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Dr S.

CAILLAT-ZUCMAN
IMMUNITÉ HUMORALE
Aventis
Internat 318a Lymphocytes B, immunoglobulines (structure, diversité, fonction), complément,
Lymphocytes NK, exploration en pratique clinique, concept de déficit inné
Laboratoire
d’Immunologie Clinique,
Hôpital Necker, Paris
H O E C H S T I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

318b LYMPHOCYTES B (LB) : DIFFÉRENCIATION


• A partir de cellules souches CD 34+ dans le foie foetal puis la moelle osseuse
• Réarrangement des chaînes H puis des chaînes L kappa et lambda : cellules proB puis préB
• Réponse immunitaire (RI) HUMORALE : - LB immatures : IgM de surface
Production d’anticorps spécifiques d’un antigène (Ag) - LB matures : IgM et IgD de surface. Migration vers les organes lymphoïdes périphériques
- réponse primaire : 1ère exposition à l’Ag - Différenciation contrôlée par micro-environnement médullaire et IL-7
- réponse secondaire : mémoire immunitaire - Mort (apoptose) des cellules avec réarrangement non fonctionnel des cellules avec forte affinité pour un Ag du soi
• Le plus souvent : coopération CPA-LT-LB (délétion clonale)

AUTRES EFFECTEURS DE LA RI HUMORALE LYMPHOCYTES B MATURES : STIMULATION


• Les CPA : monocytes, macrophages, cellules • Dans les organes lymphoïdes secondaires, en présence de l’Ag présenté par les cellules dendritiques folliculaires :
dendritiques folliculaires CPA (cellule présentatrice de l’Ag) et de LT auxiliaires
- molécules de surface : CR1, CR2, CR3, Rfc - Activation et migration vers le cortex superficiel ganglionnaire
- présentation aux LB d’épitopes superficiels d’Ag natifs - Multiplication des LB : formation du centre germinatif dans le follicule secondaire et perte de l’expression des IgD
- exposition prolongée de l’Ag : rôle dans le maintien membranaires
de la mémoire des LB - Maturation d’affinité des Ac : commutation (Switch) des chaînes H en autres isotypes et mutations somatiques sur
• Les cellules NK (natural killer) : les gènes VH et VL
- cellules lymphoïdes cytotoxiques, avec cytotoxicité - Différenciation des LB avec récepteur de haute affinité pour l’Ag en :
non restreinte par CMH de classe I et dirigée contre • LB mémoire (IgG, A ou E membranaires)
les tumeurs et les cellules infectées par un virus • PLASMOCYTE (synthèse et sécrétion des Ac)
- respect des cellules autologues par inhibition du
signal de lyse : reconnaissance du CMH I autologue PRIMAIRE RÉPONSE HUMORALE SECONDAIRE
par le killer inhibitory receptor (KIR) • Succède à une 1ère immunisation • Après réintroduction du même Ag
• Temps de latence puis augmentation d’Ac IgM de façon • Temps de latence plus court puis augmentation plus
exponentielle importante du taux d’Ac
• Décroissance des IgM puis production d’IgG en faible • Production d’IgG et IgA et décroissance lente
quantité • Taux résiduel plus important
EXPLORATION
• Dosage des Ig : EPP, IEPP, dosage pondéral DÉFICITS INNÉS
• Etude de la production de certains Ac : anti-toxine • Agammaglobulinémie liée à X : mutations du gène XLA, codant pour une tyrosine-kinase spécifique de la lignée B,
tétanique, ASLO... pas de LB ni Ac
• Numération des LB circulants : 10 à 30% • Déficits en IgA : asymptomatiques ou infections respiratoires et/ou digestives
• Etude fonctionnelle in vitro : test de prolifération • Déficits en sous-classes d’IgG : asymptomatiques ou infections à pyogènes
lymphoblastique (LPS, PWM...) • Déficits en IgA et IgG avec augmentation des IgM : pyogènes ou germes opportunistes

JUIN 1999
Dr S. CAILLAT-ZUCMAN
IMMUNITÉ HUMORALE
Aventis
Internat 318b Lymphocytes B, immunoglobulines (structure, diversité, fonction), complément,
Lymphocytes NK, exploration en pratique clinique, concept de déficit inné
Laboratoire
d’Immunologie Clinique,
Hôpital Necker, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

