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1 Liquides immiscibles (produit libre ou

LLPNA / LDPNA)
1.1 Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
• 1.1.1 Généralités
• 1.1.2 Passive (écrémage)
• 1 1 3 Active conventionnelle
1.1.3
• 1.1.4 Active non conventionnelle
• 1.1.5 Rehaussée sous vacuum
• 1.1.6 Solutions tensio-actives

• La sélection d’une stratégie particulière repose


sur les facteurs suivants :
à Contraintes de surface et souterraines
à Critères techniques (performance, fiabilité, facilité
d’implantation et d’entretien, temps disponible)
à Critères environnementaux (absence de risque et
d’impacts, nuisance minimale, gestion des résidus)
à Coûts
C d’i
d’implantation
l i et d’opération
d’ i

1
Š 1.1.2 Récupération passive ou écrémage
• Technique pour récupérer les hydrocarbures en
phase
h libre
lib à la
l surface
f de
d la
l nappe phréatique.
hé i
• Passive: On introduit un réservoir oléophile à
la hauteur de la phase. Seuls les hydrocarbures
en phase libre (produit pétrolier) pénètrent à
l’intérieur du réservoir qui est vidé
régulièrement.
• Active : Pompage de la phase libre soit
directement (pompage à bande, pompe
péristaltique, etc.), soit à l’aide d’un filtre
oléophile hydrophobe.

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
1.1.2 Récupération passive ou écrémage (suite)

• Récupérateurs de phase peuvent être installés


dans des puits ou des tranchées.
• Effet très limité.
• Souvent en attendant la mise en place d’un
système actif ou pour de petits incidents ou après
l’emploi d’autres techniques de récupération.
• Efficace dans une formation ayant une
perméabilité supérieure à 10-6 m/s.
• Technologie généralement appliquée quand la
phase libre est de faible épaisseur (< 10 cm).

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Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
1.1.2 Récupération passive ou écrémage (suite)
Avantages

• Permet de récupérer jusqu’à moins d’un


millimètre d'épaisseur.
• Peu ou pas d’eau à gérer.
• Coûts peu élevés.
élevés

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
1.1.2 Récupération passive ou écrémage (suite)
Limitations
• Faible rayon d’influence lorsque la récupération
se fait dans des puits, comparativement aux
méthodes de captage actives.
• Le temps de la récupération s’allonge lorsque la
perméabilité du sol est faible.
• Récupération difficile du LLPNA quand le
niveau piézométrique fluctue.
• Risque de migration hors site.
• L’augmentation de la viscosité du LLPNA
entraîne une diminution de la capacité de
récupération.

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Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
1.1.2 Récupération passive ou écrémage (suite)
à Écumoire, pétropurge, écope à bille, pompage
manuel:

Écopes à
bille

Pompage manuel
(pompe
submersible, à Écumoires
diaphragme,
péristaltique…)

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
• 1.1.3 Récupération active conventionnelle
(rabattement de la nappe)
• La technique
h i de
d rabattement
b de
d la
l nappe phréatique
hé i et de
d
pompage des phases flottantes est la méthode la plus
conventionnelle de récupération des hydrocarbures en phase
libre.
• Cette technique consiste à créer un cône de rabattement à
l’aide d’une pompe afin de favoriser la migration de la
phase libre par gravité vers le puits ou la tranchée de
pompage. Le cône de rabattement accélère le mouvement
des contaminants en direction du puits ou de la tranchée de
pompage et permet d’atténuer l’effet des fluctuations du
niveau piézométrique.
• Cette technique peut s’appliquer à plusieurs hydrocarbures
pétroliers, dont l’essence, le diesel et le mazout.

