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3 Soupape de sécurité
Lors du montage de ce système, on comprime le ressort de ∆x, en l’insérant dans son logement, de
manière à ce que la soupape se soulève lorsque la pression dans la marmite dépasse 2 bar. On admettra
que les forces de pression qui s’exercent sur la bille sont celles exercées sur la surface de l’ouverture.
1. Faire le bilan des actions mécaniques s’exerçant sur la bille à la limite où la pression atteint 2
bars. Que vaut la réaction du support au moment où la bille se soulève ? Justifier que l’on peut
négliger le poids de la bille.
2. Déterminer ∆x.
*
Schéma de principe du vérin hydraulique et de la pompe qui permet de l’actionner (à gauche) et
coupe du vérin (à droite)
La pompe et le vérin comprennent chacun un piston mobile en contact avec le fluide d’un circuit
hydraulique, en général de l’huile. L’action de la pompe transfère du fluide dans le vérin entraînant la
montée de la tige du vérin. La pompe permet d’actionner le vérin pour une pression allant typiquement
jusqu’à 700 bar. On néglige les frottements devant les autres forces.
Les aires des sections des pistons du vérin et de la pompe manuelle sont notées respectivement SP V
et SP P . Le diamètre du piston dans le vérin est d = 10 cm et sa course (déplacement maximal) est de
h = 7 cm. En remarquant que la variation relative de pression due à la hauteur h ((pi − pP V )/pi ) est
très petite en raison de la grandeur valeur de pi (700 bar), on pourra considérer que pi = pP V .
On note S la surface de l’ouverture circulaire sur laquelle s’appuie la bille, de diamètre d (cette
surface est donc celle d’un disque). On imagine que la bille est la juxtaposition de deux calottes
sphériques, l’une supérieure, l’autre inférieure, délimitées par la surface commune S
1. Que vaut la résultante des forces de pression sur la surface composée de la calotte supérieure et
de S ? Justifier.
2. En déduire la force de pression appliquée sur la surface de la calotte sphérique supérieure ?
3. Que vaut la résultante des forces de pression sur la surface composée de la calotte inférieure et
de S ? Justifier.
4. En déduire la force de pression appliquée sur la surface de la calotte sphérique inférieure ?
5. Montrer alors que si l’on note p1 et p2 les pressions s’exerçant sur les calottes inférieure et
supérieure respectivement, la résultante des forces de pression s’exerçant sur la bille est :
πd 2
F~p = (p2 − p1 ) e~z ,
4
où e~z est un vecteur unitaire de la direction verticale orientée vers le haut.
Une personne pesant 720 N est suspendue à une balance, puis immer-
gée totalement et brièvement dans l’eau. La balance indique alors
un poids apparent de 34,3 N.
2 Le manomètre en U
1. Qualitativement, comment varie la position des surfaces A et B lorsque la pression est différente
dans la partie gauche (patm ) et la partie droite (p) du tube ?
2. Donner l’expression générale de la pression p(z) dans le liquide à la hauteur z en fonction de la
pression p0 = p(0) au fond du tube.
3. Que peut-on dire des pressions dans le liquide et dans l’air de part et d’autre de l’interface au
point A ? On négligera la courbure du ménisque. Relier la pression p0 à la pression atmosphérique.
Faire de même au point B pour relier la pression p0 à la pression p.
4. Déduire de la question précédente l’expression de la différence entre la pression p et la pression
atmosphérique en fonction de la différence de hauteur de liquide dans les deux bras du tube.
5. Si le liquide est de l’eau, quel est l’ordre de grandeur des pressions que l’on peut mesurer grâce
à ce dispositif avec un tube de hauteur 1 m (zmax =1 m) ? Quelle est la plus petite différence de
pression mesurable avec ce dispositif à l’aide d’une règle graduée ?
6. [Question supplémentaire] Que deviennent les valeurs de la question précédente si on remplace
l’eau par du mercure de masse volumique 13,6 · 103 kg · m−3 ?
3 Solide hétérogène
Un bloc lesté (le « solide hétérogène »), de forme parallélépipédique de hauteur h et de section S
flotte comme représenté sur la figure dans du mercure de masse volumique ρ. Ce bloc est constitué
dans sa partie inférieure sur une hauteur h1 par un matériau de masse volumique ρ1 , et dans sa partie
supérieure de hauteur h2 par un matériau de masse volumique ρ2 .
On donne ρ1 = 21,4 · 103 kg · m−3 (platine), ρ2 = 7,10 · 103 kg · m−3 (zinc), ρ = 13,60 · 103 kg · m−3
(mercure).
A quel endroit du radeau le naufragé doit-il se placer pour que celui-ci reste horizontal ?
*
Schéma de principe du vérin hydraulique et de la pompe qui permet de l’actionner (à gauche) et
coupe du vérin (à droite)
On reprend ici l’exercice sur le "Vérin hydraulique" abordé au TD 6 et on considère cette fois les
aspects énergétiques du mécanisme. On rappelle que :
— la pompe permet d’actionner le vérin pour une pression allant typiquement jusqu’à Pmax = 700
bar.
— les aires des sections des pistons du vérin et de la pompe manuelle sont notées respectivement SP V
et SP P . Le diamètre du piston dans le vérin est d = 10 cm et sa course (déplacement maximal)
est de h = 7 cm.
On charge le vérin avec la masse maximale qu’il peut soulever et on actionne le levier d’un pompe
à main pour élever la masse.
1. Quel volume d’huile doit-on injecter dans le vérin avec la pompe pour le déployer entièrement ?
2. On actionne la pompe de manière à déplacer la charge de h. Quel est le travail de la force exercée
par le piston (on néglige les forces de frottement) ?
