égalité entre opérateurs de l’entreprise.
Il est nécessaire de respecter l’environnement de travail, qui peut être interne ou externe à l’entreprise,
mais qui est le quotidien des employés.
La flexibilité qui revoit à la souplesse dans les décisions prises, la capacité d’adaptation aux
nouvelles informations et changement de cet environnement incessamment changeant.
Par ailleurs, on distingue un double mécanisme en ce qui concerne la gouvernance des entreprises. Le
premier est qualifié d’interne à l’entreprise, il se compose du Contrôle direct des actionnaires
(assemblée), Conseil d’administration, système de rémunérations, auditeurs internes, comité
d’entreprise, surveillance des dirigeants.
Le second est qualifié d’externe à l’entreprise, il se compose entre autres : de culture des affaires,
l’environnement légal et réglementaire, les auditeurs légaux les marchés des biens, des services, des
finances et de la politique, l’environnement médiatique.
En ce qui nous concerne, nous soutenons effectivement que le concept de gouvernance d’entreprise
est d’une très grande importance dans l’amélioration des performances et de la compétitivité de
l’entreprise. Par ailleurs, ce concept facilite la répartition des informations dans l’ensemble de
l’agence et garantit ainsi sa bonne direction.
Toutefois, il faut le respect des principes et des valeurs solides pour atteindre l’objectif recherché.
CONCLUSION
Le concept de gouvernance d’entreprise a suivi une évolution remarquable jusqu’ici. Les causes pour
lesquelles il existe sont désormais comblées à condition que les acteurs de l’entreprises prennent en
compte les différentes reformes de ce concept. Ses retombées sont indéniables et ses limites, quant
à elles, sont largement insignifiantes et surmontables dans un leadership efficace de l’entreprise. De
même, toutes celles naissantes se voient bien obligées de s’accommoder une gouvernance si elles
espèrent un jour se hisser au toit du monde en tant qu’entreprise de renom et viser l’excellence.
BIBLIOGRAPHIE :
o Etudes et synthèse de concept de gouvernance de DARINE BAKKOUR ES-2005 consulté 09-
07-2020
o PME et gouvernance, année 2008-2009 consulté en ligne le 09-07-2020
o Une approche critique de la gouvernance des entreprises de Jean-Jacques Pluchart
consulté le 09-06-2020
o Principes de gouvernement d’entreprise de l’OCDE, 72 pages consulté en ligne le
09/07/2020
o Survey of Corporate Governance, de Shleifer et Vishny, année : 1997 le consulté 09-07-
2020
WEBOGRAPHIE
• Cas pratique de la gouvernance de l’entreprise RENAULT (consulté le 09-07-2020)
https://www.diligent.com/fr/blog/pratique-gouvernanceindex/html
• Théorie et principes d’action en matière de gouvernance (consulté le 09-07-2020)
https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2008-6-page-170.htm
• Bonne pratique de gouvernance d’entreprise (consulté le 09-07-2020)
https://www.blog.secteur-privé-développemnt.fr/2018/12/10/bonne-pratique-de-
gouvernance/index.html
SOMMAIRE
Introduction……………………………………………………........................................................15
I. Définition et historique………………………………………………………………………………..15
Conclusion…………………………………………………………………………………………………………………20
Introduction
Le commerce mondial, par la relation acheteurs-producteurs a tendance à défavoriser les
producteurs de matières premières, empêchant ceux-ci de tirer pleinement profit de leur travail. Dans
une politique d’équité et de soutien aux producteurs, le commerce équitable est alors mis en place.
Son ampleur et sa notoriété au sein des marchés et des entreprises ne cessent de battre leur plein
depuis quelques années. Il convient donc de passer en revue son fonctionnement et son importance,
ainsi que ses apports et ses limites dans le cadre de l’entreprise.
I. Définition et historique
1. Définition
Le commerce équitable est un système d’échange qui assure une juste rémunération aux
producteurs issus de pays pauvres pour leur permettre de développer leur activité à long terme ainsi
que leur niveau de vie tout en pratiquant si possible des modes de production respectueux de
l’environnement. C’est le pilier d’une économie respectueuse des droits économiques, sociaux et
culturels.
Les différentes organisations de commerce équitable lui donnent une définition juridique en 2001 :
« Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le
respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il
contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en
garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud
de la planète. »
2. Historique
a. Origine
Le commerce équitable part de la théorie valeur-travail, conceptualisée notamment par Adam
Smith et Karl Marx.
