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en droit pénal ?
par Partiels-droit.com | Déc 19, 2020 | Cours de droit en ligne | 0 commentaires
SOMMAIRE [Masquer]
1 Généralités sur les circonstances aggravantes
o 1.1 Définition des circonstances aggravantes
1.1.1 La peine encourue et les circonstances aggravantes
1.1.2 Le rôle des circonstances aggravantes
o 1.2 Les types de circonstances aggravantes
1.2.1 Les circonstances aggravantes spéciales
1.2.2 Les circonstances aggravantes générales
2 Les effets des circonstances aggravantes
Les circonstances aggravantes peuvent se définir comme des faits qui s’ajoutent à
l’acte principal et qui entrainent ainsi l’élévation d’une peine bien au -dessus de
ce qui était prévu au maximum pour une infraction simple. Ces faits qui
plus strictes.
En clair, les circonstances aggravantes sont des faits et gestes qui augmentent la
prévenu ou l’accusé qui a commis l’infraction en cause aurait eu une peine pénale
plus douce.
Ce qu’il faut savoir c’est qu’en droit pénal, il existe une multitude de
Certaines sont liées à la victime elle -même. Par exemple, le viol est une
infraction punie par le Code pénal. Seulement lorsqu’il est commis sur une
personne encore mineure, le viol est plus sévèrement puni. Il faut en déduire que
Dans cet article, nous allons présenter les circonstances aggravantes en droit
pénal et expliquer tous les contours autour de cette notion. Nous parlerons de sa
que de ses effets. Tout ce développement est organisé autour de deux axes
qui rallongent la peine prévue pour un type d’infraction donné. De façon plus
claire, il s’agit de la situation dans laquelle une infraction est survenue avec des
détails qui la rendent plus sévèrement punissable. C’est ce qui justifie le fait que
est que toute infraction doit être prévue par une disposition légale. Parallèlement,
toute peine ne peut être appliquée que si celle -ci est prévue dans une disposition
du Code pénal.
Prenons en illustration le cas du vol qui est une infraction retenue dans l’article
311-3 du Code pénal. Le texte a prévu que lorsque cette infraction est commise ,
la peine à retenir est de trois ans d’emprisonnement. À cette peine est ajouté le
paiement de quarante-cinq mille euros d’amende. Partant de cet article, tous les
cas de vol seront toujours traités de la même manière : même sanction, même
peine. Aucun juge ne peut appliquer une peine qui va au -delà celle-là.
l’infraction, des mesures plus dures seront appliquées. Le juge appliquera une
forfaits de ce type. Quels que soient les cas, les circonstances aggravantes
Les circonstances aggravantes n’agissent pas que sur la peine encourue, ell es
peuvent aussi influer sur la nature de l’infraction. Il est possible que par
catégorie. Dans cette optique une simple contravention pourra devenir un délit, et
simple, le vol est classé dans les délits. Mais lorsqu’il est accompagné de
d’emprisonnement suivi des quarante -cinq mille euros d’amende. Ce serait plutôt
une peine relative aux crimes, notamment une réclusion criminelle de vingt a ns.
cette question sur le rôle du juge est négative. Le juge ne peut aggraver la peine
Par conséquent, seule une disposition légale peut créer des circonstances
réunies.
Exemple pratique : Prenons le cas d’un accusé qui comparait devant la cour
L’accusé n’est pas encore totalement exempt, parce qu’en appel, les juges de la
circonstances aggravantes.
Enfin, précisons ici que l’existence d’une circonstance aggravante n’implique pas
c’est la peine encourue qui est aggravée e t non celle prononcée par le juge. Le
juge, en effet, à la liberté de choisir dans la fourchette retenue par le Code pénal
et le prévenu en lui montrant que : plus l’infraction est grave, plus la peine est
sévère. À titre illustratif, porter des violences à autrui est punissable, mais les
violences ayant entrainé la mort restent plus durement sanctionnées. La peine se
corse encore lorsqu’on adjoint à tout ceci une circonstance aggravante comme la
préméditation.
