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Partie III

La valorisation des recherches* archéologiques :


de la médiation au développement territorial

Fig. 899 – Animations diversifiées sur les sites du territoire par la Maison du Patrimoine (ill. P. Porte)

* Par Patrick Porte, archéologue, et Bernadette Prévost, Médiatrice du patrimoine, directrice de l’Action Culturelle du musée Maison du Patrimoine et
du site archéologique de Larina (1985-2000).
Fig. 864 – Vues générales des batiments I et II en fin de
fouilles et après restauration (ill. P. Porte).
D e nombreux travaux1 ont signalé l’importance
du lien social que peut susciter l’archéologie
au sein de l’ensemble du patrimoine. La néces-
doivent s’accompagner dans la mesure du possible
d’une ouverture au public des sites fouillés et d’acti-
vités de sensibilisation. La mise en place d’outils de
sité de divulguer les résultats des fouilles, outre la médiation peut même nécessiter des études et travaux
publication des études scientifiques, est ainsi large- complémentaires, alors financés par des moyens spé-
ment reconnue maintenant comme le montrent les cifiques, ayant par leurs apports des conséquences
nombreuses expositions, avec leurs catalogues, qui sur la conduite des recherches scientifiques dans un
accompagnent les fouilles, notamment après Grands juste retour des choses3.
Travaux2. Les recherches doivent être ainsi commu- Ainsi, dès l’origine, les chercheurs de Larina ont-
niquées au public par des moyens adaptés, utilisant ils souhaité développer la valorisation pédagogique
aussi bien comme supports les méthodes de recher- puis touristique de l’archéologie, grâce à la mise en
ches utilisées, les sites fouillés, le mobilier et les don- œuvre et à l’animation de multiples activités qui sont
nées mises au jour avec leur conservation, que les maintenant pour beaucoup dans la réputation du site.
résultats historiques obtenus. Au-delà du soutien, y compris financier, apporté par
Ce rendu médiatique est devenu d’autant plus ce biais aux recherches, c’est aussi la conservation
nécessaire que les collectivités territoriales, et les matérielle du site qui fut ainsi facilitée, permettant de
aménageurs, contribuent souvent activement aux montrer la place que peut tenir l’archéologie dans le
opérations de fouilles. Or, s’il appartient à l’État de développement local et l’aménagement culturel du
régir et financer dans l’absolu la recherche scientifi- territoire4. Un projet innovant, aux résultats impor-
que fondamentale, les Collectivités Locales s’inscri- tants sur le long terme, s’en est suivi5. (Fig. 864)
vent naturellement plus dans la connaissance et la
valorisation de leur territoire. Que ce soit pour contri- 3. Ainsi en fut-il, par exemple, à Larina. L’important programme de
buer à l’image de la Cité, à l’éducation citoyenne des restitution graphique en élévation des bâtiments du site, nécessaire
publics locaux, ou au développement du tourisme à la compréhension des vestiges, n’était pas finançable par les crédits
de fouilles. Il fut heureusement pris en charge par les crédits prépa-
culturel, l’aide et le cofinancement des collectivités ratoires à l’illustration des panneaux de visite du site, nécessaires en
médiation.
1. Dont parmi de nombreux colloques et rapports : « L’archéologie et 4. « Le patrimoine local : un outil de développement » (Rapport d’étude
son image » (viiie Rencontres Internationales d’Archéologie et d’Histoire A.N.D.L.P. 1987).
d’Antibes ; APDCA 1988), et « Le patrimoine culturel et sa pédagogie : 5. Le programme de valorisation du site archéologique puis du patri-
un facteur de tolérance, de civisme et d’intégration sociale » (Séminaire moine de l’Isle-Crémieu fut ainsi plusieurs fois primé par les Ministères
du Conseil de l’Europe ; Bruxelles 1995). de la Culture et du Tourisme, ou par des Fondations du développement
2. Goudineau Ch. et Guilaine J. « Archéologie de la France, 30 ans de dé- local (Caisse des Dépôts, EDF, Crédit Agricole, CELAVAR…) pour son
couvertes » (Edit. RMN 1989), mais aussi Aillagon J. J. (2008) « Rome action culturelle et touristique. Il reçut notamment en 1994 le premier
et les Barbares », et les nombreux catalogues d’expositions cités en Grand Prix du développement culturel territorial de l’Union Européenne
bibliographie de cet ouvrage (S. N. et date). (CRIDEL) donné à une initiative française.

La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial • 201


Chapitre 1
De la conservation des vestiges à l’accueil des visiteurs

Une valorisation progressive ment de l’Isle-Crémieu dans la Région Urbaine de


Lyon, menées dans le cadre du SDAU du haut Rhône,
En 1887 déjà, le Conseil municipal d’Optevoz légi- affectèrent au secteur les rôles de « poumon vert » de
timait dans une délibération la création d’une voie de l’agglomération lyonnaise, et de pôle de loisirs pour
chemin de fer dans le Val d’Amby par le fait qu’ « il les populations urbaines. Ce « fléchage » éliminait du
amène tous les ans de nombreux touristes pour faire secteur l’industrie, avec ses emplois et taxes, et des
l’ascension du camp retranché de Larina ». Depuis communes demandèrent qu’en compensation des
les comptes-rendus d’excursions du baron Raverat aménagements de loisirs soient créés dans l’Isle-Cré-
(1861) et ceux de F.  Gabut (1894), de nombreux mieu avec l’aide de l’État.
ouvrages pour randonneurs ont en effet signalé l’inté- Ce souhait rencontra une préoccupation des
rêt du site pour sa mystérieuse histoire, ses légendes, services archéologiques de la DRAC. Au-delà de la
et (surtout !) son panorama sur la plaine… La visite question de la poursuite des fouilles de Larina, celle
du plateau et les vues qu’il propose sur les plaines de la conservation des vestiges mis au jour, dont l’im-
de l’Ain et du Rhône bénéficient ainsi traditionnel- portance pour l’Histoire apparut vite, se posait aussi.
lement de deux étoiles dans le Guide Vert régional, D’autres carrières existaient par ailleurs déjà à l’inté-
amenant déjà naturellement des visiteurs sur le site. rieur des remparts et leurs dégradations étaient nom-
Aussi en complément, dès l’origine des fouilles, des breuses. Il fallait néanmoins prendre en compte dans
journées « portes ouvertes » permirent en plus de la une réflexion conservatoire du site les retombées
fréquentation classique d’un chantier archéologique financières des carrières sur l’économie des com-
par les élus et la population locale, de présenter les munes. Dans ce contexte, les collectivités locales, et
recherches menées aux touristes. Chaque année, à parmi elles de façon pionnière Hières-sur-Amby, sou-
l’automne, une exposition temporaire dans la salle haitèrent alors que leur accompagnement sur le long
des fêtes locale, et une « conférence en soirée » pré- terme des recherches soit lié à un projet de valorisation
sentèrent également à la population les résultats et le des vestiges, et à l’ouverture au public du site, afin de
compenser par cette « attraction » les pertes amenées
contexte des travaux.
par la fermeture des carrières. L’accord qui en résulta
Ces actions devinrent vite d’autant plus néces-
est important car il est à l’origine de « l’engagement
saires que l’engagement des fouilles en 1977 fut la
moral », mais aux conséquences pratiques durables,
conséquence de sondages préalables au dévelop-
de nombreux Services de l’État (DRAC d’abord certes,
pement de nouvelles carrières de lauzes sur le site.
mais aussi DIREN, DRAF, DDE1…) et des collectivités
Ces carrières constituaient, par leurs patentes et taxes
territoriales (Région Rhône-Alpes, Conseil Général de
professionnelles, une source de revenus importante
l’Isère, Région Urbaine de Lyon, Comité d’Expansion
pour les deux communes propriétaires du site, et
Économique et Intercommunalités successives) dans
même fondamentale pour Annoisin-Châtelans qui ne
la valorisation des recherches archéologiques menées
disposait d’aucune autre ressource propre. La durée à Larina, puis dans le secteur.
nécessaire aux fouilles de sauvetage avant l’extension Tous ces éléments constituèrent donc le contexte
des carrières, et la menace même qu’elle faisait peser et les paramètres de base d’un projet de valorisation
sur leur existence, devint ainsi objet à débat dans les et d’ouverture au public du site mené sur le long
communes concernées. La communication régulière
à la population du résultat des fouilles et de l’intérêt 1. Direction Régionale des Affaires Culturelles, Direction Régionale de
de les poursuivre constituait donc un enjeu impor- l’Environnement, Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt,
tant. Parallèlement, les réflexions sur le positionne- Direction Départementale de l’Equipement.

De la conservation des vestiges à l’accueil des visiteurs • 203


terme (près de vingt ans). Celui-ci amena successi-
vement  : la protection définitive de l’ensemble du
site intra muros au titre des Monuments Historiques
en 1983 (Classement sur Hières où la commune est
propriétaire des parcelles concernées, et Inscription
sur l’Inventaire Supplémentaire des autres parcelles
publiques et privées sur Annoisin-Châtelans) ; l’aban-
don des projets de carrières et l’arrêt progressif des
exploitations existantes en fonction des autorisations
en cours (arrêt définitif achevé très vite en fait, dès
1985) ; la restauration des vestiges archéologiques
et leur ouverture au public (commencée aussi en
1983, achevée en 1995) ; la réalisation d’une base de
recherche avec exposition permanente (un Dépôt de
Fouilles nord départemental de la DRAC-SRA Rhône-
Alpes exista à Hières dès 1986) ; la construction d’un
« Musée de France » municipal à partir de 1985, des
Centres et Parcours d’interprétation avec des sentiers
balisés dans tout le secteur enfin de 1990 à 2000.
Des équipements touristiques complétèrent ensuite
les aménagements culturels  avec successivement  :
la rénovation et le classement de l’hôtel-restaurant
du Val d’Amby à Hières, la création d’une « auberge
communale de Larina » à Châtelans, l’aménagement
de gîtes d’étapes et ruraux à Hières et Châtelans, puis
d’un camping municipal à Hières sur Amby…
Ainsi, des années 1980 à 1995 environ, la recher-
che archéologique et la mise au jour des vestiges
s’accompagnèrent chaque année d’une campagne de Fig. 865 – La Maison du Patrimoine, ancien presbytère
restauration des vestiges. Celle-ci fut d’abord gérée du xviiie siècle couvert de lauzes (ill. P. Porte).
directement et de manière alors expérimentale par
les équipes de la Sous-direction de l’Archéologie au développé encore par la mise en place de « classes
Ministère de la Culture en accompagnement immé- patrimoine » puis de « séjours patrimoine » pendant les
diat des fouilles. La reprise du dossier par l’Archi- vacances scolaires pour les enfants, et de « week-ends
tecte en Chef des Monuments Historiques (ACMH) patrimoine » pour les adultes (Fig. 866). Le succès
et l’insertion des travaux dans des programmations de cette stratégie2, et le souhait de renvoyer ensuite
annuelles plus aléatoires amenèrent ensuite de nom- les visiteurs sur la découverte des communes envi-
breux retards, avec donc la destruction de vestiges ronnantes, amena les archéologues à s’intéresser aux
par les intempéries, qui compliquèrent l’aménage- sites patrimoniaux voisins par le biais d’aménage-
ment du site. L’utilisation de Chantiers d’Insertion ments complémentaires (abbaye de St-Chef, grottes
par l’Économique permit néanmoins d’achever les de La Balme, cité « médiévale » de Crémieu, Maison
restaurations et aménagements de mise en valeur. de la Pierre et du Ciment à Montalieu, expositions
En complément, l’ancien presbytère (construit au permanentes sur la lauze à Châtelans et la peinture
xviiie siècle) du village de Hières fut donc transformé paysagère à Optevoz…). La plupart des équipements
sur 350  m2 en « Maison du Patrimoine » (Fig. 865). et leurs supports de médiation furent réalisés pro-
Les locaux accueillirent sur deux niveaux une expo- gressivement par les chercheurs de Larina de façon à
sition permanente présentant les résultats des fouilles mettre en valeur l’ensemble du patrimoine de l’Isle-
archéologiques et des programmes de recherche Crémieu à partir du centre de recherche et des sup-
menés sur l’environnement et l’histoire du peuple- ports techniques mis en œuvre à Hières-sur-Amby.
ment de l’Isle-Crémieu. Un autre niveau reçut le Une « Route culturelle de la Lauze » valorisa ainsi
Dépôt de Fouilles Archéologiques du Ministère de la en parallèle le patrimoine rural du plateau et son
Culture avec ses salles de travail et ses réserves pour architecture vernaculaire3. Le Ministère de la Culture
les objets. Un bâtiment limitrophe enfin fut aménagé reconnut ces actions de tourisme culturel en les labé-
en gîte d’étape, d’abord pour les chercheurs pendant lisant « Pays d’Art et d’Histoire de l’Isle Crémieu », alors
les fouilles, puis pour les touristes de passage. que le Ministère de l’Environnement et l’Union Natio-
Nombreuses, alors, furent les activités à être
développées. L’ouverture de l’exposition et la visite 2. La Maison du Patrimoine de l’Isle-Crémieu devint ainsi un des prin-
du site par les individuels furent complétées par cipaux centres d’animations au patrimoine rural en France pendant
les années 1985/2000, recevant des dizaines de milliers d’enfants et
des visites guidées régulières pour les groupes. d’adultes venus de toute la France, et pour partie de l’étranger dans le
Des ateliers scolaires organisés à la journée consti- cadre de programmes spécifiques.
tuèrent vite le « fond de commerce » de l’opération, 3. Porte P. (1988 A et B)

204 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


patrimoine, pour des publics en difficultés sociales et
en insertion par l’économique (Fig. 867).
Tous ces investissements5 furent en général cofi-
nancés par de multiples partenaires dans le cadre
souvent de procédures contractuelles (Contrats de
Pays, Contrats régionaux de développement tou-
ristique…) proposées puis mises en œuvre par les
chercheurs de Larina, mais juridiquement portées
par les communes bénéficiaires (et propriétaires) des
aménagements réalisés. Ils accompagnèrent le déve-
loppement des activités et leur autofinancement com-
mercial croissant compte tenu des possibilités d’aides
en fonctionnement limitées de la part des partenai-
res publics locaux. La mise en valeur du patrimoine
devint ainsi le support principal du développement
des communes limitrophes au site, avec une renom-
mée devenue importante suite aux soutiens labellisés
de l’Union Européenne et de nombreux organismes
nationaux (DATAR, Caisse des dépôts, EDF, Fonda-
Fig. 866 – Activités diversifiées de découverte du patrimoine tion du Crédit Agricole…)6.
et de l’environnement pour les enfants (ill. P. Porte).

Une gestion évolutive


La mise en œuvre de cette histoire nécessita pro-
gressivement la création de structures de gestion
adaptées aux questions du moment. De surcroît les
recherches sur Larina, dont l’aménagement fut à
l’origine du projet, amenèrent en parallèle la mise
en œuvre d’un projet intercommunal de valorisation
du territoire par le tourisme culturel, conduit par
l’équipe archéologique du site.
Pendant plusieurs années, de 1977 à 1985, l’en-
semble des réflexions et la conduite des travaux
successifs furent assurés sans formalisme ni structure
Fig. 867 – Formation à la sculpture sur pierre d’adultes
spécifique par plusieurs partenaires associés agissant
en insertion (ill. P. Porte).
de concert. Ceux-ci, le Ministère de la Culture (DRAC-
SRA de Rhône-Alpes), la commune de Hières-sur-
nale des CPIE faisaient de l’équipe de recherche un
Amby, l’équipe de fouilles archéologiques, reçurent
CPIE4 patrimonial du secteur. Le développement de en complément le soutien financier de l’État, de la
ces activités culturelles et touristiques, et le besoin Région Rhône-Alpes et du Conseil Général de l’Isère
de moyens et personnels permanents, amenèrent des en fonction des aides sollicitées selon les projets.
aménagements complémentaires ou différents dans La plupart du temps, la commune assura la maîtrise
les années 1990-1995. La restauration d’un nouvel d’ouvrage des équipements, l’équipe archéologique
immeuble limitrophe au musée accueillit les salles de apportant elle avec la DRAC l’ingénierie et les conseils
travail et d’animation ainsi que les bureaux devenus nécessaires. Mais avec la mise en place des activités
nécessaires. Le centre de documentation patrimonial d’animations, et des embauches de personnels locaux
de l’équipe de recherche devint par convention, à devenues nécessaires, avec une comptabilité à effec-
la demande des Rectorats de Lyon et Grenoble, une tuer, la création d’une structure de gestion autonome
devint souhaitable. L’association « Maison du Patri-
antenne locale du CRDP pour les enseignants du
moine » fut ainsi créée en 1985, à l’initiative conjointe
Nord-Isère, de l’Est du Rhône, et du Sud de l’Ain, du SRA de la DRAC et de la commune de Hières,
puis en complément une Médiathèque tout public au seuls membres fondateurs. Peu ouverte d’abord en
large rayonnement territorial. Une série de conven- dehors des partenaires institutionnels locaux, elle
tions avec le Ministère du Travail et de l’Emploi, et ses
partenaires nationaux (CELAVAR, Caisse des Dépôts, 5. Au total environ trois millions d’euros (seulement !) furent investis
EDF), amena enfin des expérimentations et forma- dans les aménagements nécessaires au développement de l’opération
de 1977 à 2000. En parallèle, le budget de fonctionnement des struc-
tions aux métiers touristiques et de restaurations du tures de gestion, parti de 0, se stabilisa en moyenne à environ 500 000
euros par an dans les années 1995, en très grande partie autofinancé
4. CPIE : Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement. Cf. pour par les produits touristiques et les activités commerciales.
plus d’informations : www.cpie.fr. 6. Porte P. (1994)

De la conservation des vestiges à l’accueil des visiteurs • 205


se développa parallèlement à la mise en œuvre de
l’animation du site. Son territoire d’intervention et
ses missions s’étendant au patrimoine du « pays », elle
fut vite chargée de gérer d’abord un « Pays d’Art et
d’Histoire » mis en place dans l’Isle-Crémieu par les
communes avec le Ministère de la Culture, puis en
complément le label de CPIE confié par le Ministère
de l’Environnement et l’UNCPIE.
Si les fondateurs publics de l’association lui per-
mirent de travailler en réalisant les investissements
patrimoniaux et immobiliers dont elle avait besoin,
l’autofinancement de son fonctionnement fut la règle
dès l’origine, hors quelques « achats d’activités » pri-
vilégiés par ses partenaires. Ceux-ci étaient en effet
trop petits (800 habitants alors pour Hières, 300 pour
Annoisin-Châtelans) pour un soutien permanent
conséquent. L’ « activisme économique » de l’asso-
ciation fut donc rendu obligatoire afin de financer
ses projets éducatifs et touristiques, mais aussi ses
besoins fonctionnels, à commencer par le personnel
permanent qualifié nécessaire aux animations. Les
réussites rencontrées furent alors assez importantes
pour que la contribution au développement local fût
notable7. L’association proprement dite se stabilisa, en
effet, finalement à près de 500 000 euros de budget
annuel, et une dizaine de salariés. Mais elle approcha
avec ses filiales et partenaires un chiffre d’affaires de
plus d’un million d’euros annuel, et jusqu’à une tren-
taine de salariés permanents (et plus de cinquante
saisonniers), lorsqu’elle lia ses différentes activités
de restauration des patrimoines par l’insertion par Fig. 868 – Les grottes de La Balme : un partenaire
incontournable et un lieu d’action privilégié alors
l’économique, les études et réalisations muséogra-
des chercheurs de Larina (ill. P. Porte).
phiques, et l’animation touristique de l’Isle-Crémieu
avec la gestion intégrée de sites et produits.
Mais compte tenu de ce développement écono- selon la loi de 1983, dirigée de droit par les col-
mique porté par une association d’abord défiscalisée, lectivités locales actionnaires, avec Hières-sur-Amby
les Services Fiscaux souhaitèrent en 1990-1991 un comme leader majoritaire. Le maire de Hières-sur-
recadrage structurel de l’opération. Après différentes Amby assura ainsi la présidence du C.A., un conser-
études ayant proposé successivement sans réussite vateur du patrimoine en détachement du ministère
une gestion du projet toute publique puis toute pri- de la Culture assurant la direction générale scientifi-
vée, le statut de Société d’Économie Mixte Locale fut que et technique de la société, dans l’esprit toujours
retenu par les partenaires. La SEM ISARA (l’Isère en du partenariat originel. La SEM porta alors la plupart
latin) réunit ainsi la plupart des « communes patri- des aménagements patrimoniaux et touristiques de
moniales » de l’Isle-Crémieu (directement ou par le l’Isle-Crémieu (Fig.  868) puis du Nord-Isère par le
biais d’Intercommunalités)8, et quelques opérateurs biais notamment de Contrats régionaux de Dévelop-
privés (banque Crédit Agricole, cabinet d’architectes, pement Touristique. Elle reprit la gestion de toutes
agence de communication, sociétés d’aménagements
les activités économiques mises en place auparavant
intérieurs et de scénographie…), associés habituels
par l’association qui fut recentrée dans un rôle d’ani-
de ses actions ou des collectivités actionnaires. Cette
mation de projets culturels. La structure devint alors
SEM était statutairement une S.A. de droit privé créée
pendant plus de quinze ans le principal aménageur
touristique et culturel de l’Isle-Crémieu, grâce à de
7. La TVA et les impôts payés tant par l’association que par ses filiales
économiques étaient dans les années 1995 largement supérieurs (près nombreuses activités économiques complémentaires,
du double…) à l’ensemble des subventions dites de fonctionnement ainsi qu’une expérience de développement culturel
reçues pour monter de nouveaux projets d’activités... L’association et réputée en Europe9. En complément, son entrée
ses outils étaient alors devenus le second employeur des communes de
Hières et Annoisin-Châtelans réunis.
dans le réseau du Groupe SCET-Caisse des Dépôts
8. Cinq communes patrimoniales disposant d’équipements «lourds»
(abbaye, grotte, musées et monuments, base de loisirs…) à faire gérer 9. En 1994, l’opération reçut de l’Union Européenne le Grand Prix Euro-
par la nouvelle structure, et quatre structures intercommunales repré- péen du développement territorial par la culture, pour ses actions loca-
sentant plus de cinquante communes, actionnaires de la SEM, ainsi que les dans la durée à partir du patrimoine. Elle reçut de même ensuite le
les Comités d’Aménagement et d’Expansion Economique du Nord-Isère, prix du développement culturel territorial du CRITT-Caisse des Dépôts,
l’utilisaient localement. puis celui d’EDF pour la recomposition de territoires en difficulté.

