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République Démocratique du Congo

Assemblée Nationale

3éme Législature de la 3éme République

PROPOSITION DE LOI N° …….... DU ……………CONTRE LE


TRIBALISME, LE RACISME ET LA XENOPHOBIE

Initiée par

- L’Honorable Garry SAKATA MOKE TAWAB

Kinshasa, Septembre 2020

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EXPOSE DES MOTIFS

Le tribalisme et la xénophobie figurent, au même titre que la corruption, parmi les


maux dont souffre la République démocratique du Congo. Ils touchent plusieurs
secteurs de la vie nationale. Ils s’exacerbent et s’enracinent de plus en plus mettant
ainsi en danger l’unité et la cohésion nationales ainsi que le vivre-ensemble, conditions
nécessaires pour le maintien de la paix, socle du développement de la Nation. Ces
fléaux détournent l’attention des citoyens des défis et enjeux majeurs du pays.

L’expérience passée renseigne que dans les années qui ont suivi l’indépendance
politique de notre pays, les discours tribalistes, haineux et xénophobes entretenus par
les « élites » politiques égoïstes et prétentieux avaient incité au repli identitaire et
débouché à des troubles préjudiciables à l’unité nationale. Il s’en était suivi une
dégradation préoccupante du climat social et sécuritaire. C’est dans ce contexte que
l’Ordonnance-loi n°66-342 du 7 juin 1966 portant répression du racisme et du
tribalisme fut signée et promulguée. Avec l’évolution du contexte politique dû à
l’ouverture démocratique et au multipartisme ainsi que les nouvelles technologies
d’informations et de communication, les mécanismes prévus par cette ordonnance-loi
pour juguler le tribalisme et le racisme sont devenus inadaptés. Par ailleurs, cette
ordonnance-loi était centrée principalement sur les aspects de répression.

A ce jour, la lutte contre le tribalisme et la xénophobie constitue une priorité nationale


alors que celle contre le racisme relève d’une obligation internationale. La
survalorisation de son groupe et le rejet de l’autre constituent un véritable mal social. Il
est important de juguler et d’éradiquer ce phénomène.

La présente loi vise à renforcer l’authentique cohésion nationale et à promouvoir les


conditions propices du vivre-ensemble et la solidarité qui nourrit la conscience
nationale dans le respect des règles qui fondent l’État de droit.

Elle apporte plusieurs innovations dont notamment :


- la consécration d’une institution permanente de surveillance de l’action contre le
tribalisme, le racisme et la xénophobie ;
- la reconnaissance à cette institution du droit d’ester en justice pour le compte mais
avec l’accord de la victime de l’acte tribal, raciste ou xénophobe ;
- l’évaluation périodique des mesures anti-discriminatoires par le Parlement ;
- la reconnaissance de la culturalité comme mode de promotion des valeurs de son
groupe culturel dans une sphère limitée et privée;
- la consécration de nouvelles incriminations telles que l’outrage à la tribu, la
diffamation à la tribu, la provocation et l’incitation à la discrimination tribale, l’abus
de pouvoir tribal, etc. ;
- le renforcement du taux de la peine pour les infractions relatives aux tribalisme,
racisme et xénophobie ;
- le renversement de la charge de la preuve dans le chef du défendeur.

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La présente loi comprend 37 articles répartis en six chapitres intitulés comme suit :

Chapitre 1. Des dispositions générales


Chapitre 2. Des mesures de protection
Chapitre 3. Du cadre institutionnel
Chapitre 4. Des dispositions pénales
Chapitre 5. De la charge de la preuve
Chapitre 6. Des dispositions transitoires, abrogatoires et finales.

Telle est l’économie de la présente loi.

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L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Chapitre 1. Des Dispositions générales

Section 1. De l’objet, du champ d’application et des définitions

Article 1er La présente loi détermine, conformément à l’article 13 de la Constitution,


les principes fondamentaux de lutte contre le tribalisme, le racisme et la xénophobie.
Elle exécute les obligations imposées à la République démocratique du Congo par la
Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination
raciale du 21 décembre 1965.