318a 318c VOIE ALTERNE ACTIVATION DU COMPLÉMENT VOIE CLASSIQUE

■ Activation par polysaccharides (insuline, zymosan, ■ Activation de C1q par interaction avec le domaine CH2
• Complément : ensemble de protéines solubles et endotoxines bactériennes) des IgG1, 2, ou 3
membranaires, susceptibles de s’activer en cascade • Clivage (spontané ou par C3 convertase) de C3 en C3a • Activation de C1r et C1s par C1q
• 2 voies d’ACTIVATION : alterne (activation aspécifique) et C3b • Clivage par C1s activé de C4 en C4a et C4b et C2 en
et classique (en présence d’Ac IgG1, 2 ou 3) • Liaison Mg++ dépendante de C3b au facteur B C2a et C2b
conduisant au clivage de C3 puis à l’unité terminale • Clivage de B en Ba et Bb par la protéine D (sérine • Formation de C4b2a (C3 convertase) et clivage de C3
effectrice commune estérase) en C3a (anaphylatoxine) et C3b (fixation)
• Formation de C3bBb (C3 convertase alterne) • Clivage par C4b2a3b de C5 en C5a (anaphylatoxine) et
DÉFICITS CONGÉNITAUX EN COMPLÉMENT • Stabilisation de C3bBb par la properdine P C5b (fixation)
• Inactivation de C3b en C3bi par facteur I ■ Mécanismes REGULATEURS
• en C1 inhibiteur : oedème angioneurotique • Clivage de nouvelles molécules de C3 : formation de
• en C1q, C4 et C2 : fréquent au cours du lupus • C1 inhibiteur : inhibition de C1r et C1s
(C3b)n Bb : C5 convertase alterne • C4bp : se lie à C4b et permet au facteur I (inactivateur
• partiel en C4 : fréquent dans les pathologies auto- • Clivage de C5 en C5a et C5b puis intégration de C5b
immunes de C3b) d’inactiver C4b
dans le complexe d’attaque membranaire (MAC) • C1q inhibiteur
• en C3, facteurs D et B, properdine : infections
■ Mécanismes REGULATEURS • Protéine DAF, CR1 et MCP : contrôle de C4b2a
bactériennes récidivantes
• en C5, 6, 7, 8 : infections à Neisseria • Le facteur H se lie à C3b en compétition avec le facteur
• en DAF et autres inhibiteurs du MAC : hémoglobinurie B et sert de cofacteur au facteur I
paroxystique nocturne • Le facteur néphritique (C3Nef) : auto Ac anti-C3bBb les
rendant résistant à H

EXPLORATION
COMPLEXE D’ATTAQUE MEMBRANAIRE
• Etude fonctionnelle : mesure de l’activité hémolytique
de la voie classique (CH50) • A partir de C5b, formation du MAC : C5b, 6, 7, 8, 9
• Dosages immunochimiques de C1q, C3, C4 et facteur B • Formation de pores membranaires par polymérisation de C9 :
lyse osmotique
• Régulation : inhibition du MAC par mécanismes d’endocytose

RÔLES DU COMPLÉMENT
• INFLAMMATION : libération d’anaphylatoxines (C3a, C5a, C4a) : libération de médiateurs et
signaux chimiotactiques
• LYSE des membranes des micro-organismes, de cellules sanguines et virus à enveloppe lipidique
• OPSONISATION de micro-organismes et cellules étrangères
• PRESENTATION de l’Ag aux LB (CR1, CR2, CR3)

JUIN 1999
Dr S. CAILLAT-ZUCMAN
IMMUNITÉ HUMORALE
Aventis
Internat 318c Lymphocytes B, immunoglobulines (structure, diversité, fonction), complément,
Lymphocytes NK, exploration en pratique clinique, concept de déficit inné
Laboratoire
d’Immunologie Clinique,
Hôpital Necker, Paris
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318b STRUCTURE DE BASE DES Ig


• Un monomère d’Ig : association de 2 chaînes lourdes H et légères L, identiques 2 à 2
• Ig : glycoprotéine soluble (anticorps) ou implantée dans
la membrane des LB (récepteur BCR) • La chaîne lourde H : , , 1, 2, 3, 4, 1, 2, 
• DUALITE FONCTIONNELLE : - définit l’isotype de l’Ig : classe (IgM, D, G, A ou E) et sous-classe (IgG1, 2, 3 ou 4 et IgA1 ou 2)
- partie variable N-terminale : site anticorps - comporte 1 domaine variable VH et 3 (, , ) ou 4 (, ) domaines constants CH. La région charnière (entre CH1 et
- partie constante C-terminale : déclenche les signaux CH2) assure la flexibilité de l’Ig
biologiques • La chaîne légère L : kappa ou lambda
- comporte 1 domaine variable (VL) et un domaine constant (CL)
GÈNES DES Ig
• Modèle de base : (H2L2)n où n = 1(IgG) à 5 (IgM)
• Les gènes sont portés par des chromosomes différents • Chaque domaine variable (VL ou VH) possède 3 régions hypervariables CDR séparées par des régions plus conservées.
(2 pour kappa, 22 pour lambda et 14 pour H) La juxtaposition de VL et VH forme le site Ac (ou paratope).
• Différents gènes pour une même chaîne H • La lyse enzymatique d’une IgG par la papaïne donne :
- gènes VH (>100) et D (diversité) pour la région variable - 2 fragments Fab (VL+CL/VH+CH1) porteurs d’un paratope
- gènes J (jonction) - 1 fragment Fc (dimère CH2+CH3) qui porte les propriétés effectrices de l’IgG : activation du complément, passage
- gènes des régions constantes (1 exon/domaine) transplacentaire...
• Rapprochement des gènes par :
- réarrangement : transposition des gènes VH, D et J
- commutation (switch) : un même LB peut exprimer CARACTÉRISTIQUES DES Ig
différents isotypes selon son degré de maturation isotype M D G1 G2 G3 G4 A1 A2 E
nbre sous-unités H2L2 5 1 1 1 1 1 1 ou 2 1
CARACTÈRE MONO OU POLYCLONAL DES Ig
PM kD 970 184 146 146 170 146 160/400 188
• Un clone de LB produit un seul type d’Ig, dite
monoclonale nbre liaisons Ag 5 2 2 2 ou 4 2
• Un hybridome : résultat de la fusion entre une cellule Concentration 0,5/1,6 0.03/0.4 8-15 1,2/2,6 <100 ng
tumorale et un clone de LB : production in vitro d’un plasmatique (adulte) g/l
Ac monoclonal 1/2 vie plasmatique (j) 5 2-8 21 20 7 21 5-8 2-3
• En pathologie, prolifération monoclonale B au cours du passage transplacentaire - - + + + + - -
myélome, de la maladie de Waldenström, de la LLC et
liaison R polyIg épithélial + - - - - - ++ -
de la LAL préB
activation complément
• La réponse Ac est dégénérée : pour chaque épitope,
voie classique +++ - ++ (+) ++ - - -
production de différents Ac spécifiques (réponse
polyclonale) par différents clones de plasmocytes. voie alterne +/- - +/- +/- +/- ? +++ -

