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MEMOIRE
Présenté pour l'obtention du Master 1 de Productions Animales
~ . ~
GESTION TECHNIQUE D'UNE FERME
AVICOLE: CAS DE L'ELEVAGE DE
POULETS DE CHAIR (Gallus gal/us
domesticus)
_À
Présenté par :
M. MANH Charles Marcel Béao
Le 20/02/2015
Devant un jury composé de
DEDICACE IV
REMERCIEMENTS V
SIGLES ET ABREVIATIONS VI
RESUM.E vm
INTRODUCTION 1
1.2.1- Généralité 2
1.5- lnfrastructures 6
1.6-Conduite d'élevage 7
1.6.4- Eau 8
2 .1 MATERIEL 11
2.2-METHODES 15
3. 1- Résultats 19
3.1.4-Indice de consommation 21
3.2- Discussion 22
CONCLUSION ET PERSPECTIVES 25
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 26
ANNEXES 28
lii
1
DEDICACE
Je dédie ce mémoire :
A mon unique Dieu, créateur du ciel et de la terre qui m'a toujours aidé dans mes études.
A mon père, M. MANH Ouei pour son soutien matériel, financier et moral.
A ma mère, Mme. KP ANNIEU Nouobo Célestine pour ses prières et ses conseils.
A mon frère et tuteur SAKE Sylvain pour les bonnes conditions de travail dans lesquelles
j'ai été.
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer mes profonds remerciements à l'UFR SN pour les différents enseignants mis à
la disposition des étudiants pour leur formation et les bonnes méthodes de travail mis en jeu.
Le Docteur TRAORE Beh, mon responsable scientifique pour ses conseils et son implication
infaillible à la réalisation de ce travail. Que Dieu le lui rende au centuple.
A tous les enseignants de la filière de Productions Animales pour la diffusion de leur savoir.
J'exprime ma profonde et sincère gratitude à M. DOSSO Zoumanan, mon maitre de stage, pour le
soutien technique et l'esprit de famille dont ils ont fait montre lors de mes manipulations à la ferme.
A DOSSO Moustapha, volailler de la ferme sur laquelle s'est déroulé mon stage, pour sa
disponibilité et son courage.
SIGLES ET ABREVIATIONS
IC : indice de consommation
PA : productions animales
PM : poids moyen
TM : taux de mortalité
TV : taux de viabilité
vi
1
Photographie 9 : Mètre 14
Photographie 10 : Peson 14
vii
1
RESUME
Le lot de 1551 poussins de chair de souche Ross 308 soumis à notre étude a été fourni par la société
FOANI. Cette bande a été élevée durant une période de 39 jours. La croissance, le gain moyen
quotidien, l'indice de consommation et le taux de mortalité ont été étudié.
Nos travaux ont été possibles grâce à une conduite d'élevage respectant l'alimentation et un suivi
sanitaire pour mener la gestion technique. Ainsi nous avons suivi l'évolution du poids, le taux de
mortalité et l'indice de consommation.
A la fin de la période d'élevage, les performances zootechniques ont donné un poids moyen de
nos poulets de chair de 1500 g. Puis un taux de mortalité de 4,45 %, un gain moyen quotidien de
38,38 ±19,14 et un indice de consommation de 2, l ±0,7 ont été enregistré.
ABSTRACT
The batch of 1551 chicks of tlesh of stock Ross 308 subjected to our study was provided by
company FOANT. This band was bigh during one 39 days period. The growth, the daily average
profit, the index of consomption and the death rate were studied.
Our work was possible thanks to a control of breeding respecting the food and a medical follow-
up to carry out technical management. We followed the evolution of the weight, the death rate and
the index of consomption.
At the end of the period of breeding, the zoo technical performances gave a weigbt of 1500 G
Then a death rate of 4,45 %, a daily average profit of 38,38 ±19,14 and an index of
consomption of 2, 1 ±0,7 was recorded.
Key words: table fowls, technical management, zoo technical performances, breeding
vili
INTRODUCTION
L'élevage est un moyen pour satisfaire la sécurité alimentaire et les objectifs de développement
humain, environnemental et sociétal (INRA, 2011).
Les produits d'élevage sont les principales sources de protéines pour les humains.
Malgré les efforts politiques et les exploits observés en Côte-d'Ivoire, les exploitations avicoles
sont confrontées à des difficultés. De plus en plus ces exploitations avicoles implantées dans
les zones périurbaines ont des lacunes dans le cadre de la gestion de leurs activités (SIPRA
2009).
