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Contrôle de niveaux

Introduction
par Michel RICHARD
Ingénieur de l’École nationale supérieure de céramique industrielle

1. Importance de la mesure de niveau.................................................... R 2 010 - 2


2. Définition d’un niveau liquide .............................................................. — 2
3. Systèmes de tranquillisation ................................................................ — 3
4. Niveau de solides en vrac...................................................................... — 3
5. Fonctions des appareils ......................................................................... — 3
6. Fiabilité et sécurité.................................................................................. — 4
7. Adaptation à l’environnement ............................................................. — 4
8. Conditions d’implantation et problèmes de colmatage ............... — 4
9. Évolution des mesures de niveau........................................................ — 4
Pour en savoir plus........................................................................................... Doc. R 2 015

ien ne semble plus banal qu’une mesure de niveau ! À côté des mesures
R de température, de pression et de débit, c’est une des quatre mesures fon-
damentales assumées par l’instrumentation industrielle. Cependant, la multipli-
cité des méthodes employées démontre que le niveau est, en réalité, un
paramètre plus compliqué à maîtriser qu’il ne le paraît de prime abord.

Ce premier article introduit les généralités sur le contrôle des niveaux, nécessaires à la
compréhension des articles suivants :
— R 2 011 - Contrôle de niveaux : systèmes pour liquides ou solides ;
— R 2 012 - Contrôle de niveaux : systèmes propres aux liquides ;
— R 2 013 - Contrôle de niveaux : systèmes propres aux solides ;
— R 2 014 - Comparatif des méthodes de mesure et de détection de niveaux ;
— Doc. R 2 015 - Pour en savoir plus.

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© Techniques de l’Ingénieur, traité Mesures et Contrôle R 2 010 − 1
CONTRÔLE DE NIVEAUX _________________________________________________________________________________________________________________

1. Importance H (%)
de la mesure de niveau
100

Des tableaux comparatifs des méthodes de mesure et de


détection des niveaux peuvent être consultés dans l’article
[R 2 014]. 50
Une liste très complète des fabricants et constructeurs est
donnée dans Pour en savoir plus [Doc. R 2 015].