Elle vise notamment à régir et réprimer la discrimination fondée sur la nationalité,


l’ascendance ou l’origine ethnique, tribale ou l’appartenance linguistique, culturelle,
religieuse ou politique, l’état de santé, le handicap, le sexe et l’âge.

Article 2. La présente loi s’applique à toutes les personnes tant dans le secteur public
que dans le secteur privé.

Elle couvre l'accès et la promotion à l’emploi, la participation et l’exercice d'une


activité économique, sociale, culturelle, scolaire, académique ou politique accessible
au public.

Elle ne s’applique pas en matière d’accès et de promotion à l’emploi en cas de


concours ainsi que dans les entreprises familiales employant un effectif permanent égal
ou inférieur à vingt personnes.

Article 3. Pour l’application de la présente loi, on entend par

1. Culturalité : sentiment d’appartenance à un groupement humain ayant en


partage une même langue, culture, parenté et des mêmes normes ethnique,
tribales ou régionales.
Elle se caractérise par des manières spécifiques de se comporter, de penser, de
juger et de percevoir les autres.
Elle est aussi qualifiée de tribalité.
Elle s’applique entre ses membres sans entraver la cohésion nationale. Elle est
du ressort culturel et ne doit pas s’étendre en milieu professionnel.
2. Discrimination : distinction directe ou indirecte fondée sur la nationalité, la
race, la province, le territoire, la tribu, l’ethnie, la religion, l’handicap, l’état de
santé, le sexe ou l’âge.
3. Discrimination positive : mesures spécifiques destinées à prévenir ou à
compenser les désavantages liés au handicap, au sexe, à l’âge ou à toute autre
forme de minorité protégée par une loi particulière, en vue de garantir une
pleine égalité dans la pratique.

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4. Entreprise familiale : celle dont l’exploitation et le personnel sont constitués
des membres de la famille de l’exploitant
5. Injonction de discriminer : tout comportement consistant à enjoindre à
quiconque de pratiquer une discrimination, sur la base de la nationalité, de la
race, de la province, du territoire, de la tribu, de l’ethnie, de la religion, de
l’handicap, de l’état de santé, du sexe ou de l’âge, à l'encontre d'une personne,
d'un groupe, d'une communauté ou de l'un de leurs membres.
6. Mesure préjudiciable : notamment la rupture de la relation de travail, la
modification unilatérale des conditions de travail ou la mesure préjudiciable
intervenue après la rupture de la relation de travail à la suite de la dénonciation
d’un acte discriminatoire dans le chef de l’employeur.
7. Organisme spécialisé de l’action contre le tribalisme, le racisme et la
xénophobie : entité juridique créée par Décret du Premier Ministre et chargée
de la surveillance des mesures anti-discriminatoires, dotée de la personnalité
juridique et reconnue compétente pour ester en justice pour le compte et avec
l’accord de la victime.
8. Racisme : s’entend du sens que lui confère l’article 1 er de la Convention
internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale du
21 décembre 1965.
9. Tribalisme : idéologie fondée sur le contrôle du pouvoir au profit d’un groupe
en raison de l’origine de la famille, de l’ethnie ou de la tribu. Elle s’étend
également à l’appartenance régionale ou provinciale. Elle se caractérise par la
survalorisation de son groupe et le rejet de l’autre.

Section 2. Des principes fondamentaux

Article 4. L’État ainsi que toutes les entités qui en dépendent s’engagent à poursuivre
par tous les moyens appropriés une politique tendant à éliminer toute forme de
discrimination sur la base de la nationalité, de la race, de la province, du territoire, de
la tribu, de l’ethnie, de la religion, de l’handicap, de l’état de santé, du sexe ou de l’âge
et à favoriser l’entente entre tous les citoyens.