Il se pose donc le problème du suivi technique d'une ferme avicole et plus particulièrement
celui de poulets de chair. Comment donc réussir une bonne gestion technique d'une ferme
avicole pour produire des poulets de chair dans un délai convenable et à un poids vif marchand ?
L'objectif général de cette étude est de contribuer à l'amélioration des techniques d'élevage.
Les objectifs spécifiques sont les suivants : obtenir des poulets de chair ayant une bonne
évolution de la croissance dans le temps ; un indice de consommation raisonnable et surtout
avec un bon état de santé qui induira un faible taux de mortalité.
Le présent mémoire s'articule autour de trois grands chapitres. Le premier chapitre ; la revue
bibliographique fait le point sur l'état de l'élevage en Côte d'ivoire en générale et du poulet de
chair en particulier. Le deuxième chapitre expose le matériel et la méthodologie adoptée pour
mener à bien cette étude, et le troisième présente les résultats et la discussion.
1
CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRPIDQUE
En effet, la production nationale de viandes et d'abats qui était estimé à 23 000 tonnes
équivalents carcasses (TEC) en 1975 est passé à 34 300 TEC en 1980 puis à 56 500 TEC en
1997 soit un taux de croissance annuel de 4,2 %. En 1999, le taux de couverture des besoins en
consommation par la production nationale était de 54 % pour les viandes et abats et de 12 %
pour le lait et les produits laitiers. En 2002, le cheptel était estimé à 1 662 000 têtes de bovins,
l 290 500 têtes d'ovins, 982 700 têtes de caprins et 8 541 000 têtes de volailles dans le secteur
moderne (PDDAA, 2005).
Les besoins en consommation des produits d'origine animale en Côte d'Ivoire étaient de 130
523 Tonnes Equivalent Carcasse (TEC) en 2007, contre une production moyenne de l'ordre de
45 236 TEC, soit un déficit de 65,34 %. Cette consommation globale est composée de 48 % de
viande bovine, 29 % de porcs, 14 % de volaille et 9 % d'ovins et caprins.
1.2.1- Généralité
L'aviculture présente de nombreuses potentialités, comme la courte durée du cycle de
reproduction et de production, un retour rapide sur les investissements, la forte accessibilité à
toutes les couches sociales. Elle occupe une place de choix dans les stratégies de développement
et de lutte contre la pauvreté dans la plupart des pays d'Afrique subsaharienne (Bebay, 2006)
et d'amélioration de la sécurité alimentaire. En Côte d'ivoire, l'aviculture couvre environ 44 %
de la production totale nationale en viande (MIRAH, 2013).
Pour répondre aux besoins de plus en plus croissants des populations en protéines animales,
l'Etat de Côte d'Ivoire a initié dès les années 1960, divers programmes de développement de
ressources animales. Pour le secteur avicole, les premiers programmes ont porté essentiellement
sur la création de centres d'élevage avicole dans certaines villes du pays (Bingerville, Bouaké,
Daloa) (FIRCA, 2011). L'objectif de ces centres était d'assurer l'encadrement technique des
'
1
opérateurs et leur approvisionnement en intrants. C'est le point de départ de l'aviculture
moderne en Côte d'Ivoire.
Ces initiatives de l'Etat ont permis qu'à ce jour, la filière avicole ivoirienne possède l'ensemble
des maillons nécessaires pour son développement. Ces maillons sont entre autre : les
accouveurs, l'élevage de reproducteurs et la composition d'aliments industriels.
Ainsi, le secteur comptait un cheptel reproducteur d'au moins 280 000 têtes en 2010.
L'accouvage est assuré par une douzaine de couvoirs qui cumulent une capacité de production
annuelle de 40 millions de poussins d'un jour, avec une production réelle de 20,745 millions de
poussins; dont 17,312 millions de poussins chair et 3,433 millions de poussins ponte (FIRCA,
2011).
Les exploitants individuels étaient d'environ 1500 aviculteurs dont environ 1000 éleveurs de
poulets de chair et 500 producteurs d'œufs de consommation en 2010. La distribution des
produits se fait à travers deux circuits : le circuit moderne qui assurait la distribution de près de
50 % de la production de volailles, à travers une chaîne d'abattage et la distribution d'environ
10 % de la production d'œufs de consommation en produits conditionnés en 2010. Le circuit
traditionnel qui assurait également la distribution de 50 % de la production de volailles en
produits vifs et la distribution de près de 90 % de la production d'œufs de consommation
(FIRCA, 2011).
