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Innsbruck

Innsbruck

Héraldique

Panorama sur Innsbruck

Administration

Pays  Autriche

Land  Tyrol

Statut
Ville statutaire
District

(Bezirk)
9 unités administratives cadastrales

40 conseillers
Conseillers municipaux
11 Für Innsbruck, 8 SPÖ, 8 Grüne,
6 ÖVP, 4 Rudi Federspiel, 2 FPÖ,
1 Tiroler Seniorenbund
Maire
Christine Oppitz-Plörer (Für Innsbruck)
Code postal
A-6010 - A-6080
Immatriculation I

Indicatif
43+ (0) 512
Code Commune
7 01 01

Démographie

Population
132 493 hab. (2018 ) 1

Densité 1 263 hab./km2

Géographie

Coordonnées
47° 16′ 00″ nord, 11° 23′ 00″ est

Altitude
574 m
mini0,565 m - maxi0,264 1 m
Superficie
10 491 ha = 104,91 km2

Localisation

Géolocalisation sur la carte : Autriche

Innsbruck

 Voir sur la carte administrative de la zone Tyrol


 Voir sur la carte administrative d'Autriche
 Voir sur la carte topographique d'Autriche
Liens

Site web
www.innsbruck.at [archive]

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Innsbruck2 (prononcé [ins.ˈbʁyk] en français et [ˈɪns.brʊkʰ] en allemand autrichien)
est une ville autrichienne située dans l'ouest du pays, dans une vallée au cœur
des Alpes ; elle est la deuxième plus grande ville d'Europe dans cette situation, après
sa jumelle alpine Grenoble. Elle est la capitale du Land du Tyrol, et est traversée par
la rivière l'Inn.
Son nom vient du nom de la rivière l'Inn et du mot Brücke (le pont en allemand) et
signifie Le pont sur l'Inn.
Elle est la cinquième ville d'Autriche du point de vue de la population,
après Vienne, Graz, Linz et Salzbourg. La ville compte 121 329 habitants en 2012,
environ 190 000 avec l'agglomération.
Le dynamisme et le pouvoir d'attractivité d'Innsbruck dans la région sont en partie
dus au tourisme (notamment de sports d'hiver), renforçant encore son rôle
économique et culturel régional (Université, ville de congrès).
En 1964, la ville a reçu le prix de l'Europe. Elle a accueilli les Jeux olympiques
d'hiver à deux reprises en 1964 et 1976 ainsi que les Jeux olympiques de la
jeunesse d'hiver en 2012.

Sommaire
 1Géographie
o 1.1Situation et relief
o 1.2Climat
o 1.3Hydrographie
o 1.4Villes limitrophes
 2Économie
 3Histoire de la ville
 4Démographie
 5Politique
o 5.1Conseil municipal
o 5.2Sénat de la ville
o 5.3Jumelage
 6Infrastructure
o 6.1Transports
o 6.2Éducation
 6.2.1Éducation secondaire
 6.2.2Éducation supérieure
 7Religion
o 7.1Églises
 7.1.1Cathédrale Saint-Jacques
 7.1.2Basilique Notre-Dame des Quatre-Colonnes
 8Personnalités
 9Culture, architecture
o 9.1Musée d'art populaire tyrolien
o 9.2Hofkirche
 9.2.1Mausolée de l'empereur Maximilien
 9.2.2Chapelle d'argent
 9.2.3Monument d'Andreas Hofer
o 9.3Petit toit d'or
o 9.4Maison Helbling
o 9.5Festival
 10Sports
o 10.1Clubs
o 10.2Infrastructures
o 10.3Évènements
 11Économie et médias
o 11.1Médias
 12Photographies
 13Notes et références
 14Voir aussi

Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et relief[modifier | modifier le code]
La ville est située entre le massif Karwendel au nord et les premiers contreforts de la
chaîne centrale des Alpes (Patscherkofel) au sud, à une altitude de 574 m.
Climat[modifier | modifier le code]
Innsbruck jouit généralement d'un climat tempéré, mais en partie alpin. Le
phénomène météorologique du föhn, qui est favorisé par l'orientation nord-sud
du Wipptal. Ce vent d'automne peut survenir en toutes saisons, mais plus souvent en
automne. La vitesse du vent peut atteindre 120 km/h à Innsbruck et
jusqu'à 200 km/h à Patscherkofel, à proximité.
Les mois les plus chauds sont les mois de juillet et août avec une moyenne de 18,1
et 17,4 °C, les mois les plus froids de décembre et janvier avec -1,1 et −2,8 °C en
moyenne. Le mois de juillet, avec une moyenne de 137,2 mm, affiche les
précipitations les plus importantes, contre seulement 41,4 mm pour février.