Article 5. L’État et les entités qui en dépendent sanctionnent toute propagande et


toutes organisations qui s’inspirent d’idées ou de théories fondées sur la supériorité
d’une ethnie, tribu, race ou d’un groupe de personnes qui prétendent justifier ou
encourager toute forme de haine et de discrimination.

Article 6. Tout appel à la haine ethnique, tribale, raciale ou religieuse qui constitue
une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence est interdit par la loi.

Article 7. Les associations ou groupements qui promeuvent la discrimination tribale,


raciale ou la xénophobie sont interdites et dissoutes.

L’autorité publique qui confère une reconnaissance à tels associations ou groupements


est punie des peines prévues par la loi.

Les conditions d’interdiction prévues à l’alinéa 1er du présent article dont définies par

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décret du Premier Ministre, délibéré en Conseil des Ministres, après avis de
l’organisme spécialisé de l’action le tribalisme, le racisme et la xénophobie.

Article 8. Sous peine des sanctions pénales prévues par la présente loi, il est interdit à
toute personne exerçant des fonctions ou mandats ouverts au public de transposer et
favoriser sa culturalité dans le milieu professionnel.

Article 9. La direction des cabinets politiques au niveau central, provincial ou local est
assurée par une personne qui, selon le niveau de pouvoir, n’a pas la même origine
provinciale, tribale, ethnique que l’autorité investie.

Un décret du Premier Ministre fixe les règles relatives à la représentativité nationale au


sein des cabinets politiques.

Un arrêté du Gouverneur de province fixe les règles de représentativité provinciale


pour les cabinets politiques au niveau provincial et local.

Chapitre 2. Des mesures de protection

Article 10. Sous réserve des dispositions prévues par les législations particulières,
toute distinction fondée sur la nationalité, la race, l'ascendance ou l'origine ethnique,
tribale ou provinciale, la conviction politique, religieuse ou philosophique, l’handicap,
l’état de santé, le sexe ou l’âge, manifestée par un acte, un propos, une pratique ou
une règle constitue une discrimination au sens de la présente loi.

Article 11. La plainte ou l’action contre le tribalisme, le racisme ou la xénophobie est


introduite et jugée dans la forme ordinaire, sauf les règles ci-après.

Article 12. La plainte ou l’action contre le tribalisme, le racisme ou la xénophobie


appartient à la victime de la discrimination. Elle peut l’être par l’organisme spécialisé
de l’action contre le tribalisme, le racisme et la xénophobie avec l’accord de la
victime.

Article 13. Lorsqu'une plainte ou une action est introduite par ou au bénéfice d'une
personne en raison d'une violation de la présente loi intervenue dans le domaine
professionnel, celui ou celle contre qui la plainte est dirigée ne peut prendre une
mesure préjudiciable à l'encontre de la personne concernée, sauf pour des raisons qui
sont étrangères à cette plainte.

En cas de violation de l’alinéa précédent, la victime ou l’organisme spécialisé avec


l’accord de celle-ci, demande à l’employeur sa réintégration. L’employeur est tenu de
répondre dans les 3 mois à dater de la réception de la requête.

Article 14. L'employeur qui réintègre la personne dans l'entreprise ou dans son
précédent service ou lui laisse exercer sa fonction sous les mêmes conditions que
précédemment, est tenu de payer la rémunération perdue du fait du licenciement ou de

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la modification des conditions de travail, et de verser les cotisations des employeurs et
des travailleurs afférentes à cette rémunération.

Article 15. A défaut de réintégration ou de lui laisser exercer sa fonction sous les
mêmes conditions que précédemment, l'employeur paye à la personne concernée une
indemnité égale, selon le choix de cette personne, soit à un montant forfaitaire
correspondant à la rémunération brute de 36 mois, soit au préjudice réellement subi par
la personne concernée, à charge pour celle-ci de prouver l'étendue de ce préjudice,
dans ce dernier cas.