D’une manière générale, les procédés de fabrication n’exigent 0


pas une très grande précision dans la mesure des niveaux. Les 0 50 100
exceptions concernent les mesures de niveaux (et de capacités) V (%)
relatives aux bilans d’exploitation, aux transactions commerciales,
réservoir cylindrique couché
ou aux produits faisant l’objet de taxes.
réservoir sphérique
Exemple : les jauges de niveau approuvées des grands réservoirs
des raffineries font l’objet d’un réétalonnage manuel mensuel.
Figure 1 – Coefficient de forme (doc. Véga)
Quelquefois, le niveau représente un paramètre important du
système, par exemple dans un réacteur, dans un four de verrerie,
etc., et l’on s’efforce alors d’obtenir le maximum de précision. ■ Horizontalité : on admet souvent implicitement que le niveau est
horizontal, ce qui est vrai dans le cas des liquides immobiles. Dans
■ Mesure ou repérage : on ne mesure pas un niveau, on le repère les solides en vrac, il existe un angle de talus. Enfin, un assez grand
par rapport à un plan de référence choisi conventionnellement ; il nombre d’appareils de contrôle de niveau figurant dans les articles
est alors exprimé par la hauteur géométrique ou hauteur vraie H qui [R 2 011], [R 2 012] et [R 2 013] sont aussi capables de détecter les
le sépare de ce plan, donc sa valeur s’exprime en unités de longueur interfaces inclinées ou verticales (canalisations).
usuelles et légales.
■ Mesures déduites de la mesure de niveau :
■ Hauteur vraie et hauteur manométrique : aux expressions hau- — la capacité ou le volume : ici intervient la notion de barémage
teur géométrique ou hauteur vraie s’oppose la notion de hauteur de réservoir, c’est-à-dire la relation entre le niveau et le volume, ou
manométrique ou hauteur hydrostatique Hm : capacité, du contenu correspondant ; à titre indicatif, la figure 1
Hm = ∑ hi di + pm (1) expose la relation entre niveau et volume pour les formes usuelles
de réservoir : sphère et cylindre horizontal ; le barémage, plus
i
précis, implique un véritable étalonnage du récipient par les orga-
avec hi hauteur d’une couche de liquide i homogène,
nismes habilités (cf. article Mesurage statique du volume des
di poids volumique à l’intérieur de la couche, liquides [R 1 440]) ;
pm pression au-dessus de la surface liquide. — la pression différentielle : hauteur manométrique d’une
Ainsi mesure-t-on une pression, celle régnant à la base de la colonne de liquide dans un tube en U inséré entre deux prises ;
colonne verticale qui traverse toutes les couches à partir du plan — la densité ou la masse volumique : hauteur manométrique
de référence, et les unités de mesure de Hm sont alors homogènes d’une colonne de liquide entre deux niveaux définis ;
à des pressions, ou parfois, ce qui est équivalent, à des hauteurs — le débit : hauteur d’une lame de liquide s’écoulant d’un déver-
d’un liquide défini (millimètres de colonne d’eau, symbolisés par soir à ciel ouvert, banc d’étalonnage mesurant le temps d’écou-
mm H2O ou mm CE, ou millimètres de mercure, mm Hg, avec lement d’un volume de liquide entre deux niveaux connus d’une
1 mm H2O = 9,8 Pa et 1 mm Hg = 133 Pa). capacité définie, débit du flux d’entrée ou de sortie relaté à une
variation de niveau d’une surface de liquide de dimension connue.
Dans le cas le plus usuel, le phénomène de stratification à des
densités (ou des températures) différentes est négligeable, et l’on
retrouve la formule :
Hm = h d + pm (hauteur par densité) (2) 2. Définition d’un niveau liquide
avec h hauteur de la couche de liquide,
d poids volumique de ce liquide, ■ Plan de repérage : le repérage d’un niveau implique la présence
pm pression au-dessus de la surface liquide. d’un plan de référence, choisi d’ailleurs d’une manière purement
L’emploi de l’une ou l’autre des expressions de hauteur (hauteur conventionnelle. Ce pourrait être, par exemple, la base d’un réser-
vraie ou hauteur manométrique) n’est pas gratuit. Pour les détec- voir, le niveau zéro du sol d’une usine ou encore le niveau dit
tions de niveau haut dans un réservoir, il est préférable d’utiliser la « normal » d’un ballon, à partir duquel les fluctuations du niveau
hauteur vraie. En effet, des variations importantes de sa tempéra- effectif du liquide seront appréciées.
ture peuvent dilater le liquide et le faire déborder, si l’on se base ■ Liquide en équilibre statique : un niveau liquide ne peut être
sur la hauteur manométrique. Les stockages en volume ou en défini que s’il se trouve en parfait équilibre statique, avec une sur-
masse imposent le choix de l’une ou de l’autre unité de niveau. face semblable à un miroir.
■ Interface : par « niveau », on entend l’interface horizontale de En pratique, la précision doit tenir compte des fluctuations
séparation entre deux phases distinctes : liquide/gaz, solide/gaz ou autour d’une valeur moyenne statistique, avec un écart-type et une
liquide/ solide, ou entre deux liquides de densités différentes, ou loi de distribution associée aux variations locales et globales du
même encore entre une suspension liquide ou solide et un gaz. On « plan » liquide. Usuellement, seule la mesure de ce niveau moyen
admet que l’interface est nette et bien marquée. Cependant, dans possède un sens industriellement. Les perturbations à haute fré-
certains cas, l’interface existe, mais dotée d’un gradient de tran- quence (vaguelettes) peuvent être éliminées par un filtre passe-
sition (aérosol, émulsion, suspension, etc.) qui, s’il reste de faible bas ; il subsiste les balancements à basse fréquence, dans un
amplitude, permet d’étendre la notion de niveau. grand réservoir par exemple.