Smith considère que le travail est la valeur initiale, le moyen originel de paiement de toute chose.
Cette pensée est appuyée par Karl Marx qui soutient que le travail est l’origine de toute valeur. C’est-
à-dire que le prix d’un bien doit être fonction de l’effort fourni par le producteur. D’où l’idée de réduire
l’écart entre les gains perçus par ceux-ci comparativement à la valeur du travail qu’ils fournissent.
b. Les précurseurs
L'origine du commerce équitable trouve ses racines au sein des premiers socialistes, notamment
aux États-Unis. Josiah Warren semble en être le précurseur dans ses expérimentations menées au sein
de la Communauté New Harmony de Robert Owen. Ce terme, utilisé dès 1827, a ensuite été utilisé à
plusieurs reprises comme dans la communauté des Équitables Pionniers de Rochdale en 1844.
En 1920, Edna Gleason a ainsi été surnommée « The mother of fair trade » pour une expérience
qu’elle a réalisée en Californie dans les années 1920. Cette tendance à vouloir fixer les prix pour
encadrer les échanges est un principe qui vise une forme de commerce plus juste.
• Fairtrade/Max Havelaar est le premier label du commerce équitable, créé en 1988. Il est le plus
connu des consommateurs.
• Ecocert équitable est un label associant l’agriculture biologique, la responsabilité sociétale des
entreprises et le commerce équitable. Ce label est fourni par Ecocert qui est un organisme de
contrôle et de certification qui s’est spécialisé dans la certification des produits bios issus de
l’agriculture biologique.
• Producteurs paysans est le premier label créé et gérer par les producteurs. Il est exclusivement
ouvert aux petits producteurs organisés au sein de structures collectives (organisation de
producteurs, coopératives…)
Par ailleurs, le commerce équitable est « un commerce » et non de « l’aide », selon le slogan de
l’organisation internationale du commerce équitable. Les entreprises arrivent par ricochet à faire du
profit, tout en donnant la possibilité aux producteurs d’avoir des revenus convenables.
LOBODIS fait du commerce équitable lorsqu’elle achète ses cafés verts aux petits producteurs à des
prix justes, pour que leurs travaux soient rémunérés à leur juste valeur. Cette façon de faire du
commerce implique un respect plus grand des personnes et de leur dignité.
Les références relatives au commerce équitable mettent en évidence une ligne de fracture qui
scinde celui-ci en deux grandes tendances. La première est la sphère de spécialisation (ou filière
intégrée) qui refuse les pratiques de la grande distribution et insiste sur l’idée selon laquelle toutes les
étapes par lesquelles passent le produit doivent être équitables ; la seconde est la sphère de
labellisation (ou filière certifiée) qui s’inscrit dans toutes les formes de l’économie marchande. En
2013, cela est décrit par Vivien Blanchet comme « des oppositions entre les différentes initiatives. Car
les filières spécialisées s’opposent ainsi aux filières certifiées. Le problème qui se pose est de fait de
regrouper des initiatives différentes sous un seul concept.
En outre, en 2006, Christian Jacquiau, dans son livre « les coulisses du commerce équitable »
doute de la bonne foi de certains labels du commerce équitable en arguant la réalité des prix bien en
deçà de l’équivalence escomptée, laissant supposer que ces nouveaux intermédiaires prélèvent
autant que les autres qu’ils décrient et qu’ils cherchent à concurrencer. Il déclare également que le
commerce équitable n’est qu’un argument de vente comme un autre et qu’il constitue une niche
commerciale supplémentaire qui permet de différencier un produit d’un autre aux yeux du
consommateur final.
Malgré ses apparences justes et louables, le commerce équitable rencontre des problèmes qui
limitent son fonctionnement efficace. Le prix payé aux producteurs n’explique tout d’abord que pour
une faible part, le prix final des produits, compte tenu des coûts et marges, du niveau de transport,
de la transformation, du conditionnement et de la distribution. Ainsi, il ne faut pas attendre trop du
commerce équitable car il ne peut suffire à permettre une réelle sortie du sous-développement.
Cependant, les labels de commerce équitables n’ont pas de responsabilité en termes de pratique
de développement durable. Cette responsabilité est assignée au producteur qui, en fonction de son
cahier de charge qui lui est fournie par son organisme de commerce équitable, doit respecter les
normes de l’environnement. De ce fait, le commerce équitable déclinerait la Responsabilité Sociétale
des Entreprises vis-à-vis de l’environnement vers les producteurs.
