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1.

Un jeune homme de 20 ans, sans antécédent excepté un vitiligo, vous consulte


en raison d’une asthénie évoluant depuis 1 mois, associée à une perte de 4 kg
(poids habituel : 60 kg, taille : 173 cm). Cette perte de poids contraste avec un
appétit conservé.
Parmi les endocrinopathies suivantes, lesquelles pourraient expliquer la
symptomatologie présentée par le patient ?

A - Diabète sucré

B - Maladie de Cushing

C - Hyperthyroïdie

D - Hypothyroïdie

E - Acromégalie

2. En consultation, quel élément de gravité recherchez-vous de façon simple ?


(Une seule réponse est attendue.)

A - Tension artérielle > 160/90 mmHg

B - Glycémie capillaire > 2,00 g/L

C - Température > 38,5 °C

D - Présence de cétonurie à la bandelette urinaire

E - Présence de glycosurie à la bandelette urinaire

3. La présence de cétonurie vous incite à adresser le patient aux urgences les


plus proches.

Les examens pratiqués affichent :

– glycémie 3,75 g/L ;


– cétonurie positive à 4 + ;
– gaz du sang : pH = 7,00 ;
– HCO3 4mM ;
– K+ 4,0 mM ;
– créatinine 90 µM ;
– NFS : Hb 14,0 g/dL ;
– GB 15 000/mm3.
Quel est le tableau clinique présenté par le patient ? (Une seule réponse est
attendue.)

A - Cétose diabétique

B - Acidocétose diabétique

C - Coma hyperosmolaire

D - Acidose lactique

E - Alcalose métabolique

4. Quels vont être les éléments indispensables à votre prise en charge


immédiate ?

A - Prise en charge en réanimation

B - Apport de potassium

C - Insulinothérapie

D - Réhydratation

E - Antibiothérapie

5. Quel type de diabète présente le plus probablement ce patient ?

A. Diabète de type 1

B. Diabète de type 2

C. Diabète MODY

D. Diabète pancréatique

E. Diabète secondaire à un hypercorticisme

6. Quels éléments de l’observation initiale sont en faveur de ce diagnostic


étiologique ?

A. Âge

B. Vitiligo
C. Syndrome cardinal

D. Acidocétose inaugurale

E. Absence de surpoids au diagnostic

7. L’évolution initiale est favorable et le patient est transféré en diabétologie. Une


insulinothérapie optimisée (« basal-bolus ») est mise en place et le patient est
éduqué sur les principes du traitement.
Quelles sont les mesures de sécurité à apprendre au patient ?

A. Ne jamais arrêter l'insuline lente

B. Ne jamais arrêter l'insuline rapide

C. Recherche de cétones si la glycémie dépasse 2,50 g/L

D. Resucrage en cas d'hypoglycémie

E. Maniement du glucagon en cas d'hypoglycémie sévère

8. Quels autoanticorps sont spécifiques du diabète de type 1 ?

A. Anti-GAD

B. Anti-thyroperoxydase

C. Anti IA-2

D. Anti-muscle lisse

E. Anti-Znt8

9. Sur quel élément paraclinique allez-vous surveiller l’équilibre du diabète de


votre patient ?

A. Hémoglobine glyquée

B. TSH us

C. Peptide C

D. Insulinémie

E. Cortisolémie
10. Quels organes peuvent être la cible de la microangiopathie ? 

A. L'œil

B. Le rein

C. Les nerfs

D. Le foie

E. Le cœur

11. Quels organes peuvent être la cible de la macroangiopathie ?

A. L'œil

B. Le cœur

C. Les gros vaisseaux

D. Les muscles

E. Le pancréas

12. Sur quels éléments paracliniques allez-vous dépister un éventuel


retentissement du diabète ?

A. Le bilan hépatique

B. La créatininémie

C. La microalbuminurie

D. Le taux de prothrombine

E. Le fond d'œil

13. Le diabète est globalement bien équilibré et non compliqué. Le patient se


plaint depuis quelques mois de diarrhées, associées à un ballonnement
abdominal et une carence martiale.
Compte tenu du contexte, quelle maladie faut-il suspecter en priorité ?