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■ Liquide en mouvement : les liquides industriels sont le plus


souvent soumis à toutes sortes d’agitations : mécaniques, pneuma-
tiques, opérations de remplissage-vidange, convections provo-
quées par des transferts thermiques, etc. Les grandes masses sont
susceptibles d’entrer en oscillations synchrones avec divers régi- α
mes d’exploitation. Les oscillations d’une masse liquide dans un
tube en U, dans un réservoir, peuvent être assimilées à un système
du second ordre, c’est-à-dire qu’apparaissent les notions classiques
de fréquence d’excitation, de période naturelle, d’amplitude, de
phase, d’amortissement. On peut réduire les oscillations par des
systèmes de tranquillisation.
cône de remplissage
cône de vidage
3. Systèmes de tranquillisation α angle de talus

Des chicanes, des tôles perforées, des cloisonnements peuvent Figure 3 – Définition d’un niveau de solide en vrac
constituer une résistance hydraulique qui limite les mouvements
de liquide ; c’est une solution indispensable, par exemple, dans les
réservoirs embarqués soumis au roulis et au tangage. 4. Niveau de solides en vrac
Le tube de tranquillisation entoure une sonde, un capteur. Son
but est autant de soustraire ce dernier aux ondulations rapides de Le contrôle des niveaux de produits solides (granulés, pulvé-
la surface, que de le protéger contre de violents courants latéraux. rulents, etc.) se complique par suite de plusieurs phénomènes de
Une solution usuelle est constituée par la colonne de tranquilli- comportement de la matière en vrac, plus ou moins difficiles à
sation montée en parallèle sur un réservoir par l’intermédiaire de maîtriser, qui altèrent la fiabilité des mesures.
deux connexions. Ces dernières ont l’avantage d’induire un ■ Granulométrie : la granulométrie varie de quelques micromètres
amortissement créé par leur résistance hydraulique en série, mais à quelques dizaines de décimètres cubes.
aussi de permettre l’isolement de la colonne, appelée également,
selon les usages, cuve ou bouteille. Cette solution, généralement ■ Hygroscopie : la rétention d’eau, à l’intérieur de la masse, par
satisfaisante, présente néanmoins un danger : si la résistance absorption, adsorption, capillarité, peut altérer complètement les
d’une connexion (l’inférieure notamment) devient trop grande par facultés d’écoulement des produits, en favorisant les risques de col-
suite de salissement, le déplacement de la colonne liquide dans la matage et en changeant le régime d’écoulement. En outre, les lois
bouteille suit le mouvement dans le réservoir principal avec un cer- physiques, bases de la mesure, sont parfois également modifiées.
tain déphasage. Pour cette raison, ce montage n’est pas à recom-
mander dans le cas de liquides salissants ou déposants ; en outre, ■ Angle de talus : que signifie « niveau » avec les produits en vrac ?
il exige des canalisations de fort diamètre et, si possible, des Le remplissage des silos provoque un cône positif sous l’alimenta-
vannes d’isolement à passage direct, des vannes à boule, etc. Cela tion. Inversement, l’extraction détermine un cône négatif (figure 3).
n’est pas toujours le cas avec les niveaux à glaces. La position des cônes n’est pas constante, de même que leur forme
et leur importance. L’angle de talus naturel est d’autant plus faible
Pour qu’un système de tranquillisation installé sur interface que le produit « coule » bien et se rapproche en quelque sorte d’un
liquide/liquide fonctionne correctement, compte tenu des varia- liquide (comme le sable fin et sec, ou des microbilles métalliques). Il
tions de niveau prévisibles, les trois connexions de liaison doivent est possible de prendre en considération un niveau moyen, défini
rester dans tous les cas noyées par leur fluide respectif (figure 2). avec une précision au plus égale aux demi-dénivellations maxi-
males.
■ Problèmes d’écoulement : les produits en vrac posent souvent
des problèmes d’écoulement (puits, cavernes, voûtes, effondre-
ments, cheminées, colmatages, blocages, etc.), de nature aléatoire
dans l’espace et le temps.
Gaz ou ■ Poussiérage : il s’agit d’une difficulté à l’emploi de certaines
vapeur
1 méthodes, qui implique l’étanchéité des boîtiers des appareils.
■ Chocs et vibrations : ils sont dus aux manipulations de vracs
lourds, aux dispositifs d’aide à l’écoulement (vibreurs, décolmateurs
Colonne de
tranquillisation Liquide à chocs, etc.). Il faut alors du matériel spécialement robuste.
léger
2

