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l’assurance à
l’épreuve de la
réalité
Sommaire
Édito 1
3. Quels sont les grands leviers et les freins pour déployer le digital ? 15
Conclusion 27
Remerciements 28
Le livret reprend les retours d’expérience partagés pendant la conférence et qui traitent de
trois grandes thématiques :
1. Qu’est-ce que l’entreprise englobe dans le digital ?
2. Quelles sont les grandes ruptures en termes d’expérience client ?
3. Quels sont les grands leviers et freins pour déployer le digital ?
Les auteurs :
Alors qu’en Asie et aux États-Unis le digital constitue la première préoccupation des dirigeants,
en Europe, c’est un sujet sur lequel nous avons du retard, même s’il existe une réelle prise de
conscience.
Il n’existe cependant pas de définition unique ou générique du digital mais bien, un champ
d’interprétations possibles, en fonction de la façon dont les acteurs veulent l’appréhender.
Si on ne peut pas donner de définition générique du digital, pouvant s’appliquer à toutes les
entreprises, il est nécessaire de trouver une définition qui corresponde à son entreprise et à ses
objectifs stratégiques.
Le digital est ainsi intégré de manière parfois très différente selon les acteurs de l’assurance,
que ce soit chez un assureur généraliste, un assureur spécialisé, un assisteur, une mutuelle ou
une start-up.
Chez Allianz Worldwide Partners, par exemple, le digital est un vecteur de transformation
pour passer d’un modèle principalement B2B essentiellement centré sur les partenaires à un
modèle mixte avec à la fois les partenaires mais aussi les clients finaux (B2C et B2B2C). La
définition du digital chez AWP est finalement articulée autour de 5 piliers, dont les 3 premiers
ont avant tout une dimension Ventes et Revenus :
Ventes et revenus
1 Pousser l’activité B2C (aller plus proche du client)
Ces dernières cherchent à se projeter rapidement sur l’impact que peut avoir la
start-up sur le marché de l’entreprise tandis que les premières sont en voie de
disparition. »
Il faut parler des choses dans leur réalité et leur brutalité factuelle. Nous n’avons pas à prendre du
recul, nous subissons et sommes tous acteurs de l’intégration du digital, qui est source de nombreuses
transformations. La clé est d’expérimenter vite, échouer peut-être mais surtout ajuster le tir.
Selon vous, parmi ces 4 tendances, sur lesquelles votre entreprise travaille-t-elle en priorité ?
1 signifiant que celle-ci est très prioritaire, 2 signifiant que celle-ci est prioritaire
(D’après les réponses d’un panel de 100 professionnels de l’assurance ayant participé à la conférence)
Digital Retail 32 16 48 %
Mobile first 16 32 48 %
Personnalisation 21 16 37 %
Social Media 10 26 36 %
0 10 20 30 40 50
1 2
Le premier retour d’expérience concerne une mission ayant eu lieu aux États-Unis : le cabinet
Strategy& a été choisi par une multinationale américaine de produits de grande consommation
high-tech afin de renforcer le canal de vente direct.
Cette multinationale propose des centaines de produits, très différenciés, possédant chacun
leur spécificité.
Le travail réalisé par Strategy& a été mené, non pas en partant d’analyses traditionnelles
ou de segmentations, mais en se basant sur le pouvoir des clients et en s’appuyant sur
leurs retours directs.
L’analyse a porté sur le comportement des consommateurs et des visiteurs du site et a montré
que les pages contenant les feedbacks honnêtes des clients attiraient plus l’intérêt des visiteurs.
La tendance des entreprises est au contraire de filtrer les commentaires et de ne garder que
les commentaires positifs à propos du produit. Or, le consommateur qui consulte la page est
intéressé par le produit, en connaît les qualités et cherche également à connaître les problèmes
auxquels il sera confronté et les risques qu’il prend s’il achète le produit. Le pouvoir revient aux
consommateurs : ils recherchent de l’honnêteté, de la transparence et l’entreprise doit répondre
à cette volonté. Donc contrairement à la tendance massivement observée, laisser apparaître des
commentaires qui ne sont pas que positifs est finalement plus efficace.
Un autre angle d’analyse concernait la différence entre les clients intéressés par un même
produit. Les regroupements des clients par typologie de profils et segments de clients
permettent de mieux personnaliser le site et l’expérience utilisateur. Une approche simple
sur la base de photos reflétant les attributs de chaque profil permet à chaque visiteur de
choisir les photos qui lui ressemblent, de s’identifier aux photos qui lui sont proposées et ainsi
de personnaliser son profil sans avoir à remplir des formulaires complexes. Grâce à cette
identification, la customisation fonctionne plus simplement.