JUIN 1999
MOLÉCULES DU COMPLEXE MAJEUR Dr S. CAILLAT-ZUCMAN
Aventis
Internat 319 D’HISTOCOMPATIBILITÉ DE CLASSES I ET II (système HLA)
Présentation de l’antigène et cellules impliquées dans cette présentation
Laboratoire
d’Immunologie Clinique,
Hôpital Necker, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

• Complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) = système HLA chez l’homme CMH


• Localisé sur le bras court du chromosome 6
• Subdivisé en 3 régions : • TRANSMISSION EN HAPLOTYPE : un enfant hérite en bloc d’un haplotype paternel
- classe I télomérique : gènes principaux A, B, C et gènes non classiques E, F, G et d’un haplotype maternel
- classe II centromérique : gènes HLA DR, DQ et DP + gènes de présentation • POLYMORPHISME : nombreux allèles pour un même locus
antigénique (LMP, TAP, DM, DO) • CODOMINANCE : coexpression des molécules codées par chaque haplotype à la
- classe III intermédiaire : gènes codant pour des fractions du complément (C2, surface cellulaire
C4a, C4b, Bf), TNF  et , protéines de choc thermique (HSP 70)

CMH I C M H II
MOLÉCULES ET GÈNES FONCTIONS MOLÉCULES ET GÈNES FONCTIONS
• Sur toutes les cellules nucléées (sauf • Présentation de peptides antigéniques du • Seulement à la surface des CPA : • Présentation de peptides dérivés de
hématies et cellules du SNC) soi ou provenant de virus ou bactéries à monocytes, macrophages, cellules protéines exogènes (bactéries à
• Dimères : chaîne lourde  polymorphe développement intracellulaire dendritiques, LB, LT activés et cellules développement extracellulaire) ou de
(45 KD) + 2-microglobuline • Présentation aux LT CD8 cytotoxiques endothéliales protéines membranaires
monomorphe (12 KD) → lyse des cellules cibles exprimant à leur • Dimères : chaîne lourde  (35 KD) + • Présentation aux LT CD4 auxiliaires puis
• Domaines : 3 extracellulaires + 1 surface les peptides antigéniques chaîne légère  (29 KD) coopération T-B ou T-T (production de
transmembranaire + 1 intracytoplasmique • Génération des peptides (processing) : • Domaines : 2 extracellulaires + 1 cytokines)
• Structure tridimensionnelle : formation - dégradation des protéines transmembranaire + 1 • Génération des peptides :
d’une cavité : site de fixation du peptide cytoplasmiques par le système intracytoplasmique (pour chaque chaîne) - internalisation des protéines par
antigénique multicatalytique du protéasome • Organisation génomique : endocytose, puis dégradation en
• 3 gènes principaux : HLA-A, B, C - translocation vers le reticulum - à chaque locus (DP, DQ, DR), 2 gènes peptides par les protéases du
- polymorphisme +++ avec environ 60 endoplasmique (RE) par le transporteur A1 et B1 codent pour  et  compartiment endolysosomal acide
allèles pour HLA-A, 130 pour B et 20 TAP - pour DR, 3 autres gènes (DRB3, 4 et - stabilisation des molécules du CMH II
pour C - dans le RE, association du peptide avec 5) codant pour une chaîne 3, 4 ou 5 dans le RE par la chaîne invariante Ii
- ce polymorphisme allélique est la 2M et la chaîne lourde  qui s’associe à  pour former un 2ème (complexes nonamériques 3Ii + 3 +
concentré au niveau des exons codant - migration du complexe à la surface dimère DR 3) et fixation des peptides en
pour les domaines externes constituant cellulaire et exposition au TCR - polymorphisme +++ : environ 140 présence de la protéine DM dans
le site de fixation de l’Ag allèles DRB1, 5 DRB3, 3 DRB4, l’endosome
6 DRB5, 15 DQA1, 25 DQB1,
10 DPA1 et 80 DPB1