A. Maladie de Crohn

B. Lymphome digestif
C. Prise cachée de laxatifs

D. Maladie cœliaque

E. Troubles fonctionnels intestinaux

14. Il s’agit d’une maladie cœliaque : quels éléments parmi les suivants vont
devoir être supprimés de son alimentation ?

A. Le blé

B. Le maïs

C. Le seigle

D. Le riz

E. L'avoine

15. Quelles autres maladies auto-immunes peuvent être associées et doivent être
recherchées chez ce patient ?

A. Thyroïdite de Hashimoto

B. Maladie de Basedow

C. Maladie d'Addison

D. Sclérodermie

E. Lupus érythémateux disséminé

Réponses

En savoir plus

1. Il fallait répondre A et C.
B. Faux, la maladie de Cushing entraîne une prise de poids.
D. Inacceptable, car l’hypothyroïdie entraîne une prise de poids, mais pas
d’hyperphagie.
E. Faux, l’acromégalie n’entraîne ni asthénie ni amaigrissement.

2. Il fallait répondre D.
A. Faux, l’hypertension artérielle n’est pas un signe de gravité.
B. Faux, l’hypertension artérielle n’est pas un signe de gravité.
C. Faux, l’hypertension artérielle n’est pas un signe de gravité.
E. Faux, l’hypertension artérielle n’est pas un signe de gravité.

3. Il fallait répondre B.
A. Faux, la cétose diabétique correspond à la présence de cétones sans acidose
(HCO3 supérieurs à 15 mM)
C. Faux, car il n’y pas d’hyperosmolarité.
D. Faux, l’acidose n’est pas d’origine lactique dans ce cas (présence de cétones).
E. Inacceptable, car il s’agit d’une acidose ici (le pH est bas).
Commentaire global: Dans l’acidocétose diabétique, l’acidose est souvent très profonde
avec une réserve alcaline effondrée. La kaliémie normale correspond en fait déjà à un
déficit en potassium, qui risque de se majorer si on apporte de l’insuline sans
potassium.

4. Il fallait répondre A, B, C et D.
A. Juste, c’est indispensable en cas d’acidocétose.
B. Juste, l’apport en potassium doit être précoce et important.
C. Juste, cette insulinothérapie doit être administrée à la seringue électrique,
habituellement 0,1 unité/h/10 kg de poids corporel.
D. Juste, la réhydratation doit être massive dans les 24 premières heures.
E. Faux, le traitement antibiotique ne se fera qu’en cas d’infection avérée, et encore, il
n’est pas systématique.

5. Il fallait répondre A.
B. Faux, le diabète de type 2 survient en règle générale après 45 ans, dans un contexte
de surpoids.
C. Faux, le patient n’a pas d’antécédent familial évocateur de ce type de diabète.
D. Faux, le diabète pancréatique ne provoque en général pas de cétose.
E. Faux, il n’y a pas d’argument dans l’observation pour un hypercorticisme.
Commentaire global: Le diabète de type 1 représente environ 10 % des diabètes
sucrés, le diabète de type 2 en représente 90 %, les autres formes sont beaucoup plus
rares.

6. Il fallait répondre A, B, C, D et E.

7. Il fallait répondre A, C, D et E.
A. Indispensable, car le patient ne doit jamais l’arrêter, même s’il est jeune ou s’il doit
subir une intervention chirurgicale +++ : l’insuline lente est l’insuline « pour vivre ».
B. Faux, si le patient ne mange pas de glucides, il n’a pas besoin d’injecter de l’insuline
rapide (l’insuline « pour manger »).
C. Indispensable, il s’agit d’une consigne de sécurité primordiale.
D. Juste, il faut resucrer avec 15 g de glucides (trois morceaux de sucre).
E. Juste, cette mesure nécessite l’éducation de l’entourage.