Données climatiques à Innsbruck

mar avri nov anné


Mois jan. fév. mai juin jui. août sep. oct. déc.
s l . e

Température
−5, −3, −4,
minimale 0,2 3,4 7,8 10,8 12,8 12,7 9,3 4,8 −0,5 4,1
2 7 2
moyenne (°C)

Température
20, 20, 15,
maximale 3,5 6,3 11,3 14,8 22,6 24,7 24,4 8,2 3,7 14,7
3 8 8
moyenne (°C)

Ensoleillemen
3,1 4,3 5 5,6 6,2 6,2 7 6,9 6 5,1 3,4 2,7 5,1
t (h)

43, 41, 87, 110, 137, 111, 78, 57, 53,


dont pluie (mm) 55,9 57,7 63,2 896,5
9 4 1 3 2 3 1 3 1

25, 25,
dont neige (cm) 30 12,5 3,5 0 0 0 0 0 0,8 12 110,3
6 9

Nombre de
10,
jours avec 7,4 7,3 8,8 9,7 13,2 13,9 12,6 9,2 7,8 9 8,6 118,2
7
précipitations

Humidité
77 72 65 63 62 66 69 70 72 73 77 79 70,4
relative (%)
Données climatiques à Innsbruck

mar avri nov anné


Mois jan. fév. mai juin jui. août sep. oct. déc.
s l . e

Nombre de
20, 14, 16,
jours avec 6,2 1,9 0 0 0 0 0 0,3 5,1 65,1
3 8 5
neige

Source : « données climatiques » [archive], sur www.weather-atlas.com (consulté en octobre 2019) et « Das Klima in


Innsbruck » [archive], sur www.wetterkontor.de (consulté en octobre 2019)

Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune d'Innsbruck est parcouru par les cours d'eau suivants :

 Des affluents de la rivière Inn, qui traversent également la commune d'Innsbruck :


o Sulzenbach
o Gerold Bach (depuis Götzens)
o Lanser Bach
o Lohbach
o Höttinger Bach
o Fallbach
o Mühlauer Bach
o Tuffbach (Weissbach)
o Sill
o Viller Bach
o Weiherburgbach
 Les cours d'eau du massif Karwendel :
o Gleirschbach, qui se jette dans l'Isar
o Angerbach
 Les autres cours d'eau :
o Baggersee Rossau
o Großer Weiher
o Rapoldi-Weiher
o Kleiner Weiher
Villes limitrophes[modifier | modifier le code]
Ceci est une liste des communes qui partagent une frontière avec la commune
d'Innsbruck. Toutes ces communes font partie du District d'Innsbruck-Land.
Absam, Thaur, 
Zirl Scharnitz
Rum
Ampass, Aldran
Völs
s

Schönberg im
Götzens, Natters, Mu
Stubaital, Pats Lans
tters
ch

Économie[modifier | modifier le code]
Innsbruck a un niveau de vie très élevé comme le reste des alpes autrichiennes avec
un PIB de 75 000 dollars par an et par habitant.

Histoire de la ville[modifier | modifier le code]

Une carte historique, datant d'environ 1888

On trouve dans la région d'Innsbruck des traces de l'activité humaine du Néolithique.


Les noms des lieux dont l'origine est antérieure à l'époque romaine ainsi que la
présence d'urnes funéraires à Wilten, Amras, Hötting et Mühlau remontent à
3 000 ans.
Dès 15 avant notre ère, une route est construite sur le Brenner par les beaux-fils
d’Auguste, Tibère et Drusus. C’est la voie nord-sud la plus importante de la région
durant tout le Moyen Âge.
Au VII  siècle, la région est conquise par la Bavière et l’évêché est transféré du
e