JUIN 1999
CELLULES T ET IMMUNITÉ CELLULAIRE Dr S. CAILLAT-ZUCMAN
Aventis
Internat 320 Récepteur T (structure, diversité, répertoire). Antigènes de différenciation (CD4, CD8). Activation. Cellules T auxiliaires et
immunorégulation. Lymphokines (interférons, TNF, IL1, IL2, IL4) et cytotoxicité. Concept de déficit de l’immunité cellulaire
Laboratoire
d’Immunologie Clinique,
Hôpital Necker, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

LE RÉCEPTEUR DES LT (TCR) DIFFÉRENCIATION DES LT


• HETERODIMERE : association de 2 chaînes • A partir de précurseurs médullaires qui migrent vers le thymus
polypeptidiques ,  ou ,  • Dans le thymus : PROTHYMOCYTE CD34+, CD3-, 4-, 8-
• Gènes du TCR : même organisation que les Ig • Dans le CORTEX thymique :
- V, J, C pour  et  - thymocyte cortical (CD2+, 3-, réarrangement TCR  , , 
- V, D, J, C pour  et  - sélection positive, par les molécules du CMH I et II des cellules épithéliales thymiques, de thymocytes CD3+, 4+, 8+;
• Synthèse d'un TCR fonctionnel  réarrangements  et  TCR faible
puis  et  - Sélection négative des thymocytes AUTORÉACTIFS
• Diversité induite par les gènes D et D et par les gènes - Elimination (apoptose) des thymocytes avec réarrangements non fonctionnels
J, mais pas de mutations somatiques • Dans la MEDULLAIRE thymique :
• Liaison des récepteurs  avec les peptides présentés - Différenciation des LT matures par reconnaissance de peptides associés à des molécules CMH du soi
par CMH I ou II (TCR +, CD3+ 4 + 8 - ou 3 + 4 - 8 +)
• Liaison des récepteurs  avec les épitopes non
associés au CMH
• Association du TCR au complexe CD3 à la surface des PRÉSENTATION DE L'ANTIGÈNE AUX LT
LT (transduction des signaux induits par l'interaction • Pour les LT CD4 + : reconnaissance des Ag peptidiques d'origine exogène ou membranaire, présentés par CMH II
TCR-Ag) et aux molécules invariantes CD4 (LT auxiliaires) à la surface des CPA
ou CD8 (LT cytoxiques = CTL) • Pour les LT CD8 + : reconnaissance des Ag peptides d'origine endogène, présentés par CMH I à la surface des
cellules nucléées

LYMPHOKINES ACTIVATION DES LT


Médiateurs intercellulaires se liant à des récepteurs de • Par INTERACTION entre TCR et complexe CMH/peptide
haute affinité, produits en réponse à un signal activateur. • Nécessite un 2ème signal d'activation par interaction de molécules sur le
• TNF  (macrophages) et TNF  (LT) : activité antitumorale LT et la CPA (CD28/B7, CD40/CD40L, Fas/FasL…)
et antivirale, induit la synthèse des médiateurs de • Conduit à l'activation des gènes de l'IL-2 et de la chaîne  du récepteur
l'inflammation et l'expression des molécules d'adhésion de l'IL-2 (CD25)
• IL-1  (cellulaire) et IL-1 (sécrétée) : produite par les
CPA, rôle dans la réaction inflammatoire et l'induction
des réponses immunes spécifiques CD4 + CD8 +
• IL-6 : action sur la maturation des LB, la différenciation • Prolifération et différenciation des LT CD4 + en : • Prolifération des précurseurs des LT cytotoxiques (pCTL)
des CTL et la synthèse des protéines de l'inflammation - LTh1 : production d'IL-2 et IFN  spécifiques de l'Ag en présence d'IL-2
par les hépatocytes → recrutement d'autres LT et amplification de la • Différenciation en CTL avec lyse des cellules cibles
• IFN  (cellules hématopoïétiques) et  (fibroblastes, réponse immunitaire présentant l'Ag associé au CMH I
cellules épithéliales) : action antivirale et antiproliférative - LTh2 : production d'IL-4, 6, 10, 13
• IFN  : induit l'expression du CMH II → coopération avec les LB
• IL-2 : facteur de croissance des LT • Antagonisme mutuel des LTh1 et Th2

JUIN 1999
Dr S. CAILLAT-ZUCMAN
NOTIONS SUR LA TOLÉRANCE ET L’AUTO-IMMUNITÉ
Aventis
Internat 321 Distinction du soi et du non-soi. Sélection thymique positive et négative. Tolérance périphérique,
conséquences pour la compréhension de l’anergie et des maladies auto-immunes
Laboratoire
d’Immunologie Clinique,
Hôpital Necker, Paris
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MÉCANISMES DE TOLÉRANCE MÉCANISMES D'AUTO-IMMUNITÉ