206 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Fig. 869 – Exemples de
réalisations muséographiques
d’ISARA :
Musée du Parc National des
Écrins à Briançon (04)
et Ecomusée de la forêt
méditerranénne
à Gardannes (13).
(Ill. P. Porte)

et Consignations, qui avait aidé dès l’origine à sa et SEM départementales du Groupe) (Fig. 869), ou
naissance, lui donna une renommée nationale. De en direct suite à la participation d’ISARA à des appels
nombreuses études de tourisme culturel et d’aména- d’offres thématiques.
gements muséographiques lui furent alors confiées Mais l’ampleur des actions menées, le niveau de
dans toute la France10, ainsi que des actions plus développement national, le poids économique de la
traditionnelles des communes mais de sensibilité structure étaient devenus décalés par rapport à ceux
patrimoniale11. Ces activités extérieures au territoire des communes rurales actionnaires (et donc juridi-
originel furent souvent réalisées dans le cadre des quement responsables). Cette situation anachronique
réseaux territoriaux du Groupe Caisse des Dépôts amena des collectivités locales à souhaiter se sépa-
(filiales thématiques comme EXTEL ou Faits et Villes, rer rapidement des « activités économiques à risque »
en vue des élections municipales de 1995. Aussi, en
10. Schémas territoriaux de développement touristique, audits et pro- 1994, l’activité de la SEM fut-elle limitée à des études,
jets d’exploitation de sites patrimoniaux, réhabilitation et aménage- avant d’être transformée en SA « pure » grâce au rachat
ments de monuments, muséographie et scénographie de monuments et par l’association Maison du Patrimoine des actions de
sites naturels, études et réalisations d’équipements muséographiques, la SEM appartenant aux municipalités. La gestion du
actions de tourisme culturel…
11. Réalisation d’études de POS et ZPPAU, d’aménagements urbains de centre d’hébergement hôtelier et l’activité d’aména-
places et édifices publics, réhabilitation de logements anciens ruraux, gement du patrimoine (restauration de sites, muséo-
études environnementales… graphie…) furent transférées sur deux SARL filiales

De la conservation des vestiges à l’accueil des visiteurs • 207


de l’association, créées alors avec des partenaires pri- rester associés, la liquidation générale, tant de l’asso-
vés pour répondre à cette demande des élus locaux. ciation que de ses filiales, était devenue inévitable.
Une gestion devenue compliquée répartit ainsi sur Ainsi fut donc fait en décembre 2000. Parallèlement,
quatre structures juridiques différentes l’exploitation la commune de Hières-sur-Amby municipalisa en
d’équipements et d’activités complémentaires sur le régie directe la gestion du musée-Maison du Patri-
terrain, de l’amont des études à l’aval de l’animation, moine et l’entretien du site de Larina. C’est donc sous
en passant par l’aménagement des sites et supports ce statut que le musée et le site de Larina sont gérés
d’actions nécessaires. depuis le printemps 2001.
Une période difficile se mit donc en place après Au-delà des péripéties marquant une riche his-
1995 avec la fin rapide des partenariats publics locaux toire de plus de vingt ans, il reste sur le terrain de
à l’origine du projet, et la question d’abord de la légi- nombreux aménagements patrimoniaux diversifiés
timité puis de l’existence même de l’opération avec dans toute l’Isle-Crémieu, avec une gestion certes
sa déclinaison économique. Cette période vit aussi devenue micro-locale mais toujours bien existante.
se mettre en place des équipes municipales et des Il faut néanmoins noter ici la difficulté de gérer des
Intercommunalités différentes de celles associées au équipements culturels et d’associer des partenaires
projet originel, souhaitant une autre organisation des aux intérêts trop différents une fois que l’on quitte
supports techniques locaux. Après différentes péri- la conservation même du patrimoine. Le développe-
péties, la commune de Hières-sur-Amby, conduite ment local préfère en fait souvent les commissions
par une nouvelle municipalité, souhaita à l’automne et colloques aux actions innovantes sur le terrain, et
2000 la suppression pour les élections municipales les élus apprécient peu que les stratégies territoriales
de 2001 de toutes les structures et activités mises leurs échappent12. L’association d’acteurs, et de finan-
en place depuis vingt ans. Les autres communes se cements, publics et privés, dans une logique de déve-
concentrèrent alors sur la récupération et la muni- loppement durable, renvoie souvent à des cultures et
cipalisation des aménagements concernant chacune des intérêts finalement peu conciliables malgré des
d’entre elles. De son côté l’État-tutelle, considérant discours formels… L’expérience de développement
que la conservation même du site et des collections de la gestion de Larina fut néanmoins pionnière, par-
du musée n’était pas menacée, estima que le degré de fois critiquée mais souvent reprise ensuite pour de
valorisation du site et de ses activités relevait unique- grands sites archéologiques nationaux…13
ment des politiques des collectivités locales : il resta
donc observateur de l’évolution, comme d’ailleurs la 12. Dix ans après la liquidation de l’opération, on voit apparaître
Région et le Conseil Général, partenaires tradition- de nouveau sur le terrain des projets de partenariats, longuement
négociés entre des communes, pour monter des produits de visites
nels du projet mais extérieurs au « territoire local »… largement subventionnés et peu vendus entre les sites patrimoniaux
Après avoir tenté de sauver l’opération en nommant locaux, là où la SEM les avait montés certes seule, mais de manière
un Administrateur ad hoc, véritable médiateur entre autofinancée, et avec succès commercial…
les acteurs locaux, le Tribunal de Grande Instance 13. Si ISARA fut la première SEM créée en France pour gérer un site ar-
de Bourgoin fut amené à considérer que, malgré la chéologique et développer ses activités touristiques, d’autres suivirent
pour gérer le Centre archéologique européen de Bibracte/Mt Beuvray
viabilité économique des structures, faute de « por- puis le Pont du Gard et Alésia, avec un succès et un avenir souvent
teurs de projets politiques », et malgré le souhait de aussi relatifs, développement culturel et projet économique étant dif-
plusieurs partenaires publics et privés minoritaires de ficiles à associer en partenariat public/privé.

208 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Chapitre 2
Les aménagements réalisés

L ’ouverture du site au public a été d’abord réalisée


dans le cadre d’une convention « Périmètre sensi-
ble » signée entre la commune de Hières-sur-Amby et
système de gardiennage. Ce cadre de travail, contrai-
gnant pour l’autofinancement de l’entretien et de la
conservation des vestiges, a orienté tous les travaux
le Conseil Général de l’Isère. Cette convention prévoit et projets menés ensuite (Fig. 870).
un accès libre et gratuit au site, sans aucune billet- Le site est accessible aux visiteurs de deux maniè-
terie, pour les visiteurs. Par suite, les produits d’ex- res principales différentes :
ploitation possibles ne sont que des visites guidées – en automobile ou autobus par le plateau et le
et des animations organisées à partir des vestiges, village de Châtelans, jusqu’au parking central du site
ainsi que des souvenirs et produits pédagogiques à aménagé à partir des anciens déblais des carrières.
emporter. Par ailleurs, l’accès permanent à tout le De là, les visiteurs rejoignent à pied les points de vue
site par de nombreux chemins et sentiers exclut tout et les vestiges (200 mètres).

Fig. 870 – Plan d’aménagement touristique de Larina et des projets de mise en valeur (ill. P. Porte).

Les aménagements réalisés • 209


– en randonnée depuis Hières-sur-Amby par
deux sentiers balisés au départ du Musée pour l’un,
de l’entrée du val d’Amby pour l’autre. La montée
au site prend une demi-heure environ par un sentier
d’abord très raide puis en sous-bois.
Les sentiers pédestres et de Grande Randonnée
du plateau de Crémieu passent de surcroît par le site
qui en constitue une étape importante.
Marcheurs et automobilistes arrivent nécessaire-
ment à Larina avec des perspectives différentes. Le
site se présente donc comme un terrain à usages
multiples : le touriste « au Guide Vert » côtoie le ran-
donneur, le cueilleur de mûres, les enfants des éco-
les, ou le grand-père venu en voisin promener ses
petits enfants. Actuellement, l’accès en automobile
est très largement majoritaire, mais les ouvrages tou-
ristiques et le fléchage routier sont réorientés vers le
passage obligatoire par le village de Hières-sur-Amby
et la randonnée pédestre, afin de mieux protéger le
site et plus le lier au musée.

La conservation
et la restauration des vestiges Fig. 871 – Techniques de restauration des vestiges de Larina
(ill. P. Porte).
Si la recherche scientifique se suffit des publica-
tions, l’ouverture au public du site nécessita la res-
tauration des vestiges. Une fois remblayés les terrains par-dessous le mur sans faire bouger son élévation
environnants, les vestiges fouillés se présentaient supérieure. Au terme de l’opération, le mur repose
comme des murets de une à trois assises de galets donc sur un socle bétonné qui assure sa stabilité et le
pour les édifices de l’Antiquité tardive, et comme des maintient hors d’eau. En complément, l’assise supé-
murs conservés sur deux à une quinzaine d’assises rieure du mur conservé fut démontée : cela permit
de moellons pour les bâtiments mérovingiens. Cela de creuser délicatement le remplissage du mur pour
représentait des élévations  conservées sur 0,20 à en extraire la partie possible du blocage interne, et
1,00  m de haut au maximum, la plupart des murs ce sans ébranler les parements latéraux. Du béton
ne dépassant en fait pas 0,40 m de haut : leur visibi- liquide teinté couleur terre remplit ensuite l’espace
lité dans un paysage naturel ouvert n’était donc pas libéré afin de créer en se solidifiant une solide arma-
grandiose ! Ces architectures de pierres locales sont ture verticale interne au mur. Un lit de béton relia
également jointes à l’argile du plateau, et non pas ensuite entre eux les parements sur toute la largeur
en pierres sèches, le liant assurant seul le maintien du mur pour empêcher la pénétration verticale des
en élévation des murs. Ceux-ci sont ainsi facilement eaux. L’assise supérieure du mur fut enfin remontée à
soumis aux attaques de l’eau de pluie et du gel qui l’identique pour dissimiler la consolidation intérieure
déchaussent les pierres conservées en place, et de du mur. Ainsi, au terme de l’opération, le mur ancien
la végétation qui les envahit rapidement. Le passage est-il consolidé par-dessous, dessus, et verticalement
des visiteurs sur les murs finit ensuite de les écrouler. en interne. Ses parements sont restés en place, avec
La conservation des vestiges nécessita donc d’agir à leur liant d’argile pour témoigner toujours de son his-
la fois rapidement sur les murs et leur espace envi- toire (Fig. 872).
ronnant. Autour des murs, les déblais de terre fouillés furent
La restauration des murs chercha à les consolider remplacés dans les creux par des déchets grossiers
en touchant au minimum aux appareils de pierres de carrières, puis par des galets de plus en plus fins,
existant, afin de conserver les gestes des construc- jusqu’à constituer un sol stabilisé drainant bien l’eau
teurs et l’histoire des murs, avec leurs modifications, en sous-sol. Une dernière couche de graviers fins
bouchages, reconstructions… au fil de l’occupation et colorés naturellement constitua sur un filtre bitu-
des édifices (Fig. 871). Dans un premier temps, mineux le sol des édifices restaurés : la couleur des
après photographie et dessin pierre à pierre au 1/20e graviers (de blanc à rouge brique en passant par des
de chaque mur sur tous ses côtés, le creusement jaunes et marrons clair ou foncé) varie selon un code
dans les remblais de tranchées parallèles aux murs défini par le programme de médiation pour chaque
reposant sur de la terre permit de remplacer progres- bâtiment (espaces couverts/à ciel ouvert, étapes de
sivement l’argile en place sous la construction par constructions, spécificités techniques) (Fig. 873)…
une fondation de béton. Ce travail délicat s’est fait À l’extérieur, chaque édifice fut entouré du même

210 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Fig. 872 – Détail de restauration d’un mur : Fig. 873 – Sols de graviers colorés différenciés selon les modes
avant, type de relevés, après (ill. P. Porte). de médiation (ill. P. Porte).

sous-sol recouvert cette fois-ci d’une épaisse couche de couleurs différentes… La conception des travaux
de galets ronds gris/blancs. Cette couche, très sonore l’avait néanmoins prévu et la restauration tient bon.
et désagréable à la marche, protège l’édifice du visi- On n’avait par contre pas envisagé que des cavaliers
teur en l’amenant à se déplacer avec prudence dans utiliseraient les murs mérovingiens comme barrières
l’espace archéologique. Elle retient mal également de saut d’obstacle, ni que des moto-cross aimeraient
les pollens et empêche ainsi la végétation de trop déraper entre et contre les murs… Un passage régu-
se développer. Un passage régulier de désherbants lier des agents municipaux est donc nécessaire pour
suffit alors ensuite à l’entretien des vestiges. Les seize remédier à quelques dégradations récurrentes, et
édifices fouillés, ainsi que la chapelle du Mollard, et maintenir le site en bon état, tant pour l’intérêt de sa
les deux nécropoles furent restaurés ainsi. Depuis, conservation que pour le plaisir des visiteurs.
le suivi de la fréquentation a montré que cette Parallèlement, les terrains environnants durent
méthode était globalement satisfaisante (Fig. 874). aussi être remaniés : les déblais des fouilles s’ajou-
La majorité des visiteurs respecte les vestiges mais taient en effet à ceux déposés depuis des décennies
il est difficile d’empêcher les enfants de sauter de par les carrières pour défigurer le site. Une étude
mur en mur, ou de s’amuser à mélanger les graviers précise des courbes topographiques et de photogra-

Les aménagements réalisés • 211


Fig. 874 – Exemples de restauration des vestiges : le bâtiment III tardoantique sur fondation de galets,
et le bâtiment I mérovingien en pierres liées à l’argile (ill. P. Porte).

phies aériennes anciennes1 restitua virtuellement les


volumes originels du site. Elle permit au Régiment de
Génie militaire de La Valbonne (Ain) de l’Armée de
Terre, d’employer ses importants moyens logistiques
pour remblayer les carrières anciennes, déblayer les
énormes tas de déchets couvrant le site, et remodeler
les espaces selon leur configuration originelle. Plu-
sieurs bâtiments tardoantiques éloignés furent alors
aussi découverts lors de ces décapages. La recherche
bénéficia ainsi également de l’important mécénat
apporté au site par cette opération « Armée/Nation »
réalisée en fonction des besoins pendant plusieurs
années. Au-delà de la « remise en volumes origi-
Fig. 875 – Terrassements préalables aux parcours de visite
nels » du site, l’intervention du Génie Militaire facilita sur le site (ill. P. Porte).
ensuite la création de plusieurs parkings successifs,
d’aires de pique-niques, et l’aménagement des buttes
pédagogiques et des mouvements de terrain accom-
pagnant la mise en place des parcours de visite
(Fig. 875). Mais les fouilles et tous ces travaux modi-
Le plan d’interprétation du site
fièrent la végétation traditionnelle du site, amenant Les aménagements réalisés en parallèle aux fouilles,
la pousse de nouvelles plantes (orties…) préjudicia- de 1980 à 1992, se sont révélés provisoires. Les pre-
bles. Une analyse des milieux naturels du plateau miers panneaux nécessitaient en effet d’être changés
par l’Atelier Régional des Sites et Paysages, commun au bout de plus de dix ans de service. Les données
à la DIREN et à la DDE, amena alors ce Service à scientifiques avaient aussi évolué avec l’avancée des
proposer la replantation des espèces originelles une fouilles. Les recherches récentes, dont les nécropo-
fois les travaux achevés, de façon à restituer ainsi en les, demandaient un traitement particulier. Les flux de
quelques années les pelouses sèches et la végétation visiteurs posaient parfois également des problèmes
attendues sur ce plateau calcaire. conservatoires au site, qu’il fallait résoudre. Enfin les
premières études sur les publics avaient montré des
1. Le site a notamment indirectement bénéficié de couvertures aérien- attentes à intégrer dans les présentations.
nes réalisées par les Alliés en 1944 pour préparer les bombardements
Parallèlement à la fin de la restauration des ves-
des ponts sur le Rhône : ces photographies antérieures au développe-
ment des carrières sur le plateau sont ainsi très utiles pour restituer tiges, menée sous l’égide de l’Architecte en chef des
son apparence «initiale». Monuments Historiques surtout grâce aux finance-

212 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Fig. 876 – Vues aériennes des bâtiments restaurés de l’habitat et de La Motte, ainsi que des vestiges restaurés du Mollard (ill. P. Porte).

Les aménagements réalisés • 213


ments de l’État, l’étude des aménagements de visites de rechercher le plus petit nombre d’approches per-
possibles pour un site archéologique fut engagée, mettant le maximum de résultats afin de concentrer
d’abord à partir d’exemples existants ailleurs2. Mais le les efforts et la viabilité des actions tout en maîtrisant
souhait de privilégier la prise en compte des publics les coûts d’intervention (et d’entretien !) à terme.
amena de surcroît une recherche particulière afin de
concevoir un « plan d’interprétation et de gestion éco-
logique et archéologique » du site, grâce aux apports
conjoints d’écologues et d’archéologues. Une fois Les aménagements pour la visite
validés par les collectivités locales, les résultats don-
nèrent lieu à la signature d’un Contrat de Développe- La nature même du site rend multiples ses attraits
ment Touristique entre les communes concernées, la et les éléments patrimoniaux susceptibles d’intéres-
Région, et le Département qui amena l’aménagement ser les visiteurs :
actuel du site, réalisé de 1995 à 1999. • Sur le plan archéologique d’abord, après donc
Le plan d’interprétation de Larina s’inscrit dans restauration des vestiges fouillés, il est possible de
la tradition de ce type de réalisation, initié dans le découvrir les éléments suivants :
monde anglo-saxon, avant d’être développé dans nos – l’habitat tardoantique et mérovingien avec ses
Parcs Naturels3. Il s’appuie d’abord sur la connais- seize bâtiments de construction, de date et d’utilisa-
sance scientifique que l’on a du site et de ses vesti- tion complémentaires, (Fig. 876)
ges, ainsi que sur les prescriptions nécessaires à la – deux nécropoles en coffres de lauzes séparées
conservation des patrimoines, historiques et naturels. par 500 mètres, dont l’une avec une chapelle et un
Il étudie ensuite les publics potentiels recherchés enclos funéraire mérovingien,
afin de s’adapter à leurs attentes. Il essaie enfin par
ses outils de médiation de permettre la lecture et
la compréhension tant des vestiges historiques que
des éléments « naturels » visibles par les visiteurs. Par
l’explication du mode de vie des Mérovingiens, et
la lecture des paysages, il cherche à interroger le
visiteur sur la préservation de son patrimoine et son
lien avec son propre vécu quotidien4. Aussi le plan
d’interprétation proposé pour Larina doit-il valoriser
l’archéologie et l’environnement du site pour répon-
dre à ces enjeux en :
– développant l’éducation à l’environnement et
la médiation du patrimoine pour des publics enfants
et adultes,
– développant l’action culturelle et la création
artistique, à partir des données scientifiques et des
structures créées pour les mettre en œuvre,
– développant l’économie locale du secteur grâce
à la prise en compte du tourisme culturel dans les
politiques d’aménagement et de promotion des ter-
ritoires,
– développant l’emploi et l’insertion sociale par la
création de nouvelles activités et métiers liés à l’en-
tretien du patrimoine et à sa valorisation. Fig. 877 – Sentier le long du rempart du site (intérieur).
Le concept retenu précise le rôle de « Parc archéo- Présentation de blocs dispersés du sanctuaire antique
logique et écologique », fondé sur la sensibilisation des (ill. P. Porte).
publics à l’interface homme/milieux à travers les siè-
cles. Au cœur de la « ceinture verte » de Lyon, le site – le rempart, conservé sous la végétation sur près
se veut d’abord un outil de découverte pédagogique de 900 mètres de long, avec une largeur, une hau-
dans un cadre préservé, où les aménagements doi- teur, des aménagements ponctuels, différents selon
vent rester discrets. La liberté d’accès par de multiples les endroits, (Fig. 877)
moyens est préservée. Les réponses aux attentes à ce – des bories et cabanes en pierres sèches effon-
plan peuvent ensuite relever de plusieurs stratégies ou drées sous la végétation,
techniques à mettre en œuvre en fonction des contin- – des vestiges dispersés comme les blocs gallo-
gences et projets locaux. Mais il convient néanmoins romains monumentaux, pour partie regroupés et
présentés,
2. Davallon J. et Carrier Ch. (1989), Colardelle M. (1994), Revue «Dos- – des lieux « naturels » aux forts souvenirs histori-
siers de l’archéologie» n° 216.
3. Tilden (1957), Uzzel D. (1989), Bringer J. P. (1989), Dupont D.
ques : la Fontaine de la Vie (seul point d’eau du site
(1997), Bary M. O. de (1999) avec un abri-sous-roche) et la grotte de la Chuire
4. Porte P. (1997) (dépotoir cultuel protohistorique dans la falaise),

214 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


– la statue de la « Madone », témoignage d’une et le Bugey de l’autre. Le village-rue de Hières et son
légende et des pèlerinages religieux sur le site. architecture de lauze, comme la centrale nucléaire
du Bugey sont aussi sous les regards des visiteurs,
• Sur le plan environnemental également, le site – une faune protégée (faucon pèlerin…) pour
présente : (Fig. 878) partie visible.

L’ensemble de cette ressource, très diversifié, est


ainsi de nature à répondre à de nombreuses attentes
si l’offre de présentation qui en est faite est attractive.
Le choix de plusieurs parcours complémentaires,
aménagés pour être pratiqués par tous les publics, a
donc été proposé. Ces parcours, de durées différen-
tes (de 1 à 3 h en moyenne), demandant aussi des
efforts variables (du terrain plat à la pente soutenue),
sont en accès libre. Ils ont tous été aménagés, et
sont régulièrement entretenus, pour une randonnée
facile : défrichements et coupes des végétaux gênants,
atténuation des pentes glissantes par des rondins,
franchissement des obstacles par des escaliers de
bois, pose de mains courantes où c’est nécessaire…
Une signalétique adaptée, poteaux et flèches de bois
aux carrefours, marques de couleurs sur les roches
et arbres… a également été posée pour orienter et
conduire les visiteurs tout au long des parcours. Des
plaquettes et dépliants largement diffusés reprennent
enfin tous les parcours avec leurs centres d’intérêts
pour les promouvoir et compléter les informations.

Le visiteur peut donc choisir d’arriver sur le site


par deux accès, tous deux d’origine antique. Depuis
Hières-sur-Amby, Optevoz ou Crémieu, les routes
l’amènent au village en lauzes de Châtelans d’où une
étroite route goudronnée conduit les voitures (trois
kilomètres) jusqu’au cœur du site, à travers l’entrée
originelle et le rempart. Des sentiers balisés en ter-
rains plats constituent sur le côté de la route (au-des-
sus du val d’Amby à l’Est, et au sommet des falaises à
l’Ouest) des variantes piétonnières de cet accès sud,
par le plateau. L’autre accès, depuis le centre du vil-
lage de Hières, suit au Nord l’ancien sentier muletier
des troupeaux à travers la falaise, de pente la plus
ardue, vers le « mont inférieur » du site puis le plateau,
que l’on atteint côté val d’Amby en une demi-heure
depuis le village.
Trois parcours thématiques principaux ont été
aménagés pour structurer la découverte culturelle du
Fig. 878 – Présentation du relief karstique et de l’évolution site5 : (Fig. 879 et 880)
de la falaise ; orchidées sauvages protégées du site – Le premier s’appuie sur le sentier reliant le
(ill. P. Porte). village de Hières au plateau afin de constituer une
lecture progressive des paysages, vus à travers des
« fenêtres » différentes suivant les méandres du sen-
– des coupes géomorphologiques dans des tier sinuant sur 200  m de dénivellation à flanc de
anciennes carrières montrant l’histoire du plateau, coteaux, entre plaines, vallées, plateaux… Ce « Sen-
ainsi que de nombreux types de fossiles, tier du paysage calcaire » propose ainsi une analyse
– un relief karstique (dolines, lapiez, faille, des milieux traversés avec leur végétation spécifique.
falaise…) et glaciaire (moraines, traces de rabote- Il a aussi pour but d’inciter les visiteurs à venir sur
ments des glaciers, remplissages de terre…), le site en randonnée depuis le village au détriment
– une végétation caractéristique de pelouses sèches de l’accès en voiture. Partant du musée/centre d’in-
et landes dont une flore protégée (orchidées…), terprétation, il facilite également la liaison entre les
– des paysages grandioses dominant par un à-pic outils de médiation et la cohérence de la visite, entre
de près de 200 mètres les plaines du Rhône et de
l’Ain jusqu’à Lyon d’un côté, le val d’Amby, le plateau 5. Bringer J. P et Troche J. (1996)

Les aménagements réalisés • 215


Fig. 879 – Deux circuits de visite sur le site : « le sentier du paysage calcaire », et « le parcours archéologique » (ill. P. Porte).

