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I.1.

TCHAD
I.1.1. Géologie globale du Tchad
Le territoire du Tchad possède des formations géologiques apparentes allant du
Précambrien (affleurements dans les zones montagneuses : Tibesti, Ouaddaï, Guerra, Mayo
Kebbi, région de Baibokoum) jusqu’au Quaternaire (Bassin Tchadien).
Les formations primaires sont essentiellement localisées au Nord du 16 ème parallèle (massif
de l'Ennedi, Borkou, pourtour du Tibesti). Au Sud du Borkou, elles disparaissent sous le
Continental Terminal de la cuvette tchadienne.
Les formations secondaires ont été reconnues au Tchad à l'affleurement : le vaste Bassin
des Erdis, (essentiellement sous la forme des "Grès de Nubie" et au Mayo Kebbi), ou après
des dépôts de faciès wealdien au Crétacé inférieur.
À l'exception de dépôts marins éocènes situés dans l'extrême nord du pays, toutes les
formations tertiaires sont considérées au Tchad comme étant d'origine continentale.
Les formations quaternaires du Bassin Tchadien sont d'origine purement continentale. Elles
participent à la continuation du remblaiement des bassins tectoniques crées au début du
Crétacé.
Comme au Crétacé et au Tertiaire, les dépôts se situent entre un pôle sableux (sables purs,
fluviatiles ou éoliens) et un pôle argileux (argiles Kaoliniques ou de néoformation) selon les
conditions climatiques et le mouvement tectonique.

Les sols du Tchad semblent se répartir zonalement en fonction des climats actuels de plus
en plus secs du sud au nord du pays. En fait, la nature des roches affleurantes aussi bien
que la paléoclimatologie de la cuvette tchadienne introduisent une grande variété dans une
gamme qui va des sols ferralitiques aux sols désertiques en passant par les ferrugineux à
cuirasse, les sols ferrugineux tropicaux profonds plus ou moins lessivés, les vertisols, les
sols subarides hydromorphes et halomorphes, les sols subarides sur sables.

Plus de la moitié de la superficie du Tchad, au nord du 16e parallèle, ne possède que des
lithosols sur roches cristallines, volcaniques ou gréseuses (Tibesti, Ennedi), ou des sols
désertiques et subdésertiques (Egueï, Djourab, Borkou). Seuls les sols des palmeraies,
pourtant plus évolués et souvent hydromorphes, offrent des possibilités de culture
étroitement limitées au domaine irrigable.Dans la partie centrale et méridionale, on retrouve
des sols d’érosion sur les roches cristallines du Ouaddaï et de la bordure sud occidentale de
la cuvette. Lorsque la pluviométrie est suffisante (région de Léré et de BaÏbokoum), ces sols
permettent une agriculture aux rendements convenables.

Les sols du Tchad méridional (bassins du moyen Chari et du moyen Logone) se sont
développés sur les alluvions tertiaires du continental terminal, composées essentiellement
de grès et d’argiles et dont les parties en relief, collines et plateaux toujours exondés.
Les formations végétales qui se succèdent du sud au nord du Tchad s’ordonnent, elles
aussi, dans leur ensemble conformément à la zonation climatique, mais avec toutes les
nuances supplémentaires qu’ajoutent les variations pédologiques et hydrologiques de
chaque milieu. Le domaine soudano-guinéen correspond au climat tropical humide accusant
plus de 1000 mm de précipitations. Il s’étend au sud du Tchad à l’aire des sols ferralitiques
et ferrugineux lessivés et englobe deux types de formations : - La forêt claire à légumineuses
combrétacées dominantes limitée à l’extrême sud du territoire ; - La savane abordée
forestière, formation dont la composition peut varier sur la proportion des espèces
suivantes : Isoberlinia doka, Prosopis africana, Anogeissus leiocarpus, Burkea africana,
Butyrospermum parkii. Lorsque les mises en culture répétées font disparaitre le couvert
forestier, l’agriculture conserve cependant certaines espèces : karité (Butyrospermum parkii),
cailcédrat (Khaya senegalensis).

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