Les mécanismes de TOLÉRANCE NATURELLE aux constituants du soi sont acquis au La rupture des mécanismes de tolérance conduit à l'émergence des MALADIES
cours du développement et concernent LT et LB. AUTO-IMMUNES, qui sont multifactorielles, multigéniques et en partie sous contrôle
du CMH. Certaines sont induites par des anomalies des gènes de contrôle de
■ TOLÉRANCE CENTRALE AUX ANTIGENES DU SOI l'apoptose (Fas, bcl2). Le défaut de tolérance aux Ag du soi peut être expliqué par :
→ Acquise au cours de l'éducation INTRATHYMIQUE des LT (= génération du
RÉPERTOIRE T) en 2 étapes : ■ LE MIMÉTISME MOLÉCULAIRE
• SELECTION POSITIVE des thymocytes CD4+ CD8+ par les molécules du CMH I • Lié à une homologie de séquence peptidique entre un auto-Ag (peptide du soi)
et II exprimées à la surface des cellules épithéliales thymiques et un agent exogène (infectieux, environnemental) → ex : RAA par réaction croisée
• SELECTION NÉGATIVE : délétion clonale des thymocytes AUTO-RÉACTIFS entre la myosine et la protéine M du streptocoque -hémolytique
(apoptose) ⇒ pas de passage périphérique de clone T très auto-réactifs vis à vis des
peptides du soi présentés par CMH I et II dans le thymus, mais possible passage de ■ LA DÉVIATION DE LA RÉPONSE IMMUNE
clone T spécifiques de peptides "ignorés" (non exprimés dans le thymus) • Après immunisation par un Ag tissulaire en présence d'adjuvant, pouvant conduire
à une réponse de type Th1 (cellulaire) ou Th2 (humorale)
■ TOLÉRANCE PÉRIPHÉRIQUE • Le développement d'une maladie auto-immune est sous contrôle du CMH et
→ Nécessaire au contrôle des clones de LT auto-réactifs ayant échappé à la dépend des cytokines produites
délétion intra-thymique
• ANERGIE = blocage de l'activation T induite par l'interaction TCR/CMH + peptide, ■ LE DÉFAUT D'ANERGIE
en l'absence d'un 2ème signal de costimulation (interaction CD28/B7, CD40-CD40L). • Ex : thyroïdite auto-immune induite par un traitement par IL-2 exogène
Cet état est reversible en présence d'IL-2 exogène ou si restauration du cosignal
d'activation ■ LA LIBÉRATION D’ANTIGÈNES "IGNORÉS"
• SUPPRESSION ou DÉVIATION de la réponse immune impliquant 2 populations • Ag séquestrés : chambre antérieure de l'œil
lymphocytaires CD4 + mutuellement antagonistes : Th1 (IL-2 et IFN) et Th2 • Ag membranaires d'expression tissulaire restreinte
(IL-4 et IL-10)
• Ag tardivement exprimés dans l'ontogenèse : insuline, thyroglobuline,
spermatozoïdes…
■ TOLÉRANCE DES LB
Par mécanisme de délétion clonale et d'anergie (modulation du récepteur ■ LA PRODUCTION ANORMALE D'ÉPITOPES "CRYPTIQUES"
immunoglobulinique

JUIN 1999
Dr S. CAILLAT-ZUCMAN
IMMUNOGLOBULINES E
Aventis
Internat 322 Rôle dans l’allergie et l’atopie
Laboratoire
d’Immunologie Clinique,
Hôpital Necker, Paris
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LES ANTICORPS DE TYPE IgE


• ALLERGIE IMMÉDIATE : réaction d'hypersensibilité
de type I, dépendante des IgE • Synthèse par les plasmocytes à IgE, concentration plasmatique faible (100 à 200 g/ml)
•Structure de base H2 L2, pas de sous-classes connues
•Chaîne lourde  = 1 domaine variable VH + 4 domaines constants
• Fixation des Ac IgE sur des récepteurs
- de haute affinité (RFc 1) sur mastocytes et basophiles surtout
- de faible affinité (RFc 2, CD23) sur éosinophiles, plaquettes, macrophages
•Durée de vie : courte (2-3 jours) pour les IgE plasmatiques, longues (plusieurs mois) pour les IgE fixées sur les récepteurs
de haute affinité des mastocytes du derme et des muqueuses
• Pontage (= dimérisation) des IgE de surface par l'ALLERGENE ⇒ activation de la cellule effectrice

CELLULES EFFECTRICES
EXPLORATIONS DE L'ALLERGIE • BASOPHILES ET MASTOCYTES conjonctifs et muqueux : dégranulation induite par des allergènes liés aux Ac IgE
ou par des substances endogènes (substance P, anaphylatoxines C3a et C5a) ou exogènes
• Interrogatoire : pneumallergène, trophallergène
•LYMPHOCYTES : par l’intermédiaire de cytokines pro-inflammatoires
(alimentaire), médicaments
•EOSINOPHILES - attirés au site de l'allergie par PAF-acéther et cytokines (IL-3, IL-5, GM-CSF)
•Explorations fonctionnelles respiratoires
- activés par IgE liées aux RFc 
•Dosage des IgE totales et spécifiques
•NEUTROPHILES, PLAQUETTES, MACROPHAGES (surtout alvéolaires)

FORMES CLINIQUES DE L'ALLERGIE MÉDIATEURS DE L'ALLERGIE


• CHOC ANAPHYLACTIQUE : collapsus, œdème de • MÉDIATEURS PRÉFORMÉS
QUINCKE, déclenché par médicaments ou venins - HISTAMINE (mastocytes) : fixation sur les récepteurs H1 des terminaisons nerveuses
• ALLERGIE MUQUEUSE : conjonctivite, rhinite, - SEROTININE (plaquettes) : effet vaso-actif
asthme, déclenché par pneumallergènes • MÉDIATEURS NÉOFORMÉS : PAF-acéther, prostaglandines, leucotriènes
•ALLERGIE CUTANÉE : dermite atopique (eczéma)