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Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
• 1.1.3 Récupération active conventionnelle (suite)

Deux variantes de cette technique : le système à une pompe et


le système à deux pompes:
• 1 pompe: engendre un mélange de la phase libre et des eaux
pompées (émulsions), exigeant une unité de séparation de
l’eau et de l’huile.
• 2 pompes: permet le pompage de l’eau et de la phase libre
p
séparément. La ppompe
p située en pprofondeur récupère
p l’eau
seulement et crée le cône de rabattement alors que la
deuxième pompe récupère presque exclusivement la phase
libre.
Un système à 2 pompes est favorisé dans la plupart des sites,
car il réduit considérablement le volume d’eau à traiter.

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
• 1.1.3 Récupération active conventionnelle (suite)
Limitations
• Perméabilité
P é bilité du
d soll doit
d it être
êt supérieure
éi à 10-66
m/s.
• Recharge de la nappe doit être suffisante pour
stabiliser le rabattement.
• Présence d’interlits imperméables ou de chemins
préférentiels rend difficile la récupération des
LLPNA;
• Si système à 1 pompe: grande quantité d’eau
huileuse à gérer (émulsions) et nécessite un
séparateur de phases (séparateur eau-huile).

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Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
• 1.1.3 Récupération active conventionnelle (suite)
Limitations (suite)

• Rabattement excessif de la nappe peut entraîner


la migration verticale et l’adsorption du
contaminant sur les grains de sol de la zone
saturée.
• Rapport eau/produit récupéré très élevé

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
• 1.1.3 Récupération active conventionnelle (suite)
Connaissances préalables

• Épaisseurs apparentes et étendue du LLPNA.


• Propriétés du LLPNA (caractérisation,
viscosité, densité, solubilité…).
• Géologie (types de sols, épaisseurs,
granulométries hétérogénéité
granulométries, hétérogénéité…))
• Hydrogéologie (conductivité hydraulique,
sens et vitesse d’écoulement de la nappe, type
d’aquifère, gradients hydrauliques…)

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Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
• 1.1.3 Récupération active conventionnelle (suite)
Connaissances préalables (suite)

• Perméabilité du sol (essais de perméabilité).


• Rayon d’influence et débit (essais de
pompage).
• Taux de recouvrement du LLPNA et épaisseur
réelle (baildown test).
test)

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
• 1.1.4 Récupération active non conventionnelle

– Système automatisé impliquant le pompage non


agressif de différents puits ou tranchées de
récupération selon un intervalle de temps défini.
– Utilisé pour stopper la migration dans un contexte de
source potentiellement encore active

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Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
1.1.4 Récupération active non conventionnelle
(suite)
Avantages
g
• Permet de récupérer jusqu’à moins d’un
millimètre d'épaisseur.
• Peu ou pas d’eau à gérer comparativement à la
récupération active conventionnelle
• Système moins coûteux qu’un système
d’extraction sous vacuum
• Maintenance moins coûteuse qu’un système
d’extraction sous vacuum

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
1.1.4 Récupération active non conventionnelle
(suite)
Li it ti
Limitations

• Nécessite une intervention fréquente pour ajuster


la hauteur des pompes (fluctuation de la nappe
phréatique)
• Rapport eau/produit récupéré élevé
• Le rayon d’influence est moindre qu’un système
de récupération active conventionnelle

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Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
1.1.4 Récupération active non conventionnelle (suite)
Connaissances préalables
• Épaisseurs apparentes et étendue du LLPNA
LLPNA.
• Propriétés du LLPNA (caractérisation, viscosité, densité,
solubilité…).
• Géologie (types de sols, épaisseurs, granulométries,
hétérogénéité…)
• Hydrogéologie (conductivité hydraulique, sens et vitesse
pp , type
d’écoulement de la nappe, yp d’aquifère,
q , ggradients
hydrauliques…)
• Perméabilité du sol (essais de perméabilité).
• Rayon d’influence et débit (essais de pompage).
• Taux de recouvrement du LLPNA et épaisseur réelle
(baildown test).

