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ARTIFICIELLE AU
SERVICE DES
ENTREPRISES
STRATEGIE NATIONALE POUR
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE :
PRESENTATION DU VOLET
ECONOMIQUE
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU SERVICE DES ENTREPRISES
Sommaire
Edito .................................................................................. 4
France, terre d’IA............................................................... 6
Le volet économique de la stratégie nationale en IA ......... 8
L’IA au service des entreprises ............................................................ 8
Des actions concrètes au service des entreprises............................. 12
Une cartographie des start-ups en IA réalisée par Bpifrance ......... 12
La mutualisation et le partage des données en IA ........................ 13
« Les challenges IA » .................................................................... 15
Les trois Grands défis en matière d’Intelligence Artificielle ............ 18
Signature du Manifeste pour l’intelligence artificielle au service de
l’industrie ....................................................................................... 24
Les SeEr, un réseau mobilisé autour de l’IA .................................. 25
Intervenants .................................................................... 26
Exposants ....................................................................... 34
Extrait de la cartographie des startups de Bpifrance. ...... 39
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L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU SERVICE DES ENTREPRISES
Edito
L’intelligence artificielle est une dimension essentielle de la
bataille technologique mondiale actuelle. Des
investissements majeurs sont consentis, en particulier par la
Chine et les Etats-Unis.
Sous l’impulsion du président de la République, la France se
positionne comme un acteur incontournable de cette bataille.
Lors de la présentation de la stratégie nationale pour l’IA,
Emmanuel Macron a annoncé un effort inédit, avec
Bruno Le Maire 1,5 milliard d’investissements publics consacrés à l’IA
Ministre de l'Économie jusqu’en 2022. La France dispose de nombreux atouts, en
et des Finances particulier ses talents, ses technologies de pointe et des
acteurs français de taille mondiale dans des secteurs
industriels clés, tels que la santé, l’énergie, les mobilités ou
encore les systèmes critiques.
La bataille pour l’intelligence artificielle est d’abord une
bataille pour l’intelligence humaine. Or l’intelligence française
est reconnue dans le monde. Nos écoles et universités
forment des mathématiciens et ingénieurs de renom, dont les
compétences sont reconnues, et l’attractivité de la France
dans le domaine de la recherche est indéniable. Ces talents,
Cédric O il faut les conserver ou les attirer, ainsi qu’en former
Secrétaire d'État davantage. L’écosystème d’excellence qui se construit autour
chargé du Numérique des instituts 3IA y contribue, de même que l’ensemble des
mesures votées dans le cadre de la loi PACTE, qui favorisent
les interactions entre la recherche fondamentale et
l’entreprise.
La bataille de l’intelligence artificielle est aussi celle des
entreprises. La France dispose d’un écosystème de startups
dynamiques, innovantes et bien positionnées sur les marchés
internationaux. Nous souhaitons qu’elles grandissent sur
notre territoire, y créent les emplois de demain, développent
des liens forts avec les entreprises demandeuses de
Agnès Pannier- solutions, PME comme grands groupes. Cet écosystème
Runacher fertile doit engendrer des champions européens et mondiaux
Secrétaire d’État porteurs ou utilisateurs de solutions IA. Enfin, il nous faut
auprès du ministre aussi mener la bataille de la donnée. L’IA a besoin des
de l’Économie
et des Finances données massives pour être la plus pertinente possible. La
France dispose de volumes de données importants, mais
dispersés et sous-exploités. Notre objectif est d’inciter les
acteurs publics et privés à partager leurs données et à rendre
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Le volet économique de la
stratégie nationale en IA
L’IA au service des entreprises
Le ministère de l’Economie et des Finances est chargé de définir et de mettre
en œuvre le volet économique de la stratégie nationale en IA et s’appuie
dans ce cadre sur la Direction générale des entreprises (DGE).
En collaboration avec le Commissariat Général à l'Egalité des Territoires
(CGET) et Tech In France, la DGE a commandé l’étude « Intelligence
Artificielle – Etat de l’art et perspectives ». Celle-ci a permis d’établir un
diagnostic des potentialités de l’IA dans les différents secteurs économiques
en France et d’évaluer et identifier points d’appui et points de vigilance quant
à son adoption.
Au terme de ces travaux, plusieurs freins à la diffusion de de l’IA dans
le tissu économique français et trois axes prioritaires de travail ont été
identifiés :
Les freins :
les entreprises offreuses de solution en IA éprouvent des difficultés à
convaincre les investisseurs ;
les entreprises qui pourraient utiliser l’IA pour améliorer leur productivité
et leur offre commerciale hésitent encore à l’intégrer. Une
méconnaissance de l’offre en IA, mais aussi des interrogations sur la
rentabilité effective des investissements à consentir dans ce cadre sont
constatées ;
la non-disponibilité de jeux de données constitue un verrou majeur pour
l’essor des applications de l’IA.