JUIN 1999
FORMES ANATOMO-CLINIQUES DE L’INFLAMMATION Dr S. CAILLAT-ZUCMAN
Aventis
Internat 323 Les cellules de l’inflammation, principaux médiateurs de l’inflammation.
Le granulome inflammatoire
Laboratoire
d’Immunologie Clinique,
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Réaction inflammatoire : système de défense non spécifique


- Réponse IMMÉDIATE : activation en cascade des protéines GRANULOME INFLAMMATOIRE
INFLAMMATION AIGUË
plasmatiques, limitée dans le temps (mécanismes régulateurs) ou CICATRICIEL
- Réponse TARDIVE : phase de réparation

PHASE PRÉCOCE PHASE TARDIVE

■ MANIFESTATIONS DE L'INFLAMMATION AIGUË : ■ MANIFESTATIONS DE LA PHASE DE RÉPARATION


- ÉRYTHEME : vasodilatation et accumulation d'hématies dans les capillaires - Elimination des cellules lésées : PHAGOCYTOSE
consécutive à l'adhérence des plaquettes et des leucocytes à l'endothélium - CICATRISATION : fibrose, modification de la matrice extra-cellulaire, angiogénèse
- ŒDÈME : extravasation des leucocytes et du plasma - RÉGÉNÉRATION tissulaire (autorenouvellement et remodelage) à partir d'un
- DOULEUR ET FIÈVRE : liées à la production de cytokine (TNF, IL-1) granulome cicatriciel

■ MÉDIATEURS DE L'INFLAMMATION AIGUË ■ MISE EN JEU DES MACROPHAGES


- Eléments INITIATEURS : activation des facteurs de la coagulation (plaquettes, - Phagocytose de débris cellulaires générés pendant la phase aiguë
fibrine, facteur XII) et du complément ➜ libération de médiateurs chimiotactiques - Production de CYTOKINES et de MEDIATEURS (facteurs de coagulation, facteurs
et de molécules agissant sur l'endothélium (bradykinine, anaphylatoxines) du complément, activateur du plasminogène, élastase, collagénase, médiateurs
- Eléments CELLULAIRES PRÉFORMÉS : histamine et sérotonine (mastocytes, lipidiques) ➜ contrôle de la mobilisation et de la prolifération des FIBROBLASTES
basophiles), enzymes des granules des PN
- Eléments CELLULAIRES NÉOFORMÉS : cytokines, eicosanoïdes synthétisés en ■ INTERACTIONS MACROPHAGE/LT/CELLULE ENDOTHÉLIALE
présence de phospholipase A2 (Thromboxane A2, PG, leucotriènes), PAF-acéther - Activation réciproque (rôle des molécules d'adhésion ICAM1 et LFA1)
- Migration des cellules activées à travers la paroi capillaire
■ CELLULES DE L'INFLAMMATION - Développement du granulome par interaction entre LT CD4 + et macrophages
- Plaquettes : sérotonine et thromboxane - Attraction des PE et fibroblastes
- Mastocytes tissulaires et polynucléaires basophiles - Transformation du macrophage en cellule géante épithélioïde
- Polynucléaires neutrophiles : radicaux libres oxygénés toxiques et enzymes
lysosomales (activateur du plasminogène, hydrolases acides, collagènase, élastase),
contrôlées par des inhibiteurs plasmatiques (1-antitrypsine)
- Polynucléaires éosinophiles : protéines cationiques et médiateurs phospholipidiques,
chimiotactisme
- Monocytes : cytokines et médiateurs lipidiques

JUIN 1999
CICATRISATION NORMALE et PATHOLOGIQUE
Aventis
Internat 324 Physiopathologie et anatomopathologie
Dr V. SAADA
Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

Cicatrisation : séquence d’évènements mettant en jeu des processus de prolifération, différenciation,


migration cellulaire, synthèse de molécules de la matrice extracellulaire.