3. La pompe peut transférer ∆V = 2,5 cm3 d’huile dans le vérin à chaque mouvement de piston de
la pompe. Combien de mouvements de ce piston sont nécessaires pour déployer le vérin ?
4. Déterminer l’expression du travail que doit fournir l’opérateur à chaque mouvement de piston de
la pompe en fonction de ∆V . Faire l’application numérique.
5. Quel est le travail total fourni par l’opérateur ? Discuter ce résultat.
2 Système de levage
3 Saut à l’élastique
Un sportif de masse m = 60 kg, amateur de sensations fortes, effectue un saut à l’élastique depuis
un pont de hauteur H.
1. A partir de C, le sportif est soumis à quelques oscillations amorties (du fait des frottements de
l’air) et finit par atteindre une position d’équilibre en E. De combien s’allonge l’élastique en E ?
2. Quels problèmes peuvent survenir si la constante de raideur est trop élevée ? Trop faible ?
Pour chacun d’entre eux, donner les propriétés de la paroi les délimitant :
Mettre alors des croix dans les cases correspondants à des phrases correctes :
1. Exprimer la chaleur nécessaire pour augmenter la température d’un solide de ∆T, d’abord en
fonction de sa capacité thermique massique cm , puis de la capacité thermique molaire cn .
3 Expérience de Joule
Schéma de l’appareil utilisé par Joule pour étudier la conversion d’énergie mécanique en chaleur.
Dans cet exercice, on examine le fonctionnement de l’appareil utilisé par James Prescott Joule
en 1849 pour démontrer (et quantifier) la possibilité de convertir de l’énergie mécanique en énergie
thermique. Cette expérience, qui a servi de pilier à l’élaboration du premier principe de la thermo-
dynamique, est schématisée sur la figure ci-dessus : un récipient calorifugé (donc limitant autant que
possible les échanges thermiques avec l’extérieur) contient de l’eau. Celle-ci est agitée par un système
de pales actionnées par la chute d’un disque de masse mdisque dans le champ de pesanteur, de telle
sorte que le travail W fourni par les pales à l’eau est connu directement à partir de la hauteur de chute
h de l’objet. L’élévation de température ∆T de l’eau mesurée par un thermomètre permet finalement
de remonter à l’élévation d’énergie interne induite par l’apport de travail.
1. En considérant le système composé uniquement de l’eau contenue dans le récipient, et en notant
W le travail fourni par les pales au système et Q l’échange de chaleur avec l’extérieur, donner
l’expression du premier principe.
2. Que vaut Q dans cette expérience ? En déduire l’expression de la variation d’énergie interne ∆U
du système.
3. Quel est le travail fourni par les pales au système lorsque le disque de masse mdisque chute d’une
hauteur h dans le champ de pesanteur g ? Quelle est la conversion d’énergie mise en jeu lors de
ce processus ?
4. En se servant de la capacité thermique massique de l’eau, que l’on notera ceau , déterminer le
travail requis (donc l’apport d’énergie nécessaire) pour augmenter une masse meau d’eau de 1 K.
5. De quelle hauteur faut-il faire chuter un disque de masse mdisque = 5 kg pour augmenter la
température d’un litre d’eau (meau = 1 kg) de 1 K ? On prendra pour simplifier les calculs ceau =
4200 J · kg−1 · K−1 (indépendante de la température) et g = 10 m · s−2 .
6. On cherche maintenant à faire bouillir de l’eau avec ce procédé. Afin de dégager davantage
d’énergie, on prend maintenant un disque de masse mdisque = 25 kg. De quelle hauteur ce disque
doit-il chuter pour amener un litre d’eau initialement à 25◦ C à son point d’ébullition (100◦ C) ?
Donner votre avis sur l’intérêt de ce procédé pour faire bouillir de l’eau.
On étudie un gaz enfermé entre les parois d’un récipient cylindrique (de section S) et un piston de
masse m sur lequel repose une masse M . La température extérieure T0 et la pression atmosphérique
pa sont considérées constantes. On supposera que les contacts entre le piston et le récipient se font
sans frottement et restent hermétiques tout au long de l’étude.
A l’état 1 (initial), le système est en équilibre. On chauffe le gaz pendant un certain temps, en considé-
rant que le piston et la masse restent à la température T0 . A la fin de cette phase de chauffe, le système
est à l’état 2 (final).
Rappel :
La résultante des efforts de pression exercés par un gaz à la pression p, sur une surface plane de
section S, de normale ~n (dirigée vers le gaz) est donnée par F~p = −pS~n.
1. Décrire en quelques phrases ce qui se passe lorsque le système évolue de l’état 1 à l’état 2.
2. On considère le système constitué de l’ensemble {piston-masse}.
a) Faire le bilan des efforts extérieurs appliqués à ce système.
b) Écrire l’équilibre du système à l’état 1, puis à l’état 2. En déduire l’évolution de la pression
dans le gaz entre les états 1 et 2.
c) Écrire le bilan énergétique entre les états 1 et 2. Commenter.
3. On considère le système constitué par le {gaz}.
a) Faire le bilan des efforts extérieurs appliqués à ce système.
b) Calculer le travail des forces pressantes extérieures entre les états 1 et 2 reçu par le système.
L’exprimer en fonction de V2 − V1 = ∆V , où V1 et V2 désignent le volume de gaz dans l’état
1 et l’état 2 respectivement.
c) Écrire le bilan énergétique entre les états 1 et 2. Commenter.
Principe de la détente de Joule-Gay-Lussac : sous l’effet d’une différence de pression, un gaz remplit le vide
1. En considérant que l’énergie interne des parois ne varie pas au cours de cette détente, nous
allons montrer que la transformation du gaz est isoénergétique : elle s’effectue à énergie interne
constante, quelle que soit la nature du gaz.
U = nCV m T − n2 a/V + U0