L'aviculture industrielle apparaît vers le milieu des années 1970 avec la mise en place des unités
de productions industrielles conformes aux normes internationales en matière de taille et de
technique de production. Ce système nécessite d'énormes moyens financiers, un système de
production automatisé.
1.3- Forces et faiblesses de l'aviculture
Pour les contraintes d'ordre sanitaire nous notons l'émergence et la persistance des épizooties
qui peuvent handicaper certaines zones, puis la mauvaise utilisation des déchets issus de
l'élevage avicole.
En ce qui concerne les contraintes d'ordre socio-économique, nous pouvons mettre l'accent sur
les conditions difficiles d'accès au crédit auprès des banques pour l'installation des aviculteurs.
La concurrence due aux importations massives de viande de volailles, les difficultés foncières,
l'inexistence de plan d'aménagement du territoire, la non maitrise de l'environnement (foncier
rural, :fiscalité) (IPRAVI, 2009), et le cout élevé des intrants (M. Koffi et al, 2001) constituent
un frein à l'évolution de l'aviculture.
Les contraintes d'ordre nutritionnel et technique sont réparties comme suit: la pénurie fréquente
en matières premières (maïs, farine de poisson, tourteaux de coton), la mauvaise qualité des
aliments disponibles et la formation insuffisante des acteurs de l'élevage de volailles
(Guezodje, 2009).
c;
1
1.4- Connaissance du poulet
Les poulets appartiennent à la classe des oiseaux. Les oiseaux sont des vertébrés amniotiques à
température corporelle constante (Homéotherme) et élevée (41 °C à 42°C). Leur corps est
recouvert de plumes et leur tête prolongée par un bec puis d'autres caractéristiques
conditionnant leur physiologie et leur biologie (Bres et al, 1983).
Position systématique
Les poulets domestiques (Gallus gal/us) proviennent de croisements de trois espèces sauvages
qui sont Gallus Lafayette, Gallus sonnerati et Gallus varius (Smith, 1997).
Règne : Animal
Embranchement : Vertébrés
Classe : Oiseaux
Sous-classe : Carinates
Ordre : Galliformes
Famille : Phasianidés
Genre : Gallus
Espèce : gallus domesticus
1.5- Infrastructures
Le bâtiment a pour rôle de protéger les volailles contre le milieu extérieur (la pluie, soleil, vent)
et contre les prédateurs (voleurs, chats, chiens et reptiles) (CORPEN, 2006). En élevage de
poulet de chair, il y a certaines normes à observer lors de la construction des bâtiments
d'élevage. Le bâtiment d'élevage est construit de sorte qu'à la fin de la bande il y est dix poulets
par mètre carré.
Pour cela, il faut faire un vide sanitaire d'au moins deux semaines pour réduire les risques
d'infection de la nouvelle bande de poulets qui sera mis en place.
Tableau I: Normes d'occupation des poulets de chair dans le bâtiment d'élevage en fonction
de l'âge.
Les caractéristiques pour une bonne qualité de poussins sont : les poussins doivent être bien
secs, avec un bon duvet, des yeux actifs, ronds et brillants, doivent être actifs et mobiles, avoir
un nombril bien cicatrisé, les pattes devraient être claires et cireuses au toucher, les poussins
devraient être exempt de toute déformation (par exemple : des doigts crochus, des cous tordus,
des becs croisés).
Après cette vérification, il faut peser les poussins pour avoir une idée de leur poids moyen.
7
1
1.6.3- Distribution alimentaire
En raison de leur croissance rapide, les poulets de chair ont des exigences très élevées en matière
de nourriture. Comparé aux autres catégories de volailles, l'aliment pour volailles de chair est
celui qui a les concentrations d'éléments nutritifs les plus élevées. Outre les teneurs élevées en
énergie et en protéines pour le développement de la masse musculaire, un apport suffisant en
minéraux soutient la croissance rapide du squelette. Les besoins en éléments nutritifs changent
en prenant de l'âge.
Durant les dix-huit à vingt et un premiers jours, on utilise un aliment de démarrage pour
poussins de chair qui se caractérise par une teneur en protéines particulièrement élevée (près de
22 % de protéines brutes). Cet aliment répond aux besoins élevés pour la formation de protéines
musculaires.