216 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Fig. 880 – Le parcours archéologique (ill. P. Porte).

le musée et le site6. Un livret d’interprétation a là été de quatre tables7. À partir uniquement des éléments
privilégié pour sa légèreté, par rapport à la pose de visibles ou perceptibles par le visiteur, elles présen-
panneaux moins opportuns en pleine nature. Il per- tent successivement : la tourbière (en contrebas du
met de comprendre les stations, numérotées par des plateau) et son énergie fossile thermique, les barra-
bornes en pierre locale, sur des thèmes visibles tout ges sur le haut-Rhône et l’hydroélectricité, la Centrale
au long du parcours : l’étagement de la végétation, du Bugey et le thermique nucléaire, avant d’évoquer
l’érosion glaciaire, la faune sauvage, les oiseaux, telle par le vent et le soleil les énergies renouvelables.
espèce d’arbres, les cultures rencontrées… – Le deuxième parcours fait, lui, le « Tour des ves-
À l’arrivée sur le plateau, ce sentier rejoint le tiges archéologiques » du centre du plateau, soit les
circuit archéologique dans lequel et autour duquel seize édifices tardoantiques et mérovingiens, ainsi
d’autres panneaux écologiques ont été mis en place que la nécropole de la Motte. Il peut être complété
sur : la géomorphologie du plateau, le relief karsti- par le troisième circuit, dit de « Découverte de la for-
que, le modelé glaciaire, l’exploitation des carrières, teresse », qui emmène le visiteur sur la colline du Mol-
les fossiles… Enfin, autour de la Madone même, le lard voir les vestiges de la chapelle et du mausolée
point de vue a donné lieu à une importante table avec leur nécropole, avant de sinuer ensuite vers la
d’orientation et d’explication sur les paysages domi- Fontaine de la Vie, puis les bories, et enfin de suivre
nés : le village-rue de Hières, l’openfield et le bocage la courtine du rempart tout au long jusqu’à la falaise.
dans la plaine, l’architecture traditionnelle visible… À Le visiteur rejoint alors l’habitat fouillé en longeant
côté, afin de pallier au « désagrément » de la présence la falaise, après être passé par le Trou/grotte de la
de la centrale nucléaire du Bugey, bien visible dans Chuire.
le paysage de la plaine, un sous-thème d’interpréta- Sur le plan fonctionnel, les visiteurs arrivant par
tion développe « l’histoire de l’énergie » par une série la route rencontrent d’abord à la sortie des par-
kings, ou au débouché des sentiers d’arrivée pour
les autres, des panneaux les amenant à respecter un
6. Soyons complet : pour les élus municipaux de Hières-sur-Amby,
principaux financeurs locaux de l’aménagement touristique, qui ont
beaucoup souhaité ce sentier, cet aménagement au départ et au re-
tour de leur commune sans passer par les villages du plateau permet 7. Le choix de cette thématique a permis aussi d’obtenir le mécénat
explicitement de privilégier les commerçants locaux pour répondre aux d’EDF qui a assuré le financement des tables concernées et de la grande
besoins des visiteurs… (et coûteuse) table d’orientation.

Les aménagements réalisés • 217


Fig. 881 – Panneaux d’introduction à la visite (2,50 m x 1,20 m). (Ill. P. Porte)

site protégé, classé comme Monument Historique.


Une petite clairière aménagée leur propose ensuite
trois vastes panneaux verticaux d’accueil avec  : le
plan de l’aménagement touristique, l’histoire et les
méthodes de la recherche archéologique, l’histoire
résumée du site mettant en valeur les grandes phases
d’occupation présentées sur le terrain, une frise chro-
nologique mettant en rapport l’histoire du site avec
l’histoire régionale et nationale (Fig. 881). Dans le
cadre d’une visite guidée, cet espace permet aussi de
présenter au groupe le guide et le circuit fait. Le visi-
teur déambule ensuite librement dans le champ des
vestiges, chaque étape étant volontairement conçue
comme un tout, sans sens de promenade particulier.
Il est néanmoins invité discrètement à circuler dans
un sens logique, en évitant des zones fragiles. Pour
cela, des mouvements de terrain organisent « natu-
rellement » son parcours et il est amené à cheminer
en fait d’un panneau à un autre, le plus proche en
général. Ceux-ci ont donc été aussi répartis pour cela
et des informations non localisables précisément (la
question de l’obtention de l’eau, la technique de
restauration des murs…) ont été implantées parfois
pour constituer un chaînon proche dans le parcours Fig. 882 – Identification particulière des vestiges
à orienter. de la galerie façade et d’une cabane sous le bâtiment X
Concernant les édifices fouillés, après leur restau- par des graviers colorés (ill. P. Porte).
ration conservatoire, des traitements de surface par
des graviers colorés et des compléments en matériaux vatoire est d’autant plus efficace que plusieurs buttes
différenciés ont facilité la lisibilité et la compréhen- permettent d’avoir une vue de haut sur les vestiges.
sion de leur plan, de leur utilisation (habitat, ate- Chaque bâtiment ou vestige intéressant dispose enfin
lier…), et de leurs étapes de construction successi­ves de une à plusieurs tables d’interprétation présentant
ou importantes (mise en valeur de la galerie-façade sa « fonction » dans l’établissement et ses spécificités.
du bâtiment I, des cabanes sous les bâtiments  X Toutes les reconstitutions graphiques en 3D, nom-
et XI…), sans aucune reconstruction en élévation breuses pour bien faire comprendre les volumes de
(Fig.  882). Des graviers amenant une marche plus vestiges de faible ampleur, ont été dessinées dans
désagréable, placés autour des édifices, dissuadent la l’axe de vision du visiteur, et dans les mêmes cou-
plupart des visiteurs d’entrer dans les vestiges, sans leurs que les graviers des vestiges, afin de faciliter
néanmoins le leur interdire. Cette manœuvre conser- leur identification.

218 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Fig. 883 – Des vestiges devenus un parc public très aménagé (ill. P. Porte).

L’ensemble de ces aménagements, très paysagé


si ce n’est architecturé, avec des taches de graviers
de couleurs entre des buttes sillonnées de sentiers
bordés de panneaux, donne à cette partie du site une
allure de jardin de ville qui « officialise » pour le visi-
teur le sentiment de visiter un « parc archéologique »
aménagé et de ne plus être dans la nature (Fig. 883).
Cela amène notamment un sentiment de sécurité
trompeur qu’il a fallu nuancer par des panneaux et
parfois des barrières, compte tenu par exemple de
la proche présence de falaises dangereuses pour les
enfants.

Trente-cinq tables didactiques sont donc réparties Fig. 884 – Plaquettes de présentation et de médiation du site
parmi les vestiges pour les expliciter. Une plaquette/ (ill. P. Porte).
dépliant prend également le relais à partir du Mollard
pour décrire les vestiges conservés dans la nature. riences d’interprétation d’un site archéologique mise
Une plaquette/jeux adaptée aux enfants (8/12 ans) en œuvre en France dans les années 19908.
facilite également leur visite (Fig. 884). Une autre Les tables et panneaux d’interprétation accompa-
plaquette plus didactique évoque, par des reconstitu- gnant les parcours ont également tous été réalisés de
tions et photos d’objets, la vie des habitants aux épo- la même façon. Leur rédaction a pris en compte le
ques concernées. Ces publications complètent ainsi résultat d’études d’évaluation, menées régulièrement
les panneaux surtout orientés sur la compréhension avec des étudiants de tourisme culturel de l’Univer-
même et la restitution en 3D des vestiges que les visi- sité Lumière Lyon 2, sur les différentes générations
teurs ont sous les yeux. Elles introduisent aussi à la de « panneaux provisoires » mis en place pendant
visite du musée/centre d’interprétation à laquelle les les quinze ans de fouilles, ainsi que les réponses
visiteurs sont renvoyés. Enfin, au début du parcours, aux questions principales posées par les visiteurs
des tables proposent un jeu de l’oie géant, permanent, aux fouilleurs pendant les visites guidées9. Le dis-
qui permet à une famille (ou à un groupe), de jouer à
découvrir des éléments de la vie autrefois sur le site, 8. À ce titre, des vues du site restauré illustrèrent longtemps les pla-
avec des réponses à trouver sur les différentes tables quettes de présentation de la Direction du Patrimoine au Ministère de
didactiques réparties dans les vestiges (Fig. 885). Tous la Culture et ses politiques coordonnées de recherche, conservation et
valorisation des vestiges archéologiques en France.
les outils d’interprétation ont été conçus en même 9. Ma collègue et amie, Isabelle Lefort, professeur de géographie et de
temps, à partir des mêmes bases de données et d’il- médiation culturelle, et alors aussi directrice du département de Tou-
lustrations par les archéologues du site. Ils sont donc risme Culturel de cette université, doit être chaleureusement remerciée
liés, bien complémentaires. Ils constituent ainsi, avec pour l’aide et le soutien apportés à cette aventure pendant toutes ces
années. Beaucoup de recherches appliquées et l’évaluation, la théori-
les autres outils de médiation réalisés (jeux divers, sation, de ces expériences n’auraient pu avoir lieu sans les stages et
produits dérivés…) une des plus importantes expé- recherches des étudiants de ce département.

Les aménagements réalisés • 219


Fig. 885 – « Jeu de l’oie » sur les vestiges archéologiques.

220 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


cours du parcours se veut ainsi une synthèse entre – un paragraphe de synthèse en gros caractères
le message historique que souhaitent transmettre les explicitant l’intérêt principal du vestige présenté là,
archéologues (« voici la chronologie des constructions en quatre à cinq lignes au maximum ;
et l’histoire du site »), et les réflexions ou questions
spontanées des visiteurs (« quelles parties étaient cou-
vertes ?, et où les habitants trouvaient-ils de l’eau ? »).
La forme du discours de médiation a aussi évolué
au fil des enquêtes  : les longs textes explicatifs du
début ont été remplacés par des légendes de dessins,
et les questions/réponses ont supplanté les descrip-
tions (Fig. 886). Pour raconter la vie quotidienne,
les textes avec dessins d’objets archéologiques sont
aussi devenus une bande dessinée (Fig. 887)… De
même pour les illustrations, les simples schémas noir
et blanc du début ont évolué vers des dessins fine-
ment élaborés, avant d’intégrer les effets pastel, puis
de se transformer avec des couleurs vives (Fig. 888).
Les illustrations furent également réalisées dans le
sens de lecture des vestiges par les visiteurs, et les
mêmes couleurs employées dans les ruines et sur les
panneaux. Dans la mesure du possible, des restitu-
tions architecturales évoquèrent en élévation les édi-
fices. Les études d’évaluation du discours montrèrent
en effet que les visiteurs imaginaient parfois d’autres
évocations que la réalité (la galerie-façade du bâti-
ment I devenant par exemple pour eux une rue sur
laquelle ouvraient des pièces ou boutiques…).
Les supports furent confectionnés les premiè-
res années en bois exotique traité, avec des tables
d’information en plastique puis en verre sérigraphié
fixées par dessus. Le discours fut imprimé d’abord Fig. 886 – L’évolution de la forme du discours :
par-dessus puis à l’envers pour éviter les « grattages » dans le bâtiment I, plusieurs tables de textes illustrés
intempestifs (Fig. 889). Mais par la suite, afin de sont remplacées par une seule table de reconstitutions
mieux répondre aux conditions climatiques variables légendées (ill. Porte).
du plateau et aux dégradations sommaires, les tables
furent fabriquées en lave naturelle, émaillée sur 0,80 x
0,60 m. Ces lourdes plaques furent insérées dans des
supports de pierres locales, ou d’imitation en béton,
pour les protéger. Ces derniers reposent enfin à 45°
sur des pieds en béton traité « aspect pierre ». Les
panneaux sont réalisés en quadrichromie : les textes
sont donc associés à des dessins aux couleurs vives,
mais aussi à des diapositives couleurs (fouilleurs au
travail, vestiges avant la restauration…) tirées avant
cuisson sur l’émaillage de la lave, ce qui fut un exer-
cice technique délicat10. Le fond et le pourtour du
panneau ont également l’aspect et la couleur d’un
parchemin médiéval ouvert. Tous les panneaux sont
conçus sur le même plan, avec plusieurs niveaux de
lecture complémentaires (Fig. 890) :
– un titre explicite (« des entrepôts agricoles ») ;
– une petite frise chronologique datant les vesti-
ges regardés par rapport aux quatre grandes phases
d’occupation du site (Gaulois, Gallo-romain, Anti-
quité tardive, Mérovingien) ;

10. L’opération fut réalisée en partenariat, parfois expérimental avec


de nombreux aléas techniques, avec l’entreprise Pyrolave (et son di- Fig. 887 – Du texte avec dessin à la bd : l’évolution
recteur technico-commercial Marc Charavil), de Castelsarrasin (Tarn-et-
de la présentation de l’architecture et de la vie quotidienne
Garonne), qui montra là sa maîtrise de ce matériau naturel difficile à
traiter qu’est la lave volcanique. (ill. P. Porte).

Les aménagements réalisés • 221


Fig. 888 – L’évolution graphique des panneaux, des schémas
noirs et blancs simples puis détaillés, aux couleurs vives…
(ill. P. Porte).

– un grand dessin occupant plus de la moitié du l’amener à réfléchir. Ce « jeu » amène d’ailleurs souvent
panneau, en trois couleurs, dessiné dans le sens de un dialogue entre parents et enfants !
vision du visiteur, avec le plan des vestiges regardés Le titre et le premier paragraphe sont par ailleurs
et, chaque fois que nécessaire, leur reconstitution en systématiquement traduits en anglais et mis dans une
élévation. autre couleur. Un numéro de panneau renvoie aussi
– un ou deux paragraphes, d’une dizaine de à un audio-guide complémentaire, non réalisé fina-
lement.
lignes au maximum, écrits en plus petits caractères,
L’aménagement touristique du site proprement dit
développant dans un coin des détails bien visibles
s’est achevé avec la mise en place des réalisations
sur les vestiges, sous forme de légendes de petits
précédemment décrites. Les études de fréquentation
croquis ou photographies ; ont pourtant montré qu’une deuxième phase de
– une mascotte (un gamin en tenue d’aventurier travaux était nécessaire pour répondre aux atten-
archéologue) pose enfin dans un coin du panneau tes des visiteurs. Les études de faisabilité ont donc
une question, de façon à interpeller le visiteur sur une été menées et les financements recherchés mais les
problématique, visible ou déductible facilement, du changements dans la gestion du site n’ont pas permis
vestige ou du site (Fig. 891). La réponse est indiquée à leur mise en œuvre. En effet, l’accueil des visiteurs
l’envers sur le panneau, le but n’étant pas de « coincer » d’abord laisse à désirer. Ceux-ci doivent pouvoir
le visiteur sur une connaissance qu’il n’a pas, mais de trouver sur place des informations, des souvenirs et

222 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Fig. 889 – Les tables de médiation et les vestiges sont associés dans le même sens de lecture et avec les mêmes couleurs.

des services variés, aujourd’hui seulement disponi-


bles à l’accueil du musée à Hières-sur-Amby dans
la plaine. Les études ont donc proposé qu’un pôle
d’accueil soit implanté au cœur du site, sur le par-
king central, au départ des différentes visites et acti-
vités possibles. Il réunirait dans un bâtiment bâti avec
une ossature en bois et une toiture de type en lauze,
posé sans fondation sur le remblai des carrières, les
aménagements répondant aux besoins suivants : des
sanitaires écologiques, l’information du public par un
agent d’accueil en saison, la vente de souvenirs et
produits pédagogiques, un ensemble distributeur de
boissons, une borne d’information touristique sur le
secteur, des réserves et stockages pour les activités
pédagogiques, un préau d’abri contre les intempéries.
L’ensemble pourrait fonctionner avec de l’électricité
solaire photovoltaïque produite sur place par des
panneaux intégrés dans le toit. Les sanitaires écologi-
ques témoigneront aussi d’une technologie adaptée,
déjà utilisée en montagne dans les Parcs Nationaux,
qui est à promouvoir.
En complément, la location d’audio-guides pour
les différents parcours ajouterait un outil de média-
tion à ceux existants et contribuerait, avec la vente
des plaquettes et jeux, à l’autofinancement de l’en-
tretien du site. De même, l’aménagement d’espaces
d’animations permettrait de proposer des activités et Fig. 891 – En bas de chaque panneau, l’archéologue mascotte
démonstrations aussi bien pour les groupes d’enfants pose une question au visiteur : la réponse est à l’envers !
et d’adultes sur rendez-vous, qu’à heures fixes pour
les visiteurs individuels. En plus de l’aspect « anima-

Les aménagements réalisés • 223


Fig. 890 – Exemples de panneaux de médiation du parcours archéologique de Larina (ill. P. Porte).

tion scolaire » déjà bien présent à Larina, mais ainsi menées avec l’Unité d’Ecodéveloppement de l’INRA
stabilisé et assuré, une action d’animation perma- ont ainsi montré qu’il fallait envisager de confier à
nente compléterait par ce biais la visite des vestiges un troupeau d’ovicapridés de race rustique l’entretien
du site, en en faisant ainsi un site culturel et touristi- du plateau si on veut garder son aspect actuel. En
que très vivant, correspondant aux attentes actuelles fait, il conviendrait de restaurer l’élevage extensif qui
des publics… fit la richesse de l’oppidum protohistorique puis du
Enfin, l’entretien des espaces naturels s’est révélé castrum mérovingien pour assurer le maintien de l’oc-
problématique. Le plateau devrait être mis en pâtu- cupation humaine à Larina. La leçon est probante !
rage régulièrement, comme autrefois, si on veut L’aménagement touristique du site de Larina,
enrayer l’enforestation inéluctable du site. Des études appuyé à la fois sur les recherches scientifiques réa-

224 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Fig. 892 – Présentation multimédia du prince celte à la Maison du Patrimoine en 1990 (ill. P. Porte).

lisées et les animations didactiques proposées avec attentes de tous. Ce bâtiment de caractère datant du
succès pendant près de vingt ans, s’est voulu ainsi xviiie siècle,
couvert de lauzes, et déjà désaffecté, fut
une réponse aux attentes du public sur la valorisation restauré de façon à recevoir dans ses combles les ate-
et la médiation de l’archéologie. Mais l’importance liers techniques et réserves du Dépôt de Fouilles. Le
de la place de « l’objet » dans la démarche archéologi- rez-de-chaussée et l’étage furent affectés en complé-
que a demandé des aménagements complémentaires ment à une exposition permanente et à un centre de
pour être complet. documentation sur l’histoire de Larina. Cette solution
transitoire facilita le développement des recherches
et donna une légitimité accrue aux activités de valo-
risation du site.
Un musée puis des centres Mais les collections issues des fouilles de l’Anti-
d’interprétation complémentaires quité et du haut Moyen Âge conservées à Hières-sur-
Amby furent complétées rapidement par l’arrivée du
Très vite, la population demanda, en parallèle mobilier d’autres fouilles et découvertes. Les fouilles
aux conférences annuelles de présentation du résul- protohistoriques du Trou/Grotte de la Chuire rejoi-
tat des fouilles, à voir le mobilier mis au jour. Des gnirent d’abord le Dépôt. Cela fut aussi le cas des
expositions temporaires furent alors chaque année mobiliers provenant d’anciennes découvertes de l’Isle-
organisées dans la salle des fêtes communale. Mais Crémieu qui furent déposées par des associations, des
cela amena rapidement la question du devenir de municipalités, des particuliers parfois. Ainsi en fut-il
ces objets, à laquelle la proposition d’un dépôt des objets protohistoriques des Grottes de La Balme,
dans un grand musée régional par la Direction des du mobilier gallo-romain des fouilles anciennes de
Musées de France ne fut pas considérée par les élus Saint-Romain-de-Jalionas, des découvertes gauloises
locaux comme une réponse satisfaisante… Le déve- des environs de Crémieu au début du xxe  siècle…
loppement pluriannuel des recherches, et le besoin alors que la découverte d’objets exceptionnels sur
de disposer pour les mener d’une base logistique le site renforçait la volonté de présentations locales
permanente, amena la DRAC (Service Régional de permanentes. La reprise des recherches sur les rites
l’Archéologie) à proposer alors l’implantation d’un funéraires protohistoriques, à partir de découvertes
Dépôt de Fouilles départemental sur la commune de locales du xixe siècle, amena la Maison du Patrimoine
Hières-sur-Amby. Une convention entre l’État et les à récupérer, d’abord en vente aux enchères à l’Hôtel
collectivités territoriales mit à disposition de l’opéra- Drouot à Paris, puis par des dons de particuliers et
tion l’ancien presbytère du village, et assura sa trans- de nouvelles fouilles, un important et riche mobilier
formation en Maison du Patrimoine répondant aux de tombes aristocratiques qui nourrit un spectacle

Les aménagements réalisés • 225


Fig. 893 – Les salles d’ exposition du musée Maison du Patrimoine dans les années 1990 (ill. P. Porte).

multimédia attractif (Fig. 892). Les collections ainsi laisser l’exposition permanente se déployer sur les
réunies, comme les activités de recherche et d’anima- trois niveaux de la Maison du Patrimoine.
tion menées en parallèle, facilitèrent le changement Les données recueillies par les programmes de
de statut de l’organisme qui devint naturellement recherches et fouilles étaient devenues assez nom-
dans les années 1990 un « musée municipal contrôlé » breuses pour mettre en scène un véritable discours
puis un « Musée de France » aux riches collections. La d’interprétation sur l’histoire du peuplement de l’Isle-
restructuration des locaux qui suivit amena le redé- Crémieu, de la préhistoire à nos jours. La difficulté
ploiement des activités dans un immeuble voisin de de présentation de certains concepts écologiques, et
l’ancien presbytère. Bureaux, centre de documenta- la volonté affichée dès l’origine de s’adresser princi-
tion et Médiathèque municipale, ateliers et réserves palement aux enfants, et au-delà d’eux aux familles,
du musée, salles d’animation… s’y installèrent, pour légitimèrent la réalisation de nombreux outils inte-