Article 16. En dehors du cadre professionnel, la victime d’un acte de discrimination


peut réclamer une indemnisation de son préjudice en application du droit de la
responsabilité civile et pénale.

Article 17. A la demande de la victime de la discrimination, de l’organisme spécialisé


avec l’accord de la victime, du ministère public, le juge saisi peut, avant tout examen
au fond, constater l'existence de l’acte ou du propos discriminatoire et en ordonner la
cessation même s’il s’agit d’actes pénalement répréhensibles, constituant une
infraction aux dispositions de la présente loi.

Article 18. Le juge peut prescrire l'affichage de sa décision ou du résumé qu'il en


rédige, pendant le délai qu'il détermine, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur des
établissements du contrevenant ou des locaux lui appartenant, et ordonner la
publication ou la diffusion de son jugement ou du résumé de celui-ci par la voie de
journaux ou de toute autre manière, le tout aux frais du contrevenant.
Ces mesures de publicité ne peuvent être prescrites que si elles sont de nature à
contribuer à la cessation de l'acte incriminé ou de ses effets.

Article 19. Lorsque les faits soumis au juge pénal font l'objet d'une action en
cessation, il ne peut être statué sur l'action pénale qu'après qu'une décision coulée en
force de chose jugée ait été rendue relativement à l'action en cessation. La prescription
de l'action publique est suspendue pendant la surséance.

Chapitre 3. Du cadre institutionnel

Article 20. Il est institué un organisme spécialisé de l’action contre le tribalisme, le


racisme et la xénophobie dont la mission est notamment :
- promouvoir l’éducation anti-discrimination ;
- surveiller l’application des mesures anti-discriminatoires ;
- promouvoir l'égalité entre les citoyens et combattre toute forme de distinction,
d'exclusion fondée sur la nationalité, la race, l'ascendance ou l'origine ethnique, tribale
ou provinciale, la conviction politique, religieuse ou philosophique ou résultant de
l’handicap, de l’état de santé et du sexe et de l’âge.

Article 21. Un décret du Premier ministre, délibéré en Conseil des ministres, crée et
organise l’organisme spécialisé visé à l’article précédent.

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Sa gestion se fait en codirection confiée à la société civile selon les modalités fixées
dans le décret portant sa création.

Article 22. L’Organisme spécialisé soumet annuellement un rapport sur sa mission à


l’Assemblée nationale, au Sénat et au Premier Ministre.

Sans préjudice de l’article 33 de la présente loi, l’Assemblée nationale et le Sénat


procède, au moins une fois l’an, à l’audition des responsables de l’organisme
spécialisé pour des recommandations.

Chapitre 4. Des dispositions pénales

Article 23. Commet une infraction d’outrage à la tribu et punie d’un emprisonnement
de cinq ans et d’une amende de cinq millions de francs congolais, ou de l’une de ces
peines seulement, toute personne ou groupe de personnes, qui intentionnellement,
stigmatise ou tient des propos injurieux contre une personne ou un groupe de
personnes en raison de leur appartenance tribale, ethnique ou régionale.

Article 24. Commet une infraction de diffamation à la tribu et punie d’un


emprisonnement de cinq ans et d’une amende de cinq millions de francs congolais, ou
de l’une de ces peines seulement, toute personne ou groupe de personnes, qui
intentionnellement tient des propos de nature à porter atteinte à l’honneur d’une
personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur appartenance tribale, ethnique
ou régionale.

Article 25. Commet une infraction de provocation à la discrimination tribale et punie


d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de cinq millions de francs
congolais, ou de l’une de ces peines seulement, toute personne ou groupe de
personnes, qui intentionnellement tient ou encourage des propos ou des discours de
haine ou procède aux incitations contre une personne ou un groupe de personnes en
raison de leur appartenance tribale, ethnique ou régionale.