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La mutualisation et le partage
des données en IA
La mise en œuvre d’une politique économique articulée autour de la donnée
est un des volets majeurs du rapport Villani sur l’intelligence artificielle : « les
données sont la matière première de l’intelligence artificielle, et d’elles
dépend l’émergence de nombreux usages et applications ». A cet égard,
l’accès aux données est stratégique pour, notamment, l’entraînement
d’algorithmes via les techniques d’apprentissage automatique de type
machine learning et deep learning.
Par conséquent, l’accès aux données publiques et l’incitation au partage de
données privées constituent un des piliers de la stratégie nationale en
matière d’IA. Ils concernent tous les secteurs d’activité, notamment ceux
dans lesquels la France dispose de fleurons industriels compétitifs à
l’international (santé, industrie, mobilité, énergie et environnement).
L’Europe a, elle-aussi, pris la pleine mesure de cet enjeu en y consacrant
toute une partie de son plan coordonné en matière d’IA présenté le
7 décembre 2018 et en appelant à la création d’un espace européen
commun des données.
Enfin, les enjeux de souveraineté liés aux données, qu’ils soient juridiques
ou technologiques, se révèlent stratégiques dans l’optique du
développement puis du maintien d’une capacité nationale intégrant
pleinement la confidentialité des données des citoyens, des entreprises et
des services de l’Etat.
Fort du consensus général des acteurs français et européens sur la
nécessité de faciliter l’accès à des jeux de données de qualité pour favoriser
l’émergence de solutions d’IA, la DGE a lancé en septembre 2018 un appel
à manifestation d’intérêt (AMI) pour la mutualisation de données pour l’IA.
Cet AMI concerne les données privées. Il complète le dispositif d’ouverture
de données publiques et la création du Health Data Hub dans le domaine de
la santé. Il a rencontré un vif succès, avec 75 réponses, qui témoigne de
l’intérêt structurel des acteurs économiques pour les initiatives de partage de
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données privées. Quinze porteurs des projets ont été auditionnés pour mieux
cerner les dynamiques en cours sur le partage de données.
En s’appuyant sur cette analyse des besoins, un appel à projets sur la
mutualisation et l’accès aux données pour l’intelligence artificielle va être
lancé dans les prochains jours. Il s’inscrira dans le cadre de l’appel à projets
sur l’accompagnement et la transformation des filières porté par BPI France,
dans le cadre du PIA. Il visera à soutenir des initiatives présentant les
caractéristiques suivantes :
économiquement viables et pérennes sans aide financière de l’Etat à un
horizon de 3 ans, avec un fort impact sur l’économie nationale,
démontrant une attente avérée d’acteurs pour le développement de
solutions d’IA,
utilisant des formats de données exclusivement ouverts et des interfaces
applicatives de programmation documentées,
permettant la réutilisation de briques technologiques développées dans
le cadre du projet,
respectant les règles éthiques des solutions d’IA développées à partir
des données mutualisées.
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« Les challenges IA »
Le dispositif « Challenges IA », financé par le Programme d’Investissements
d’Avenir (PIA), favorise des démarches d’open innovation entre, d’une part,
les entreprises ou entités publiques confrontées à des enjeux numériques
et, d’autre part, les start-ups ou PME qui fourniront des technologies
innovantes. Leur objectif est de faire émerger des solutions radicalement
nouvelles pour l’ensemble des acteurs économiques.
Les challenges devront s’inscrire dans un des quatre secteurs de la mission
Villani : santé, transport-mobilité, environnement et défense-sécurité.
Le dispositif fait intervenir trois typologies d’acteurs : les accompagnateurs,
les sponsors, les lauréats.
Les « Accompagnateurs » sont chargés de relayer le dispositif national,
d’identifier des sponsors et des lauréats, de participer au jury de sélection
national des sponsors et lauréats, d’accompagner les sponsors dans la
définition de leur challenge et dans la mise à disposition des jeux de
données, d’assurer le bon déroulement des challenges.
Les « Sponsors » (entreprises, entités publiques…) sont confrontés à des
enjeux numériques (par exemple dans l’exploitation de leurs données ou
dans la résolution d’une problématique spécifique) et prêts à mettre à
disposition des jeux de données avec l’aide de l’accompagnateur.