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum ou extraction
multiphase ou bioaspiration (bioslurping)

• Système impliquant une récupération agressive multiphase


(produit, eau, air) par pompage sous vide (pression
négative) près de l’interface air/liquide.
• Traitement physique et biologique in situ de l’eau
souterraine affectée par les composés organiques
• L’eau pompée est traitée et réinjectée en amont, ce qui
augmente
t lle gradient
di t ett ffavorise
i l’é
l’écoulement
l t ett la
l
biodégradation (eau oxygénée et réchauffée dans le
processus).
• Sinon, est rejetée à l’égout sanitaire après traitement

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1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)
Principes
• Technique employant simultanément
- Extraction sous vide pour récupérer la
phase libre flottant à la surface de la nappe ou
contenue dans la frange capillaire
- Extraction des phases gazeuses des
hydrocarbures dans la zone non saturée et dans
la frange capillaire
- Bioaération pour stimuler la dégradation
de la phase libre et des poches de contamination
résiduelles

1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)

Principes (suite)
• Consiste à récupérer les phases flottantes
d’hydrocarbures
d hydrocarbures dans des puits de récupération
scellés et sous vide partiel, à l’aide de tuyaux
d’extraction reliés à une pompe vacuum et dont les
extrémités sont positionnées aux interfaces
air/phase flottantes.

• Le vide partiel à l’intérieur des puits sert à créer des


gradients de pression entre l’extérieur et l’intérieur
des puits et ainsi forcer le transfert des phases
flottantes vers les puits.

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1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)

Principes (suite)
• Le vide partiel à l’intérieur des puits sert également
à induire une circulation d’air dans la zone non-
saturée du sol de façon à favoriser les mécanismes
naturels de biodégradation des hydrocarbures dans
la zone non saturée.
• La pression négative établie dans les puits dépend
du taux de retrait de l’air par la pompe ainsi que de
la perméabilité de la formation.
• Les succions dans les puits de récupération sont de
10 à 12 pouces de mercure et 13 à 18 à la pompe.

1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)

Principes (suite)
• Dans ses premières phases, le système d’extraction
sous vide des phases flottantes est opéré sans
rabattement du niveau de la nappe.
• Une fois les phases libres disponibles récupérées, le
système peut être opéré en mode rabattement de
façon à faciliter la récupération de la phase
résiduelle retenue par capillarité dans la zone de
marnage de la nappe phréatique.
phréatique

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1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)

et séparateur
p air/liquide
q

Adapté de Terry

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)

12
1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)

Applicabilité
• Type de contaminants:
A li bl surtout
Applicable t t pour des
d cas
d’hydrocarbures en phases flottantes (LLPNA)

• Type de site (classement par efficacité)


- Dépôts meubles à granulométrie fine à
moyenne
- Dépôts meubles à granulométrie moyenne à
grossière
- Roc fracturé

• Insertion d’un tube (« slurp tube » ou « drop tube ») de


longueur ajustable dans l’intervalle crépiné du puits.
Variante possible via des pompes submersibles (extraction
q
des liquides)) combinées avec une pompe
p p à extraction sous
vide (vapeur seulement)
• Création d’un gradient de pression négative par pompage
sous vide
• La phase libre, la contamination résiduelle piégée dans les
pores au niveau de la nappe et l’eau contaminée sont
extraites par le biais de ce pompage sous vide. La
récupération rehausée par vacuum déplace les LLPNA dans
la direction horizontale ce qui augmente le taux de
récupération
• Ces liquides sont ensuite dirigés vers un séparateur air
liquide, puis un séparateur eau/huile pour ensuite être traités
avant leur rejet

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Schéma type d’un système de récupération rehaussée
par vacuum – pompage de type fluides totaux

1.1.5 Schéma type d’un système de récupération


rehausséepar vacuum – pompage en deux phases

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• Permet de maintenir une charge hydraulique
constante pendant le traitement (pas de fort
rabattement et un moins grand volume d’eau à
traiter)

• L’extraction de la phase gazeuse pendant le


traitement augmente
g l’aération de la zone
vadose (oxygénation) et donc favorise la
biodégradation aérobie

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)
Connaissances préalables

Š Caractérisation géologique et hydrogéologique


détaillée (stratigraphie, granulométrie,
porosité, taux d’humidité, étendue de la
contamination et concentrations, niveau d’eau,
conductivité hydraulique, risques de migration
hors site, etc.)
Š Connaissance des propriétés des contaminants
(caractérisation, normes de brûlage viscosité,
densité, solubilité, pression de vapeur, etc.)

