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Suzanne Curchod

Pour les articles homonymes, voir Necker.

Suzanne Curchod

Portrait de Suzanne Curchod par Duplessis.

Biographie
2 juin 1737 ou 6 mai 1739
Naissance
Crassier

15 mai 1794
Décès
Château de Beaulieu

Nom de naissance Suzanne Curchod

Nationalités Suissesse, Française

Activités Écrivaine, salonnière, socialite

Conjoint Jacques Necker (depuis 1764)

Enfant Germaine de Staël

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Prononciation

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Suzanne Necker, née Curchod, née le 2 juin 17371 à Crassier et morte le 6 mai
1794 à Beaulieu, est une femme de lettres et une salonnière franco-suisse2.

Sommaire

 1Biographie
 2Notes et références
 3Bibliographie
 4Liens externes

Biographie[modifier | modifier le code]

Monument de piété filiale érigé par Suzanne Curchod à ses parents (temple de Coppet).

Fille d'un pasteur du pays de Vaud, elle reçoit une éducation protestante solide et


complète. Restée pauvre, d'abord courtisée par Edward Gibbon, elle épouse en 1764
le financier genevois Jacques Necker, qui a déjà fait fortune, et qui deviendra
ministre des Finances de Louis XVI. De leur union naît une fille, Anne-Louise
Germaine, future femme de lettres et célèbre sous son nom de femme
mariée, Germaine de Staël.
Jacques Necker accède à la direction des Finances de la France. Dans le même
temps, elle crée et règne sur un salon littéraire rapidement devenu l’un des plus
célèbres de Paris. C'est en fait le dernier grand salon de l’Ancien Régime, où l’on
discute littérature, mais aussi politique, et qui accueille de nombreux artistes et
écrivains : Jean-François Marmontel, La Harpe, Buffon, Grimm, l’abbé de Mably,
l’abbé Raynal, Bernardin de Saint-Pierre et les plus grands collaborateurs de
l'Encyclopédie, Diderot, D'Alembert, mais aussi Marie-Thérèse Rodet
Geoffrin, Madame du Deffand, et des amis suisses, car les Necker restent très
attachés à leur pays d'origine.
Passionnée d'écriture, elle ne publia guère de son vivant, mais l'ensemble de ses
notes et réflexions sera édité à sa mort par M. Necker, en cinq importants volumes.
Elle est surtout connue comme l'auteure d'un Mémoire sur l'établissement des
hospices (1786) et des Réflexions sur le divorce (1794). Elle prend soin,
parallèlement, de donner à sa fille une excellente éducation, bien supérieure à celle
dont bénéficiaient les jeunes filles de son milieu à la même époque ; sa fille,
d'ailleurs, la future Germaine de Staël, saura exploiter son goût pour la littérature et
son talent d’écrivain.
Elle est également célèbre pour avoir fondé à Paris, en 1778, un hôpital, qui porte
aujourd'hui son nom : l’hôpital Necker-Enfants malades. Après la chute du ministère
de son mari, elle se retire en Suisse dans son château de Coppet. Après avoir rédigé
d’étonnantes instructions sur la construction de son tombeau et sur les soins à
apporter à sa dépouille, elle s'éteint en 1794 à Lausanne, au château de Beaulieu 3.
Son corps repose, avec ceux de son mari et de sa fille, dans le tombeau Necker au
château de Coppet, élevé sans doute sur les plans de Jean-Pierre Noblet, avec la
collaboration du marbrier veveysan Jean-François Doret4.

Notes et références[modifier | modifier le code]


1. ↑ data.bnf.fr [archive]
2. ↑ Valérie Cossy, « Necker [-Curchod [archive], Suzanne] » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en
ligne, version du 2 novembre 2010.
3. ↑ Marcel Grandjean, Les monuments d’art et d’histoire du canton de Vaud IV. Lausanne, villages,
hameaux et maisons de l'ancienne campagne lausannoise, vol. III, Bâle, Éditions Birkhäuser, coll. « Les
monuments d'art et d'histoire de la Suisse, 71 », 1981, 415 p.(ISBN 978-3-76431-208-4), p. 137 (château de
Beaulieu).
4. ↑ Paul Bissegger, « Une dynastie d'artisans vaudois : les marbriers Doret (prédécesseurs de la
marbrerie Rossier à Vevey) », Revue suisse d’art et d’archéologie, 1980/2, p. 97-122.

Bibliographie[modifier | modifier le code]
 Antoine de Baecque, « Madame Necker ou comment penser une représentation de
soi comme cadavre [archive] », Sociétés & Représentations, no 2, avril 1996, 283 p.
 (en) Sonja Boon, The life of Madame Necker : sin, redemption and the Parisian
salon, Brookfield, VT, Pickering & Chatto, 2011.
 Jean-Denis Bredin, Une singulière famille : Jacques Necker, Suzanne Necker et
Germaine de Staël, [Paris], Fayard, 1999.
 Paul-Gabriel d'Haussonville, Le Salon de Madame Necker, Paris, Calmann-Lévy,
1882, 2 vol.
 « Suzanne Curchod » [archive], sur la base de données des personnalités
vaudoises  [archive] sur la plateforme « Patrinum  [archive] » de la Bibliothèque cantonale
et universitaire de Lausanne.

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