CICATRISATION NORMALE : 3 PHASES CICATRISATION PATHOLOGIQUE

1. PHASE VASCULAIRE ET INFLAMMATOIRE : 2. PHASE PROLIFÉRATIVE : Différents aspects pathologiques


2ème au 4ème jour : formation d’un caillot et 10ème au 15ème jour : prolifération et migration des • Cicatrice hypertrophique
migration des cellules participant à la réaction fibroblastes, des cellules endothéliales et des Aspect inflammatoire, rouge jusqu’au 6ème mois,
inflammatoire. kératinocytes. associé à un prurit.
• Blessure, nécrose cellulaire et effraction • Réparation du derme :
• Cicatrice chéloïde
vasculaire. Arrivée de protéines - migration des fibroblastes sur la lésion, synthèse de
Hypertrophie de la cicatrice (masse régulière, polylobée,
(fibronectine, vitronectine, fibrinogène) collagène et des constituants de la matrice ;
dure, incolore) évoluant encore après le 6ème mois.
intervenant dans la formation d’une matrice - néoangiogenèse (influence du bFGF) ;
permettant la migration cellulaire. - contraction de la plaie due aux myofibroblastes • Cicatrice rétractile
(rôle du PDGF) ; Rétraction dans l’axe de la cicatrice due à une suture
• Activation plaquettaire et 1ère phase de mal réalisée ou une perte de substance non traitée.
• Réparation de l’épiderme :
libération de cytokines et facteurs de
croissance (PDGF, TGFß, TGFα, IGF1). - migration des kératinocytes des berges de la plaie ; • Cicatrice dyschromique
- prolifération des kératinocytes ; Hyper ou hypopigmentation après abrasion cutanée.
• Rôle des cellules inflammatoires : - maturation et différenciation du nouvel épiderme
macrophages : libération d’enzymes régénéré par les mélanocytes et les cellules de • Cicatrice élargie
(protéases, élastases, collagénases) et Langerhans. liée à la topographie (tension cutanée importante : dos,
2ème phase de libération de cytokines cuisse).
et facteurs de croissance.
PN = rôle anti-infectieux. • Cicatrice tatouée
Lymphocytes : prolifération des fibroblastes Due à un parage initial défectueux. Particules pigmen-
et régulation de l’activité des macrophages. 3. PHASE DE REMODELAGE DE LA CICATRICE : tées laissées en place puis recouvertes par le nouvel
épiderme.
plusieurs mois : modifications de la matrice qui
s’enrichit en collagène et en protéoglycanes • Kyste d’inclusion dermique
(remplaçant la fibronectine et l’acide hyaluronique). Incarcération de fragments cutanés dans la cicatrice.

JUIN 1999
Dr S. CAILLAT-ZUCMAN
MÉCANISMES ET EXPRESSION CLINIQUE DU REJET DE LA GREFFE
Aventis
Internat 326 ET DE LA MALADIE DU GREFFON CONTRE L’HÔTE
Laboratoire
d’Immunologie Clinique,
Hôpital Necker, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

• Alloantigènes : antigènes tissulaires SURAIGU REJET DE GREFFE D’ORGANE CHRONIQUE


reconnus comme étrangers chez un survient dans les heures suivant peut évoluer sur de nombreuses années
receveur d’allogreffe, principalement la transplantation  Mécanisme : mal compris, implique en
représentés par les antigènes du complexe  Mécanisme : partie des alloanticorps se fixant sur
majeur d’histocompatibilité HLA • Lié à l’existence chez le receveur d’alloanticorps préformés lors l’endothelium vasculaire du greffon
• Rejet de greffe = réaction immunologique d’une immunisation antérieure (transfusion, grossesse ou greffe),  Signes cliniques :
du receveur dirigée contre les alloantigènes se fixant sur les alloantigènes du greffon exprimés sur • Détérioration progressive et irréversible de
du donneur exprimés à la surface des l’endothelium vasculaire et activant le complément (réaction la fonction du greffon
cellules du greffon. d’ARTHUS) • Lésions vasculaires (prolifération
• Réaction du greffon contre l’hôte (GVH = • Doit être évité par la recherche systématique chez le receveur endothéliale et des fibres musculaires lisses)
“graft versus host” reaction) : réaction des d’anticorps sériques dirigés contre les antigènes HLA du donneur • Fibrose interstitielle
(cross-match réalisé avant toute transplantation d’organe)
cellules immunitaires du donneur contre les
• Un cross-match positif est une contre-indication à la greffe
alloantigènes du receveur, survenant lorsque
le receveur est lui-même immuno-  Signes cliniques :
incompétent (déficit immunitaire, traitement • Infarctus du greffon ± coagulopathie de consommation
immunosuppresseur) AIGU
survient à partir de la première semaine suivant la transplantation
 Mécanisme :
RÉACTION DU GREFFON CONTRE L’HÔTE
rôle des lymphocytes T ++++ = équivalent in vivo de la réaction lymphocytaire mixte in vitro :
• Complication principale d’une allogreffe de • 2 voies d’activation des lymphocytes T du receveur :
moelle osseuse - reconnaissance directe des alloantigènes HLA ( classe I et II) du donneur à la surface des cellules du greffon
• Gravité corrélée au niveau d’incompatibilité - reconnaissance indirecte de peptides dérivés des alloantigènes du donneur, présentés par les molécules HLA de classe II du receveur
HLA entre donneur et receveur à la surface des cellules présentatrices d’antigène (monocytes, cellules dendritiques)
 Mécanisme : • Activation des lymphocytes T CD4+ (reconnaissance TCR-CMH/peptide, et 2ème signal de co-activation)
. survient lors de l’introduction de • Production de cytokines (IL-2, IFNγ, TNFα) qui agissent de manière autocrine et paracrine (sur d’autres populations lymphocytaires)
lymphocytes T allogéniques chez un • Prolifération lymphocytaire
receveur immuno-incompétent • Différenciation des lymphocytes T cytotoxiques CD8+ spécifiques des alloantigènes
. destruction des cellules du receveur • Destruction des cellules du greffon (lyse par T CD8+, cellules NK, polynucléaires, cytokines)
exprimant les antigènes HLA de classe I • Coopération T-B pour la production d’alloanticorps anti-HLA
ou II par les lymphocytes T activés du  Signes cliniques :
donneur • Signes généraux (fièvre, oedème du greffon)
 Signes cliniques : • Dysfonctionnement de l’organe transplanté :
. formes aiguës de degré variable (grade I - oligurie, élévation de la créatininémie (greffe de rein)
à IV) associant fièvre, atteinte cutanée - cholestase, cytolyse hépatique (greffe de foie)
(érythrodermie), hépatique (cholestase), - troubles du rythme, insuffisance cardiaque (greffe de coeur)
intestinale (diarrhée)  Action des immunosuppresseurs sur les étapes précoces de la réaction allogénique :
. forme chronique : atteinte cutanée, • Inhibition de la production de cytokines (IL-2) : cyclosporine A, tacrolimus
hématologique, manifestations • Inhibition de la prolifération et différenciation T : azathioprine, acide mycophénolique
autoimmunes • Blocage du recepteur T : anticorps monoclonaux anti-CD3, sérum anti-lymphocytaire
• Blocage de la transduction du signal induit par le récepteur de l’IL-2 : rapamycine