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Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
•1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)
Connaissances préalables
• Essais de perméabilité à l’huile
l’h ile
• Essai de perméabilité à l’air dans les sols pour
déterminer le rayon d’influence des puits de
traitement
• Essais de biodégradation in situ pour évaluer les
g
taux de dégradation des hydrocarbures
y dans les
sols
• Essai pilote

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)
Suivi d’opération
• Volume et concentration des liquides
q (LLPNA
(
et eau) et vapeurs extraits
• Mesure de la pression dans les puits et dans les
sols environnants
• Niveaux d’eau dans et autour de la zone traitée
• Suivi des épaisseurs
p de LLPNA dans les ppuits
• Ajustements des vacuums appliquées
• Choix des lignes pompées (alternance à établir)
• Suivi de la qualité de l’eau souterraine

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Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)
Avantages
Š Technologie in situ généralement la plus
efficace pour récupérer les LLPNA i.e meilleur
ratio LLPNA récupéré/volume d’eau pompé
par rapport à d’autres technologies
Š Rayon d’influence plus important que le
récupération non agressive
Š Rapport eau / produit plus faible
Š Permet une circulation d’air donc un apport en
oxygène (stimulation de la biodégradation)

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)
Avantages (suite)
Š Permet la récupération
p des contaminants dissous et en
phase libre
Š Une réinjection d’eau oxygénée et réchauffée au passage
favorise la biodégradation
Š Une réinjection partielle d’air pompé pour ajuster le
système favorise la biodégradation
Š Peut être utilisé pour prévenir la migration de la
contamination
t i ti ((piège iè hhydraulique)
d li )
Š Les fluctuations dans les niveaux d’eau sont minimisées
puisque le produit se déplace horizontalement vers le
puits de pompage limitant l’étalement vertical de la
distribution des hydrocarbures

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Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)
Avantages (suite)

• La récupération de la contamination résiduelle dans la


zone vadose est stimulée grâce au vide partiel créé par
le pompage sous vide
• Les puits de récupération peuvent facilement être
convertis en puits de bioventilation à la fin de la phase
p
de récupération de la pphase libre et du panache
p d’eau
contaminée
• Une grande partie des composantes du système est
située sous la surface du sol ce qui peut permettre
l’accès et les opérations courantes du site

Mobilisation et récupération de phases


immiscibles
1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)
Limitations
Š Doit
D i êêtre couplélé à technologie
h l i d de traitement
i d
de
l’eau et de l’air (séparateur, filtration,
volatilisation, brûlage, etc.)
Š Peu efficace pour le traitement de la
contamination résiduelle
Š Durée de traitement (mois-années)
( )
Š Gestion de la phase libre et de l’eau traitée

Š Coûts élevés

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Mobilisation et récupération de phases
immiscibles
1.1.5 Récupération rehaussée sous vacuum (suite)
Limitations (suite)
• Les systèmes de récupération « fluides totaux
forment de l’émulsion, particulièrement quand
le diesel fait partie des liquides récupérés. Cette
émulsion est difficile à séparer

• Un« bioencrassement
U bi » ou colmatage
l des
d
crépines peut se produire en raison de l’aération
créée par les puits de bioaspiration. Un entretien
périodique est nécessaire

1.1.6 Solutions tensio-actives et alcools

c pe: injection
• Principe: ject o d’une
d u e solution
so ut o liquide
qu de dans
da s une
u e
enclave de LPNA (léger ou dense) pour solubiliser
ou mobiliser le LPNA. La récupération de la
mixture par pompage est nécessaire
• Communément appelé lessivage de sol (soil
flushing)
• Applicable
A li bl en zone vadose
d comme en zone saturée
t é
• Contaminant: Produits pétroliers, solvants chlorés,
BPC, COV peu solubles