Conclusion
Le commerce équitable est un système de commerce très prisé, respectueux de l’environnement
et favorisant les producteurs. Les entreprises qui l’adoptent en tirent des avantages concurrentiels
non négligeables. Cela se traduit par une labellisation des produits à travers des organismes de
certifications. Le commerce équitable présente néanmoins des insuffisances. Ce qui le plonge au cœur
de critiques remettant en cause ses objectifs visés selon ses militants.
Annexe
Smith et Karl Max : Théorie valeur-travail
Les critiques
Les dix principes du commerce équitable selon World Fair Trade Organization
L’entreprise Lobodis
• https://blog.ac-versailles.fr/fairtrade/index.php/post/03/02/2014/A.-Les-
limites-du-commerce-équitable [en ligne] : Les limites du commerce
équitables (page consultée le 10 juillet 2020 à 02h34)
• https://www.artisansdumonde.org/comprendre/le-commerce-
equitable/historique [en ligne] : Le commerce équitable : historique
(page consultée le 3 Juillet 2020 à 10h17) ;
• http://www.adequations.org/IMG/article_PDF/article_a1060.pdf [en
ligne] : Le commerce équitable (page consultée le 3 juillet à 10h18) ;
• https://www.artisansdumonde.org/comprendre/le-commerce-
equitable/definition-du-commerce-equitable [en ligne] : Définition du
commerce équitable (page consultée le 4 juillet 2020 à 23h09) ;
• https://www.ethiquable.coop/page-rubrique-qui-sommes-nous/labels-
commerce-equitable [en ligne] : Les labels du commerce équitable (page
consultée le 9 juillet 2020 à 22h50) ;
• https://www.google.ci/amp/s/amp.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-
22000/l-engagement-ecocitoyen-de-lobodis-recompense-5692207 [en
ligne] : Entreprise Lobodis (page consultée le 10 juillet 2020 à 01h07),
• https://books.openedition.org/septentrion/6709?lang=fr [en ligne] :
Commerce équitable et politique RSE (page consultée le 10 juillet 2020 à
5h21),
• http://www.eftafairtrade.org/le-commerce-equitable-ou-en-est-on-
aujourdhui/les-10-principes-du-commerce-equitable/ [en ligne] : Les
principes du commerce équitable (page consultée le 10 juillet 2020 à
21h20) ;
• http://simon.schmid.free.fr/commerceequitable/commerce.htm [en ligne]
: Critiques du commerce équitable (page consultée le 10 juillet 2020 à
6h16).
Table des matières
Introduction……………………………………………………………………………………………………………………..1
5
I. Définition et
historique………………………………………………………………………………………….15
1. Définition .................................................................................................................................. 15
2. Historique.................................................................................................................................. 15
a. Origine .................................................................................................................................. 15
II. Fonctionnement et
principes…………………………………………………………………………………16
III. Apport du
concept…………………………………………………………………………………………………17
Conclusion………………………………………………………………………………………………………………………..2
0
Annexe…………………………………………………………………………………………………………………………….2
1
Union-Discipline-Travail
CAE TCB
EXPOSE DE OGE
THEME :
HEORIE
LA POLITIQUE RSE
KEYNESIENNE
NOMS DES EXPOSANTS : PROFESSEUR :
BROALET GADJI DOMINIQUE Dr ANGBO-KOUAKOU
KOFFI PIERRE-EMMANUEL Euphrasie
KOUAME AKISSI JULIETTE
YOU DEBAHI YANNE PHINEAS
ANNEE ACADEMIQUE :
SOMMAIRE
2019-2020
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………..2
Z
I-PRESENTATION DE LA RSE……………………………………………………………………..2
II-SPECIFICITES DU CONCEPT DE LA RSE……………………………………………………3
III-AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA POLITIQUE ………………………………...4
IV-ETUDE DE CAS PRATIQUES ET CRITIQUES GENERALES…………………………..…5
CONCLUSION………………………………………………………………………………………..6
WEBOGRAPHIE……………………………………………….………………………………...…..7
INTRODUCTION
La responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) est un concept qui fait aujourd’hui partie intégrante
du discours sur le développement durable. Le rôle des entreprises par rapport aux enjeux
environnementaux, sociaux, économiques et éthiques étant de plus en plus mis en avant ; la
responsabilité de celles-ci est au centre des préoccupations de la société civile, des gouvernements,
des organisations internationales et du monde académique. De ce fait, comment se présente la
politique RSE ? Dans notre analyse nous nous attarderons sur cette interrogation.