L’entreprise doit s’adapter en fonction des données fournies par le client pour personnaliser
l’offre et mieux correspondre aux clients. Ce n’est plus à l’entreprise de proposer des solutions
auxquelles s’adaptent les clients mais bien à l’entreprise de s’adapter à ce que veut le client.
Le pouvoir de customisation a de grands impacts sur le taux de conversion.
Autre élément de renforcement de l’expérience digitale : la mise en relation avec des conseillers
grâce à la visio conférence.
Proposer de rentrer en contact visuel avec un client augmente les ventes sans pour autant
être ressenti par le client comme une intrusion.
21 %
26 %
16 %
5%
32 %
1 2 3 4 5
Le second retour d’expérience revient sur un projet qui s’est déroulé en Europe concernant le
redressement d’une entreprise de vente de vêtements. L’approche du cabinet a été de définir le
futur modèle de vente en se projetant dans ce que sera le monde dans 3 ans.
Le travail a porté sur le croisement des besoins clients avec leurs habitudes, en imaginant les
besoin des clients sur 24 heures et pas uniquement en prenant en compte le funnel de vente.
Une des tendances de fond observée est la proposition aux acheteuses de stocker des images de
leurs vêtements préférés, ce qui permet à l’entreprise d’entrer en conversation avec ses clientes
en personnalisant des suggestions de produits en fonction des couleurs et des formes qu’elles
ont l’habitude de porter. Cela permet d’avoir un point d’accroche avec les clientes. Surtout,
cela permet de mieux répondre aux besoins des clientes en leur proposant des produits qu’elles
apprécient a priori, grâce à la connaissance acquise par l’entreprise sur les produits déjà
possédés par les clientes.
16 %
26 %
32 %
10 %
16 %
1 2 3 4 5
Les magasins mettent en rayon que ce que les clients veulent consommer car ils ont des
contraintes de place et ne peuvent pas multiplier les fournisseurs. La bière, comme les autres
produits n’échappe pas à la règle : c’était bien les bières les plus populaires que l’on retrouvait
dans les rayons.
L’idée développée pour utiliser les réseaux sociaux était basée sur la création d’une page
Facebook. Chaque individu qui souhaitait consommer cette bière pouvait l’indiquer sur la page
Facebook dédiée qui, via une carte Google Maps, affichait la position géographique du client
potentiel. Petit à petit, la page a permis de référencer la bière quartier par quartier en montrant
aux boutiques le potentiel de consommateurs.
L’utilisation des réseaux sociaux a permis d’inverser le rapport de force en donnant le pouvoir
aux clients et en permettant au producteur de bière de négocier les prix avec les distributeurs
en se basant sur les statistiques (nombre de consommateurs potentiels) fournies par Google
Maps et les réseaux sociaux.
10 %
16 %
26 %
16 %
32 %
1 2 3 4 5
Cette tendance est illustrée à travers un concept développé par une des plus grandes banques
d’un pays du Moyen-Orient qui a mis en place des guichets totalement automatisés permettant
aux clients d’ouvrir un compte, sans avoir d’interactions avec un employé de la banque.
Ces guichets digitaux se présentent sous forme de bulle à l’intérieur desquelles le client peut
s’installer, communiquer avec un agent, et dans lesquelles tout est mis à sa disposition pour
qu’il puisse ouvrir un compte (la cabine est munie d’un scanner pour scanner les justificatifs),
personnaliser sa carte bancaire et pouvoir partir avec.
11 %
11 % 32 %
30 %
16 %
1 2 3 4 5
Les grands groupes du secteur de l’assurance mettent en place des initiatives digitales
disruptives modifiant l’expérience de leurs clients.
La Maif a fait contribuer ses sociétaires à la construction d’un projet innovant. Ainsi, la Maif
a-t-elle créé une communauté de sociétaires intéressés par une meilleure approche de la
conduite : durant 9 mois, la Maif a réalisé un Focus Group mensuel. D’après Thomas Ollivier,
les sociétaires posaient peu de questions sur l’utilisation de leurs données personnelles, car ils
avaient confiance en la Maif.
Maif&Go est un exemple concret d’une forme d’utilisation mutualiste des données qui a pour
résultat un service proposé par l’entreprise.