5. Fonctions des appareils


Liquide
lourd Tout au long de ces articles, nous emploierons les termes
3 suivants pour désigner les principales fonctions des appareils :
— le transmetteur, souvent « aveugle », délivre un signal analo-
gique usuellement standardisé, pneumatique ou électronique ;
— le détecteur renseigne sur la présence d’un niveau liquide ou
1, 2, 3 connexions de liaison solide, et fournit un signal logique ;
— l’indicateur renseigne visuellement sur la hauteur d’un
niveau ;
Figure 2 – Système de tranquillisation installé sur une interface — le régulateur direct intègre tous les éléments d’une boucle de
liquide /liquide régulation.

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Tous ces appareils peuvent comporter, intégré ou séparé, le rience. Parmi les points délicats, il y a celui de la facilité d’accès
capteur élémentaire de mesure, composant indispensable, mais pour le réglage et la maintenance :
inapte lui-même à délivrer l’information sans l’aide d’un adapta- — le matériel intrusif en contact direct avec le produit avec les
teur adéquat ; ce capteur est en contact avec le milieu et est mis en risques de corrosion, colmatage, température, pression, etc., pose
œuvre dans une sonde. toujours des problèmes, si on ne peut isoler l’installation en service ;
Les termes limnimètre ou limnigraphe sont utilisés pour carac- — plusieurs systèmes séduisants impliquent un capteur sus-
tériser des appareils dédiés à la mesure ou au contrôle du niveau pendu dans le produit par un câble et que l’on peut facilement
des eaux de surface ou souterraines, des nappes phréatiques, des remonter. Mais il faut tenir compte de la traction exercée par la
eaux de puits profonds, des marées, etc. Les techniques friction du matériau, notamment en vrac, sur le supportage lors des
employées sont le système flotteur-câble-tambour, le bullage, la opérations de vidage et de remplissage ;
pression hydrostatique. — d’autres systèmes agissant par rayonnement existent situés en
voûte, mais sans contact avec le produit, dans un conteneur fermé.
Subsistent encore les risques dus au ciel de gaz confiné : tempé-
6. Fiabilité et sécurité rature, pression, condensation, corrosion, etc. ;
— des appareils sont installés à l’air libre au-dessus de la
surface ;
Comme la plupart des appareils de mesure, les capteurs de — quelques systèmes placés à l’extérieur des conteneurs aux
niveau sont amenés à protéger des matériels dont la valeur est très parois transparentes au rayonnement sont également indifférents
élevée, et à assurer la surveillance d’installations dangereuses. Il aux conditions dans le produit.
existe naturellement une hiérarchie des risques humains et maté-
riels encourus. Quelles que soient l’adéquation des principes de Les risques de colmatage entraînent souvent le choix d’une
mesure mis en œuvre et la qualité de la fabrication, nul instrument solution, écartant celles où l’élément de mesure se trouve au
ne saurait prétendre à une fiabilité absolue ; la solution consiste à contact avec le produit, liquide ou en vrac, c’est-à-dire dans les
opérer par redondance en en multipliant le nombre et/ou le type deux premiers cas ci-avant. De nombreux exemples existent où les
pour une application où la sécurité est particulièrement recherchée. risques de non-fonctionnement à cause d’un encrassement sont
nuls ou négligeables, par exemple, avec des fluides clairs et pro-
Le fait qu’il y ait de plus en plus d’unités gérées avec un mini- pres (eau condensée, essence, alcool). Toutefois, même dans ces
mum de personnel, voire entièrement automatiques, implique une cas favorables, les surfaces, initialement impeccables, peuvent se
fiabilité accrue. Par conséquent, les exploitants apprécient les dégrader à la longue, devenir rugueuses, freinant les mouvements
appareils capables de s’autodéclarer en défaut de fonctionnement mécaniques. Dans certains cas, la formation d’une couche salis-