Avec l'âge, les besoins des animaux de chair se modifient; on augmente la teneur en énergie de
l'aliment d'engraissement, tandis que l'on réduit un peu celle des protéines brutes (formation
de graisse accrue en prenant de l'âge). Dans l'engraissement de poulets, il est courant de donner
un aliment sous forme de miettes et de granulés, car chez les volailles, cela induit une
consommation d'aliment plus élevée qu'un aliment en farine.
1.6.4- Eau
L'eau est le principal constituant du corps des poulets (près de 75 % à l'éclosion et 55 % à l'âge
adulte). Elle est indispensable à la vie. L'eau distribuée aux volailles doit être potable.
A une température normale, un poulet boit environ 2,5 à 3 fois plus qu'il ne mange (par exemple
300 ml d'eau bue pour 100 g d'aliment consommé). Cette consommation d'eau correspond en
quelque sorte à un besoin alimentaire.
A l'arrivée dans l'élevage des puits ou forage et jusque dans l'abreuvoir, des contrôles réguliers
doivent être effectués au moins deux fois par an. Pour la distribution de l'eau à l'intérieur de
l'élevage, un matériel de qualité est primordial pour garder toutes les qualités de l'eau.
A
1
1.6.5- Gestion technique de l'élevage de poulets de chair
La gestion technique a pour principes de faire la connaissance et la maitrise des composantes
participant au succès des productions.
./ atteindre une bonne performance des oiseaux durant leur cycle de production jusqu'à
l'abattage,
./ préserver un bon état de santé et de bien-être des oiseaux.
Une bonne gestion technique nous permet une excellente vitesse de croissance, une bonne
conversion alimentaire, la viabilité et la bonne production de viande. Elle est basée sur une
bonne conduite d'élevage, une alimentation contenant un bon profil de nutriment, un système
de biosécurité et de prévention des maladies.
Pour ce faire, il est important d'établir une fiche élevage qui doit comporter les données
suivantes : la date de mise en place, l'origine de la souche, la mortalité journalière, le contrôle
du poids à l'arrivée et tous les cinq ou sept jours, le contrôle de la consommation journalière
d'aliment, les dates du programme de vaccination, les traitements, les produits utilisés et leurs
quantités (posologie).
q
1
1. 7- Suivi sanitaire
Analyse des dangers
Danger : agent biologique, physique ou chimique présent dans les denrées alimentaires
ou les aliments pour animaux pouvant avoir un effet néfaste sur la santé.
Risque : fonction de la probabilité et de la gravité d'un effet néfaste sur la santé du fait de
la présence d'un danger. Trois types de dangers sont pris en compte : dangers physiques,
dangers chimiques et dangers microbiologiques
Dans un premier temps il s'agit de recenser les dangers associés à l'élevage du poulet de
chair et ayant une incidence alimentaire. Les dangers biologiques pris en compte sont les
bactéries pathogènes Salmonella sp. Les dangers chimiques pris en compte sont les résidus
de médicaments vétérinaires et résidus de produits de nettoyage, de traitement de l'eau, de
produits contre les nuisibles et les mycotoxines.
,n
1
2 .1 MATERIEL
11
1
2.1.4- Matériel technique
Ces animaux ont été élevés dans un bâtiment rectangulaire de type ouvert avec ventilation
naturelle de 130 m2 tel qu'illustré sur la photographie 2.
Pour la réalisation pratique de l'élevage, il a été utilisé 2 radians à gaz et 2 bouteilles de gaz de
12 kg chacune pour chauffer les poussins; des mangeoires et des abreuvoirs de Ier et de 2eme
âge (25 mangeoires et 25 abreuvoirs pour le démarrage, 33 mangeoires et 33 abreuvoirs pour
la croissance) pour l'alimentation et la boisson des poulets; une litière pour protéger les poulets
contre l'humidité; un matériel d'éclairage (lampe à pile) pour la lumière; des fils pour la
suspension du matériel d'éclairage et les mangeoires; des bidons de 25 litres pour le service de
l'eau de boisson des produits vétérinaires; un pulvérisateur. Ces matériels sont représentés sur
les photographies 3 à 1 O.
Des seaux, une pelle, un mètre, un râteau, une machette, un couteau, un daba, des boites vides
de tomate de 2 kg, une brouette, un balai et un peson de 5 kg ont été aussi utilisé.
17
1
Photographie 6 : Lampe
Photographie 5 : Mangeoire 1 cr âge
1
Photographie 7 : Abreuvoir
Photographie 8 : PuJvérisateur
Photographie 9 : Mètre
PhotographielO :Peson
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2.2-METHODES
Dans cette partie, la procédure de travail sera décrite, c'est-à-dire comment s'est effectuée
l'étude sur le terrain.