Pour mettre en place des initiatives comme celle-là et ainsi intégrer les clients au
développement de services proposés par l’entreprise, il faut intéresser les individus à fournir
leurs données personnelles pour un intérêt collectif.
La Maif avait pour ambition de retrouver un esprit pionnier et de pouvoir faire émerger des
innovations de rupture. La mutuelle a donc élaboré un projet d’accompagnement de start-up,
un fonds d’investissement nommé Maif Avenir, disposant de 125 millions d’Euros pour investir
dans des start-up affinitaires avec lesquelles la Maif a des convergences opérationnelles à
court/moyen ou long terme.
Dans le cadre de la mise en place d’une stratégie digitale, il est intéressant de se rapprocher des
start-up, et de les faire profiter des forces des grands groupes comme le nombre important de
clients ou la solidité financière.
Grâce à cet appui, les start-up peuvent accélérer leur développement et l’entreprise « sponsor »
bénéficie d’importants retours sur investissements en termes financier mais aussi et surtout
en provoquant une rupture et en mettant en place un nouveau Business Model qui, à terme,
pourrait changer la manière de voir l’assurance et les solutions assurantielles.
Afin de réussir leur stratégie digitale, les entreprises peuvent chercher à intégrer les différents
acteurs à leur développement comme le fait la Maif. Elles peuvent également mettre en place
une stratégie de diversification basée sur le digital dans toutes ses business lines.
AXA a ainsi déployé une stratégie globale dans toutes ses business lines, fondée sur 8
dimensions : les partenariats avec des leaders du monde digital, l’assurance des nouveaux
risques (cyber risques pour les entreprises, e-reputation pour les particuliers…), la stratégie
de distribution (multi-accès pour les réseaux intermédiaires, pur direct avec l’entité AXA
Global Direct), les Ressources humaines (formation, reverse mentoring…), l’AXA Lab (Veille,
détection d’opportunités à San Francisco et Shanghai), le fonds d’investissement AXA Strategic
Ventures ainsi que KAMET, un projet dédié au développement des start-up, le Data Innovation
Lab (travaux sur les big data), ainsi que l’innovation à travers les usages (notamment avec les
applications sur Mobile). Cette approche très diversifiée permet de maximiser les chances de
succès dans un environnement incertain et volatil.
Depuis 2012, AXA France et plus particulièrement AXA Banque avait la volonté stratégique
d’accentuer sa présence sur le marché des jeunes et avait dressé un constat articulé autour de 3 axes :
• le manque de connaissance et la sous-exploitation des possibilités offertes par les smartphones,
• l’observation et le benchmark de start-up américaines (l’une d’entre elle, SIMPLE, a été
depuis rachetée par BBVA),
• les banques classiques ou acteurs de la banque en ligne qui considéraient à l’époque les
smartphones comme un simple canal de distribution complémentaire.
Parallèlement, AXA Banque avait fait appel à des start-up pour qu’elles réalisent et développent
des applications autour de son API, et ce via des maquettes et des « proof of concept » livrés très
rapidement.
C’est ainsi qu’AXA Banque a eu l’envie de développer rapidement un projet dans le même esprit,
orienté autour des nouveaux usages nés des smartphones, avec la conviction que l’on pourrait tout
faire à partir d’un smartphone : c’est la création de Soon, la banque en ligne 100 % mobile d’AXA.
Pour créer Soon, AXA a mis en place une équipe avec un effectif et un budget réduit dans une
logique start-up. En période d’incertitude due au digital, cela minimisait le risque de pertes.
Aucune étude de marché classique n’a été réalisée pour mesurer le potentiel du projet. Cette
équipe dirigée par Raphaël Krivine a fait appel à un petit studio pour trouver le nom « Soon »,
le design de l’application et pour réaliser la vidéo de présentation. Ce studio a été intégré au
projet dès le début.
Une fois la vidéo réalisée - dans une logique de « MVP » (minimum viable product) - l’équipe a
rencontré des blogueurs afin de connaître leurs points de vue sur la proposition de valeur. Il a
ensuite fallu jouer l’attente pendant plusieurs mois, et l’équipe de Soon a, par exemple, mis en
ligne l’agenda du projet alors que le développement de l’application n’était pas encore terminé.
Pour se développer, l’équipe de Soon a dû mettre en place des méthodes agiles, des boucles
courtes de développement avec des équipes informatiques.
Lorsque l’application a été prête, les premiers inscrits sont devenus les premiers clients.