Faire l’état des lieux consiste à observer l’ensemble des pratiques et activités de l’organisation avec
un questionnement basé sur deux axes.
Dans le premier axe, nous devons prendre en compte les domaines présents dans les 7 questions
centrales de l’ISO 26 000 que sont la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les
relations et conditions de travail, l’environnement la loyauté des pratiques, les questions relatives aux
consommateurs et les communautés et développement local.
Dans le second axe, il s’agit d’entreprendre un dialogue et de prendre en considération les besoins et
attentes des parties prenantes.
Cette étape consiste à mettre en place un dispositif de pilotage et des indicateurs de résultats de la
démarche RSE. De plus, il faudrait intégrer la RSE à tous les niveaux de responsabilité et d’activité de
l’organisation. En fin de compte cela permettra à l’entreprise de développer ses compétences, de faire
des innovations au niveau de son organisation et de sa technologie.
Cette étape consiste à faire un rapport RSE et établir une politique de communication pour faire
connaitre ce rapport à tous.
B. ENJEUX
Les enjeux de la Responsabilité Sociale et Environnementale représentent désormais un élément
important dans la formation des futurs cadres de l’entreprise. Elle permet d’accroître les performances
de l’entreprise, de réduire à terme les risques concernant la production et les risques dans le domaine
écologique. Elle poursuit également pour but le renforcement de la compétitivité de l’entreprise. Elle
est susceptible de mobiliser les différents acteurs autour d’un projet porteur de sens.
C. OUTILS DE LA RSE
Pour atteindre les objectifs de la politique RSE, l’entreprise doit s’appuyer sur des outils qui rentrent
en norme avec le développement durable. Ces outils prennent en compte les parties prenantes. Les
entreprises doivent définir une ACV (Analyse de Cycle de Vie) pour réduire les gaz à effet de serre et
ses impacts sur l’environnement. Elle doit également se servir d’un bilan carbone qui évalue la
quantité de gaz à effet de serre pour qu’elle ait un contrôle sur ses émissions. Tout cela doit se faire
avec les parties prenantes. Pour ce faire, l’entreprise doit entreprendre des discussions avec celles-ci.
1-AVANTAGES
La politique RSE a de nombreux avantages en entreprise. Elle permet à l’entreprise d’améliorer sa
réputation et rehausser son image devant l’opinion publique pour qu’elle lui accorde encore plus sa
confiance, elle lui permet aussi d’améliorer les relations qu’elle entretient avec ses parties prenantes.
Tout cela a un impact sur les employés car elle est une source de motivation pour ceux-ci. Elle
contribue ainsi à leur sécurité et à leur santé des travailleurs, ce qui permet d’influer positivement sur
la capacité que l’entreprise a à recruter, motiver et retenir ses employés. Cette politique permet à
l’entreprise de réaliser des économies liées à l’amélioration de la productivité et à la plus grande
efficacité des ressources, à une moindre consommation d'énergie et d'eau, à une réduction des déchets,
à la récupération des chutes de production et à l’amélioration de la disponibilité des matières
premières.
Tout cela rend l’entreprise plus compétitive vis à vis de la concurrence.
2-INCONVÉNIENTS
Au niveau de la communication : les entreprises peuvent être tentées d’adopter une stratégie de
communication superficielle et dans ce cas ne pas traiter les risques en profondeur. Une
communication sans structuration préalable des informations peut discréditer l’entreprise ;
Au niveau des risques : la perception de l’environnement et des risques peut être entravée par le
biais cognitifs, le biais culturel et autres.
La politique RSE rencontre des difficultés de leur opérationnalisation. Celle-ci est exacerbée par
l’ambiguïté des concepts utilisés (par exemple la notion de partie prenante) et la multiplication des
définitions (responsabilité sociale, performance sociale, développement durable, comportement,
entreprise citoyenne…).