Les « Lauréats » (entreprises dites innovantes ou start-up) répondent aux
enjeux numériques des sponsors, développent et proposent des nouveaux
produits/services grâce à l’ouverture de jeux de données inédits par les
sponsors.
A ce jour quatre accompagnateurs ont été labellisés : Safe Cluster – SCS,
Wavestone, Systematic – Moveo, et Care Insight.
Dans le cadre de la phase de sélection des sponsors de la première vague
close fin mai 2019, 9 challenges ont été retenus. Les sponsors entrent
maintenant dans une phase de calibrage avec les accompagnateurs et
doivent rédiger avant septembre 2019 le cahier des charges de leur
challenge. La DGE lancera l’appel à projets pour identifier les lauréats de
ces challenges début septembre 2019, la sélection finale étant prévue en
novembre 2019.
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Santé :
Sponsor public : CHU TOULOUSE - Hôtel Dieu Saint-Jacques : le
challenge a pour objectif de trouver une solution au frein à l’échange de
données de santé. Il s’agit de développer un procédé d’anonymisation
permettant de partager et de transférer les données de santé dans le respect
du cadre règlementaire.
Sponsor : SESAN : le challenge propose d’appliquer l’intelligence artificielle
au domaine de la formation pour l’appropriation et la prise en main des outils
numériques régionaux en santé.
Transport-mobilité :
Sponsor : Monamiligo : le challenge consiste à mettre en œuvre un
algorithme (dit de « régulation » ou « regroupement ») qui permet de
déterminer de manière automatique les regroupements de trajets les plus
pertinents et les plus économiques à cette entreprise de services de
transports spécialisés.
Sponsor : THALES : le challenge vise à proposer, pour le ferroviaire, une
solution de détection automatique des pantographes endommagés, à base
d’une caméra intelligente, comparant le profil des pantographes passant
dans son champ de vision à une librairie de profils normaux et anormaux.
Défense-sécurité :
Sponsor public : Agence Nationale des Fréquences : le challenge
proposé par l’Agence consiste à recourir aux algorithmes d’IA (de « machine
learning » et plus probablement de « deep learning ») pour identifier, parmi
l’ensemble des sites radioélectriques autorisés, ceux qui sont les plus
susceptibles de révéler des anomalies à fort impact sur les 12 prochains
mois et, par voie de conséquence, à aider à la priorisation du contrôle de
sites.
Sponsor : THALES SIX GTS : le challenge propose de traiter la
problématique de la frugalité des données disponibles pour entraîner
l’algorithme. En effet, dans le domaine du renseignement militaire, se pose
la question de la détection d’objets relativement rares, à propos desquels
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industriels. Il est nécessaire d’en faire une priorité industrielle et de renforcer les
synergies entre ces deux communautés pour créer les conditions du succès.
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Intervenants
Eric Badiqué
Yann Bonnet
Stéphan Brunessaux
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Marion Calmels
William Eldin
Marko Erman
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Christel Fiorina
Antoine Garibal
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Rodolphe Gelin
Benoît Georges
David Giblas
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Joël Le Gall
Patrick Mansuy
Anicet Mbida
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Clémence Panet
Sophie Rémont
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Guillaume Salou
Philippe Stoop
Thierry Tingaud
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Véronique Torner
Léa Verdillon
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Exposants
API-AGRO est la principale plateforme d’échanges de
données françaises et européennes utiles au secteur
agricole. Données météo, pratiques agricoles, données
économiques... les acteurs des différentes filières exposent
leurs données sur la plateforme, de l’industrie au secteur
public en passant par la recherche et l’éducation.
L’objectif : faciliter les échanges des données, structurer et
coordonner les flux d’informations entre les opérateurs des
filières agricoles pour leur permettre de développer, en toute
sécurité sur une infrastructure souveraine, des services
digitaux innovants au bénéfice des producteurs agricoles.
Créée fin 2017 à l’initiative des réseaux des Instituts
techniques agricoles (ACTA) et des Chambres d’Agriculture
(APCA), API-AGRO SAS réunit aujourd’hui une quinzaine
d’actionnaires privés et le Geves, soit des milliers d’acteurs
du secteur en France et en Europe. La plateforme est
opérée avec l’appui de DAWEX, dont l’actionnaire de
référence est la Caisse des Dépôts et Consignations, et 3DS
OUTSCALE, filiale de DASSAULT SYSTEM.
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CARTOGRAPHIE L’Intelligence Artificielle au
DES STARTUPS IA service des entreprises
EN FRANCE 03 JUILLET 2019
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