Ces early adopters ont été en quelque sorte des « Bêta testeurs », et ont participé et contribué
à l’amélioration du projet.
Le projet « Soon » fait partie des nombreuses initiatives d’AXA dans le digital. Ce projet a été
réalisé en intrapreunariat au sein même d’un grand groupe. En effet, la direction du groupe
AXA en France a donné des moyens raisonnables et la liberté à une petite équipe pour monter
un projet nouveau comme aurait pu le faire une start-up.
L’impact de ce projet est intéressant car grâce à Soon, AXA Banque apparaît désormais dans de
nombreux classements et est souvent cité dans des dossiers de presse consacrés aux banques
compétitives sur le marché des jeunes.
La mise en place de ce projet a des conséquences positives sur l’entreprise : source d’inspiration
et émulation, innovation produit mais aussi marketing et managériale !
Jusqu’à quel point votre organisation vous laisse libre dans la gestion de projets innovants/digitaux ?
(D’après les réponses d’un panel de 100 professionnels de l’assurance ayant participé à la conférence)
25
24 % 24 %
20 22 %
15
13 %
10
11 %
5 7%
Afin de déployer le digital, les différents acteurs du secteur de l’assurance doivent capitaliser
sur l’agilité et le dynamisme des start-up en nouant des partenariats afin de bénéficier de
compétences dont ils ne disposent pas en interne.
La notion de partenariat et d’alliance entre les entreprises n’est pas une notion nouvelle,
cependant, ce qui change dans le cadre de la transformation digitale, c’est la vitesse de tissage
des partenariats, leur nature ainsi que leur nombre.
On observe des changements au niveau de la nature des partenariats. Les acteurs du secteur de
l’assurance privilégient des partenariats avec de petits acteurs qui apportent des compétences
rapidement du fait de leur fonctionnement en cycles courts. Ce changement de nature des
partenariats impacte la vitesse de tissage des partenariats ainsi que leur nombre.
Allianz a changé de paradigme et a donc décidé de travailler avec des start-up pour
combiner nos forces. »
Ces évolutions ont entraîné de nouveaux partenariats pouvant être décomposés en 2 grandes
catégories.
2 types de partenariats
Bien que plus rapides et plus faciles à tisser que des partenariats avec de grands acteurs, il
existe néanmoins des facteurs clés de succès à ne pas sous-estimer pour réussir ces partenariats
avec des start-up.
Il est nécessaire pour une start-up, du fait du peu de ressources dont elle dispose de ne pas
perdre de temps : une start-up ne peut pas se focaliser et passer du temps sur chaque demande
émise par un grand groupe. La rapidité est un facteur clé de succès ; il est donc nécessaire pour
un grand groupe de prendre en compte ces aspects.
À propos de CBien.com
Créée en décembre 2013, Cbien.com est la première plateforme d’économie
circulaire et collaborative en ce qui concerne les biens. Cette plateforme d’asset
management permet de référencer tous les biens que les clients possèdent, les
sécuriser pour se prémunir en cas de sinistre (incendie, vol, dégât des eaux, par
exemple) et réaliser son inventaire en ligne : photos, factures, contrats d’assurance,
contrats de maintenance, suivi de garanties, etc.
Le déploiement du digital au
sein d’une entreprise entraîne
de nombreuses transformations :
ces transformations doivent être
rendues possibles et accompagnées
par des mutations internes
à l’entreprise notamment en
termes d’organisation et de
gouvernance. Il est nécessaire
d’intégrer le digital à tous les
niveaux d’une organisation comme
ce fut le cas lors de la dernière
grande révolution technologique
provoquée par l’apparition de
l’électricité.
Un mouvement collectif
Les entreprises font aujourd’hui face à des enjeux sans précédent : le digital ne doit pas être à la
marge du reste de l’entreprise, son intégration doit au contraire être un mouvement collectif.
L’institution du changement doit permettre à l’entreprise de gagner en compétitivité dans un
monde d’incertitudes et de changements, de devenir agile et repenser son Business model en
repositionnant l’utilisateur au centre.
Avec le digital, les plus jeunes collaborateurs maîtrisent les nouvelles technologies, ce qui leur
permet d’être plus efficaces et d’intégrer facilement les orientations prises par la direction.
Le middle management peut avoir le sentiment d’être dessaisi, il peut craindre que son travail
soit moins justifié vis-à-vis des dirigeants et remis en cause par la base, les collaborateurs les
plus jeunes.