JUIN 1999
Dr S. CAILLAT-ZUCMAN
PRÉLÈVEMENTS ET TRANSPLANTATIONS D’ORGANES
Aventis
Internat 327 Aspects juridiques et éthiques
Laboratoire
d’Immunologie Clinique,
Hôpital Necker, Paris
AV E N T I S I N T E R N AT E S T D I R I G É PA R : W I L L I A M B E R R E B I , PAT R I C K G E P N E R , J E A N N A U

RÈGLES GÉNÉRALES
• Transplantation = prélèvement d’un organe chez un donneur et réimplantation chez un
receveur avec rétablissement de la continuité vasculaire (rein, foie, coeur, pancréas, • Gratuité et anonymat du don
poumon, intestin) • Interdiction de publicité en faveur d’un don au profit d’une
• La loi CAILLAVET (22-12-1976), modifiée par les lois de “bioéthique” (29-7-1994) relatives : personne ou d’un établissement particulier
- au respect du corps humain • La sécurité sanitaire impose la recherche chez le donneur
- au don et à l’utilisation des éléments et produits du corps humain d’une infection par :
pose les principes généraux fondant le statut juridique du corps humain et régissant le - HIV1 et 2, HTLV1 et 2, VHC (greffe interdite dans ces cas)
don et l’utilisation de ses éléments. - VHB, CMV, EBV, syphilis, toxoplasmose
• Le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine est reconnu comme valeur • Consentement du donneur
constitutionnelle par le Conseil Constitutionnel.

DONNEUR CADAVÉRIQUE DONNEUR VIVANT


• La loi CAILLAVET avait consacré une “présomption de consentement” faisant de tout individu un donneur potentiel • Don à finalité thérapeutique exclusivement
d’organes après sa mort. • Donneur majeur et jouissant de son intégrité mentale
• La réglementation actuelle fixe : • Receveur : père, mère, fils, fille, frère ou soeur
- le constat précoce du décès (2-12-1996) : exclusivement
. en cas d’arrêt cardiaque et respiratoire persistant • Don entre époux admis en cas d’urgence
. en cas de personne assistée par ventilation mécanique et conservant une fonction hémodynamique • Information du donneur sur les risques physiques et
. 3 critères obligatoires : psychologiques d’un prélèvement
- absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée • Consentement libre et éclairé, révocable à tout
- abolition de tous les réflexes du tronc cérébral moment, consigné auprès du Président du Tribunal
- abolition de toute respiration spontanée (ou tracé nul sur 2 EEG à 4 heures d’intervalle en cas de ventilation assistée) de Grande Instance
- la présomption de consentement en absence de refus exprimé du vivant du donneur (sur registre national • Gratuité du don
automatisé prévu à cet effet, en cours d’élaboration) • Don de rein, exceptionnellement d’un lobe hépatique
- si le médecin n’a pas directement connaissance de la volonté du défunt, il doit recueillir le témoignage de sa famille
- consentement exprimé obligatoire en cas de prélèvement à but scientifique (et non à finalité thérapeutique)

• L’Etablissement Français des Greffes (EFG), placé sous tutelle du Ministère de la MODALITÉS DE PRÉLÈVEMENT
Santé, a pour rôle :
• Dans un établissement de santé autorisé par l’autorité administrative
- l’enregistrement des patients sur liste d’attente de transplantation
• L’équipe médicale de prélèvement est en général celle qui a à transplanter
- les règles de répartition des greffons
les organes
- la coordination et la surveillance des activités de prélèvement et de greffe
• Interdiction de rémunération à l’acte pour l’activité de prélèvement
- la planification de la carte sanitaire
• Séparation des équipes médicales concernées par le prélèvement et le
• Sanctions pénales :
constat de décès
- repression des atteintes à la gratuité du don et du trafic d’organes
• La loi impose de s’assurer de la restauration décente du corps du donneur
- repression des atteintes à la sécurité sanitaire
- repression des violations de prescriptions relatives au prélèvement sur donneur vivant

JUIN 1999

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