226 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Fig. 895 – Étude par ISARA/Maison du Patrimoine
de la salle de présentation multimédia de la Maison des couleurs
à Morestel (38). (Ill. P. Porte).
Fig. 894 – L’exposition sur l’architecture traditionnelle en lauzes
au Musée-auberge communal de Châtelans (ill. P. Porte).
l’Isle-Crémieu avec la Région et le Conseil Général
amenèrent ainsi l’aménagement muséographique
ractifs et pédagogiques  : programmes audiovisuels d’une série d’antennes thématiques présentant cha-
sur maquettes, jeux manuels et informatiques, bor- cune un volet, particulièrement adapté localement,
nes interactives d’apparences diverses, spectacles des recherches menées par les chercheurs de Larina13.
restituant des milieux archéologiques… structuraient Le long d’une « Route de la lauze »14, l’Auberge de Châ-
ainsi le discours proposé aux visiteurs (Fig. 893). telans fut ainsi créée autour d’une exposition perma-
Cette scénographie attractive servait aussi de cadre nente sur l’architecture traditionnelle en lauzes (Fig.
aux objets découverts en fouilles, restaurés et pré- 894). Celle d’Optevoz fut consacrée à une analyse
sentés sous vitrines, que le scénario mettait ainsi en des paysages du plateau à travers les peintures d’une
situation historique. L’exposition réalisée répondait école régionale pré-impressionnistes (Corot, Daubi-
donc simultanément, et avec intérêt, à deux types gny, Ravier…). L’accueil touristique des grottes à La
de présentation que beaucoup cherchaient alors Balme présenta naturellement de même la géologie
plutôt à opposer : par la présentation d’une collec- du territoire avec son relief karstique. Une maison
tion d’objets authentiques dûment étudiés, restaurés, traditionnelle du centre de Montalieu-Vercieu est
conservés, l’exposition répondait à la définition d’un devenue la Maison de la Pierre et du Ciment grâce
musée. Mais par la présentation d’un discours théma- aux études ethnologiques menées sur le travail de la
tisé grâce à l’utilisation de maquettes, mannequins, pierre par les populations du plateau. À l’opposé du
jeux multimédias… l’exposition répondait aussi à territoire, la Maison du Pays des Couleurs à Mores-
la définition d’un Centre d’Interprétation. Le succès tel propose un spectacle multimédia très dynamique
et la célébrité rapidement rencontrés par la Maison sur le patrimoine et l’environnement du secteur (Fig.
du Patrimoine et ses animations11 témoignèrent de 895). Un peu plus au Sud, la Maison de Pays de
la justesse des choix effectués pour répondre aux Saint-Chef enfin présente l’histoire de l’abbaye avec
attentes des visiteurs en alliant rigueur scientifique et ses célèbres fresques romanes et l’histoire de la viti-
présentation didactique12. culture du terroir. Crémieu fit par contre finalement le
Les 350 m² de l’ancien presbytère suffirent diffici- choix de présenter les recherches menées sur l’évolu-
lement pour présenter l’évolution du peuplement du tion de son architecture uniquement par le biais d’un
territoire par le biais de l’archéologie. Or la logique important parcours d’interprétation urbain. Parmilieu
de mise en valeur du Pays d’Art et d’Histoire géré sur le plateau fit de même en demandant un sentier
par les archéologues de la Maison du Patrimoine d’interprétation à travers les carrières abandonnées et
ouvrait sur la réalisation d’autres équipements thé- l’architecture rurale en pierre (bories…), complémen-
matiques valorisant les recherches complémentaires taire à celui de Hières-sur-Amby à travers la falaise.
menées dans toutes les communes. Plusieurs contrats Toutes ces réalisations ont été conçues comme des
d’objectifs successifs conclus par les communes de déclinaisons d’un même programme de recherche
qui se déroula pendant près de vingt ans dans l’Isle-
11. La structure reçut ainsi plusieurs prix, dont notamment en 1987 Crémieu. Le Pays d’Art et d’Histoire en labélisa sur le
celui de Lauréat national de l’action culturelle et du meilleur accueil
touristique, par les Ministères de la Culture et du Tourisme. Avec de plan du tourisme culturel la valorisation au sein d’un
15 000 à 20 000 visiteurs annuels en rythme de croisière au musée plan d’interprétation territoriale de grande ampleur.
(pour environ 50 000 visiteurs sur le site) elle se plaça parmi les mu- Les archéologues de Larina, appuyés sur la structure
sés régionaux les plus fréquentés compte tenu de la taille réduite de de gestion scientifique que devint le Musée de la
l’exposition permanente (350 m²).
12. La rénovation de la muséographie, devenue au fil du temps néces-
Maison du Patrimoine, ont ainsi assuré la concep-
saire, et l’agrandissement du musée pour disposer notamment d’espaces
d’expositions temporaires, furent étudiés et programmés avec leurs finan­ 13. Porte P. et Prevost B. (1998).
cements dès 1995 mais les changements de gestion gelèrent ensuite ces 14. Parmi les réussites indirectes de l’opération, on trouve « l’inven-
réalisations. Le « nouveau musée » a enfin ouvert ses portes pour l’été tion» durable par un pâtissier de Crémieu de «lauzes» en chocolat
2010 mais l’archéologie de Larina, à l’origine du projet, est devenue plus parmi ses gâteaux, alors que ce matériau identitaire n’intéressait plus
limitée, au profit de thèmes naturalistes plus en vogue ou plus locaux… grand monde localement…

Les aménagements réalisés • 227


tion-réalisation ainsi que le montage et le suivi de
tous ces aménagements aux côtés chaque fois des
collectivités locales partenaires. Les liens serrés
alors entre chercheurs et élus locaux permirent aux
recherches d’être menées dans de bonnes conditions
puisque leur résultat valorisait ensuite les territoires
concernés. La restauration du petit patrimoine rural
des communes (puits, lavoirs, bories…), et les amé-
nagements extérieurs d’accueil des visiteurs, furent
réalisés par des demandeurs d’emplois locaux, en
formations par le biais de chantiers d’insertion par
l’économique encadrés par la Maison du Patrimoine.
De nombreuses plaquettes et éditions didactiques,
avec en général des déclinaisons-jeux pour enfants,
Fig. 896 – Outils pédagogiques sur le bâtiment I de Larina : jeux
accompagnèrent ces aménagements. de cubes et puzzles (ill. P. Porte).
Dans toutes les actions précédentes, il a fallu
passer du résultat de recherches scientifiques à des
aménagements pédagogiques. De même, l’autofinan-
cement devenu indispensable au fonctionnement du
projet et de ses supports, tant structurels qu’humains,
a conduit à la conception de produits d’exploitation
du site. Pour cela, la médiation des recherches et du
patrimoine a dû être développée. Le challenge fut
important pour des scientifiques animés de bonnes
intentions, et peut-être de quelques prédispositions15,
mais sans connaissances particulières sur la question.
Celle-ci était à vrai dire encore assez peu étudiée
en France au début des années 1980. L’observation
des visiteurs puis les études de publics, la fréquen-
tation d’enseignants et d’animateurs, et les bases Fig. 897 – Stage de formation d’enseignants au musée Maison
de données techniques fournies par les recherches du Patrimoine (ill. P. Porte).
nourrirent la créativité importante qu’il fallut mettre
en œuvre. Les pratiques d’archéologie expérimentale
réalisées pour mieux comprendre les édifices du site
nourrirent ainsi les premières maquettes pédagogi-
ques sur l’évolution du bâtiment I puis les construc-
tions à ossature bois. Leur déclinaison en jeux de
cubes et pliages/découpages suivant les étapes de
construction, comme la restitution des données
socio-économiques du site en puzzles adaptés aux
différents âges des enfants découlèrent ainsi naturel-
lement des recherches menées (Fig. 896). La concep-
tion d’ateliers d’architecture et de taille de pierre,
la réalisation « à l’ancienne » de poteries, suivirent.
L’adaptation aux enfants de méthodes de recherches
(comme l’enquête ethnologique, les inventaires de
flore ou les études de mobiliers, et surtout la fouille Fig. 898 – Étude avant réalisation de la muséographie
archéologique) fut difficile, amenant pour cette der- du lapidaire antique de la basilique d’Aime-en-Tarentaise (73)
nière la réalisation de chantiers pédagogiques arti- réalisée par ISARA pour la DRAC Rhône-Alpes (ill. P. Porte).
ficiels. La recherche archéologique puis l’ensemble
du patrimoine du secteur devinrent des ressources La théorisation de ces expériences, l’adaptation
largement mises à contribution avec ses paysages et au développement personnel et aux connaissances
monuments. La création d’outils pédagogiques uti- des enfants, comme ensuite aux situations de han-
lisables tant sur le site que dans le musée, puis de dicap, nécessitèrent des recherches pédagogiques
manière itinérante dans les établissements scolaires, spécifiques qui devinrent une spécialité des person-
fut ainsi très développée. nels du site16. Des formations à la psychologie des
enfants par âge furent nécessaires pour bien s’adap-
15. La longue fréquentation pendant leur jeunesse du mouvement
Scouts de France et de colonies de vacances apporta sans doute beau- 16. Prévost B. : « La médiation archéologique, de la recherche scien-
coup aux responsables des activités pour imaginer les animations et tifique à la diffusion des connaissances : publics, méthodes et outils
supports tant pédagogiques que ludiques nécessaires au développe- pédagogiques ». Mémoire de DEA d’Histoire et d’Archéologie, Université
ment du projet. Lumière Lyon 2, 2 vol., 1999.

228 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Fig. 899 – Animations diversifiées sur les sites du territoire par la Maison du Patrimoine (ill. P. Porte)

Fig. 900 – Vue générale aérienne des falaises et du site archéologique devenu un parc touristique (ill. P. Porte).

Les aménagements réalisés • 229


ter aux publics visés. Une équipe professionnelle de et pendant les vacances pour réaliser des projets à
médiateurs du patrimoine fut créée. Ces expérien- partir chaque fois des ressources patrimoniales et
ces rencontrèrent l’intérêt des rectorats, du CNDP et environnementales locales. Les « séjours patrimoine »
d’éditeurs qui contribuèrent à leur diffusion nationale. thématiques d’une semaine, conçus et vendus avec
Leur enseignement devint même une activité de la les agréments obligatoires comme des séjours touris-
structure, bien utilisée en formation professionnelle tiques culturels pour jeunes, rencontrèrent un succès
continue par des CRDP et des associations nationales important malgré leurs coûts non négligeables, tant
de jeunesse dans le cadre de formations BAFA. Elles en France qu’à l’étranger (Fig. 899). Curieusement,
furent aussi exploitées en formations initiales tant par le succès de cette offre pour enfants amena des
des universités (pour des médiateurs et des guides- demandes de parents et la création « d’ateliers taille
interprètes) que par le ministère de la Culture pour de pierre » par exemple pour adultes le samedi, puis
la formation d’animateurs d’art et d’histoire (CNMHS de « week-ends découverte » pour adultes et familles
alors, École du Louvre…). Le site fut ainsi à l’origine diffusés en agences de voyage, répondant ainsi à
d’une école réputée de médiation du patrimoine, une demande originale de tourisme culturel actif. Le
devenu un métier très professionnalisé (Fig. 897). développement quantitatif important de ces activités
Parallèlement, les outils de médiation devinrent contribua directement et de manière considérable à
des supports d’activités. En plus des classiques visites l’autofinancement du projet de valorisation puis d’ex-
guidées du site, de nombreux produits complémen- ploitation du patrimoine du territoire. Il concourra
taires furent proposés, en général avec succès lorsque au développement tant culturel qu’économique de
l’équipe eut appris aussi à les vendre… Les jeunes l’Isle-Crémieu grâce aux conséquences induites sur
publics furent ainsi concernés d’abord en temps d’autres acteurs (hôteliers/restaurateurs, artisans et
scolaire par des « ateliers découverte » aux nombreu- agriculteurs d’accueils d’activités, commerçants…).
ses thématiques proposées à la demi-journée et à la Les savoir-faire ainsi expérimentés nourrirent égale-
journée, puis en séjour de deux jours et en classes ment beaucoup les activités d’ingénierie et d’études
patrimoine d’une semaine. De même, en temps de proposées avec succès par l’association et la SEM à
loisirs, des « clubs patrimoine », déclinés ensuite dans d’autres structures et territoires en France (Fig. 898),
la plupart des communes du secteur, accueillirent les avec leurs déclinaisons économiques et touristiques,
enfants, cette fois volontaires, le mercredi après-midi jusqu’en 2000 (Fig. 900).

230 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Chapitre 3
Des publics aux attentes différenciées

L a mise en valeur d’un patrimoine doit inté-


grer deux approches complémentaires  : les
scientifiques souhaitent d’une part informer, faire
discours didactiques du site. Au total, différents types
de comptage (enquêtes quantitatives et qualitatives,
nombre de voitures entrant dans le site, fil compteur
comprendre et apprendre au public, des résultats de DDE sur la route, ratio site/musée…) permettent d’es-
leurs travaux et les notions à retenir pour la compré- timer le nombre de visiteurs à 40 000 ou 50 000 visi-
hension de l’Histoire. D’autre part, les visiteurs sou- teurs par an en moyenne, avec des pointes à 2 000
haitent eux en général des réponses plus globales, visiteurs par jour lors des manifestations ( Journées
et des données anecdotiques ou ponctuelles, tech- du Patrimoine…). Le musée, situé dans le village au
niques, loin de la recherche historique. Une présen- pied du site, n’a lui par contre que rarement dépassé
tation doit donc répondre simultanément à ces deux 15 000 visiteurs individuels par an tant qu’il fut géré
attentes (en caricaturant  : « l’intérêt de Larina pour par les archéologues1. Mais les animations scolaires
l’étude du peuplement du haut Moyen Âge » pour les accueillaient, elles, en moyenne de surcroît chaque
uns, et « comment les habitants se chauffaient-ils pen- année plus de 25 000 journées-stagiaires, ce qui en fit
dant l’hiver ? » pour les autres…). alors l’un des principaux sites d’animations archéolo-
Le public, les visiteurs, ne constituent de surcroît giques en France.
pas un tout mais des catégories aux besoins, prati-
ques, attentes, très différents qu’il faut étudier afin Les clientèles touristiques du site répondent aux
toujours d’améliorer l’offre (le « produit » !) qui leur est catégories suivantes :
proposée. Plusieurs enquêtes, aussi bien touristiques – Les familles locales de l’Isle-Crémieu pour qui
que sociologiques, ont donc été menées grâce au l’accès à la statue de la Madone et le regard sur la
partenariat mis en œuvre avec le Département de plaine sont une pratique habituelle tout au long de
Tourisme culturel de l’Université Lumière de Lyon l’année. Le pèlerinage traditionnel du 15  août à la
2 pendant toutes ces années. Elles ont permis à la Vierge Marie n’est par contre plus qu’un souvenir.
fois de mieux connaître la nature des visiteurs de Cette clientèle vient aussi régulièrement voir où en
Larina et d’étudier leurs pratiques sur le site. Ce sont est l’avancement des fouilles et restaurations dont
ces données qui ont nourri le « plan d’interprétation » l’évolution dans le temps a été remarquée. Connais-
réalisé sur le terrain. De manière plus générale, elles sant déjà le site, ils sont surtout demandeurs de dis-
permettent aussi plus globalement de mieux com- cussions avec les chercheurs sur les « nouveautés ».
prendre les attentes des publics lors de leur visite – Les familles extérieures viennent d’abord pour
d’un site archéologique lié à un espace naturel. la réputation du site archéologique et de son amé-
nagement, tout en étant aussi sensibles aux richesses
écologiques et au point de vue sur la plaine. Ces
visiteurs sont demandeurs d’aménagements légers
La fréquentation touristique du site tant pour l’accueil et les sanitaires (inexistants sur le
La connaissance des publics intéressés par le site) que pour le balisage et l’aménagement de sen-
site archéologique fut toujours importante pour des tiers (rampes, escaliers…), ou surtout pour l’explica-
chercheurs archéologues à l’origine peu au fait des
pratiques touristiques. Des enquêtes variées furent 1. Depuis les années 2000 et le retrait des archéologues à l’origine
du projet, le site et son musée ont été municipalisés. Ils cherchent
ainsi mises en place chaque année jusqu’en 1995. depuis leur nouvelle voie avec la rénovation du musée. En attendant, la
Elles amenèrent une bonne approche des publics, au fréquentation a chuté avec moins de 3 000 visiteurs/an ces dernières
point d’orienter une partie des aménagements et du années.

Des publics aux attentes différenciées • 231


tion des vestiges. La signalétique d’interprétation, ou L’origine géographique des visiteurs est pour la
mieux les visites guidées (de préférence gratuites !) plupart la région Rhône-Alpes (pour 70 % des visi-
quand il y en a, sont pour eux très importantes. teurs), avec toutefois des prédominances :
– Les randonneurs sont de passage sur le site, – l’Isère représente 32 % des visiteurs, dont 19 %
étape d’une promenade souvent plus longue dans le viennent de l’Isle-Crémieu ou du Nord Isère,
secteur. Ils sont attentifs à l’occasion aux vestiges et – le Rhône, dont 26 % des visiteurs sont originai-
à leurs explications, mais ils ne recherchent aucun res,
aménagement spécifique d’accueil. – l’Ain, une petite minorité de 7 % des visiteurs.
– Les groupes, adultes et enfants, en temps sco- 20 % des visiteurs viennent par suite du reste de
laire ou de loisirs, en général accompagnés par un la France, principalement pendant les vacances sco-
animateur, recherchent en complément de la visite laires. Le musée de la Maison du Patrimoine reçoit
les facilités d’accès (chemins aplanis, rampes…) enfin en moyenne 10 % d’étrangers, ce qui est un
et des équipements d’accueil (sanitaires, boutique, chiffre intéressant au vu de la fréquentation étran-
abri…). gère des autres sites du secteur, souvent inférieure.
Les visiteurs font ainsi au maximum de 1 h à
Les pratiques touristiques sur le site regroupent 1 h 30 de route pour venir visiter le site et le secteur.
par suite les fonctionnements suivants : L’ensemble site/musée prenant environ une demi-
– randonnées familiales entre les vestiges présen- journée, ils couplent sa visite avec un site complé-
tés au public et le long des sentiers joignant les points mentaire de l’Isle-Crémieu, principalement la cité
de vue, parfois prolongées par le tour des remparts ; « médiévale » de Crémieu et les grottes de La-Balme.
– visites guidées des vestiges, et balades naturalis- On retrouve les mêmes provenances géographiques
tes thématiques accompagnées par un animateur ; pour les clientèles de groupe. En effet, cette dernière
– pique-niques et pratique de loisirs (jeux de bal- est d’origine locale, de l’Isère essentiellement, mais
lon…) en complément de visites familiales ; aussi du Rhône (dont la moitié de Lyon) et plus
– ateliers scolaires et jeux de groupes à partir de faiblement de l’Ain. La fréquentation lyonnaise est
supports d’interprétation adaptés : jeux de piste, jeux importante chez les adultes.
de l’oie, « Trivial poursuit » archéologique… ;
Le site et le musée sont fréquentés toute l’année,
– fouilles et ateliers archéologiques à partir d’équi-
ne légitimant aucune fermeture les dimanches d’hi-
pements aménagés à proximité  : taille de pierre,
ver par exemple, avec néanmoins des rythmes très
fouilles géologiques et archéologiques reconsti-
différents d’un mois à l’autre. La haute saison débute
tuées…
au mois de mai – qui représente 30 % des visiteurs
Une série d’enquêtes analytiques a permis alors
annuels ! – pour se terminer au mois d’octobre, juillet
d’analyser l’organisation de leur visite par les touris-
et août représentant néanmoins 50 % des entrées indi-
tes (Fig. 901).
viduelles de l’année. Les mois d’intersaison sont les
Ces pratiques concernent donc aussi bien les mois des groupes, mai-juin étant incontestablement
enfants que les adultes, les individuels que les grou- l’époque des scolaires. La nature des animations pro-
pes. Les visiteurs adultes, tant du musée que du site, posées facilite malgré tout l’allongement de la saison :
sont surtout d’âge moyen ou mûr : 39 % de la clien- les enfants sont présents en effet sur le site près de
tèle a entre 40 et 59 ans. Dans une moindre mesure, dix mois par an… La majorité des visiteurs annuels ne
il existe aussi une partie de la clientèle qui compte sont jamais venus auparavant mais 20 % des visiteurs
des jeunes adultes (27 % des visiteurs ont entre 25 et sont déjà venus plusieurs fois (43 % sont venus 2 fois,
39 ans). 23 % 3 fois) dans les années précédentes.
Cependant, si ces chiffres concernent les indi- En ce qui concerne la segmentation des publics,
viduels (qui ne représentent en moyenne qu’une on observe des tendances variables. De 1986 à 1995,
petite moitié de la clientèle totale), il est à noter que les visiteurs individuels étaient majoritaires. Cette ten-
parmi la clientèle de groupe, les scolaires sont de dance s’inverse en 1996, et ce sont les clientèles de
loin la première cible (80 % des groupes, 40 % du groupe qui deviennent depuis la principale clientèle
total des visiteurs). 60 % des visiteurs enfin viennent du musée. Cette augmentation ne doit pas conduire
en groupe et/ou en famille avec 2 ou 3 enfants. Ils à des conclusions hâtives, mais il semble qu’elle soit
viennent également entre amis (24 %) : à 2 ou 3, avec d’abord le résultat des efforts consentis à l’égard des
ou sans enfant. Au total, il s’agit surtout de petits groupes, d’enfants en particulier, par les structures
groupes (de 2 à 5 personnes), une fois sur deux avec alors gestionnaires du site. Le non-renouvellement de
des enfants, en général 2 enfants (48 % des familles). la muséographie permanente semble aussi avoir pesé
Les visiteurs sont d’abord des salariés (46 %), pour la dans la baisse d’intérêt des individuels régionaux.
majorité des employés (21 %) et dans une moindre 62 % des personnes interrogées avaient prévu de
mesure des cadres supérieurs (13 %). Un deuxième passer au musée en préparant leur venue, ce qui
grand segment ciblé comprend le milieu scolaire/ laisse penser qu’elles viennent pour l’intérêt que pré-
universitaire  : étudiants (16 %) et enseignants/sco- sente l’exposition en elle-même, en complément du
laires (17 %). On note par ailleurs la faible part des site. 41 % des visiteurs de la Maison du Patrimoine
retraités (9 % seulement de la clientèle totale). sont allés visiter auparavant le site de Larina. Ils visi-

232 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Fig. 901 – Analyse de l’organisation des visites de Larina par les touristes (ill. T. Schultz)..