monastère de Säben à Bressanone : il faudra attendre 1964 pour que la ville


d’Innsbruck soit élevée au rang de diocèse.
En 1187, le premier pont sur l’Inn est construit et un marché se développe grâce aux
échanges avec l’abbaye de Wilten (confiée aux Prémontrés en 1128).
La première mention en tant que ville remontre à 1237. Elle se nomme
alors Innsprugg.
En 1363, la dernière comtesse du Tyrol, Margarete Maultasch, transmet la région au
Habsbourg Rodolphe IV d'Autriche, l’Ingénieux. Son descendant le duc Frédéric
(1402 à 1439) déplace sa résidence de Méran à Innsbruck en 1420. Puis en 1486 le
palais impérial est mis en chantier.
Entre 1490 et 1519, Maximilien Ier (1459-1519), empereur du Saint-Empire, prend le
contrôle du Tyrol et Innsbruck, plus centrale que Vienne, devient sa résidence
préférée : il y installe la chambre des finances et le gouvernement
d’Autriche occidentale. À sa mort il se fera enterrer dans la chapelle du château
construite entre 1553 et 1563 (son tombeau occupe les artistes de 1502 à 1586).
Sous le règne du petit-fils de Maximilien, Ferdinand Ier, frère de Charles Quint, fut fondée
un collège jésuite en 1562, l'Akademisches Gymnasium Innsbruck. Celui-ci est donc
le Gymnasium le plus ancien de l'ouest de l'Autriche et une des écoles les plus
vieilles du monde germanophone.
Le Tyrol est ensuite confié à une branche cadette des Habsbourg. À la mort
de Sigismond-François en 1665, la dynastie des Habsbourg du Tyrol s’éteint. Seule
subsiste l'archiduchesse Claude-Félicité, nièce de Sigismond-François qui épouse en
1673 son cousin, l'empereur Léopold Ier mais ne lui donne pas de descendance
survivante et meurt prématurément en 1676. Le Tyrol retourne à l'Autriche.
L'empereur Léopold Ier dissout la cour d’Innsbruck, mais donne une large autonomie à la
province en lui donnant des gouverneurs proches de la famille impériale comme le
duc Charles V de Lorraine époux de l'archiduchesse Eléonore-Marie, sœur de
Léopold.
Après les invasions napoléoniennes qui donnent le Tyrol à la Bavière, il faut
attendre 1815 pour que le Tyrol soit rendu à l’Autriche par le Congrès de Vienne.
Innsbruck retrouve son statut de capitale du land en 1849 (à la place de Merano).
Entre 1858 et 1884 la ville est raccordée au réseau ferré européen. Les premières
constructions d’installation de ski alpin sont mises en chantiers en 1929.
Le 4 mai 1945, des unités de la 44e division du 6e corps de la 7e Armée
américaine reçoivent la reddition de la ville.
La ville organisera ensuite deux fois les Jeux olympiques : en 1964 et en 1976.
Témoignage du magasin pittoresque 1878[réf. non conforme] :
« Innsbruck est une ville lumineuse au milieu d'une belle vallée. Si de ses maisons,
on peut avec une bonne longue vue apercevoir les loups, ce qui est plus que
douteux, à coup sûr on ne saurait entendre leurs aboiements. En 1838, l'ex-
empereur Ferdinand, étant venu visiter la ville, on écrivit son nom en lettres de feu
sur le flanc des montagnes : cette inscription flamboyante s'étendait sur un espace
de six kilomètres. Innsbruck est un peu moins grande que Salzbourg, bien que
mieux située encore pour le commerce, dans la plaine maîtresse de l'Inn, à la
jonction de deux autres vallées et au pied de la montée du Brenner, sur le chemin de
fer qui rattache l'Allemagne à l'Italie. La ville tyrolienne aux maisons ornées de
fenêtres en encorbellement, est dans un admirable site, au bord d'un fleuve que
traversent deux ponts toujours frémissants sous l'effort de l'eau rapide. Un de ces
ponts est un pont de fer suspendu et l'autre est en bois. Il en est de même de
l'ancienne ville tout entière : elle a à peu près disparu. L'impression que l'on
rapporte, est surtout celle de vastes rues, de belles places et de hautes maisons
bien éclairées. La rue principale est décorée par un arc de triomphe que les
habitants ont élevé en 1765, en souvenir du mariage de
l'empereur LÉOPOLD  II avec Marie-Louise, et pour l'entrée de l'impératrice Marie-
Thérèse et de  François  Ier. Au-delà, dans la même rue, on voit une colonne élevée en
1706 pour célébrer les victoires remportées par les Tyroliens en 1703. C'est aussi
dans la Neustadt qu'est situé le Landhaus, l'hôtel où se réunit le parlement tyrolien. »

Démographie[modifier | modifier le code]
Innsbruck est la cinquième ville d'Autriche par la population,
après Vienne, Graz, Linz, et Salzburg : la ville regroupe environ 120 000 habitants
tandis que son agglomération abrite 165 000 personnes.