à distance, ceux dits à sécurité positive qui, quelle que soit la sante coagulée et durcie, en entartrement, entrave complètement
panne les affectant, réagissent comme s’ils annonçaient le défaut le mouvement, voire le principe physique présidant à la mesure,
logique qu’ils sont chargés de surveiller, et aussi les instruments comme dans les sondes de capacité non corrigées.
susceptibles d’être testés à distance en service.
D’autres problèmes sont susceptibles de provoquer des mauvais
fonctionnements, par exemple un poussiérage abondant, la for-
mation de couches de mousse, de sédiments, de surnageants.
7. Adaptation à l’environnement
Pour bien définir un appareil, nous rappelons quelques points
fondamentaux à spécifier :
9. Évolution
— normes d’étanchéité à l’eau, aux poussières, résistance aux des mesures de niveau
chocs ;
— tropicalisation ; Les mesures de niveau continuent de représenter une part
— ambiances marines ; importante du parc de matériel d’instrumentation. Elles se divisent
— ambiances corrosives ; nettement en deux groupes, les mesures précises destinées aux
transactions commerciales et à l’assiette des impôts, réalisées à
— résistance aux intempéries ;
partir d’appareils agréés par l’Administration, et celles destinées à
— étanchéité aux vents de sable ;
la surveillance des procédés de fabrication. Une tendance nette se
— températures minimale et maximale externes ;
manifeste en faveur des instruments à fonctionnement statique,
— atmosphères explosives et/ou inflammables ; basés par exemple sur l’emploi de la capacité électrique, des ultra-
— insensibilité aux ondes électromagnétiques ; sons ou des micro-ondes, peu invasifs, au détriment d’anciens
— résistance aux chocs, aux vibrations, aux séismes. systèmes hydromécaniques : flotteurs, câble, etc. Les exploitants
Au sujet des appareils de mesure de niveau montés en colonne, recherchent avant tout une bonne fiabilité assortie d’une mainte-
cuve ou bouteille reliées latéralement par des connexions au réser- nance réduite. Cependant, le développement de systèmes de
voir (montage fréquent), il paraît utile d’attirer l’attention sur leur gestion centralisée combinés à une analyse de plus en plus fine
sensibilité à l’environnement s’ils sont installés sur des structures des conditions de fonctionnement conduit à optimiser la précision.
élevées à l’extérieur et soumis à l’influence des vents froids Une autre tendance marquée se mariant parfaitement avec la
d’hiver. L’apport thermique provenant du réservoir n’est pas tou- multiplication des systèmes purement électroniques est le recours
jours suffisant pour prévenir le figeage ou le gel du liquide à des protocoles de liaison numérique pour assurer la transmission
contrôlé, et il est donc nécessaire de prévoir un réchauffage éner- des informations, toutes de nature analogique, à une unité de
gique et un calorifugeage pour éviter un non-fonctionnement. gestion centrale équipée de moyens informatiques ou à une cen-
trale de mesure. Parmi les systèmes de bus, le protocole HART se
satisfait d’une simple paire de fils analogiques 4-20 mA et permet
8. Conditions d’implantation d’utiliser des capteurs intelligents, capables d’être configurés et
réglés à distance, mais on trouve aussi de plus en plus de bus de
et problèmes de colmatage terrain : Fieldbus, Profibus (voir [S 8 160]), Modbus, voire des bus
propriétaires. Il existe également des gestions ou télégestions de
Le choix d’un appareil adapté à un service se complique de la dépôts, voire gérables par location de ligne téléphonique, qui
variété des solutions proposées, répondant d’ailleurs à la variété conviennent parfaitement pour surveiller à distance des réservoirs
des problèmes posés. De nombreux fournisseurs choisissent dans isolés, des cuves de stockage, etc. Ethernet, couplé à des bus de
leur gamme une panoplie de solutions étoffée par une large expé- terrain, permettra d’accroître encore ce champ d’opération.

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