Des publics aux attentes différenciées • 233


Fig. 902 – Vue générale des édifices de l’établissement tardoantique (ill. P. Porte).

tent pour la plupart Larina entre 14 h 30 et 15 h 30 et Deux types de clientèles « habitués à consommer
finissent leur demi-journée de visite par la visite de du culturel » sont définis par les enquêtes universitai-
la Maison du Patrimoine vers 17 h. Cela confirme le res réalisées à Larina. D’une part, les « visiteurs grand
lien touristique qui existe entre les fouilles archéo- public », qui sont désireux de connaître des sites cultu-
logiques et l’exposition du musée. Une part impor- rels, sans pour autant avoir de préférence quant aux
tante (36 %) de la clientèle du musée, n’a visité aucun sites eux-mêmes : « Ils sont intéressés à enrichir leur
site auparavant dans la journée ce qui signifie que culture générale » et en outre, « Ils souhaitent des ani-
la clientèle n’est venue que pour Hières-sur-Amby. mations pédagogiques qui les aideraient à compren-
Les deux autres sites liés au musée sont les grottes dre le site et fassent durer la visite ». À l’opposé, les
de La-Balme et Crémieu, respectivement visités dans « visiteurs connaisseurs », « plus spécialistes », visitent
la même journée par 9 % et 7 % des clientèles de la les sites par intérêt intellectuel pour le patrimoine. Ils
Maison du Patrimoine. sont exigeants. « Ils apprécient le peu de fréquentation
du site et ils ne souhaitent pas une exploitation touris-
La durée de fréquentation du site par les clientèles tique. » Pour mieux répondre aux besoins de publics
est ainsi assez courte, d’une heure environ pour les si différenciés, il a fallu réaliser des enquêtes plus
visiteurs de passage à une demi-journée au maximum spécialisées mettant d’abord en relief les pratiques
pour ceux suivant une animation proposée par la des visiteurs sur le site. (Fig. 902)
Maison du Patrimoine. Le site n’étant pas fermé, il est
fréquenté par le public du lever au coucher du soleil.
Le « camping sauvage » est peu fréquent, mais la pra-
tique de pique-nique avec feu tend à se développer Des publics différenciés
malgré les interdictions. Compte tenu de la promotion pour des pratiques complémentaires
effectuée, Lyonnais et régionaux sont majoritaires les
week-ends du printemps et de l’automne, alors que Pourquoi vient-on visiter un site archéologique et
les vacanciers et les étrangers sont plus présents l’été. comment s’y promène-t-on ? Avant de définir un nou-
Ainsi le public est-il nombreux de début mars à fin veau projet d’aménagement culturel et touristique sur
novembre, mais décembre et janvier/février voient Larina, il a paru intéressant d’utiliser l’aménagement
aussi des visiteurs se promener sur le site. Au musée, mis en place progressivement depuis le début des
la visite de l’exposition dure entre 1 heure (36 % des fouilles pour analyser les attentes et les fonctionne-
visiteurs) et 1 h 30 (23 % des visiteurs), rarement plus ments des visiteurs actuels du site2.
longtemps. Pour un certain nombre (24 %) la visite
s’effectue même en moins d’1 heure ! 2. Schultz T. etc. (1997)

234 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Cette étude des visiteurs du site de Larina, mal- pour la première fois à Larina. Ils en ont entendu par-
heureusement rare sur un site archéologique français ler par des guides touristiques, par des prospectus,
dans les années quatre-vingt-dix, s’est donnée pour par une personne qui les a conseillés, ou plus sim-
objectif d’apporter un éclairage différent de celui plement encore, par la signalisation des routes qu’ils
d’une approche mercatique. On a ainsi cherché à dis- empruntent. En voyage dans un monde nouveau, ils
tinguer des groupes thématiques après avoir observé aiment à vouloir le comprendre ou plutôt l’appren-
les circuits choisis dans l’espace du parc et après dre. À la manière de l’écolier, par un long travail, un
avoir recueilli l’avis des intéressés. On a rapidement labeur méthodique de sélection et de digestion, ils se
saisi l’importance des pratiques collectives. Le site disposent à l’acquisition de nouvelles connaissances.
accueille principalement des jeunes couples et des Aussi se « jettent-ils » sur les programmes de visites
familles (parents et enfants) : 35 % des groupes inter- et les guides en tous genres, qui les rassurent sur
rogés se composent de deux personnes et 55 % de la marche à suivre pour appréhender leur lieu d’ac-
trois personnes ou plus. L’étude s’est donc attachée cueil. S’ils arrivent à Larina, c’est que le site s’inscrit
à observer les comportements et les motivations des lisiblement comme une référence indispensable au
seuls groupes autonomes, à l’exclusion des groupes savoir. Les collectionneurs sont originaires de loin et
accompagnés de professionnels du tourisme dont le n’aiment pas se déplacer pour rien. Afin d’assurer
parcours est établi d’avance. la rentabilité de leur déplacement, ils multiplient les
visites. Ainsi, pour eux, Larina s’inscrit souvent dans
Typologie descriptive un circuit touristique plus ou moins bien préétabli.
Généralement, les groupes rencontrés à Larina En conséquence, les collectionneurs sont animés
se donnent un « guide » pris parmi eux qui conseille, d’une curiosité superficielle. Ils consomment la visite
donne des instructions de visite mais, surtout, se de Larina dans le seul désir de tout voir et de pouvoir
propose de concilier les divers projets individuels. dire « nous aussi, on y a été, nous aussi on connaît ».
Lorsqu’on interpelle un groupe, c’est le « guide Ils ne cherchent pas un contenu spécifique : le lieu
coopté » (le père, l’organisateur de la sortie, celui est à visiter parce qu’il existe. Ils sont à la recherche
qui tient la plaquette ou le « Guide vert »…) qui se de références culturelles qu’ils s’efforcent de voir à
met en avant pour prendre ou distribuer le droit de défaut de pouvoir les maîtriser.
parole. Les enquêteurs se sont le plus souvent entre- La curiosité et la disposition à l’apprentissage inci-
tenus avec lui, manquant d’analyser plus finement les tent les collectionneurs à voir le maximum de choses.
interactions individuelles et les circuits de visites dis- Cependant, peu inventifs, ils sont les visiteurs de Larina
cordants. Le travail s’est limité à présenter des com- les plus captifs des signalétiques et des aménagements
portements types de groupes homogènes. On n’est prévus pour les guider. Ils suivent donc rigoureuse-
pas allé au-delà en cherchant à analyser les relations ment les consignes de visite et se laissent conduire
qu’entretiennent les membres d’un même groupe, d’un panneau pédagogique à un autre, comparant les
elles-mêmes à l’origine de la désignation du guide. reconstitutions par rapport aux vestiges : ils regardent
L’observation des circuits fut complétée par des les ruines qu’on leur commente, se font photographier
entretiens semi-directifs avec des groupes venant de devant elles pour garder un souvenir de leur visite,
parcourir les lieux. En l’absence d’échantillonnage, mais se laissent facilement distraire par le paysage
les résultats ne sont ni à quantifier ni à généraliser. qu’ils aperçoivent fortuitement depuis les buttes amé-
Par la construction de types idéaux, on a seulement nagées. Si les collectionneurs ne se prononcent pas
cherché à présenter une synthèse des observations et pour juger de l’intérêt archéologique du site, il en va
des entretiens. Synthétique, l’esquisse typologique a tout autrement de sa présentation « muséographique ».
les mérites et les inconvénients de la caricature : elle Habitués des lieux touristiques, ils ne cessent de com-
détermine des traits particulièrement caractéristiques, parer. En visitant le « parc archéologique » de Larina,
mais aussi elle les exagère et néglige d’autres aspects ils s’attendent à retrouver un niveau de prestations
moins marqués. La méthode s’inspire de celles mises et une mise en scène de l’histoire semblables à ceux
en œuvre par des sociologues ou par des ethnolo- qu’ils avaient trouvés à Saint-Romain-en-Gal, ou dans
gues pour analyser des pratiques de loisirs ou des d’autres musées archéologiques de plein air. Les col-
visites d’expositions muséographiques. lectionneurs sont exigeants et critiques : ils apprécient
le nombre et la qualité des panneaux mais sont géné-
Cinq types de visiteurs ont été ainsi mis en évi- ralement de gros consommateurs de services, que les
dence : maigres prestations proposées à Larina sont loin de
satisfaire. Mais, surtout, ils perçoivent mal le message
– Les collectionneurs historique du site. Si certains s’en accommodent, la
Les collectionneurs n’aiment pas que les choses majorité des sondés ne l’apprécient pas. Leur rythme
leur restent inconnues. Ils vont à l’exploration. Ils de visite va alors en s’accélérant  : ils cherchent des
manifestent une grande envie d’apprendre et de voir, diversions  : « voir les fouilleurs », ramasser des fossi-
de toucher et de saisir ce qui ne leur appartient pas les… Par conséquent, les groupes de collectionneurs
encore. Suivant le temps dont ils disposent pour sont souvent amenés à se séparer. Il arrive ainsi que
satisfaire leur curiosité, ils s’arrêtent ici et là pour visi- certains écourtent la visite, alors que d’autres suivent
ter une région, un pays. Les collectionneurs viennent tous les panneaux visibles, du début à la fin des amé-

Des publics aux attentes différenciées • 235


nagements. Peu satisfaits de la manière dont ils sont
accueillis à Larina, ils revendiquent fortement un amé-
nagement complémentaire du site. Des guides, des
animations et des services sont souhaités pour ren-
dre leur visite plus attrayante et plus confortable. Une
boutique doit la conclure.

– Les pèlerins
Les pèlerins sont en retraite à Larina. Ce sont des
fidèles du lieu et ils sont légions. Ils sont là pour ren-
dre hommage à un lieu qu’ils connaissent bien, pour
y avoir déjà vécu des expériences heureuses. Mais
ce n’est pas tant une pieuse adoration de la Madone
qui les amène. Les pèlerins de Larina vénèrent par- Fig. 903 – La nécropole du Mollard restaurée : un lieu de ques-
dessus tout l’évolution du site. Ainsi, ils reviennent tionnements pour les visiteurs (ill. P. Porte).
régulièrement à Larina pour le plaisir de se laisser
surprendre par les changements, notamment ceux À Larina, les pèlerins se recueillent sur leur pro-
ayant trait à la configuration des lieux ou au paysage pre histoire, tantôt en la partageant avec leurs com-
de la plaine. Mais que l’on ne s’y méprenne pas, les pagnons de voyage, tantôt au travers d’une réflexion
pèlerins s’inquiètent de l’évolution lorsqu’elle devient plus globale sur l’évolution récente de leur civilisa-
synonyme d’innovation. Ainsi, dans le plus grand res- tion. On peut les rencontrer assis sur un mur, en
pect des lieux, ils se font davantage les observateurs train de se conter leurs aventures ou de commenter
de l’histoire locale, du paysage, des constructions… le paysage connu qu’ils ont sous les yeux. Larina
Ils connaissaient le site avant même que les vestiges s’ouvre à leurs pas comme un jardin domestique, lieu
archéologiques n’aient été découverts. Parfois, ils ont collectif mais sans horaires ni guichet et suffisam-
eu cette grande chance de pouvoir participer aux ment familier pour être considéré comme un chez-
chantiers de fouilles, ou plus généralement de dis-
soi. Espace de jeu, de promenade et de découverte,
cuter des découvertes avec les fouilleurs. S’ils revien-
le jardin propose mille et une merveilles que les
nent aujourd’hui, c’est pour retrouver leurs traces,
pèlerins apprécient : si les pèlerins s’intéressent aux
leurs propres histoires, qui sont liées à l’endroit où
vestiges archéologiques, ce n’est pas pour acquérir
ils avaient rencontré des découvreurs, où ils se sont
un savoir historique. Incapables de « lire les pierres »,
fait prendre en photo l’année précédente…
ils sont attirés par les ruines uniquement par la forme
Les pèlerins se déplacent généralement en grou-
des habitations qu’elles dessinent. Ils évoquent « les
pes, parfois importants. Ils se désignent un guide, fin
conditions de vie de l’époque » qu’ils comparent à
connaisseur des lieux. En fait, la sortie à Larina est
celles d’aujourd’hui (Fig. 903). C’est par le biais du
avant tout une occasion de sociabilité. Larina se visite
entre amis ou entre familles. Si les guides se chargent rapport qu’ils entretiennent à l’identité locale qu’ils
de la visite de leurs compagnons, c’est qu’ils souhai- s’intéressent à l’archéologie capable à leurs yeux
tent faire découvrir leur pays d’adoption et les haut- de démystifier leur propre histoire et l’origine de
lieux qu’il recèle. Car, la sortie à Larina se confond l’homme. Les pèlerins apprécient la beauté du pays.
avec une sortie identitaire. Les pèlerins y affirment Ils se dirigent vers la Madone d’où ils contemplent
leur droit et leur devoir d’appartenir à une société la vallée qu’ils viennent de parcourir en voiture. Ils
ou à un pays. Aller à Larina revient à visiter un lieu localisent leur village, celui du frère ou des amis,
familial, où chacun garde un souvenir, où chacun à l’aide de jumelles si nécessaire. S’ils adressent de
se reconnaît dans la fidélité à partager une même vifs reproches à la centrale nucléaire qui s’impose
culture. Les guides déplacent à Larina leurs parents devant eux, c’est qu’elle incarne un élément agressif
et leurs enfants, avec le souhait de transmettre leur de la civilisation industrielle et urbaine qu’ils cher-
propre identité. On y accompagne les enfants, on y chent à fuir. Ils aspirent à la nature et au calme de la
enseigne et apprend l’histoire locale, on y joue et campagne qui leur procure un sentiment de sérénité
organise le pique-nique du dimanche. Avec des amis, et de liberté. Ils apprécient tout particulièrement le
des collègues ou d’autres invités extérieurs, on s’at- site de Larina parce que, selon eux, il s’oppose aux
tache à découvrir de façon méthodique sa région. contrées touristiques classiques qu’ils ont pu fréquen-
Si quelques groupes, partis du parking de Hières, ter. L’autonomie du lieu, tant désirée des pèlerins, ne
accèdent au site par les sentiers, les pèlerins arrivent doit quand même pas exclure quelques barrières de
généralement à Larina en voiture. On vient y « pren- sécurité pour que les enfants puissent circuler plus
dre l’air », découvrir et faire découvrir la région, mais librement près de la falaise. En tout cas, pour eux,
surtout passer un « moment agréable » entre amis. Le Larina est un site unique. Il ne se compare pas à
pèlerinage est véritablement soumis au rythme col- d’autres : c’est un lieu clairement identifié, propice à
lectif. Se déplacer seul n’aurait pas plus de sens que la réflexion et à l’épanchement qu’il fait bon retrou-
de vouloir enseigner sans élèves. ver régulièrement.

236 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


– Les grimpeurs
Les grimpeurs sont avant tout des sportifs qui
recherchent l’effort physique. À l’épreuve spor-
tive, ils combinent l’intérêt pour la nature et pour
la beauté des paysages. Ils aiment être dans des
« milieux agréables et reculés », loin des turbulences
de la vie urbaine. C’est la montagne qu’ils désignent
comme leur destination favorite pour pratiquer leurs
activités de loisirs. Ainsi, de façon régulière, lors de
congés ou de sorties dominicales, ils se rendent dans
le Jura, les Monts du Bugey, ou dans les Alpes. Les
grimpeurs sont mobiles, utilisent les petits sentiers
pour se construire de vastes parcours. À travers leurs
désirs de circuler, c’est la possibilité de pouvoir s’ex-
primer librement qu’ils recherchent. Ainsi ne sont-
ils pas attachés de manière particulière à un espace
donné. Ils tournent d’un lieu à un autre à la recher-
che de la nouveauté. Les grimpeurs ne sont donc
pas des visiteurs assidus. Cependant, ils sont nom-
breux à fréquenter Larina parce qu’ils connaissent
déjà le lieu, facilement accessible depuis les grands
centres urbains. Comme pour les pèlerins, leur sortie
est alors une occasion pour découvrir l’évolution du
site et faire connaître ce milieu à d’autres person-
nes. Accompagnées de connaisseurs, les équipes de
grimpeurs peuvent alors se laisser conduire à Larina
sur les sentiers les plus cachés. D’autres équipes de
grimpeurs découvrent Larina pour la première fois. Fig. 904 – Un site archéologique au cœur de l’environnement,
Elles ont appris l’existence du lieu par des guides de avec des falaises, et une vue sur la plaine, spectaculaires pour
randonnées, des revues spécialisées, nombreuses à les visiteurs (ill. P. Porte).
présenter le site (Fig. 904).
Les grimpeurs ont en commun d’aimer Larina en tournent le dos. Pour les grimpeurs, Larina s’inscrit
tant que sommet : dans leurs évasions, dans leurs échappées hors des
– randonneurs, ils laissent leur véhicule dans le grands chemins. Plus que n’importe quel autre type
village de Hières, montent à pied sur le plateau et de visiteurs, les grimpeurs ont une grande curiosité
passent à Larina comme sur d’autres lieux ; pour la Nature et un goût certain pour l’aventure de
– cyclistes, ils partent de la plaine de Crémieu, plein air. Par conséquent, ils caractérisent Larina par
excellents à monter les côtes et à parcourir les peti- son milieu naturel qu’ils apprécient. Du maintien de
tes routes de campagne du val d’Amby puis du pla- l’aspect « encore assez naturel » du site dépend leur
teau ; assiduité. Ils se veulent entièrement autonomes et se
– parapentistes, ils s’enthousiasment à l’idée de situent à l’opposé des collectionneurs.
pouvoir s’élancer du sommet de la falaise.
Aux yeux des grimpeurs, la montagne de Larina – Les savants
est petite, peu ardue à franchir et le paysage qui
Les savants se déclarent éminemment passionnés
les accueille au sommet « joli » mais défiguré par la
par l’archéologie. Ils lisent des ouvrages spécialisés.
présence imposante de la centrale nucléaire. Aussi
Larina n’est-il pas l’occasion d’une randonnée, mais Ils visitent un grand nombre de sites archéologiques,
d’une promenade. Les grimpeurs ne recherchent pas parfois bien loin de leur domicile. Une démarche de
ici le plaisir de conquérir un grand sommet mais sou- recherche, méticuleuse et approfondie les habite. Ils
haitent se « défouler un peu » ou se préparer à l’effort cherchent non seulement à faire l’expérience sensible
avant de partir vers d’autres lieux. Larina peut être des choses mais surtout à les expliquer. Les savants
comparé à un terrain d’entraînement de proximité. ne sont pas à Larina par hasard.
Les randonneurs sont équipés de bonnes chaussures Souvent, les savants souhaitent faire partager leur
et de sacs à dos allégés, mais ils ne sont à Larina passion pour la recherche des traces archéologiques.
que pour la demi-journée et fréquentent peu les gîtes Ils refusent les formes d’aide les plus scolaires et col-
d’étape du pays. Les grimpeurs s’intéressent, presque lectives, préférant le plaisir de la découverte et la
exclusivement, à ce qu’ils étaient venus chercher  : liberté des relations personnelles. Par leurs expérien-
le point de vue. Là, ils restent de longs moments à ces antérieures et leur long apprentissage littéraire
contempler le paysage (parfois à l’aide de jumelles) ; de l’archéologie, ils se sentent à même d’adopter une
ici, ils se reposent un instant avant de repartir. Ils posture critique et de s’affranchir des informations
ne se préoccupent guère du reste du site auquel ils officielles. Leur passage à Larina réactive un senti-

Des publics aux attentes différenciées • 237


sur l’archéologie, s’en détourne alors progressive-
ment pour se satisfaire d’autres attraits tels que la
recherche de fossiles.
De plus, les savants manifestent de grandes
inquiétudes quant aux aménagements destinés à
mettre en valeur les vestiges. Leurs connaissances et
leur expérience de ce type de site leur font s’inquié-
ter sur la protection du patrimoine et les menaces
des travaux… Parce qu’ils ne se satisfont pas des
informations divulguées sur l’histoire, trop rares et
superficielles pour leur permettre de comprendre
la logique du lieu et l’organisation des civilisations
anciennes, les savants restent interrogateurs. Leur
soif d’étayer leur savoir historique n’est visiblement
pas comblée, mais ils manifestent souvent leur envie
de transmettre leur point de vue sur l’histoire et sur
la manière de la vulgariser.

- Les prospecteurs
Les prospecteurs sont-ils des pèlerins spécialisés ?
Comme les pèlerins, ils connaissent Larina pour y être
« déjà » venus. Toutefois, leurs motivations ne sont pas
les mêmes. Les prospecteurs sont-ils alors des savants
d’une espèce particulière ? Comme eux, ils ciblent
leur usage de Larina. Mais à cette différence que les
Fig. 905 – Un aménagement didactique très présent prospecteurs ne sont pas à Larina pour se cultiver
qui caractérise la visite du site archéologique (ill. P. Porte). l’esprit mais pour se remplir le ventre. Autrement dit,
ils sont guidés par la nécessité d’une activité aux limi-
ment d’appartenance à un monde cultivé. Il les place tes de la besogne et du plaisir. Certains prospecteurs,
aussi devant certaines obligations, particulièrement cueilleurs à l’occasion, se déclarent exclusivement
celles de transmettre leur savoir libéré des dogmes et attirés par les mûres qu’ils sont venus choisir dans
leurs manières critiques. On attendra donc des plus les buissons épineux. D’autres, enseignants, photo-
passionnés qu’ils enseignent leur savoir, ou, car cela graphes, cinéastes ou journalistes se montrent plus
semble parfois difficile, qu’ils tiennent compte des intéressés par la possibilité qu’offre le point de vue
aspirations de loisirs de leurs compagnons. de Larina pour exercer leurs « métiers ». Les prospec-
Les savants, sont aisément repérables  : on les teurs tentent d’exploiter les ressources du site. Ils ont
rencontre dos courbé, observant de près les vestiges une compétence de professionnels et ils expriment
archéologiques. De plus, venus spécialement à Larina clairement une préférence pour ceci ou cela.
pour satisfaire leur passion, ils prennent leur temps Les prospecteurs sont de la région et s’ils prati-
pour s’imprégner des lieux et faire jaillir en eux les quent le site de Larina, c’est parce qu’ils profitent
questions essentielles qui finiront par faire avancer de l’occasion d’un déplacement à proximité. Larina
leur savoir. Leur visite est longue, méticuleuse aussi, n’est donc pas un objectif de sortie en soi, comme
ce qui conduit parfois à diviser leur groupe en deux. cela pouvait être le cas pour les savants. Les pho-
Tandis que les uns considèrent l’ensemble du site, les tographes spécialistes des cheminées, par exemple,
autres visitent Larina de manière sélective en accor- seront conduits à Larina pour les tours de la centrale
dant peu d’importance à ce qui pourrait les distraire nucléaire !
de leur passion. Les savants s’expriment peu sur l’as- Les prospecteurs ne s’intéressent pas au site tou-
pect naturel du site ou la qualité du point de vue, sur ristique, ni même au parc archéologique de Larina.
les types d’aménagements touristiques ou encore sur Coupant court à tous les aménagements imaginables
les panneaux pédagogiques qu’ils ignorent ou qu’ils du site, ils ne s’orientent que vers leur cible. La visite
approchent seulement en fin de visite (Fig. 905). doit être efficace. Les prospecteurs n’aiment pas s’en-
À l’inverse des collectionneurs, les savants atten- combrer de lourdeurs qui nuiraient à leurs objectifs :
dent de Larina des révélations historiques particu- point de balade, point de rêverie… sans d’abord
lières et de qualité. Or, ils jugent les vestiges petits, se préoccuper de la bonne fin de leurs travaux. De
dépouillés des objets qui y ont été découverts, ce qui, Larina, ils ne sont ni satisfaits ni vraiment enthou-
selon eux, ne confère pas un grand intérêt historique siastes. C’est l’accomplissement de leur objectif qui
au site. Ils ne manquent ainsi pas de jeter le doute prime : que les mûres soient belles, que les champi-
sur la richesse archéologique de Larina, par ailleurs gnons abondent, pour le photographe que la lumière
vantée dans des articles grandioses… et trompeurs. soit propice, ou pour l’enseignant que la possibilité
Le déroulement de leur visite, ciblée en premier lieu d’une visite de sa classe se confirme. (Fig. 906)

238 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


Fig. 906 – Vue aérienne du plateau et des vestiges archéologiques (ill. P. Porte).

Analyse synthétique des pratiques L’attrait de Larina se construit donc essentielle-


Des différents portraits de visiteurs que l’on vient ment sur une variété de fonctions. Les visiteurs les
de brosser, deux enseignements majeurs sont à sou- plus fidèles – les pèlerins – sont ceux dont la vision
ligner. Ils se résument par une multifonctionnalité du de Larina est la plus large. Ce sont eux qui profitent
site qui, paradoxalement, se présente à la fois comme au maximum des possibilités offertes par les aména-
son meilleur atout et comme une gêne à la lisibilité gements et la nature du site : marche, pique-nique,
du sens, du mélange de ses différents usages. vestiges, vue… Par ailleurs, de l’articulation des pôles
Rappelons tout d’abord que l’analyse donne un d’intérêt dans un groupe dépend la rapidité de la
relief particulier aux pratiques collectives des visiteurs visite. Ainsi, lorsque les figures de compromis entre
de Larina. Or, l’importance de cette caractéristique les personnes d’un groupe s’avèrent impossibles, la
influence l’organisation des visites et la perception visite se limite à peu de chose et les personnes quit-
du site dans le sens où l’usage de Larina devient, tent rapidement les lieux.
avant tout, un prétexte pour entretenir des relations
sociales. Clairement mise en évidence chez les pèle-
rins, qui présentent leur visite presque exclusivement
comme une sortie « en famille » ou « entre amis », cette
seule motivation suffit souvent.
Cependant la plupart des groupes qui vont à
Larina plutôt qu’ailleurs se réfèrent à trois pôles d’at-
traction principaux :
– Le premier est celui de la culture. Il se décline
autant par la représentation du patrimoine local
(notamment pour les grimpeurs et les collection-
neurs) que par celle des vestiges archéologiques
(pour les savants, amateurs de « culture pure ») ;
– le second est celui du paysage : le point de vue
depuis la Madone fascine ;
– Enfin, le troisième est celui du « plein air ». Le
site fait oublier les tourments de la ville et de la vie Fig. 907 – Au pied du site dans la plaine, une centrale nucléaire
moderne. Du site, on est moins pris par la vie indus- devenue un objet pédagogique dans un parcours
trielle qui s’impose dans la plaine. sur les différentes formes d’énergie (ill. P. Porte).