Évolution de la population de la ville d'Innsbruck

Évolution de la population

Année Population
Année Population
2005 117 180
1934 78 797
2003 114 888
1923 70 240
2001 113 392
1910 65 221
1991 118 112
1900 49 727
1981 117 287
1890 38 463
1971 116 010
1880 32 157
1961 100 695
1869 26 573
1951 95 055
1500 ca. 5000
1939 81 710

Politique[modifier | modifier le code]
À Innsbruck, le maire n'est pas élu au suffrage universel direct : il est élu par
le conseil municipal.
Conseil municipal[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal de la commune d'Innsbruck comporte quarante membres. Les
dernières élections ont eu lieu le 15 avril 2012.
À l'occasion de ces élections, la répartition des sièges était la suivante :

Répartition des quarante sièges du conseil municipal d'Innsbruck

Parti Sièges %

ÖVP 9 22,50

FI (ÖVP-diss.) 9 22,50

Die Grünen 8 20,00

SPÖ 6 15,00

FLRF 3 07,50

FPÖ 3 07,50

Piraten 1 02,50

TSB 1 02,50

Sénat de la ville[modifier | modifier le code]


Le Sénat de la ville comporte sept membres.
Jumelage[modifier | modifier le code]

  Grenoble (France) depuis 1963.
  Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) depuis 1963. Innsbruck partage avec cette ville
une partie de son histoire. Les deux villes possèdent un funiculaire.
  Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) depuis 1980.
  Aalborg (Danemark) depuis 1982.
  Tbilissi (Géorgie) depuis 1982.
  La Nouvelle-Orléans (États-Unis) depuis 1995.
  Cracovie (Pologne) depuis 1998.

Infrastructure[modifier | modifier le code]
Transports[modifier | modifier le code]
Article connexe : Tramway d'Innsbruck.

Le réseau de tramway et de trolleybus en 1996.

La ville est reliée à l'Allemagne via l'autoroute A12 qui permet aussi de rejoindre le
reste de l'Autriche en passant par Rosenheim. Cette autoroute permet aussi de
traverser le massif de l'Arlberg (S16) pour gagner le Vorarlberg et par la suite
le Liechtenstein et la Suisse. L'autoroute A13 se dirige vers le sud, traversant la
chaîne alpine principale et reliant la ville à l'Italie et notamment le Südtirol. Le corridor
A12-A13 entre la frontière austro-allemande et italo-autrichienne, en passant par
Innsbruck, représente un corridor transalpin d'importance majeure qui connaît, par
conséquent, une affluence importante, causant des problèmes de pollutions aérienne
et sonore.
La gare centrale d'Innsbruck (en allemand : Innsbruck Hauptbahnhof) est l'une des
gares les plus fréquentées d'Autriche [réf. nécessaire]. Il existe par ailleurs une seconde
gare (Westbahnhof) pour le trafic régional.
La ville dispose d'un réseau de tramway et d'un réseau d'autobus, ainsi que
d'un funiculaire urbain, le Hungerburgbahn, dont les stations ont été dessinées par
l'architecte Zaha Hadid. Les trolleybus ont été supprimés en 2007.
L'aéroport de la ville, dont les origines peuvent être retracées jusque dans les
années 1930, constitue aujourd'hui une infrastructure importante pour l'accueil des
touristes, surtout pendant la saison hivernale. Il existe des liaisons régulières
avec Vienne, Francfort-sur-le-Main, Londres et Berlin, ainsi que des liaisons
saisonnières (charter) avec d'autres villes en Angleterre, Russie et, pendant l'été,
plusieurs pays de la Méditerranée.
Éducation[modifier | modifier le code]
Éducation secondaire[modifier | modifier le code]
La première école qui préparait ses élèves aux études supérieures est
le Akademisches Gymnasium Innsbruck qui fut fondée en 1562 par les Jésuites.
S'ajoutent aujourd'hui d'autres lycées et collèges qui font de la ville le point central de
l'éducation régionale.
Éducation supérieure[modifier | modifier le code]
Innsbruck est une ville universitaire depuis le XVII  siècle et abrite aujourd'hui les
e

institutions suivantes :