Article 26. Commet une infraction d’abus de pouvoir tribal et punie d’une peine
d’emprisonnement d’un mois à deux ans et d’une amende de trois millions francs
congolais, ou d’une de ces peines seulement ; toute autorité publique qui nomme à la
direction de son cabinet une personne en violation de l’article 9 de la présente loi.

Article 27. Quiconque, soit par paroles, gestes, écrits, images ou emblèmes, soit par
tout autre moyen, manifeste de l’aversion, de la haine ou de la violence à l’égard d’une
personne ou d'un groupe ou communauté de personnes en raison de la race, de l’ethnie,
de la tribu, de la religion ou aura commis un acte de nature à provoquer cette aversion
ou cette haine ou violence, est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende
de cinq millions francs congolais, ou d’une de ces peines seulement.

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Article 28. Sont punis d’une peine d’emprisonnement d’un mois à deux ans et d’une
amende de trois millions francs congolais, ou d’une de ces peines seulement:

1° toute autorité publique qui délivre un acte de reconnaissance ou laisse fonctionner


une association ou un groupement qui promeut la haine et la discrimination ;
2° quiconque assume ou continue d’assumer la direction ou l’administration de
l’association visée au point 1°.

Article 29. Quiconque, par des faits, gestes et autres actes favorise l’engagement ou la
promotion en milieu professionnel en raison de la culturalité est punie d’un
emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de cinq millions francs
congolais, ou d’une de ces peines seulement.

Article 30. Si la personne poursuivie en raison de la violation de la présente loi justifie


qu'il a agi par injonction de discriminer de la part de ses supérieurs, les peines sont
appliquées également aux supérieurs qui ont donné l'ordre sauf cause de justification.

Article 31. Sans préjudice des sanctions disciplinaires ou administratives, les peines
prévues aux articles 23 à 29 de la présente loi sont portées au double :

1° si l’infraction est commise par voie de presse, de radio, de télévision, des réseaux
sociaux ou par tout autre moyen susceptible d’atteindre le public ;

2° si l’infraction a été commise par un dépositaire de l’autorité publique dans


l’exercice de ses fonctions ;

3° si l’infraction a causé une désorganisation des pouvoirs publics ou des troubles


graves.

Les conditions prévues aux points 1°, 2° et 3° ne sont pas cumulatives.

Chapitre 5. De la charge de la preuve

Article 32. En matière d’accès à l’emploi, la charge de la preuve des faits ou


infractions fondés sur le tribalisme, incombe au défendeur.

Dans les autres cas, le droit commun est d’application.

Chapitre 6. Des dispositions transitoires, abrogatoires et finales

Article 33. Tous les trois ans à compter de l'entrée en vigueur de la présente loi,
l’Assemblée et le Sénat procèdent à l'évaluation de l'application et de l'effectivité de
cette loi.

Cette évaluation a lieu, après audition de l’Organisme spécialisé, sur base du rapport
tri-annuel présenté à l’Assemblée nationale et au Sénat. L’audition est publique et se

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déroule lors d’une plénière.

Article 34. Le Premier Ministre crée l’Organisme spécialisé de l’action contre le


tribalisme, le racisme et la xénophobie dans les six mois qui suivent la promulgation
de la présente loi.

Article 35. Les règles relatives à l’application de la discrimination positive sont celles
prévues dans les législations particulières régissant les secteurs concernés.

Article 36. Sont abrogées :

- l’Ordonnance-loi n° 25-491 du 1er octobre 1959 mis en application par le décret du


13 juin 1960 relative à la discrimination dans les magasins et autres lieux publics ;

- l’Ordonnance-loi n° 25-131 du 25 mars 1960 portant répression des manifestations


de racisme ou d’intolérance religieuse ;

- l’Ordonnance-loi n°66-342 du 7 juin 1966 portant répression du racisme et du


tribalisme.

Article 37. La présente Loi entre en vigueur à la date de sa promulgation.

Fait à Kinshasa, le…

Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

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