Des publics aux attentes différenciées • 239


Si le site de Larina est apprécié pour la variété leurs remarques, les visiteurs révèlent leur incom-
des possibilités qu’il offre, les critiques particulières préhension vis-à-vis de Larina qu’ils ne savent com-
ne manquent pas : ment identifier et classer  : Larina n’est ni vraiment
– Les ruines archéologiques, peu importantes par un parc archéologique urbanisé, ni seulement un
rapport à d’autres hauts lieux de ce type, semblent point culminant, ni même un milieu naturel à lui seul
« peu parlantes. » convenable. Cette perception incertaine canalise les
– Le panorama donne sur la centrale nucléaire visiteurs sur un espace réduit de Larina qui se limite
du Bugey, « un spectacle peu agréable » pour ceux à la partie aménagée. Par conséquent, les visiteurs se
qui recherchent des paysages aux traits doux et concentrent sur des circuits et des points de passage
reposants. C’est donc à son sujet que les visiteurs « obligés », plutôt qu’ils ne s’éparpillent pour s’isoler.
formulent des reproches, parce qu’elle dénote avec Ce sont alors vers les points dominants du site que
l’ambiance historique et naturelle du site (Fig. 907). les visiteurs sont conduits pour pouvoir se repérer.
– Quant à la nature, celle-ci semble dominée par Cette vision incertaine explique également en par-
des broussailles, des chemins difficilement pratica- tie l’importante attraction des visiteurs vers les pan-
bles et identifiables, des précipices qui font peur aux neaux. En fait, à travers les informations écrites, ce
parents et par un manque d’ombrage pour les beaux sont des éléments de réponse à leurs interrogations
jours de pique-nique… qu’ils attendent. Néanmoins, tous les visiteurs ne réa-
Ces indications suffisent pour comprendre que les gissent pas de manière identique à l’aspect inorga-
visiteurs, tout type confondu, regrettent essentielle- nisé de Larina. Alors que certains témoignent de leur
ment un manque d’accueil sur les lieux. Les collec- complète désorientation, au point de ne pas trouver
tionneurs sont surpris de ne pas retrouver le niveau l’entrée ou « le » point de vue du site, d’autres plus
d’équipement suffisant à leur confort et ne manquent avisés et qui se veulent moins attentistes, perçoivent
pas de comparer Larina à d’autres lieux qu’ils ont l’ha- le site de façon plus positive. En fait, plus les visiteurs
bitude de fréquenter (Saint-Romain-en-Gal, Vaison-la- sont autonomes dans leur visite, moins ils ont le
Romaine, Glanum…). Ils manquent de repères. Par sentiment d’être perdus. Ce fait peut être facilement
contre, ceux qui recherchent le calme de la nature illustré avec les grimpeurs, qui se satisfont du lieu
apprécient peu la forte fréquentation de touristes qui parce que, d’une part, ils apprécient la liberté que
manifestent des aspirations différentes des leurs. leur procure son inorganisation et, d’autre part, parce
La rencontre en un même site, au même moment, qu’ils ne s’attardent pas sur des prestations qu’ils
de visiteurs aux attentes variées engendre une mul- n’attendaient pas vraiment. Inversement, les visiteurs
tifonctionnalité, souvent peu comprise. Ainsi, par les plus dépendants des équipements susceptibles de

Fig. 908 – Vue aérienne du plateau et des vestiges archéologiques

240 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


conduire leur visite, comme les collectionneurs, sont voir la vue, sans même jeter un coup d’œil sur ses
les visiteurs les plus demandeurs de services nou- panneaux… La valorisation des recherches archéolo-
veaux et les plus frustrés de leur passage à Larina. giques et le tourisme dit culturel ont ainsi encore des
Dans tous ces avis, l’archéologue se retrouve per- efforts à faire pour intéresser une population qui se
plexe : il cherchait à faire comprendre au mieux ses dit pourtant souvent sensibilisée à la protection des
recherches et il se retrouve face à des visiteurs cher- vestiges près de chez elle. La mémoire de son envi-
chant une partie plate du site pour jouer au ballon, ou ronnement l’emporte néanmoins sur sa pratique de
lui demandant le chemin de « La Madone » pour aller loisirs, ce qui n’est déjà pas si mal… (Fig. 908)

Des publics aux attentes différenciées • 241


En guise de conclusion :
« le voyage singulier » de Patrick Drevet

O n a vu que les recherches sur le patrimoine


archéologique peuvent conduire, au-delà de la
connaissance scientifique, à la valorisation des ves-
tiges et découvertes par la médiation, ainsi qu’au
développement territorial. Mais elles peuvent aussi
contribuer à la création artistique de multiples
façons. Ainsi, par exemple, la Direction Régionale
des Affaires Culturelles de Rhône-Alpes a-t-elle été
amenée à commander à des écrivains contemporains
des « Nouvelles » sur le patrimoine régional en cours
d’études et de restaurations. Ces « Regards d’écrivains
sur le patrimoine » ont été publiés une première fois
par la DRAC aux Éditions Paroles d’Aube sous le titre
générique de « Le voyage singulier ».
Parmi eux, Patrick Drevet s’est vu confier le regard
sur Larina. Romancier et essayiste, il est notamment
l’auteur de Huit petites études sur le désir de voir (Gal-
limard, 1991 et 1996), du Rire de Mandrin (Belfond,
1993) et de Dieux obscurs (Belfond, 1994). Son récit,
Le Miroir aux papillons (Belfond, 1995) a obtenu en
1995 le Prix Rhône-Alpes du Livre. La mort sur un
plateau est ainsi son regard sur le site archéologi-
que, sa perception du plateau dans son état actuel,
une fois les fouilles archéologiques achevées. Il lui
appartenait donc à ces différents titres de conclure
cet ouvrage sur Larina.

La mort sur un plateau


« Le camp de Larina s’accorde admirablement à Fig. 909 – Vue aérienne du plateau et des vestiges
la coloration particulière des promenades domini- archéologiques, pris vers le Sud (ill. P. Porte).
cales. Situé à l’extrémité d’un éperon de l’Isle-Cré-
mieu, qui est un ultime feston des Alpes, il domine Sans avoir franchi aucune porte, aucune grille,
la plaine de l’Ain presque à l’aplomb de Lagnieu, où on est d’emblée dans un autre règne. L’effet de
le Rhône quitte les montagnes. Porté au contact du désolation et de mutisme dont on est saisi provient
ciel qui l’entoure également sur ses bords tombant sans doute de la configuration de confins prise par
à pic dans le vide, il surnage comme une proue de ce coin de landes enfoncé dans les souffles, et qui
navire ou comme un canton isolé dans les nuages, rappelle les terres nordiques de l’Écosse ou de la
îlot de verdure et de roches jaunes détaché de la Norvège, mais la componction qui caractérise l’allure
terre. (Fig. 909) des promeneurs disséminés sur ses pelouses, dis-

En guise de conclusion • 243


paraissant derrière ses mamelons, en ressurgissant,
ou s’escamotant parfois jusqu’aux épaules dans les
inégalités du terrain, n’est pas non plus sans transfé-
rer au site la mélancolie des lieux de déambulation
oisive. Comme tous les parcs, toutes les places, tous
les mails où convergent et se croisent les parcours de
désœuvrement, le camp de Larina semble d’abord
mettre en état de pèlerinage, susciter un comporte-
ment de membres venus sur un lieu fondateur ou le
recueillement de sinistrés de retour sur les terres de
leur demeure anéantie.
Engagé sur des sentes tracées par une rêverie
plus que par des pas, on aperçoit bientôt, affleu-
rant au niveau du sol puis s’en dégageant grâce aux
tranchées creusées sur leur pourtour et à la couche
de gravillons blancs ou pourpres qui les cerne, des
soubassements de moellons dessinant le plan d’une
petite maison de deux pièces. D’autres fondations
semblables, aussi soigneusement mises au jour et
en évidence, se succèdent de place en place sur les
versants du pré en cuvette qu’on aborde Leur ordon-
nancement n’indique pas sa logique et, malgré les
panneaux explicatifs, l’imagination peine à redres-
ser les parties manquantes. Des tumulus constitués
à partir du déblai des fouilles permettent de prendre
çà et là de la hauteur. L’un d’eux domine les ruines
plus importantes d’une villa plus étendue, dont il a
été possible de repérer les étapes de construction
et d’agrandissement. Cette habitation ainsi que les
vestiges de ses dépendances attestent que, jusqu’aux
environs de l’an mille, une communauté avait pros- Fig. 910 – Vue aérienne du plateau prise vers le Nord, du Mollard
vers l’habitat et la plaine (ill. P. Porte).
péré sur cet âpre bout du monde soumis à la râpe des
vents, accrochée à la vie retirée, farouche, méfiante, encore vivace de l’exil, le souvenir encore cuisant
qu’elle s’était accoutumée à y mener, au sommet de de l’exode, le déchirement d’avoir été chassé pour
falaises aux allures de forteresse cathare. toujours du jardin de son enfance, pour connaître ce
Plus qu’une communauté, n’était-ce pas un peu- besoin d’une terre qui en vienne à ne manquer plus
ple qui avait fixé là sa patrie, se transmettant depuis jamais. Le site de Larina promit à l’homme déraciné
la préhistoire, puisqu’y ont été découvertes des fos- ce coin de monde à même d’être préservé de toute
ses néolithiques, un attachement devenu de généra- spoliation. Il était en limite d’une région occupée
tion en génération atavisme, amour jaloux, féroce ? par les Allobroges, un nom qui signifie précisément
Les longues étapes de l’évolution tant technique que « peuples venus d’ailleurs ». Sans culture propre sans
spirituelle de l’humanité y sont inscrites comme les doute, ou l’ayant perdue, ils tâchaient, dans ce pays
sillons concentriques enregistrant dans le fût des de montagnes inhospitalières couvrant aujourd’hui la
arbres chacune de leurs années. L’âge du bronze y a Savoie et le Dauphiné, de s’en constituer une faite
laissé les vestiges de premières cabanes. Un habitat d’emprunts à l’Italie, à l’Helvétie et à la Gaule.
et des restes d’objets y marquent les développements Le lieu qu’il choisit pour demeure, l’homme l’in-
plus riches de l’âge du fer. L’époque romaine s’y voit vestit aussitôt d’une dimension sacrée. Il n’aurait
dans les blocs épars d’un petit temple dédié à Mer- jamais lieu – il ne deviendrait jamais un lieu – sans
cure. L’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge s’y le dépôt de cette part de mystère que l’homme y ins-
lisent dans la présence d’un rempart fermant le pla- crit en même temps qu’il y entretient son foyer. Aux
teau d’un bord de falaise à l’autre et dans les vestiges cultes inconnus de l’âge du fer, dont des objets ont
les plus importants. été retrouvés à Larina a succédé celui de Mercure,
L’homme est mû du rêve plus ancien que lui de qui à son tour s’est effacé devant le Christ, et même
construire au-delà de sa peau un corps plus grand la population du xixe siècle qui s’y borna à exploiter
que le sien, qui soit à la fois son abri et un espace les carrières de lauzes ressentit le caractère électif de
intérieur dans lequel il puisse circuler comme les ce lieu puisqu’elle y a hissé sur un haut piédestal une
sentiments et les pensées le font dans son âme. Il madone. De la pointe extrême de l’éperon rocheux,
aspire à faire de la nature et de toute la terre la pro- elle surplombe de deux cents mètres la plaine éten-
jection des lois inhérentes au fonctionnement de due à ses pieds jusqu’aux lointains coteaux de la
son esprit qui lui impose ses idées d’harmonie et Dombes. Au bas de la robe de buis, de noisetiers,
son désir d’éternité. Il faut sans doute l’expérience d’érables, qui recouvre le talus d’éboulis accolé à la

244 • La valorisation des recherches archéologiques : de la médiation au développement territorial


falaise, le village d’Hières-sur-Amby étire ses rami- Et là, devant ces tombes, on sent que l’on touche
fications jusqu’à un petit lac qui miroite à travers à ce que l’on ne se savait pas chercher. La déam-
l’épaisseur de l’air. Au-delà coule le Rhône délivré bulation que la foule avait entamée sans en atten-
des étroits. Sur sa rive se dressent les quatre tours dre rien qu’une promenade y rejoint la méditation
monumentales et fumantes de la centrale nucléaire qu’elle ignore sa rêverie foncièrement poursuivre.
du Bugey : c’est à la vitesse de l’éclair que, depuis Elle s’agglutine autour des cercueils de pierres, elle
Larina, on parcourt l’histoire de l’humanité. y éprouve une émotion qui la relie aux êtres dont
Cette vaste étendue plane et basse, alors vacante ne subsistent que les signes dont ils accompagnaient
bien sûr, atténuant ses échelonnements de baies et leur disparition. On le constate soudain : seules ces
de forêts dans le bleuté de la brume, les habitants de tombes donnent aux ruines parcourues une réalité,
Larina se l’étaient donnée pour vue dans la mort. Au une profondeur, une grandeur. Sans elles, le site eût
sommet de la butte que l’on escalade à l’arrière de la paru suspect et en tout cas négligeable. Avec elle,
madone, apparaît un semis de tombes dont les cof- il raconte une histoire, un lent enrichissement, une
fres en pierres de lauzes, tous disposés dans le même fierté, un héritage, une passion.
sens, les uns parallèles et accouplés, d’autres en quin- Des hommes avaient fait corps avec cette thé-
conce, dégagés et laissés ouverts, exhalent désormais baïde. Ils s’y étaient usés à prospérer. Ils s’y étaient
leur vacuité. Creusés à l’exacte taille des cadavres, ils attachés au point de la défendre comme la prunelle
pourraient évoquer des caissons pour spationautes de leurs yeux. Pour ceux d’entre eux qui étaient allés
en partance sur leur rampe de lancement. De minus- suivre des études ou chercher fortune ailleurs, elle
cules sépultures de bébés, d’autres un peu plus gran- avait représenté le paradis, engendré des accès de
des d’enfants et d’adolescents indiquent que l’ultime nostalgie, constitué les fondements de leur sagesse et
migration ne laissait personne en rade. Sur une autre les critères de leurs goûts. Tous ne voyaient aucune
colline, plus à l’écart et plus haute, une nécropole fin à leur village. Il s’en est perdu pourtant jusqu’au
avec chapelle et mausolée pour notables témoigne nom, puisque « Larina » n’est que le sobriquet donné
de la taille qu’avait fini par prendre la communauté en patois local à cet endroit : « les ruines »
installée sur ce bord de plateau (Fig. 910).

En guise de conclusion • 245


ANNEXES

1-Textes anciens de sites comparables à Larina


Trois descriptions de sites antiques, complémen- Les bâtiments de réception
taires malgré leur datation échelonnée sur trois siècles Et pour que la postérité n’hésite pas sur la per-
(comme Larina d’ailleurs), nous paraissent toujours sonne du fondateur, une pierre a été fixée à l’entrée :
devoir être gardées en tête pour comprendre le site : elle indique les noms de ceux qui ont conçu les bâti-
le burgus de Pontius Leontius (Sidoine Apollinaire, ments ; l’eau est tout près : elle enlève les traces de
Poèmes, XXII) au ve  siècle, le castrum de Chastel- pas et ses flots largement répandus font disparaître la
Marlhac (Grégoire de Tours, Histoire des Francs, III- boue. Un mur recouvert de plaques de marbre monte
13) au vie siècle, la villa de Mediolanus appartenant à jusqu’aux toits dorés, qu’on ne saurait trop dissimuler
Nicétius (Fortunat, Poèmes, III-12) au viie siècle. sous le jaune métal, car l’opulente fortune de cette
maison, qui ne souffre pas de rester ignorée, dévoile
Le burgus de Pontius Leontius (Aquitaine) ses richesses par la manière même dont elle cache
son faîte. Derrière cette entrée s’élèvent, desservant
au ve siècle :
deux bâtiments, deux galeries d’un portique ; sur la
galerie du fond, relevée par une pente douce, les
« Description du Burgus par Apollon : le site, pièces d’angle sont incurvées, si bien qu’elles regar-
les murailles et les thermes d’été. dent cette galerie légèrement de biais de leurs coins
Il est un lieu où insensiblement vous confondez symétriques. L’ensemble de la construction aperçoit
vos cours déjà ralentis, Garonne, dont la source roule le jour naissant par sa courbure de droite, voit le midi
d’un rocher riche en eau, et toi, Dordogne mous- par sa façade et verra de la gauche le soleil couchant.
sue, qui te hâte vers la plaine… À la rencontre de Il ne perd rien de cette triple orientation et retient
tout le soleil grâce à son atrium en demi-lune…
ces rivières, ou plutôt très près de l’endroit où elles
ne forment plus qu’une seule onde, se trouve une
Les greniers, les thermes d’hiver, l’atelier de
hauteur qui perce le ciel, remarquable par son éléva-
tion et destinée à recevoir des maîtres plus éminents tissage
encore et à devenir une pépinière de sénateurs. Cette Plus haut s’élèvent les entrepôts de grains avec
hauteur, le fondateur de la famille, Paulinus Pontius, leurs bâtiments étendus en longueur, trop étroits
l’entourera un jour de murailles élevées, au temps où cependant pour l’abondance des récoltes. Ici viendra
les Latins régneront sur sa patrie, et leurs tours altiè- tout ce que l’Afrique moissonne sur ses chaudes ter-
res traverseront la voûte du ciel ; je veux que sur leurs res, tout ce que le Calabrais et l’actif Apulien cultivent,
les riches moissons qui mûrissent pour grossir les tas
sommets siègent, brillant d’une commune gloire, la
de blé de Léontium, tout ce que le Gargare confie
Splendeur et la Sécurité ; ces murs, ni machine de
au sillon de Mygdonie, tout ce que l’attique Eleusis,
guerre, ni bélier, ni remblai élevé, ni terrasse rap-
qui vénérait Cérès par des danses secrètes, mettait en
prochée, ni catapulte lançant des pierres sifflantes, réserve pour son fils Triptolème, aux temps lointains
non plus que la tortue ou le mantelet ou le char où les hommes abandonnant le gland, les siècles d’or
qui court près des échelles déjà dressées n’auront expirèrent alors que les moissons d’or leur étaient
le pouvoir de les ébranler jamais. Je crois discerner données. Un portique d’été s’ouvre d’un côté vers
déjà quel sera ton avenir, Burgus (c’est ainsi que tu le nord glacé ; de l’autre, une douce chaleur sort des
seras appelé) : tes maisons s’élèvent du bord même thermes d’hiver et tempère l’endroit pour un temps ;
du fleuve et des thermes magnifiques trouvent place cette partie lointaine est, bien entendu, spécialement
dans le corps des ouvrages de défense… Quant aux aménagée contre le froid… Dans les thermes d’en
colonnes qui soutiennent ces bains, que dire de leur haut arrive de loin un cours d’eau qui, venant d’un
grandeur et de leur beauté ? lieu plus élevé, tombe en cascade dans la monta-

Annexes • 247
gne ; capté dans de larges canaux, il distribue partout Le castrum de Chastel-Marlhac (Auvergne)
son eau enfermée dans des dérivations profondes. au vie siècle :
Du côté du soleil couchant, derrière les greniers « Les troupes s’emparent de la forteresse de Vol-
obscurs, s’élève la maison d’hiver des maîtres  : là lore et tuent misérablement devant l’autel de l’église
pétille un bon feu qui dévore les bûches qu’on lui le prêtre Procule, qui jadis avait offensé Saint Quin-
apporte ; les vagues d’air chaud sortant de la masse tien… Les assiégés du château de Marlhac sont alors
ardente se perdent dans les tuyaux de la cheminée délivrés après avoir donné une rançon pour ne pas
où elles circulent et, leur violence une fois brisée, être emmenés en captivité ; c’est leur lâcheté qui en
répandent dans tout l’édifice une chaleur modérée. fût la cause, parce que le château était bien fortifié
Contigu à ce bâtiment, on pourra voir un atelier de naturellement. Il était entouré d’un rocher de cent
tissage que le fondateur a osé concevoir dans le style pieds ou même plus, taillé à pic, sans qu’on ait eu
du temple de Pallas. C’est dans ce sanctuaire, dira à construire des murs ; au milieu est un grand étang
un jour la Renommée, que l’épouse irréprochable dont l’eau claire est très agréable ; dans une autre
du noble Léontius, qui plus que toute autre femme partie il y a des sources très abondantes en sorte
entrée dans la familia Pontia se réjouit de partager le qu’un ruisseau d’eau vive s’écoule par une porte.
sort de son illustre mari, dégarnissait de leur laine les En outre, cette forteresse s’étend sur un si grand
quenouilles syriennes, tordait les fils de soie sur les espace que les habitants cultivent de la terre dans
roseaux légers ou filait le métal assoupli, gonflant le l’enceinte des murs et récoltent des fruits en abon-
fuseau de fils d’or. Derrière cette construction, sur un dance. Confiants dans la protection qu’offrait cette
ensemble de panneaux, s’étale une brillante compo- forteresse, des assiégés qui étaient sortis pour pren-
sition qui rappelle les origines des Juifs circoncis. La dre quelque butin et de nouveau se renfermaient à
peinture resplendit pour l’éternité ; le temps n’a pas l’intérieur de l’enceinte du château, furent capturés
détérioré ses couleurs ni enlaidi le dessin. par les ennemis. Ils étaient cinquante hommes… Les
assiégés consentirent, pour que ces hommes ne fus-
La salle à manger, la tour de guet sent pas tués à donner chacun un triens pour leur
rançon. »
Tu tournes à gauche : un vaste portique te reçoit ;
il est voûté et ses galeries sont droites ; suspendue
à l’extrême bord de l’abrupt, une forêt de pierre s’y La villa de Mediolanus (Moselle)
dresse, faite de colonnes serrées. Ici s’ouvre une appartenant à Nicétius au viie siècle :
haute salle à manger avec ses portes à deux battants. « La montagne se soulève en une masse vertigi-
À côté, une conduite de métal fondu ; l’eau tombe neuse suspendue entre ciel et terre et la rive rocheuse
d’en haut, dans un bassin situé devant la porte, et les dresse sa tête altière. Sur ce soubassement de pierres,
poissons qui ont suivi ce canal trouvent en nageant elle porte haut ses sommets aux frondaisons vierges
une salle à manger… mais agitée par les vagues. À et dressées au-dessus de l’abîme, la cime règne en
portée de la main se dresse la première, ou, si tu sûreté. Les plaines se retirent de la vallée au profit du
préfères, la dernière des tours. C’est là que les maî- mont ; partout la terre diminue et celui-ci s’installe.
tres de maison auront coutume de placer leur lit de La Moselle qui gonfle et le petit Rodanus l’en-
table en hiver. Souvent assis à son sommet visible de tourent et rivalisent pour alimenter l’endroit en
loin, je regarderai la montagne chère à nos Muses en poisson. Ailleurs, les fleuves divagants saccagent les
même temps qu’aux chèvres ; je me promènerai dans riches moissons ; ceux d’ici produisent pour toi des
ces frondaisons de laurier et là je croirai que la trem- festins, Mediolanus. Que les eaux montent et voilà le
poisson plus proche ; ce qui produit d’habitude des
blante Daphné veut bien croire en moi. S’il t’arrive
ravages fournit ici la nourriture.
alors de tourner tes pas vers les deux Ourses, pour
Le laboureur charmé regarde ses sillons fructifier,
aller au temple du dieu qui est le plus grand de tous,
faisant des vœux pour une production riche et abon-
tu sentiras au passage les parfums de la cave et du
dante. Les cultivateurs se repaissent les yeux de la
garde-manger, qui associent leurs délices ; tu y seras, moisson à venir, ils la récoltent du regard avant que
mon frère, abondamment représenté. le temps soit venu de la couper. La campagne douce
et riante est couverte d’un tapis de verdure, de gras-
Double patronage divin pour le Burgus ses prairies charment les regards errants.
Et maintenant partage avec moi cette résidence : Parcourant ces lieux, Nicetius, héritier des apôtres,
tu me céderas ma fontaine, qui coule de la montagne y établit en pasteur le bercail qu’il souhaitait pour son
et qui est ombragée par l’arc d’une large voûte percé troupeau. Il ceignit complètement la hauteur de trois
de nombreux trous. Elle n’a pas besoin de raffine- fois dix tours, il fit surgir des constructions à la place
ments, la nature lui a donné sa parure… Cette fon- occupée naguère par la forêt. Du plus haut sommet,
taine nous suffit en guise d’onde de Castalie. Le reste, le mur étend ses bras jusqu’aux limites formées par
tu peux t’en enrichir ; que les collines redoutent ta les eaux de la Moselle.
loi ; délivre ici tes captifs et que leurs liens relâchés À la cime du roc, se dresse un palais qui connut
deviennent de riches vignobles sur les coteaux du la splendeur et cette seconde montagne posée sur la
Burgus. » première sera sa demeure. On a jugé bon d’enclore

248 • Annexes
par le mur la plaine cultivée et cet édifice à lui seul L’eau d’irrigation est conduite par des canaux
constitue presque un château fort. Les colonnes de sinueux et elle fait tourner une meule qui fournit sa
marbre supportent le fier palais du haut duquel on nourriture à la population. Sur les collines stériles,
voit les barques estivales glisser sur la rivière. (Nicetius) a planté des ceps généreux et les vigno-
Il se développe sur un triple rang en un ensemble bles verdoient là où il n’y avait que broussailles. Des
étendu si bien que d’en haut, on prendrait les toits vergers croissent ça et là et emplissent l’air du parfum
pour des champs. La tour qui se trouve en face, sur la varié de leurs fleurs. C’est à toi que revient le mérite
pente opposée, est la demeure des saints et contient de tout ce que nous louons, toi qui distribues tant de
les armes destinées aux défenseurs. Il y a là aussi une biens, pasteur magnifique de ton troupeau. »
baliste dont les deux boulets laissent derrière eux la
mort et fuit plus loin.