 Université d'Innsbruck
 Université de médecine d'Innsbruck
 Management Center Innsbruck

Religion[modifier | modifier le code]
La ville est le siège d'un diocèse, qui englobe l'ouest et le centre du Tyrol, jusqu'à la
rivière Ziller, ainsi que le District de Lienz. Jusqu'en 1964, ce territoire faisait partie
du diocèse de Brixen, dans le Trentin-Tyrol du Sud, aujourd'hui en Italie.
Églises[modifier | modifier le code]

 Église des Jésuites d'Innsbruck, chef-d'œuvre d'art baroque.


 Église des Servites de Marie
Cathédrale Saint-Jacques[modifier | modifier le code]

La cathédrale Saint-Jacques

La cathédrale Saint-Jacques d'Innsbruck (en allemand : Dom zu St. Jakob),


d'architecture gothique jusqu'en 1717, fut modifiée entre 1717 et 1724 dans un style
baroque remarquable.
Basilique Notre-Dame des Quatre-Colonnes[modifier | modifier le code]

Basilique de Wilten

Notre-Dame des Quatre-Colonnes, basilique de Wilten, Basilika zu Unserer Lieben


Frau "Unter den vier Säulen" en allemand.
L'actuelle église à la remarquable façade baroque date de 1751 - 1755. Construite
dans le style rococo à l'emplacement de l'ancienne église, elle est l'œuvre de
l'architecte et curé tyrolien Franz de Paula Penz. À l'intérieur, les fresques, qui datent
de 1754, sont du maître augsbourgeois Matthaeus Günther. Les décors aux couleurs
douces sont mêlées à des dorures solennelles et de délicats stucs voués aux
femmes, à la Vierge dans le chœur, à Esther et Judith dans la nef.
L'image de la Vierge des Quatre colonnes a fait la réputation de l'édifice religieux qui
aujourd'hui fait partie des joyaux de la ville d'Innsbruck. Église paroissiale, elle était le
lieu d'un ancien pèlerinage. Comme le rapporte la légende, l'endroit était déjà
fréquenté par les légionnaires romains qui y vénéraient une madone.
En 1957, le Pape Pie XII a élevé l'église au rang de Basilique mineure.
Sur une plaque apposée sur la façade antérieure, il est écrit : Basilika zu Unserer
Lieben Frau »Unter den vier Säulen«.

Personnalités[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Liste des personnalités d'Innsbruck.

 Diana Budisavljević (1891-1978), personnalité de l'aide humanitaire

Statue de Léopold d'Autriche, duc de Tyrol (1586-1632)

Culture, architecture[modifier | modifier le code]


Musée d'art populaire tyrolien[modifier | modifier le code]
Le musée ethnographique Tiroler Volkskunstmuseum est situé dans un ancien
couvent du XII  siècle, juste à côté de la Hofkirche. Il présente au rez-de-chaussée
e

une importante collection de crèches de Noël ; au premier étage, des meubles,


pièces à vivre reconstituées, collections de cloches de vaches, peignes à carder,
maquettes des différentes fermes tyroliennes, etc., et au deuxième étage, une
précieuse collection d'art religieux populaire, des armoires et lits peints, costumes
traditionnels et folkloriques.
Hofkirche[modifier | modifier le code]
Cette église fut édifiée sous Ferdinand Ier pour abriter le mausolée de Maximilien Ier.
Mausolée de l'empereur Maximilien[modifier | modifier le code]
Juste à côté du musée, se trouve le tombeau de l'empereur Maximilien Ier, qu'il fit
construire de son vivant ; il est entouré d'une haie d'honneur de vingt-huit (il en était
prévu quarante) statues de bronze de plus de deux mètres de haut, appelées par les
habitants d'Innsbruck Les bonshommes noirs, représentant les ancêtres
des Habsbourg au sens large puisqu'on peut y voir Clovis, Charlemagne et Godefroy
de Bouillon.
Celle de Rodolphe Ier brille à l'entrejambe à force d'être touchée par des milliers de
visiteurs. Les statues peuvent toutes recevoir un flambeau. Ce sont en remontant
vers l'autel :

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