Dans le bâtiment d'élevage, un espace de 40 m2 qui faisait office de poussinière a été aménagé
pour la réception des 15 51 poussins.
Comme litière, du copeau de bois a été utilisé, le matériel d'élevage installé de façon alterné de
sorte que près de chaque mangeoire se trouve un abreuvoir. Les 2 radiants à gaz étaient dans
les deux largeurs de la poussinière de sorte à bien répartir la chaleur à l'intérieur de la
poussinière.
A l'arrivée des poussins, ils ont été comptés pour avoir leur effectif total tout en vérifiant leur
état physique ; les plus faibles ont été retirés pour des soins appropriés.
Nous avons noté trois critères d'observation du comportement des poussins : 1 °) lorsque les
poussins sont regroupés autour des radiants, c'est qu'il fait froid dans la poussinière d'où la
nécessité d'augmenter la température ; 2 °) quand les poussins s'éloignent des radiants pour aller
vers les extrémités de la poussinière, cela signifie qu'il fait très chaud à l'intérieur, il est donc
important de réduire la température et enfin 3 °) lorsque les poussins sont bien répartis dans la
poussinière, ce qui traduit une bonne ambiance dans la poussinière.
1,:;
1
La poussinière a été agrandit en fonction de l'âge des poussins vu qu'ils gagnaient en poids.
L'agrandissement de notre bâtiment a suivi l'évolution établit dans le tableau Il.
Tableau II: Occupation du bâtiment d'élevage lors de l'expérience pour 1551 sujets
11-14 40m2
14-114 55 m2
114-122 85 m2
122-129 100m2
129-139 130 m2
Les abreuvoirs sont nettoyés chaque deux jours et désinfectés à l'aide de VIRUNET une fois
par semaine ; quant aux mangeoires, elles sont nettoyées une fois par semaine.
Au cours de notre expérience, nous avons pratiqué un suivi sanitaire. Ces traitements sont
répartis en deux catégories: le traitement systématique et le traitement curatif (annexe).
Un bon nettoyage et une bonne désinfection des bâtiments sont la clé de la réussite des futurs
lots.
Les équipements d'élevage doivent être lavés et désinfectés lors des vides sanitaires. Ils seront
donc choisis de façon à faciliter au maximum ces opérations de nettoyage, aisément
1
démontables et accessibles dans la mesure du possible (système d'abreuvement, d'alimentation,
ventilation, chauffage ... ).
C'est la différence de poids en gramme entre deux pesées, sur le temps exprimé en jours, entre
deux pesées par animal. Le GMQ doit être supérieur à 40. La formule est la suivante :
L'indice de consommation nous renseigne sur la qualité de l'aliment consommé pour produire
1 kg de poids vif. C'est le rapport de la quantité d'aliment consommé par le poulet sur le gain
de poids de l'animal pendant une période donnée.
Cet indice de consommation ne doit pas être supérieur à 3, c'est à dire à trois kilos d'aliment
de bétail pour fabriquer un kilo de poulet. La formule est la suivante:
IC =Quantité d'aliment consommé (Kg)/ (Poids vif final - poids vif' initiale)
17
1
•!• Taux de mortalité
Le taux de mortalité est un facteur important de rentabilité puisqu'il influence aussi bien
l'indice de consommation que le prix de revient.
Pour déterminer le taux de mortalité, des inspections quotidiennes ( environ trois fois par
jour) sont faites dans le bâtiment pour ramasser les sujets morts ; noter le nombre de poulets
morts par jour.
Le taux de mortalité exprimé en pourcentage (%) est calculé à partir de la formule suivante
1R
CHAPITRE m : Résultats et discussion
3.1- Résultats
L'étude a consisté à suivre la gestion technique d'un lot de 1551 poulets de chair jusqu'à l'âge
de 39 jours.
Au début de l'élevage, 3 lots de 10 poulets ont été pesé et vers la fin de l'élevage 3 lots de 8
poulets ont été sélectionné au hasard pour être pesés.
-+-BANDE EXP
1000 -+---------- ~TEMOINS
0
1 7 14 21 28 35 39 Age en joursj
des poulets.
1Q
1
3.1.2- Consommation alimentaire
La consommation alimentaire des poulets augmente en fonction de l'âge comme l'indique le
tableau III. Cependant, à partir de la quatrième semaine elle augmente lentement.