Textes anciens de sites comparables à Larina • 249


2-Catalogue des monnaies antiques de Larina

Tableau de répartition par bâtiments des monnaies de Larina

250 • Annexes
Tableau de répartition par couches des monnaies de Larina

Catalogue des monnaies antiques de Larina • 251


252 • Annexes
Catalogue des monnaies antiques de Larina • 253
Catalogue des monnaies de Larina

254 • Annexes
Catalogue des monnaies antiques de Larina • 255
256 • Annexes
Catalogue des monnaies antiques de Larina • 257
258 • Annexes
Catalogue des monnaies antiques de Larina • 259
260 • Annexes
Catalogue des monnaies antiques de Larina • 261
262 • Annexes
Catalogue des monnaies antiques de Larina • 263
264 • Annexes
Catalogue des monnaies antiques de Larina • 265
266 • Annexes
Catalogue des monnaies antiques de Larina • 267
268 • Annexes
Catalogue des monnaies antiques de Larina • 269
270 • Annexes
Catalogue des monnaies antiques de Larina • 271
272 • Annexes
Catalogue des monnaies antiques de Larina • 273
Bibliographie

La bibliographie qui suit ne comprend pas tous les livres consultés, loin de là ! Nous avons en effet éliminé la
plus grande partie des ouvrages généraux de base concernant les périodes étudiées, l’histoire d’une époque ou de la
région, que nous pensons bien connus par ailleurs.
Les ouvrages consultés sont classés par ordre alphabétique des auteurs en deux grandes catégories. Les manus-
crits proviennent pour la plupart du Fonds de Recherche Dauphinois de la Bibliothèque municipale de Grenoble, et
des Archives départementales de l’Isère ou du Rhône.
Les imprimés regroupent ensuite par ordre alphabétique les livres concernant le camp de Larina proprement dit
et son proche terroir, avec ceux le citant précisément dans une problématique, de façon à avoir accès facilement aux
documents de base. S’y ajoutent les nombreux ouvrages sur les sites comparatifs, les livres consultés pour l’identi-
fication du matériel de la fouille, et les synthèses, études, sur les points historiques particuliers que nous avons dû
considérer.

Abréviations utilisées :
s. d. = sans date
s. n = sans nom d’auteur, ou auteurs collectifs nombreux
bull. = bulletin
ms = manuscrit conservé aux Archives départementale de l’Isère à Grenoble
suppl. = supplément
A.D.I. = Archives Départementales de l’Isère (Grenoble)
A.D.R. = Archives Départementales du Rhône (Lyon)
A.F.A.M. = Association Française d’Archéologie Mérovingienne, M.A.N, St-Germain-en-Laye
A.F.A.N. = Association Française d’Archéologie Nationale (I.N.R.A.P.), Paris
B.A P. = Bulletin Archéologique de Provence, Aix-en-Provence
B.A.R. = British Archaelogical Reports, Londres
B.M.G. = Bibliothèque Municipale de Grenoble
B.A.C. = Bulletin Archéologique du Comité des Travaux Scientifiques et Historiques – section d’archéologie -
C.R.A. = Centre de Recherches Archéologiques du C.N.R.S., Sophia-Antipolis-Valbonne
C.R.A.I = Comptes-rendus de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris
C.T.H.S. = Actes du Comité National des Travaux Historiques et Scientifiques, Congrès National des Sociétés Savantes,
sections-Archéologie et Histoire de l’Art- ou -Histoire-
D.A.F. = Documents d’Archéologie Française
R.A.C. = Revue Archéologique du Centre de la France, Orléans
R.A.E. = Revue Archéologique de l’Est et du Centre-Est, Dijon
R.A.N. = Revue Archéologique de Narbonnaise, Montpellier
R.A.O. = Revue Archéologique de l’Ouest, Rennes
Settimane… = Settimane di studio del centro italiano di Studi sull’Alto Medioevo di Spoleto
R.M.N. = Catalogue d’exposition édité par la Réunion des Musées Nationaux, Paris

Bibliographie • 275
I – Manuscrits ALBERT-THI A. (1971). L’Orfèvrerie du haut Moyen Âge
dans le Sud-Est de la Gaule. Mémoire de maîtrise dacty-
ALLARD G. (s.d.). Dénombrement des nobles de cha- lographié, Aix-en-Provence, 1971.
que mandement en divers temps d’après les révisions de
ALCAMO J.-C. (1979). Une officine de céramique com-
feux, les hommages…, ms in folio. Cote U 448.
mune du Bas Empire à la Répara. Revue drômoise, T. 82,
ALLARD G. (s.d.). Recherches sur le Dauphiné. T. 1-4. n° 414 (décembre), 1979.
ms in folio. Cote U 43.
ALCAMO  J.-C., LAGRAND Ch. (1985). Aspects de la
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296 • Larina
Index des principaux lieux locaux cités

Ambérieu (en Bugey) Loyette


Amblérieu (C. de-La-Balme) Lyon
Annoisin (-Châtelans) Marignieu (C.de Hières)
Anthon Montalieu (Vercieu)
Aoste Morestel
Bourcieu (C. de Hières) Optevoz
Bourgoin (-Jallieu) Parmilieu
Briord Porcieu-Amblagnieu
Brotel (C de Saint-Baudille) Saint-Baudille-de-La-Tour
Charettes ( C. d’Optevoz) Sainte-Colombe (C. de-La-Balme)
Châtelans (C. de Annoisin-Châtelans) Saint-Denis
Courtenay Saint-Etienne (de Hières)
Cozance (C.de Trept) Sainte-Marie-de-Tortas (C.de Leyrieu)
Crémieu Saint-Jullin (C. de Crémieu)
Genève Saint Romain (-de-Jalionas)
Grenoble Saint-Vulbas
Grands-Peupliers (C.de Hières) Torjonas (C de Saint-Baudille)
Hières(-sur-Amby) Travers (C. de-La-Balme)
La-Balme(-les-Grottes) (C. de-La-Balme) Trept
La-Brosse (C. de-La-Balme) Vernas
Lagnieu Vertrieu
Leyrieu Vezeronce
Le-Vernai (C.de saint-Romain) Vienne

Index des principaux lieux locaux cités • 297


Table des illustrations

Fig. 650 – Une « tranchée de connaissances » préalable à de Fig. 661 – É


 difice d’exploitation isolé dans un grand domaine
grands aménagements : la caractérisation réelle de arboricole (mosaïque d’Utique conservée au Musée
l’ensemble du site mérovingien est difficile… (ill. du Bardo) (ill. P. Porte).
dans E. Peytremann 2003). Fig. 662 – M
 aison individuelle de « colons » et bâtiment collectif
Fig. 651 – Réoccupation partielle de la villa antique de Saint- d’exploitation à Larina au ve siècle (ill. Ph. Allart).
Germain-les-Corbeil au haut Moyen Âge. D’après  ne villa du ive siècle avec sa tour-grenier (mosaïque
Fig. 663 – U
M. Petit. Dessin ERG. du mausolée constantinien de Centcelles, conservée
au Musée de Tarragone, Espagne) (ill. P. Porte).
Fig. 652 – La-Grande-Paroisse (Seine-et-Marne). Plan schéma-
tique du réseau de fossés, des cabanes et des bâti- Fig. 664 – L a villa de Rheinbach-Flerzheim : plan d’ensemble
ments construits au niveau du sol. En bas à droite, avec un « burgus » au Nord, (ill. P. Van Ossel d’après
l’enclos circulaire avec sa tour-porche. D’après M. Gechter 1986).
M. Petit. Dessin ERG. Fig. 665 – F
 ortifications de hauteur et peuplement tardoan-
Fig. 653 – Le peuplement autour de l’étang de Berre à la fin de tique dans la vallée du Viroin (ill. P.  Cattelain et
N. Paridaens, 2009).
l’Antiquité (ill. Trément 2001).
Fig. 666 – F
 erme fortifiée d’El Alia (mosaïque du Musée du
Fig. 654 – La villa tardoantique, un domaine agricole (mosaï-
Bardo) (ill. P. Porte).
que du seigneur Julius de Carthage) (ill. P.  Porte.
Musée du Bardo à Tunis). Fig. 667 – E
 ntre architecture palatiale et fortification de hau-
teur, une villa du vie siècle dans la BD (ill. D.R.).
Fig. 655 – Plan de la villa de Lalonquette au ive
  siècle (ill.
J. Lauffray et J. Schreyeck). Fig. 668 – É
 volution de la villa de La Ramière à Roquemaure à
la fin de l’Antiquité (ill. d’après Barberan 2002).
Fig. 656 – Restitution graphique de la villa d’Andilly-en-Bassi-
Fig. 669 – L e programme monumental de la villa du Près-Bas
gny (Haute-Marne) (ill. BLP architectes dans « L’ar-
à Loupian (ill. d’après Pellecuer 2000).
chéologie » n° 103, 2010).
Fig. 670 – D
 ifférents types de réoccupations dans la villa de
Fig. 657 – Les villae de la fin du ive  siècle  : une architecture Limetz-Villez à la fin de l’Antiquité  : des murs du
symétrique élaborée et des jardins pour des activi- haut Empire aux fonds de cabanes tardoantiques
tés champêtres entre amis (mosaïques d’Hr Toungar (ill. P. Van Ossel et P. Ouzoulias, 1992).
et du trifolium de Tabarka au Musée du Bardo) (ill.
Fig. 671 – A
 ménagements tardifs dans la villa de La Gramière à
P. Porte).
Castillon-du-Gard (ill. d’après Buffat 2004).
Fig. 658 – T
 rois parties d’un domaine rural tardoantique  : la
Fig. 672 – R
 éoccupation limitée dans la villa de Eschweiler-
demeure du maître ou villa urbana, la ferme ou Lürken sur le plateau de Aldenhoven (ill. K. H. Lenz
pars rustica, les communs d’exploitation ou pars dans P. Ouzoulias 2001).
fructuaria, sur une mosaïque d’un trifolium de
Tabarka conservée au musée du Bardo à Tunis (ill. Fig. 673 – L a « surimpression » des types d’occupation dans la
villa de Neerharen-Rekem (ill. P.  Van Ossel 1992
P. Porte).
d’après G. de Boe).
Fig. 659 – La villa de Lösnich où les édifices se répartissent
Fig. 674 – V
 illa de Niedermerz : « cabanes » et structures légè-
librement le lon d’un coteau (ill. P. Van Ossel 1992 res dans les ruines antiques (ill. P.  Porte d’après
d’après A. Neyses). K. H. Lenz dans P. Ouzoulias 2001).
Fig. 660 – Villa de Montcaret (Aquitaine) : la demeure résiden- Fig. 675 – L a villa de Séviac dans l’Antiquité tardive  : plan
tielle est à l’Ouest, sous le bourg médiéval, alors supposé du dernier état (ill. d’après R. Monturet et
que les structures de productions vinicoles à l’Est H. Ruffat dans C. Balmelle 2001) ; et plan de Séviac
sont nettement dissociées de la demeure (ill. d’après paléochrétien avec son église (ill. J.-L. Paillet d’après
C. Balmelle, 2001). Lapart et Paillet 1996).

Table des illustrations • 299


Fig. 676 – R
 econstitution idéalisée d’une villa mérovingienne Fig. 696 – V
 ue latérale du palais de Naranco avec ses loggias à
au xixe siècle à partir des textes médiévaux. l’étage (ill. P. Porte).
Fig. 677 – R
 estitution au xixe siècle d’une résidence aristocrati- Fig. 697 – R
 estitution de la villa mérovingienne de Saint-
que mérovingienne dans son enceinte. Romain-de-Jalionas  : un plan antiquisant d’origine
Fig. 678 – T
 extiles et architecture d’une demeure aristocratique palatiale (ill. P. Porte et P. Galfo à partir de R. Royet,
au viiie  siècle (manuscrit de l’Apocalypse de Cam- 2006).
brai, Bibliothèque Municipale). Fig. 698 – B
 âtiments aristocratiques de La Malène aux vie-
viie siècles (ill. L. Schneider in Lontcho 2010).
Fig. 679 – S ervon (Seine-et-Marne). Plan de l’habitation sur
poteaux de bois. Bas Empire. En blanc  : l’un des Fig. 699 – R
 estitution idéalisée en bd du palais d’Attila, avec son
bâtiments agricoles de la villa du haut Empire sur aula centrale (ill. Bonnet, « Attila », Glénat 1998).
lequel s’appuie la grande palissade délimitant la
Fig. 700 – R
 estitution idéalisée en bd de l’aula centrale d’une
cour. En gris clair : l’habitat fin ive-ve siècle, composé
maison-longue (le palais d’Attila) avec ses tentures
d’un grand bâtiment à trois nefs et porche abritant
(ill. Bonnet, « Attila », Glénat 1998).
une activité métallurgique, d’un grenier sur pieux
et d’un bâtiment annexe également sur poteaux. Fig. 701 – D
 e la maison-longue aux bâtiments de pierre : évo-
Un fossé avec entrée en antenne délimite l’espace. lution de la partie centrale du palais de Tilléda (ill.
En gris foncé : l’habitat mérovingien ve-vie siècle. Le Grimm P., 1968).
bâtiment annexe est reconstruit et rallongé. L’es- Fig. 702 – L e modèle culturel de Larina : une maison-longue en
pace du grand bâtiment est désormais occupé par pierre ? Comparaison des bâtiments de Le Recourbe
plusieurs cabanes excavées (ill. F. Gentil). et de Larina (ill. P. Porte).
Fig. 680 – G
 ladbach : exemple de constructions à sol excavé, Fig. 703 – T
 endances culturelles antiquisantes (en haut) et bar-
ou « fonds de cabanes » (ill. J. Chapelot et R. Fossier bares (en bas) des demeures aristocratiques au haut
1980). Moyen Âge à partir des exemples de l’Isle-Crémieu
Fig. 681 – M
 aquette d’une cabane à fond excavé du village (ill. P. Porte).
mérovingien de Brébières (fouilles P.  Demolon, Fig. 704 – R
 estitution idéalisée d’une forteresse de hauteur
Musée de Douai) (ill. P. Porte). du haut Moyen Âge dans la bd (ill. Giroud Savey,
Fig. 682 – A
 ssociation de grands bâtiments sur poteaux de « Taïga », Glénat 1995).
bois et de fonds de cabanes excavés à Tilléda (ill. Fig. 705 – C
 arte des castra cités au vie siècle dans L’Histoire des
P. Grimm 1968). Francs par Grégoire de Tours.
Fig. 683 – W
 arendorf : bâtiments de plain-pied sur une ossa- Fig. 706 – V
 ue aérienne de la « forteresse naturelle » de Chastel-
ture de poteaux de bois. (ill. J. Chapelot et R. Fos- Marlhac au vie siècle (ill. G. Fournier).
sier 1980).
Fig. 707 – R
 econstitution graphique ancienne de la forteresse
Fig. 684 – D
 emeure à étage au riche mobilier du Bouquet à
de Nicetius au viie siècle.
Saint-Peyre (ill. Ch. Pellecuer et J.-M. Pène).
Fig. 708 – V
 ue aérienne de la forteresse de hauteur de Ronziè-
Fig. 685 – F
 erme domaniale mérovingienne de Serris-les-Ruel-
res (ill. G. Fournier 1976).
les (ill. F. Gentil et N. Mahé-Hourlier).
Fig. 709 – L es conquêtes mérovingiennes dans la bd, de forte-
Fig. 686 – U
 ne unité d’exploitation mérovingienne entourée de
resse en forteresse (ill. Dufossé, « Les Sanguinaires »,
sa palissade  : Saint-Ouen-des-Besaces (Calvados),
Glénat, 1997).
(ill. Carpentier dans Peytremann 2003).
Fig. 710 – P
 lan cadastral et vue aérienne de la forteresse de
Fig. 687 – L e Curtillet à Pratz ( Jura) : restitution du bâtiment
Chastel-Marlhac (ill G. Fournier).
abritant la forge avec un mur délimitant un espace
extérieur clos à l’arrière. Fig. 711 – P
 hotographies aériennes des forteresses de hauteur
d’Escorailles et Puy de Mémoire, citées au viiie siècle
Fig. 688 – F
 erme en pierre de Dassargues aux vie-viiie  siècles
(ill. G. Fournier).
(ill. A. Garnotel).
Fig. 712 – L a forteresse mérovingienne de Ronzières  : vue
 erme des vie-viiie  siècles sur le Pla-de-Peyre (ill.
Fig. 689 – F
aérienne, plan cadastral de 1812, vestiges de l’habi-
C. Requi 1998).
tat et du rempart (ill. et fouilles de G. Fournier).
Fig. 690 – « Bâtiments aristocratiques ? » près de l’église sur
Fig. 713 – L ’éperon barré de Clapas-Castel à la Capelle (ill.
la plate-forme sommitale du Roc de Pampelune
D’après Soutou, 1964).
(Hérault) (ill. O. Ginouvez et L. Schneider).
Fig. 714 – P
 lan restitué de l’établissement de « La Butte de l’Isle-
Fig. 691 – R
 oc de Pampelune (Hérault) : bâtiments rectangu-
Aumont » au haut Moyen Âge (ill. Scapula, 1975).
laires en pierres, à deux pièces asymétriques, pour
« familles aisées » du site. Fouille et ill. L. Schneider, Fig. 715 – P
 lan de fouilles anciennes tardoantiques sur l’épe-
CNRS. ron du Héraple (Moselle).
Fig. 692 – P
 lan restitué partiel du site de Poncin-La Chatelarde Fig. 716 – P
 lan restitué de la fortification du haut Moyen Âge
(ill. G. Vicherd). de Vireux-Molhain (ill. J.-P. Lemant, 1985).
Fig. 693 – É
 volution des bâtiments du site du Bivan à L’Albenc Fig. 717 – O
 ccupation du sol et forteresses de hauteur dans la
(ill. H. de Klinj, 2001). vallée du Viroin (ill. J.-P. Lemant, 1985).
Fig. 694 – P
 alais du roi Théodoric à Ravenne (mosaïque de Fig. 718 – P
 lan restitué de la forteresse de hauteur d’Ecrille « La
Saint-Apollinaire-le-Neuf) (ill. P. Porte). Motte » (ill. Ph. Gandel).
Fig. 695 – P
 alais de Naranco de Ramiro I (à gauche), et villa de Fig. 719 – P
 lan restitué du camp de Cora à Saint-Moré (ill.
Galeata de Théodorique (à droite). (ill. P. Porte). Abbé Parat 1907).

