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Chaque fin d’année, certains grands cabinets du pays et groupements émettent des
rapports à l’attention de l’état du Cameroun sur le taux de pression fiscal qui ne cesse
de croitre. C’est le cas de ‘‘Paying Taxes 2017’’, rapport publié conjointement par le
cabinet PWC et la banque mondiale qui classe le Cameroun 44 ième (sur les 53 pays
d’Afrique) avec un taux de pression fiscale qui atteint jusqu’à 57,7% du résultat
commercial réalisé par lesdites entreprises ; c'est-à-dire que le Cameroun est parmi
les 10 derniers pays africains à avoir un taux de pression fiscale satisfaisant ; donc
moins attrayant pour les potentiels investisseurs.
NON
Camerounais de la diaspora sachez que chaque fois que vous renoncerez à investir
au pays en avançant la raison de la pression fiscale, c’est un chinois, un libanais, un
indien ou un européen qui déposera sa valise sur le territoire et mangera votre gâteau.
En effet, quand le libanais arrive au pays, c’est souvent le boulanger avec un capital.
Ce mec ne sait rien faire aussi parfaitement que de la bonne pâtisserie dont raffoleront
plus tard les jeunes de sa zone ; il n’a généralement aucune notion en fiscalité, encore
moins à celle du Cameroun, mais il sait une chose : il existe un marché juteux pour
son business et il fonce.
Ce que vous devez également savoir est que le taux de pression fiscale est davantage
significatif pour les entreprises en pleine activité. L’Etat du Cameroun a prévu certaines
mesures pour permettre le décollage à tout nouvel investisseur. Vous devez donc
simplement vous en informer.
Le protectionnisme a été utilisé par les USA et la Chine pour se hisser au niveau de
développement qu’on connait aujourd’hui. L’Etat du Cameroun devra s’en inspirer pour
permettre à cette jeunesse dynamique de construire un tissu industriel solide à travers
les multiples PME qui seront créés.
Ne nous voilons pas la face, la ratification des accords des APE par le Cameroun est
une erreur qu’il ne fallait jamais commettre car, en le faisant, on réduit
considérablement nos chances d’industrialiser rapidement le pays.
En attendant que l’Etat du Cameroun puisse trouver une opportunité pour abroger ces
accords des APE, nous suggérons qu’il soit urgemment mis sur pied une loi spéciale
pour encadrer l’installation de la diaspora – investisseur. Cette loi pourra par exemple
prévoir les mesures suivantes :
2/ Mettre à zéro toutes les taxes fiscales et tous les droits de douane sur les produits
destinés à la transformation tels que :
7/ Privilégier les sociétés – diaspora dans les contrats avec les entreprises d’Etat
8/ Aménager des parcelles similaires aux zones industrielles (MAGZI) pour faciliter
l’installation rapide des futurs industriels
9/ Supporter les charge sociales et fiscales des employés pendant les 02 première
années consécutives de fonctionnement si l’entreprise ne réalise pas de bénéfice
10/ Parallèlement, limiter progressivement les importations des produits pour lesquels
les usines locales de la Diaspora peuvent satisfaire le besoin
11/ Permettre aux jeunes camerounais ne faisant pas partie de la diaspora de pouvoir
bénéficier des mesures ci-dessus