De plus certains auteurs ont apporté des limites à ce concept. C’est le cas de Levitt (1925-2006)
économiste américain, qui met en lumière les débordements politiques potentiels du nouveau
mouvement de la responsabilité sociale d'entreprise. Levitt voit dans la RSE « une ingérence du
monde des affaires dans la sphère menaçant le bon fonctionnement d'une société démocratique
pluraliste ». Il la perçoit comme un concept dangereux. Au final, il encourage les hommes
d’affaires de son époque à s'éloigner des pratiques de responsabilité sociale et de se concentrer sur
la recherche du profit.
a- Cas de Google
Créé en 1998, Google n’a depuis jamais cessé de croître pour devenir aujourd’hui l’une des
entreprises les plus influentes au monde. Or, qui dit gigantesque entreprise dit aussi immense
responsabilité sociétale. Particulièrement sensible au développement durable, le géant du Net s’est
donné l’objectif dans le cadre de sa politique RSE d’arriver à la neutralité carbone. Pour cela, des
équipes d’ingénieurs œuvrent depuis 2007 afin de minimiser les émissions de carbone de l’entreprise.
Parallèlement, Google, à la tête de contrats totalisant l’achat de plus de 2,6 gigawatts d’énergie verte,
se considère comme le « premier acheteur d’énergies renouvelables au monde ».
b- Cas de Danone
Danone, filiale de Nestlé est une marque engagée dans sa démarche RSE depuis de nombreuses
années. Antoine Riboud, du fait de son célèbre discours de Marseille en 1972, apparaît comme le
premier promoteur du développement durable : « Conduisons nos entreprises autant avec le cœur
qu’avec la tête et n’oublions pas que si les ressources d’énergie de la terre ont des limites, celles de
l’homme sont infinies s’il se sent motivé ». En 1996, le slogan de la marque devient « Offrir chaque
jour une alimentation variée, des goûts plus variés et des plaisirs plus sains » ce qui illustre la volonté
du groupe de se concentrer sur la santé et l’alimentation saine. En octobre 2009, Danone publie la
charte Alimentation, Nutrition et Santé et prend alors cinq engagements, qui sont la proposition en
permanence de produits adaptés aux besoins et recommandations nutritionnels recommandés et
nécessaires, le développement des produits dont les bienfaits pour la santé sont reconnus et démontrés
scientifiquement, l’information claire des consommateurs par une publicité responsable, la promotion
d’un mode de vie sain et le fait de relever les principaux défis sociétaux en matière de nutrition.
2- CRITIQUES GÉNÉRALES
La politique RSE est un concept qui permet à l’entreprise d’être reconnu dans son environnement
grâce aux nombreuses actions qu’elle réalise à travers celle-ci. Elle apporte une réponse au
Taylorisme qui est une forme de travail jugée aliénante car elle déshumanise le travailleur du fait des
travaux répétitifs. La RSE de par son côté social soutient les travailleurs en leur apportant un appui
financier, social, sanitaire. Ainsi, la RSE est un élément clé dans l’épanouissement des travailleurs et
de leur environnement.
CONCLUSION
En définitive, nous pouvons retenir que l’entreprise en tant qu’entité économique produit des biens et
services afin de réaliser un profit. Pour son bon fonctionnement et son développement celle-ci
s’oriente vers la politique RSE, facteur de développement durable. Elle présente de nombreux
avantages tant sur l’entreprise que son environnement ce qui s’illustre par l’entreprise Google et
Danone. Mais ce concept présente des inconvénients clamés par certains auteurs dont Steven LEVIT
WEBOGRAPHIE
https://www.resonancerse.com/qui-sommes-nous/la-rse-cest-
quoi/#:~:text=La%20responsabilit%C3%A9%20soci%C3%A9tale%20des%20entreprises,de%20la%20
part%20des%20organisations. (Consulté le 09-07-2020 à 18h30)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Responsabilit%C3%A9_soci%C3%A9tale_des_entreprises#:~:text=La%2
0responsabilit%C3%A9%20soci%C3%A9tale%20des%20entreprises,et%20%C3%A9thiques%20dans%
20leurs%20activit%C3%A9s. (Consulté le 08-07-2020 à 21h08)
https://www.carenews.com/fr/news/9250-positivons-google-mise-sur-100-d-energies-
renouvelables-d-ici-fin-
2017#:~:text=Dans%20le%20cadre%20de%20sa,la%20fin%20de%20l'ann%C3%A9e. (Consulté le 07-
07-2020 à 14h27)
https://thegreenlabfrance.wordpress.com/2015/04/04/danone-lexemple-dune-analyse-rse-
presentation-et-contexte/ (Consulté le 07-07-2020 à 23h22)
https://indr.lu/education/avantages-de-la-
rse/#:~:text=Bienfaits%20de%20la%20RSE%20pour,en%20contribuant%20au%20d%C3%A9veloppe
ment%20durable. (Consulté le 06-07-2020 à 15h33)