300 • Larina
Fig. 720 – P
 lan schématique du « refuge du bas Empire » du bitation et d’exploitation diversifiés, entourée d’une
Mont-Musiège (ill. D. Paunier, 1978). enceinte quadrangulaire. (fouilles et ill. S.  Jesset,
Fig. 721 – P
 lan d’ensemble des sites de hauteur de Saint-Satur- INRAP).
nin et Château-Porcher (ill. B. Ode, 1997). Fig. 747 – L arina : vue générale aérienne des vestiges restaurés
Fig. 722 – R
 éoccupation au haut Moyen Âge de l’oppidum de (ill. P. Porte).
Constantine. Le rempart figuré est celui de l’Âge de Fig. 748 – V
 ue aérienne de l’établissement tardoantique au
fer (ill. d’après J.-C. Liger). pied de La Motte (ill. P. Porte).
Fig. 723 – L e peuplement tardoantique autour de Ugium/Saint- Fig. 749 – L es vestiges constituant l’établissement de « cabanes »
Blaise et de l’Étang de Berre (ill. F. Trément, 1993). (ill. P. Porte).
Fig. 724 – P
 lan général de Ugium/Saint-Blaise (ill. A.  Carrié Fig. 750 – R
 estitution d’une des premières « cabanes » de Larina
dans G. Demians d’Archimbaud, 1994). (ill. Ph. Allart).
Fig. 725 – P
 lan de l’habitat perché de Sainte-Candie (ill. Ber- Fig. 751 – L es vestiges constituant l’établissement « sur fonda-
toncello F. et Codou Y. 2005). tion de galets ».
Fig. 726 – É
 difice rectangulaire en pierres sèches de Sainte- Fig. 752 – R
 estitution d’une maison familiale de « colons » et
Candie (ill. Bertoncello F. et Codou Y. 2005). entrepôt collectif.
Fig. 727 – P
 lan de l’oppidum de Lombren (État en 1970) (ill. Fig. 753 – F
 ers d’esclaves ou de prisonniers provenant du bâti-
J. Charmasson 1970). ment X.
Fig. 728 – P
 lan général du Roc de Pampelune en 2002 (ill. Fig. 754 – S cène d’agriculture polyvalente dans une villa anti-
L. Schneider et G. Marchand). que (mosaïque des Laberii à Oudna au Musée du
Fig. 729 – O
 ppidum de Notre-Dame-de-Consolation à Jou- Bardo) (ill. P. Porte).
ques  : bâtiments sur la terrasse haute (ill. Michel Fig. 755 – S cène de chasse aux ours, sangliers et porcs sau-
d’Annoville C. 2005). vages au ive siècle (mosaïque du Musée du Bardo)
Fig. 730 – L ’habitat du Camp des Armes au haut Moyen Âge (ill. P. Porte).
(ill. Bourdartchouk J.-L. 2000). Fig. 756 – B
 œuf et chèvre rustique de l’Antiquité tardive sur
Fig. 731 – P
 iégu : plan général de l’enceinte et du « fortin » (ill. des mosaïques du musée archéologique d’Amman
G. Demians d’Archimbaud, 1980). ( Jordanie) (ill. P. Porte).
Fig. 732 – P
 lan général du Castelviel d’Aiguèze (ill. Goury et Fig. 757 – P
 ressoir traditionnel de l’Isle-Crémieu (ferme de
Gely, 1977). Moras) proche du type du grand pressoir à vis ver-
ticale (ill. P. Porte).
Fig. 733 – L a Malène : plan général du castrum des vie-viie siè-
cles (ill. L. Schneider et G. Marchand). Fig. 758 – C
 oupe en verre gravé du site.
Fig. 734 – Les deux enceintes du castrum Clausuras/Les Cluses Fig. 759 – P
 lan et restitution de l’élévation du fanum de Larina
(ill. Grau, 1979). au ve siècle.
Fig. 735 – Le site et les bâtiments du castrum d’Ultréra (ill. Fig. 760 – P
 lan du sanctuaire tardoantique de Matagne-la-
Constant, 2001). Grande (ill. P. Cattelain et N. Paridaens, 2009).
Fig. 736 – Plan général de la forteresse de Cabrières (ill. Fig. 761 – É
 volution du secteur du fanum du ive au vie siècle

L. Schnei­der). (ill. P. Porte).


Fig. 737 – La forteresse de Mormellicum, actuel Puech des Fig. 762 – Autel antique de Larina dédié à Mercure.
Mourgues à Saint-Bauzille-de-Montmel (ill. P.Y. Fig. 763 – F
 anum de type traditionnel restitué à l’Archéodrome
Genty). de Beaune.
Fig. 738 – Vue aérienne de la forteresse de hauteur de Ober- Fig. 764 – P
 lan et restitution de la transformation de l’ex-fanum
leiserberg (ill. A. Stuppner, 2008). en habitation au début du vie siècle.
Fig. 739 – Fortifications de hauteur en Germanie aux vie-
Fig. 765 – L e peuplement du sud-ouest de l’Isle-Crémieu de
viiie siècles.
l’Antiquité tardive au haut Moyen Âge.
Fig. 740 – Plan général du palais fortifié de hauteur de Tilléda Fig. 766 – S tatue de magistrat en toge provenant de Larina
(ill. P. Grimm, 1968). (cliché Musée Dauphinois).
Fig. 741 – Plan général du castrum lombard de Castelseprio Fig. 767 – R
 echerches de traces de parcellaires antiques et
(ill. Roberti, 1969). de cadastration autour de Larina (ill. P.  Porte et
Fig. 742 – Plan général du castrum de Monte Mollet à Villafa- J. Soyer).
mès (ill. A. Bazzana, 1978). Fig. 768 – P
 lan des vestiges de « l’établissement intermédiaire »
Fig. 743 – Plan des « bastions et fortins » de Ecrille et Piégu (ill. de Larina (début du vie siècle) (noir = nouveau bâti-
Ph. Gandel et G. Démians d’Archimbaud). ment, gris foncé = édifice tardoantique réaménagé
ou reconstruit, gris clair = édifice tardoantique alors
Fig. 744 – T
 rois types de forteresse de hauteur  : le fortin
détruit (ill. P. Porte).
d’Ecrille, le domaine rural de Larina, l’habitat agglo-
méré de Roc de Pampelune (ill. d’après Ph. Gandel, Fig. 769 – L es vestiges constituant la villa mérovingienne I.
P. Porte, Ph. Marchand et L. Schneider). (ill. P. Porte).
Fig. 745 – Perspectives volumétriques des forteresses de hau- Fig. 770 – V
 ues aériennes des édifices mérovingiens restaurés
teur de Ugium/Saint-Blaise, Médiolanus, Larina. pris vers l’Est (ill. P. Porte).
Fig. 746 – Habitat de Sorigny (Indre-et-Loire) au ixe  siècle  : Fig. 771 – É
 volution du plan restitué en élévation de la villa
une résidence (aristocratique ?) aux bâtiments d’ha- mérovingienne (ill. P. Porte).

Table des illustrations • 301


Fig. 772 – A
 griculture et chasse à Larina, aquarelles pour le Fig. 796 – La résurgence Saint Joseph et son oratoire.
Musée du Patrimoine de Hières-sur-Amby (ill. Fig. 797 – P
 lans restitués des deux villaes mérovingiennes de
P. Porte). Saint-Romain et Larina (ill. P. Porte).
Fig. 773 – A
 u-delà de l’alimentation, les fusaïoles notamment Fig. 798 – V
 illa antique sur une mosaïque : deux tours enca-
rappellent les activités de tissage liées aux trou- drent une galerie-façade avec en arrière l’élévation
peaux. de la salle de réception. Les similitudes avec la villa
Fig. 774 – A
 quarelle synthétisant pour les enfants, les activités mérovingienne de Saint-Romain sont importantes !
de la villa mérovingienne, pour le Musée Maison du (Trifolium de Tabarka, Musée du Bardo à Tunis) (ill.
Patrimoine de Hières-sur-Amby (ill. Ph. Allart). P. Porte).
Fig. 775 – L es vestiges d’habitat religieux du castrum méro- Fig. 799 – P
 lans comparés d’une maison-longue sur poteaux
vingien II. de bois du Recourbe et du bâtiment I de Larina
(phase 1) (ill. P. Porte).
Fig. 776 – É
 volution du plan restitué en élévation de la demeure
mérovingienne II. Fig. 800 – C
 omparaison des influences culturelles des deux
villae mérovingiennes de Saint-Romain et Larina (ill.
Fig. 777 – L es occupations des mois. Recueil d’astronomie
P. Porte).
(manuscrit carolingien de Salzbourg, vers 818).
Fig. 801 – S épultures de bébé et de jeune enfant à La Motte
Fig. 778 – Plan général du castrum mérovingien (ill. P. Porte).
(ill. P. Porte).
Fig. 779 – Outils mérovingiens (ill. P. Porte).
Fig. 802 – S épultures en pleine terre et en coffre de lauzes de
Fig. 780 – D
 écors à molettes sur des poteries de Larina et La Motte (ill. P. Porte).
bijoux de la phase mérovingienne II (ill. P. Porte).
Fig. 803 – C
 omparaison des statures hommes puis femmes
Fig. 781 – É
 glise sur une mosaïque de Jordanie au vie  siècle entre les nécropoles de La Motte et du Mollard (ill.
(ill. P. Porte). L. Buchet).
Fig. 782 – A
 grafe à double crochets en forme de croix Fig. 804 – Relevé de sépultures de La Motte (ill. P. Porte).
(bronze).
Fig. 805 – V
 ue aérienne de la nécropole du Mollard restaurée
Fig. 783 – Vues générales vers l’Est de l’église du Mollard. (ill. P. Porte).
Fig. 784 – Enclos funéraire du Mollard. Fig. 806 – E
 xemples de relevés successifs systématiques de
Fig. 785 – S culpture représentant une église rurale du haut sépultures, ici du Mollard : couvercle, à l’ouverture
Moyen Âge où le chœur est précédé d’un chancel du coffre, squelette, fond d’une même tombe (ill.
(Musée Germanique de Mayence) (ill. P. Porte). P. Porte).
Fig. 786 – C
 uve baptismale amovible pour baptême par immer- Fig. 807 – C
 omparaison des moyennes de statures hommes et
sion. Manuscrit du début du ixe  siècle (Bayerische femmes des nécropoles du territoire (ill. L. Buchet).
Staatsbibliothek, Munich). Fig. 808 – C
 omparaison des statures de tous les squelettes
 hantier de construction d’une église au ve  siècle
Fig. 787 – C hommes des nécropoles du secteur  : le trait hori-
(mosaïque d’Oued Rmel, Musée du Bardo) (ill. zontal noir montre l’ampleur des statures de chaque
P. Porte). site, le large trait gris la répartition principale de
65 % de la population du site à 1 écart-type, le petit
Fig. 788 – É
 glise tardoantique sur une mosaïque tombale de trait vertical, la moyenne de la stature du site (ill.
Tabarka au ve siècle (Musée du Bardo à Tunis) (ill. P. Porte).
P. Porte).
Fig. 809 – C
 omparaison des statures de tous les squelettes
Fig. 789 – A
 u Nord du diocèse de Vienne, la plaine du Rhône femmes des nécropoles du secteur.
entre les domaines de Saint-Romain et Larina (sur
fond de carte ancienne) (ill. P. Porte). Fig. 810 – R
 épartition statistique des hommes et femmes de La
Motte et du Mollard (ill. L. Buchet).
Fig. 790 – L es principaux sites de la côtière ouest du vie siècle
(ill. P. Porte). Fig. 811 – S quelette du Mollard en place handicapé de la
colonne vertébrale (ill. P. Porte).
Fig. 791 – P
 ropositions de délimitation du territoire du domaine
de Larina. 1 Larina, 2 Saint-Étienne, 3 Grands-Peu- Fig. 812 – P
 lan de répartition des principaux types de trauma-
pliers, 4 Marignieu, 5 Hières, 6 Bourcieu, 7 Perriè- tisme au Mollard (ill. P. Porte).
res/Charrières, 8 Les Figuiers, 9 Saint-Martin, 10 Fig. 813 – T
 opochronologie des sépultures dans l’église : gran-
Vernas, 11 Pré-Moly, 12 Sainte-Marie-de-Tortas, 13 des statures et associés de la première phase (gris
Saint-Romain/Le Vernai, 14 Passieu, 15 Gué de Saint foncé) et combattants guerriers et associés de la
Oyand, 16 Les Taches, 17 Les Grandes Biches, 18 seconde phase (gris clair) (ill. P. Porte).
Annoisin. (ill. P. Porte).
Fig. 814 – Vue générale du dallage dans la nef (ill. P. Porte).
Fig. 792 – L imites des diocèses et mandements entre Saint-
Romain et Larina (ill. P. Porte). Fig. 815 – L a chapelle publique sud-ouest de l’église : un cime-
tière de la garnison du castrum (ill. P. Porte).
Fig. 793 – L es limites maximales (1) et minimales (2) envisa-
geables pour le domaine mérovingien de Larina (ill. Fig. 816 – U
 ne approche des types d’alimentation : analyse des
P. Porte). stries dentaires sur des échantillons de trois nécro-
poles du secteur (ill. L. Buchet).
Fig. 794 – A
 u-dessus de Vernas, « La Combe du Cros-Cou-
ronné » relie dans la falaise la plaine au plateau (ill. Fig. 817 – S épulture traumatisée tardive dans l’église du Mol-
P. Porte). lard (ill. P. Porte).

Fig. 795 – L e chemin empierré de la combe du Monteaux, Fig. 818 – R


 are sépulture double au Mollard (chapelle sud-
entre Larina/Châtelans sur le plateau et Bourcieu ouest) (ill. P. Porte).
dans la plaine. Fig. 819 – R
 elevé de sépulture du Mollard (ill. P. Porte).

302 • Larina
Fig. 820 – Sépultures de bébé et d’enfant en bas-âge sur La Fig. 842 – F
 antassin franc casqué, armé d’une épée, d’une
Motte (ill. P. Porte). lance et d’un bouclier (ill. Psautier de Corbie, fol.
123 v.).
Fig. 821 – Plan des sépultures liées à la salle à abside de la
villa de Saint-Romain-de-Jalionas (ill. N. Bernigaud Fig. 843 – R
 estitution de la villa mérovingienne I à son apogée,
d’après R. Royet). avec sa galerie-façade.
Fig. 822 – T
 ypologie des sépultures de la nécropole des Fig. 844 – L es habitants caractéristiques des deux établisse-
Grands-Peupliers. ments mérovingiens successifs  : un agriculteur
(enluminure du haut Moyen Âge), et un noble guer-
Fig. 823 – Le royaume burgonde au vie siècle. rier (sculpture du Musée germanique de Mayence).
Fig. 824 – Carte de répartition d’objets de culture burgonde Fig. 845 – L e bâtiment I lors de son abandon : des construc-
caractéristiques, dont les crânes déformés. tions enchevêtrées bordées d’enclos pour le bétail.
Fig. 825 – Casque mérovingien dit de Clodomir trouvé à Véze- (ill. Ph. Allart).
ronce (ill. Musée Dauphinois, Grenoble). Fig. 846 – R
 econstitution de la tenue de deux guerriers d’après
les fouilles de nécropoles septentrionales.
Fig. 826 – Vue aérienne des falaises et du site de Larina (ill.
P. Porte). Fig. 847 – R
 estitution d’un cavalier franc, ou scariti, membre de
groupes armés, ou scarae, du type des guerriers de
Fig. 827 – Entre les collines de Lyon et le plateau de Larina, les
Larina, avec son équipement (ill. Ph. Allart).
plaines du Rhône et de l’Ain (ill. P. Porte).
Fig. 848 – B
 ague de la princesse : un bijou de type et qualité
Fig. 828 – Guerrier mérovingien défendant une ville sur une exceptionnel (ill. P. Porte).
enluminure (ill. P. Porte).
Fig. 849 – S épulture de la « princesse » de Larina, liée à la haute
Fig. 829 – Évolution territoriale du royaume franc : des conquê- aristocratie franque par sa bague (ill. P. Porte).
tes successives.
Fig. 850 – R
 estitution graphique du castrum de Larina avec son
Fig. 830 – À gauche, tombes des chefs francs de Saint-Dizier enceinte (ill. Ph. Allart).
(Haute-Marne) : restitution par L. Juhel d’une cham-
Fig. 851 – R
 aid de cavaliers francs depuis une forteresse de
bre funéraire masculine avec son mobilier funéraire
hauteur… vu par la bd (ill. Dufossé, « Les Sanguinai-
(fouilles M.C. Truc, INRAP). À droite, nécropole
res », Glénat, 1997).
d’Hegenheim (Haut-Rhin) : inhumation d’une jeune
femme de statut élevé avec son riche mobilier funé- Fig. 852 – É
 volution synthétique de la hiérarchie sociale à
raire (fouilles D. Biloun, INRAP). Larina du ive au viiie siècle (ill. P. Porte).

Fig. 831 – Armes mérovingiennes provenant de fouilles Fig. 853 – V


 estiges des fondations sur galets d’une « maison de
anciennes du chœur de la chapelle (fouilles/dessins colons » (bâtiment III) avec en bas la pièce d’habita-
J.-P. Pelatan). tion et son foyer, et en haut l’annexe d’exploitation.
Un drain dallé traverse en diagonale l’édifice pour
Fig. 832 – Bague en or de la tombe 776 de Larina/Le Mollard l’assainir. (ill. P. Porte).
(ill. P. Porte).
Fig. 854 – V
 ues restaurées et restituées de la salle au foyer
Fig. 833 – Bagues en or de la tombe 16 de la nécropole royale central du bâtiment I, avant et après les subdivisions
de Saint-Denis (Conservation et cliché Musée des intérieures de la phase 2 (ill. P. Porte).
Antiquités Nationales). Fig. 855 – V
 ue générale du bâtiment I en fin de fouilles (ill.
Fig. 834 – Quelques matériels métalliques mérovingiens de P. Porte).
Larina (ill. P. Porte). Fig. 856 – M
 onogramme d’un sceau sur plateau rapporté en
Fig. 835 – Distribution des statures Hommes et Femmes du bronze et bague provenant du bâtiment I : la signa-
Mollard par rapport aux autres sites régionaux (ill. ture du seigneur de Larina ? (ill. P. Porte).
L. Buchet). Fig. 857 – S ynthèse chronologique des établissements de
Fig. 836 – Plans partiels et détaillés de maisons-longues et Larina du ive au viiie siècle (ill. P. Porte).
d’édifices annexes du site de Le Recourbe (Ain) (ill. Fig. 858 – U
 ne histoire de Larina : extrait d’une bd concernant
G. Vicherd). le site (ill. G. Bouchard, « Histoire de l’Isère en bd »,
Glénat, 2000).
Fig. 837 – L’otium, mode de vie au ive siècle : discussion avec
des invités lors d’un banquet (mosaïque du Musée  xtrait de la carte de Cassini (xviiie siècle) sur l’Isle-
Fig. 859 – E
du Bardo à Tunis) et départ pour la chasse pré- Crémieu (ill. P. Porte).
cédé d’un valet (mosaïque du Musée de Sfax). (ill. Fig. 860 – L es falaises du site et la plaine du Rhône  : une
P. Porte). définition de l’occupation variable dans un environ-
Fig. 838 – La fusion des aristocraties et des architectures au nement contrasté (ill. P. Porte).
vie siècle dans la bd (ill. Dufossé, « Les Sanguinaires », Fig. 861 – P
 lans des « fermes aristocratiques » de Saint-Ouen-
Glénat, 1997). les-Besaces et de Serris-les-Ruelles ; des « Larina de
plaine » ? (ill. Peytremann, 2003).
Fig. 839 – Le patrimoine foncier de Bertrand, évêque du Mans,
et l’origine de ses propriétés familiales (ill. et recher- Fig. 862 – C
 abanes en pierres, ou bories, sur le plateau de
ches M. Weidemann dans C. Balmelle, 2001). Crémieu.
Fig. 840 – Reconstitution de la tenue d’un couple franc (Musée Fig. 863 – Vue aérienne du site avec l’habitat restauré.
Maison du Patrimoine de Hières-sur-Amby) (ill. Ph. Fig. 864 – V
 ues générales des bâtiments I et II en fin de fouilles
Allart). et après restauration (ill. P. Porte).
Fig. 841 – Cavaliers-guerriers du haut Moyen Âge (ill. Psautier Fig. 865 – L a Maison du Patrimoine, ancien presbytère du
de Stuttgard, fol. 23, 32 v. et 90 v.). xviiie siècle couvert de lauzes (ill. P. Porte).

Table des illustrations • 303


Fig. 866 – A
 ctivités diversifiées de découverte du patrimoine et Fig. 888 – L ’évolution graphique des panneaux, des schémas
de l’environnement pour les enfants (ill. P. Porte). noirs et blancs simples puis détaillés, aux couleurs
Fig. 867 – F
 ormation à la sculpture sur pierre d’adultes en vives… (ill. P. Porte).
insertion (ill. P. Porte). Fig. 889 – L es tables de médiation et les vestiges sont associés
Fig. 868 – L es grottes de La Balme : un partenaire incontour- dans le même sens de lecture et avec les mêmes
nable et un lieu d’action privilégié alors des cher- couleurs.
cheurs de Larina (ill. P. Porte). Fig. 890 – E
 xemples de panneaux de médiation du parcours
Fig. 869 – E
 xemples de réalisations muséographiques d’ISARA : archéologique de Larina (ill. P. Porte).
Musée du Parc National des Écrins à Briançon (04) Fig. 891 – E
 n bas de chaque panneau, l’archéologue mascotte
et Écomusée de la forêt méditerranéenne à Gardan- pose une question au visiteur  : la réponse est à
nes (13). (ill. P. Porte). l’envers !
Fig. 870 – P
 lan d’aménagement touristique de Larina et des Fig. 892 – P
 résentation multimédia du prince celte à la Maison
projets de mise en valeur (ill. P. Porte). du Patrimoine en 1990 (ill. P. Porte).
Fig. 871 – T
 echniques de restauration des vestiges de Larina Fig. 893 – L es salles d’exposition du musée Maison du Patri-
(ill. P. Porte). moine dans les années 1990 (ill. P. Porte).
Fig. 872 – D
 étail de restauration d’un mur  : avant, type de Fig. 894 – L ’exposition sur l’architecture traditionnelle en lau-
relevés, après (ill. P. Porte). zes au Musée-auberge communal de Châtelans (ill.
Fig. 873 – S ols de graviers colorés différenciés selon les modes P. Porte).
de médiation (ill. P. Porte). Fig. 895 – É
 tude par ISARA/maison du Patrimoine de la salle
Fig. 874 – E
 xemples de restauration des vestiges  : le bâti- de présentation multimédia de la Maison des cou-
ment III tardoantique sur fondation de galets, et le leurs à Morestel (38) (ill. P. Porte).
bâtiment I mérovingien en pierres liées à l’argile Fig. 896 – O
 utils pédagogiques sur le bâtiment I de Larina  :
(ill. P. Porte). jeux de cubes et puzzles (ill. P. Porte).
Fig. 875 – T
 errassements préalables aux parcours de visite sur Fig. 897 – S tage de formation d’enseignants au musée Maison
le site (ill. P. Porte). du Patrimoine (ill. P. Porte).
Fig. 876 – V
 ues aériennes des bâtiments restaurés de l’habitat Fig. 898 – É
 tude avant réalisation de la muséographie du lapi-
et de La Motte, ainsi que des vestiges restaurés du daire antique de la basilique d’Aime-en-Tarentaise
Mollard (ill. P. Porte). (73) réalisée par ISARA pour la DRAC Rhône-Alpes
Fig. 877 – S entier le long du rempart du site (intérieur). Pré- (ill. P. Porte).
sentation de blocs dispersés du sanctuaire antique Fig. 899 – A
 nimations diversifiées sur les sites du territoire par
(ill. P. Porte). la Maison du Patrimoine (ill. P. Porte).
Fig. 878 – P
 résentation du relief karstique et de l’évolution de Fig. 900 – V
 ue générale aérienne des falaises et du site archéo-
la falaise ; orchidées sauvages protégées du site (ill. logique (ill. P. Porte).
P. Porte).
Fig. 901 – A
 nalyse de l’organisation des visites de Larina par
Fig. 879 – D
 eux circuits de visite sur le site  : « le sentier du les touristes (ill. T. Schultz).
paysage calcaire », et « le parcours archéologique »
Fig. 902 – V
 ue générale des édifices de l’établissement tar-
(ill. P. Porte).
doantique (ill. P. Porte).
Fig. 880 – Le parcours archéologique (ill. P. Porte).
Fig. 903 – L a nécropole du Mollard restaurée : un lieu de ques-
Fig. 881 – P
 anneaux d’introduction à la visite (2,50 m x 1,20 m) tionnements pour les visiteurs (ill. P. Porte).
(ill. P. Porte).
Fig. 904 – U
 n site archéologique au cœur de l’environnement,
Fig. 882 – Identification particulière des vestiges de la galerie- avec des falaises, et une vue sur la plaine, spectacu-
façade et d’une cabane sous le bâtiment X par des laires pour les visiteurs (ill. P. Porfe).
graviers colorés (ill. P. Porte).
Fig. 905 – U
 n aménagement didactique très présent qui carac-
Fig. 883 – D
 es vestiges devenus un parc public très aménagé térise la visite du site archéologique (ill. P. Porte).
(ill. P. Porte).
Fig. 906 – V
 ue aérienne du plateau et des vestiges archéologi-
Fig. 884 – P
 laquettes de présentation et de médiation du site ques (ill. P. Porte).
(ill. P. Porte).
Fig. 907 – A
 u pied du site dans la plaine, une centrale nucléaire
Fig. 885 – « Jeu de l’oie » sur les vestiges archéologiques. devenue un objet pédagogique dans un parcours
Fig. 886 – L ’évolution de la forme du discours : dans le bâti- sur les différentes formes d’énergie (ill. P. Porte).
ment I, plusieurs tables de textes illustrés (a) sont Fig. 908 – V
 ue aérienne du plateau et des vestiges archéolo-
remplacées par une seule table de reconstitutions giques.
légendées (b) (ill. P. Porte).
Fig. 909 – V
 ue aérienne du plateau et des vestiges archéologi-
Fig. 887 – D
 u texte avec dessin à la bd : l’évolution de la pré- ques, pris vers le Sud (ill. P. Porte).
sentation de l’architecture et de la vie quotidienne
Fig. 910 – V
 ue aérienne du plateau prise vers le Nord, du Mol-
(ill. P. Porte).
lard vers l’habitat et la plaine (ill. P. Porte).

304 • Larina
Achevé d’imprimer
sur les presses de la SAI
18, allée Marie-Politzer – 64200 Biarritz
Le ?? juin 2011

Dépôt légal : juin 2011

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