8. Il fallait répondre A, C et E.
A. Juste, ce sont les autoanticorps les plus fréquemment présents dans le diabète de
type 1.
B. Faux, ce sont les (auto)anticorps de la thyroïdite.
C. Juste, ils sont plus rarements présents mais plus spécifiques que les anti-GAD.
D. Faux, ce sont les (auto)anticorps de l’hépatite autoimmune.
E. Juste, il s’agit des autoanitcorps les plus récemments découverts.

9. Il fallait répondre A.
A. Indispensable, car c’est sur ce paramètre que se base la surveillance.
C. Faux, le peptide C est le reflet de l’insulinosécrétion endogène mais en aucun cas un
signe de l’équilibre du diabète.
D. Faux, il n’y a aucun intérêt de doser l’insulinémie chez un patient sous insuline.
Commentaire global: L’hémoglobine glyquée est le reflet de l’équilibre glycémique des
trois derniers mois. L’objectif est d’avoir une hémoglobine glyquée inférieure à 7 %.

10. Il fallait répondre A, B et C.


A. Indispensable : c’est la rétinopathie.
B. Juste, il s’agit alors d’une atteinte glomérulaire initiale.
C. Juste, il s’agit initialement d’atteinte des extrêmités.
E. Faux, le cœur est la cible de la macroangiopathie.

11. Il fallait répondre B et C.


A. Faux, l’œil est la cible de la microangiopathie.
B. Indispensable, les artères coronaires sont atteintes par la macroangiopathie.
C. Juste, les membres inférieurs et les troncs supra-aortiques sont atteints par la
macroangiopathie.
D. Faux, les muscles ne sont pas concernés par la macroangiopathie.
E. Faux, le pancréas n’est pas concerné par la macroangiopathie.

12. Il fallait répondre B, C et E.


A. Faux, le foie n’est pas touché par les complications du diabète.
B. Juste, il faut vérifier le dosage de créatinine une fois par an.
C. Juste, il faut vérifier le dosage de microalbuminurie une fois par an, le premier signe
d’atteinte rénale au-delà de 30 mg/24 h.
E. Juste, à faire une fois à la découverte du diabète, puis tous les ans à partir de 5 ans
d’évolution de la maladie.

13. Il fallait répondre D.


A. Faux, c’est compatible avec le tableau mais ce n’est pas le premier diagnostic à
évoquer.
B. Faux, c’est compatible avec le tableau mais ce n’est pas le premier diagnostic à
évoquer.
C. Faux, c’est compatible avec le tableau mais ce n’est pas le premier diagnostic à
évoquer.
D. Juste, la maladie cœliaque peut se manifester de façon très trompeuse chez l’adulte
(carence martiale isolée…).
E. Faux, cela ne donnerait pas de carence martiale.
Commentaire global: Il existe une association significative entre maladie cœliaque et
diabète de type 1 (même terrain de susceptibilité HLA).

14. Il fallait répondre A, C et E.


A. Juste, car il contient du gluten.
B. Faux, car il ne contient pas de gluten.
C. Juste, car il contient du gluten.
D. Faux, ne contient pas de gluten
E. Juste, car il contient du gluten.
Commentaire global: Il faut supprimer le gluten de l’alimentation.

15. Il fallait répondre A, B et C.


A. Juste, c’est la maladie auto-immune la plus fréquemment associée au diabète de
type 1.
B. Juste, mais elle est plus rarement observée que la thyroïdite de Hashimoto.
C. Juste, elle est plus rare que les maladies auto-immunes de la thyroïde, mais elle est
plus grave, donc toujours à évoquer en cas d’altération brutale de l’état général.
D. Faux, il n’y a pas d’association significative avec le diabète de type 1.
E. Faux, il n’y a pas d’association significative avec le diabète de type 1.
Commentaire global: L’association de ces pathologies (thyroïdite de Hashimoto,
maladie de Basedow, maladie d’Addison) constitue une polyendocrinopathie de type 2.

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