Il est donc nécessaire de renforcer l’esprit collaboratif au sein de l’entreprise et utiliser le digital
afin de mettre en place des cellules d’intelligence où chaque collaborateur peut réfléchir sur les
enjeux de l’entreprise, sans distinction liée à la hiérarchie.
Les collaborateurs se sentent ainsi concernés, leur travail valorisé, c’est une source de
motivation supplémentaire. Le digital est avant tout un défi humain. Les managers se doivent
de mobiliser les équipes autour des projets de transformation digitale et insuffler l’esprit
d’intrapreunariat au sein de l’entreprise.
Afin de réussir sa transformation digitale, la gestion du digital ne doit pas être 100 %
centralisée. Il est nécessaire de trouver un équilibre entre le central, le siège de l’entreprise
et le local.
Au niveau central, il faut mettre en place une équipe restreinte, pluridisciplinaire, qualifiée et
dotée d’une forte expertise afin de donner un cadre et laisser la liberté aux équipes au niveau
local de développer les grandes orientations prises au niveau central. Le rôle du central est de
soutenir les actions et initiatives au niveau local.
Pour cela, il est nécessaire d’avoir au niveau local des collaborateurs compétents afin d’infuser
la transformation digitale et veiller à ce que les orientations prises au niveau central soient
bien suivies au niveau local. Il faut aussi une bonne répartition du budget entre le central et le
local. Le central finance les différents projets, aide à leur développement, suit les projets et les
réplique dans le cas où le projet est une réussite.
En fait, il faut trouver un équilibre au niveau des ressources financières et des ressources
humaines afin de pouvoir mettre en place la stratégie digitale ; et cela entraîne des
transformations au sein de l’entreprise notamment au niveau de l’organisation et de la gestion
des ressources humaines.
Dans les grands groupes du secteur de l’assurance, les contraintes liées à la mise en place du
digital sont de deux ordres.
T. Ollivier : « Le plus dur est de convaincre. Dans une mutuelle comme la
Maif, ancrée dans des valeurs, il y a une certaine complexité pour convaincre
que l’innovation et le digital ne sont pas incompatibles avec l’économie
sociale et solidaire. Il est nécessaire de sensibiliser à l’usage en opposition à la
propriété des biens.
Une fois que l’on a convaincu, on peut en faire la preuve par l’exemple et ça marche. Il
faut aussi assez de latitude pour lancer des expériences, préparer le futur et vivre avec
l’héritage de son entreprise. »
Il y a une nécessité de faire comprendre parfois qu’il faut un spécialiste plutôt que 3
personnes internes qui n’ont jamais fait ça. »
Test&Learn
Agile Rapidité Global
Personnalisation Audace
Effet wahou
Co-création Ouverture
start-up Économie du partage Rupture
Adaptation Collaboration
Libération Client
Agilité Partagée ! Collaboratif
Ciblage Flexibilité
Client Centricity
Défi Business First
Implication des équipes Usage
• Des petits déjeuners où nous invitons des personnalités, anciens de l’école, à présenter leur parcours ;
• Des débats thématiques et des conférences où des professionnels échangent sur un sujet qui touche à l’actualité du
secteur de l’assurance ;
• Des ateliers métiers et speednetworking dont l’objet est de faire découvrir un métier, des opportunités de carrière et de
partager une expérience professionnelle ;
• Des repas Club HEC Assurance, tous les trimestres, moments de rencontre informels et conviviaux autour d’un bon repas ;
• Des actions pour les Jeunes HEC dans l’assurance ouverts aux HEC des promotions les plus récentes, avec des repas
périodiques et le parrainage d’un dirigeant de l’assurance. Eric Lombard sera notre parrain pour 2015-2016 après
Jacques Richier et Frédéric Lavenir ;
• Sans oublier notre Assemblée Annuelle, l’occasion de faire le point sur l’année écoulée, de partager un moment
agréable dans des lieux attractifs et dignes d’intérêt et de recevoir des personnalités prestigieuses, atypiques et
talentueuses de l’assurance.
Ces manifestations sont ouvertes à tous les HEC qu’ils soient ou non du secteur de l’assurance, ou qu’ils appartiennent ou
non au Club HEC Assurance.
Le club s’inscrit dans une appartenance au hub HEC Finance avec le soutien duquel il promeut et représente les métiers
de l’assurance et de la gestion des risques auprès des étudiants, de l’Ecole, de l’Association. Il soutient les priorités de
cette dernière en matière de diversité dans sa représentation au sein de la communauté HEC et de mentoring.