Les quantités d'aliment consommé par jour chaque semaine sont présentées dans le tableau
III.
1
1-7 16,34 16,34
8-14 43,67 60,01
15-21 75,46 135,3
22-28 76,29 211,59
29-35 83,89 295,48
36-39 84,35 379,83
JO
1
L'évolution des GMQ de la bande expérimentale en fonction de l'âge est représentée par le
tableau IV.
3.1.4-Indice de consommation
Lors de l'étude l'indice de consommation, a eu un pic à la quatrième semaine ou il était de
2.9. L'indice de consommation moyen était de 2,1 ±0,7.
Les indices de consommation calculés par semaine sont présentés dans le tableau V.
Age (jours) IC
1-7 1,4
7-14 2,6
15-21 1,3
22-28 2,9
29-35 1,5
36-39 2,9
Source : notre étude
n
1
3.1.5- Taux de mortalité (TM)
Les taux de mortalité par semaine sont confinés dans le tableau VI. Le taux de mortalité est
plus élevé lors du démarrage ou TM est égal à 2,99 et de 1,54 lors de la croissance.
3.2- Discussion
77
1
rupture a eu des inconvénients notables sur notre bande dont l'insuffisance de poids au temps
correspondant, la mortalité proche de la limite et un gain moyen quotidien faible.
Lors de cette étude, notre objectif était d'atteindre un poids moyen de 1600 à 1700 g à
33 jours. Nous avons obtenu un poids moyen de 1500 g à 39 jours d'âge tandis que la norme
observée sur la fiche technique, le poids moyen est de 2282 g à ce même âge. Cette contre
performance peut-être expliquée par la rupture d'aliment au 24eme jour d'élevage. En effet le
stock d'aliment disponible risquait de manquer, donc les poulets ont été sous alimentés.
Lors de ses études, Habyarimana (1994) a obtenu un poids moyen de 1240,73 g chez
des poulets élevés pendant sept semaines. Tandis que Mushambanyi et Balezi (2002) ont
obtenu, pour deux lots de poulets des poids moyens de 1560 à 1576 g en 45 jours. Ces résultats
sont inférieurs à ceux de notre étude. Cela peut être expliqué par la faible croissance qu'ils ont
obtenue. Habyarimana (1994) a obtenu un gain moyen quotidien de 23,81 g/j qui reste inférieur
à celui de notre étude (38,38 g/j). Bien que très élevé, le GMQ que nous avons obtenu reste
inférieur à la norme qui indique que le GMQ doit être supérieur à 40 g/j. Ce fait est imputable
à la sous alimentation des animaux à partir du 24eme jour à cause de la rupture de stock. Letty
June et Buenafe (1991) ont quant à elles obtenu un poids moyen de 1720 g à 45 jours.
Cette différence entre les poids moyens pourrait être aussi du à la qualité de l'aliment.
En effet, Habyarimana a noté, après des analyses bromatologiques que l'aliment donné aux
animaux soumis à ses études avait une insuffisance en ce qui concerne certains nutriments
(aliment non équilibré). Mushambanyi T. et Balezi N. ont utilisé la farine de blatte et de termite
dans la composition de l'aliment; quant à Letty June L. et Myrna M. Buenafe, elles ont utilisées
de la farine d'escargot pour leur composition alimentaire.
Aussi, nous pouvons ajouter que certains des animaux de Habyarimana étaient confrontés à la
coccidiose.
?4
1
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
En définitive nous pouvons noter que la gestion technique en élevage est très importante pour
la réussite d'un élevage. Une bonne gestion technique a un impact positif sur les performances
des poulets de chair. Par conséquent, il faut avoir un bon aliment du point de vue qualitatif qui
sera servi aux poulets à quantité raisonnable pour favoriser leur croissance.
En plus de cela il faut une bonne conduite d'élevage et apporter les soins symptomatiques et
systématiques aux poulets pour un bon rendement.
Cette étude est venue en complément aux recherches déjà réalisées en ce qui concerne la gestion
technique dans le cas d'élevage de poulets de chair. Ainsi, en perspectives, il est envisagé de:
. / former les aviculteurs dans tous les paramètres entrant en ligne dans la gestion technique
de poulets de chair,
. / mettre en place des stratégies pour accroitre les performances des poulets de chair.
REFERENCES BIBLIOGRAPIDQUES
')7
1
ANNEXES
Tableau VII: Différents traitements et préventions des maladies
?A