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1.1.6 Solutions tensio-actives et alcools (suite)
• Tensioactif: Composé chimique modifiant les
propriétés
ié é ddes LPNA à l’interface
l’i f
• Composé d’une partie hydrophile (soluble) et
d’une partie hydrophobe (longue chaîne
d’hydrocarbures)
• C’est l’addition des 2 parties qui entraîne la
réaction,
é ti l’une
l’ voulant
l t rester
t avec l’eau
l’ ett
l’autre avec l’huile. Il en résulte une
accumulation et une agglomération à
l’interface eau-huile qu’on récupère.

1.1.6 Solutions tensio-actives et alcools (suite)


• Alcool: Composé chimique (ex: méthanol,
éth l) miscible
éthanol) i ibl en tout
t t ou en partie
ti dans
d l’eau
l’
ou l’huile selon leurs affinités avec le type de
LPNA
• L’alcool hydrophile (soluble) augmentent la
solubilité du LPNA
• L’alcool hydrophobe
y p ppénètre le LPNA,, le fait
gonfler et modifie sa densité
• L’alcool ne s’adsorbe pas sur les particules de sol
et est biodégradable.
• Peut être inflammable et explosif

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1.1.6 Solutions tensio-actives et alcools (suite)
• Cosolvant ou cotentioactif: Combinaison d’un
tensioactif
i if et d’un
d’ alcool
l l (1 à 5% d’alcool)
d’ l l)

1.1.6 Solutions tensio-actives et alcools (suite)


2 processus possibles
• Solubilisation: a pour but de dissoudre les
LPNA. La solution vise donc à augmenter la
solubilité de l’huile de 10 à 100 fois et c’est
sous forme dissoute qu’on la récupère
• Mobilisation: a pour but de réduire les forces
capillaires, principales responsables de la
rétention
ét ti d’huile
d’h il résiduelle
é id ll libre
lib sur les
l sols.
l
C’est donc sous forme de phase libre qu’on
récupère le contaminant.

21
1.1.6 Solutions tensio-actives et alcools (suite)
Avantages

• Permet de mettre en solution ou de mobiliser des


phases libres trappées aux sols et difficiles à déloger
• Traitement qui peut être complémentaire à une
extraction sous vacuum pour augmenter les taux de
récupération surtout en fin de projet
• Demande ppeu d’infrastructures permanentes
p (puits
(p
ou tranchée)
• Agit aussi sur les sols contaminés
• Rapide : quelques jours à quelques mois

1.1.6 Solutions tensio-actives et alcools (suite)


Limitations
• Réticence des autorités envers ll’introduction
introduction de solutions dans
le milieu
• Beaucoup d’eau à traiter et gérer
• Risque d’étendre le contaminant si le design de récupération
inapproprié ou défectueux
• Efficacité moindre si K petite et si sol très hétérogène
• Moins sécuritaire si près dd’un
un cours d’eau
d eau ou étendue dd’eau
eau
• Gestion de la phase libre et de l’eau traitée
• Coûts élevés si impossible de séparer le tensioactif du
contaminant après pompage

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1.1.6 Solutions tensio-actives et alcools (suite)
Connaissances préalables
p
• Épaisseurs apparentes et étendue du LLPNA.
• Propriétés du LLPNA (caractérisation, viscosité, densité,
solubilité…).
• Géologie (types de sols, épaisseurs, granulométries,
hétérogénéité…)
• Hydrogéologie (conductivité hydraulique, sens et vitesse
dd’écoulement
écoulement de la nappe,
nappe type dd’aquifère
aquifère, gradients
hydrauliques…)
• Essais en laboratoire pour identifier la solution
d’injection optimale
• Identification du type de traitement pour la mixture
récupérée

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