Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
MATHÉMATIQUES
SEQUENCE 2 – Probabilités : conditionnement
SYNTHESE
PROBABILITÉS : CONDITIONNEMENT – RAPPEL DES OBJECTIFS DE SÉQUENCE
Définition :
Soit une probabilité sur un univers et un événement tel que . Pour tout
événement B, on appelle probabilité conditionnelle de B sachant A le réel noté défini
par:
Théorème :
Exemple :
Total
0,3 0,25 0,55
0,25 0,2 0,45
Total 0,55 0,45 1
EVÉNEMENTS INDÉPENDANTS
Définition
Définition :
Soient A et B deux événements d’un même univers. On dit que A et B sont indépendants
si :
La notion d’indépendance sert à caractériser des événements aléatoires dont les réalisations
n’ont aucun lien entre elles.
Conséquences
Théorème :
Remarque :
Théorème :
Et son corollaire :
Théorème :
Exemples
Il s'agit d'un outil fondamental dans de nombreux exercices de probabilités. Vous aviez déjà
au moins utilisé les arbres de dénombrement en seconde.
Ils servent à dénombrer (compter) des possibilités.
Exemple :
Grâce à l'arbre, on peut affirmer qu'il y a au total 4 chemins possibles dont 2 avec la même
face qui sort.
On utilise davantage, à partir de la classe de première, des arbres pondérés. Ils comportent
des valeurs sur les différentes branches qui correspondent à des probabilités d'événements.
Ces arbres permettent de modéliser (représenter) des situations probabilistes afin de
résoudre des problèmes.
On a
Notion de partition
Définition :
En probabilité, on dira que des événements , ,…., forment une partition de l’univers
si leur réunion est égale à et si ces événements sont deux à deux disjoints.
L’utilisation d’une partition peut permettre de déterminer certaines probabilités qui ne sont
pas données directement dans l’énoncé.
Théorème :
Corollaire :
Si, de plus, pour tout entier compris entre 1 et , on a , alors on peut également
écrire :
Exemple :
L'utilisation de probabilités peut permettre la mise en place de méthodes pour calculer des
grandeurs intervenant dans des branches différentes des mathématiques.
Ainsi, on peut les utiliser pour déterminer une valeur approchée de ou bien pour effectuer
des calculs d'aires.
On parle alors de méthode de Monte Carlo (en référence au hasard des casinos de Monte
Carlo) pour caractériser ces utilisations probabilistes.
Exemple :
MARCHES ALÉATOIRES