Par ailleurs, les circonstances aggravantes ont pour fonction aussi de servir de
de la société pour des infractions commises dans certaines situations déplo rables
par tous. Par exemple la commission d’un meurtre avec une préméditation de
sont les peines encourues. Cependant, elles peuvent aussi être générales dans des
limité dans le cadre défini par la loi. Il ne peut inventer aucune circonstance
punie par le Code pénal. Toutefois, l’article 221 -1 du même Code pénal prévoit
pas la même. Celui qui a commis un meurtre simple écope ra d’une peine de trente
ans de réclusion criminelle. Mais s’il se retrouve dans le cas d’un assassinat,
criminelle à perpétuité.
Par ailleurs, on peut concevoir aussi la prémédit ation comme étant une
Tout d’abord, lorsque les violences commises n’étaient pas dans l’in tention de
tuer et qu’il n’existe aucune préméditation, la peine normale encourue est une
réclusion criminelle d’une durée de quinze ans. Cependant, dès que survient la
Sous cette même perspective, lorsque les violences n’ont pas conduit au décès,
mais plutôt à une mutilation de la victime ou celles ayant entrainé son invalidité
permanente ou encore son infirmité, le Code pénal fait également une distinction.
d’une peine de dix ans d’emprisonnement assorti d’un montant de 150 000 euros
d’amende. Dès lors que la préméditation survient, la peine passe de dix ans
En dehors de ces cas précités, la loi dispose que la préméditation peut également
exister dès lors que les infractions commises sont qualifiées d’empoisonnements,
de tortures ou encore d’actes de barbarie. Toutefois ce qu’il faut retenir ici c’est
que : il n’existe plus d’autres infractions pour lesquelles le juge peut retenir la
diffamation.
Lorsqu’elles sont réelles, les circonstances aggravantes sont en lien direct avec la
soit avec la qualité du prévenu ou de l’accusé qui a commis l’infraction, soit avec
la qualité de la victime. Quelques fois, on s’intéresse au lien qui existe entre les
deux.
Pour les circonstances aggravantes mixtes, il faut tenir compte à la fois des
commission de celles-ci.
personnes étant intervenues dans une infr action. Si nous sommes dans un cas
avec une circonstance aggravante réelle, chacune des personnes ayant pris part
Par exemple, lorsqu’il est commis un meurtre assorti d’un guet -apens, toutes les
personnes ayant participé sont soumises aux mêmes peines. Autrement dit dans
coauteur.
pour commettre un crime de meurtre avec des tortures et acte de barbarie, cette
autorité publique soit beaucoup plus sévèrement punie que son complice. La loi
est plus sévère envers le dépositaire de l’autorité publique parce qu’il est censé
servir de bon exemple aux autres et non à s’associer à eux pour commettre un
crime.
À contrario des circonstances aggravantes spéciales, celles qui sont générales ont
laquelle des infractions qui existent en droit pénal. Pour qu’elles opèrent , il n’est
Au nombre des circonstances aggravantes générales les plus usuelles figurent les
où l’auteur d’une infraction n’en est pas à son premier acte. Autrement dit, il
avait déjà été condamné pour une précédente infraction de même nature avant la
d’outils dont on se sert en vue d’assurer la sécurité des informations des clients
dans le but de commettre une infraction est considérée comme une circonstance
lorsqu’il est démontré que les crimes ou délits ont été commis avec des mobiles
circonstance aggravante aggrave la durée sur laquelle elle s’étend. Par exemple,
les infractions punies de trois ans d’emprisonnement peuvent être portées à cinq
Dans le second cas, les circonstances aggravantes peuve nt faire changer le degré
d’échelle pour une peine criminelle. Ainsi, elle peut porter une peine de 15 ans
Enfin, elles peuvent permettre la substitution globale entre deux reg istres de
peine. Par exemple, une circonstance aggravante peut substituer une peine de
Enfin par rapport à la procédure pénale, il est normal que si l’infraction était un