Pour faire vivre ce club, le bureau, composé d’une douzaine de personnes, se réunit une fois par mois. Il a régulièrement
besoin de bonnes volontés pour l’aider à se développer.
C’est le choix qu’a fait PwC, celui d’un équilibre subtil entre organisation de
taille mondiale et organisation à taille humaine proche de ses clients.
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Notre maillage régional : un équilibre et une homogénéité
uniques au sein des réseaux d’audit
Partenaire essentiel de la vie économique locale dans 24 villes autour de 6 pôles de compétences
régionaux en France, PwC accompagne l’ensemble des acteurs du secteur privé et du secteur public
dans leur développement local, national et international, et ce depuis plus de 20 ans.
Intervenant sur l’ensemble des secteurs économiques des régions, nos équipes proposent une offre de
services personnalisée et intégrée.
PwC fait ainsi bénéficier les acteurs régionaux de la force de son réseau international, porté par des
structures de coordination et des méthodologies éprouvées, pour les accompagner dans leur
développement.
208 109
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de chiffre d’affaires
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Lille
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Amiens
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Paris Metz
310
Rennes Strasbourg
Quimper
associés
Nantes
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Poitiers
Bourg-en-Bresse
Cognac
Limoges
Lyon
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24
bureaux
Toulouse Montpellier Monaco
Pau Marseille Nice
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de chiffre d’affaires
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PwC - Club HEC Assurance | 31
Comment PwC peut vous aider
Notre expertise de premier plan dans le digital
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Inscrire la transformation digitale
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Anticiper les ruptures
technologiques, exploiter tout
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PwC est l’un des principaux cabinets de PwC est également l’un des principaux
conseil en France, cumulant à la fois des cabinets d’audit sur le marché de l’assurance
compétences techniques fortes et une et de l’économie sociale en France, avec
approche différenciée selon les entreprises. des mandats portant notamment sur 6 des
10 principaux groupes présents dans notre
PwC Conseil s’attache notamment à pays (AXA, CNP Assurances, Crédit Agricole
construire une relation dans la durée avec ses Assurances, Groupama, Covéa…) ainsi qu’un
clients dans l’assurance, en les accompagnant portefeuille significatif de mutuelles (Istya,
à la fois en amont et en aval des missions. MGEN, La Mutuelle Générale, MNCE), ce qui
Fournissant des services à forte valeur lui a permis d’acquérir une expérience forte sur
ajoutée, grâce à une expérience acquise au fil les problématiques spécifiques de ce secteur.
des années, et s’impliquant totalement aux
côtés des acteurs de l’assurance sur toute la Cette forte présence sur le marché et notre
durée de leurs projets, PwC Conseil intervient implication dans les instances professionnelles,
principalement autour de 4 problématiques : normalisatrices ou réglementaires, nous a
permis d’accompagner nos clients, dans le
• Développement de l’activité,
cadre de nos mandats légaux ou dans le cadre
• Amélioration de la compétitivité, de missions de conseil, sur l’ensemble des
• Amélioration de l’expérience et de la projets et défis clés du secteur de l’assurance et
satisfaction client, de la mutualité. Cette expérience nous donne
• Expertise réglementaire une large vision des pratiques de marché ainsi
(Solvabilité II, IFRS4 - P2/IFRS9). qu’un réel savoir-faire et contribue à sécuriser
les décisions prises par les clients que nous
accompagnons.
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de l’activité
Courtiers
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Prévoyance
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Amélioration de
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Expertise
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fonction SI • Sécurité & Infrastructure IT
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Corporate Treasury
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Operational deals services
Transactions
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Litiges et Investigations
• Litiges • Investigations • Forensic Technology Solutions
• « Tax accounting »
• Prendre en charge toute ou partie de la production de vos comptes statutaires, reporting financier ou
de vos obligations déclaratives
• Identifier des sources d’amélioration sur les aspects opérationnels comptables et partager les bonnes
pratiques
Consolidation
• Assister vos équipes de manière ponctuelle ou récurrente dans la production des comptes consolidés
ou de paliers de consolidation
Ronald Sloukgi
Associé responsable du secteur Assurance
+ 33 1 56 57 45 71
+ 33 6 23 75 26 06
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Pauline Adam-Kalfon
Directeur Assurance Consulting
+33 1 56 57 83 72
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