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2.2.

Les besoins des publics du FOS


Ce qui distingue les publics du FOS par rapport à ceux du FLE-S, ce sont leurs besoins
spécifiques. Bien qu’il n’y ait pas d’apprentissage sans objectif mais signalons que la
particularité des publics du FOS réside dans le fait de vouloir avant tout apprendre DU français
et non LE français, c’est-à-dire un apprentissage dont la fonction principale est celle d’atteindre
des buts précis dans des contextes donnés. Cette connivence entre les publics du FOS et leurs
besoins exige de tout chercheur désireux de concevoir des programmes du FOS d’identifier
avant tout les besoins des apprenants en se focalisant sur la finalité, c’est-à-dire sur les
informations concernant les situations cibles où les apprenants iront réellement utiliser la
langue. En ce qui nous concerne, comme nous venons de le dire, bien que les besoins de notre
public se fassent sentir par le biais de leurs filières, il n’était pas possible de les transformer en
objectifs avant de les avoir rencontrés et d’avoir discuté avec eux au sujet de leurs besoins
langagiers réels. Rappelons qu’à part les apprenants, ce travail de recherche envisage de
questionner les responsables pédagogiques ainsi que les enseignants de français. Une fois les
besoins réels sont identifiés, nous serons en mesure de définir les objectifs à atteindre lors de
notre expérimentation et d’élaborer concrètement les contenus de nos programmes sur le FOS.

2.2.1. La classification des besoins en FOS


S’agissant de classifier les besoins langagiers en FOS, R. RICHTERICH et d’autres
didacticiens en ont proposé plusieurs classifications qui mettent l’accent sur leur spécificité.
Ces derniers insistent sur le caractère antagoniste qu’il y a entre ces types des besoins, à savoir :
« - Les besoins individuels/sociaux.
- Les besoins subjectifs/objectifs.
- Les besoins prévisibles/imprévisibles.
- Les besoins concrets/figurés. »85

Si on analyse de très près ces oppositions, on peut conclure qu’elles ne sont que
superficielles car un besoin individuel au départ peut, à court ou long terme, se transformer en
besoin social pour, à titre d’exemple, un apprenant qui apprend le français des affaires. Ce
besoin apparemment individuel ne pourra se réaliser que dans un contexte social ou
professionnel.
2.2.2. Les composantes des besoins langagiers en FOS
Les trois principales composantes des besoins langagiers sont : la composante
psychoaffective, la composante langagière et la composante socioculturelle.
La première relève du sentiment d’insécurité que l’apprenant éprouve au début de
l’apprentissage d’une langue étrangère en se demandant s’il pourra aller jusqu’au bout de son
apprentissage. Cette composante est déterminante dans la poursuite de son apprentissage car
s’il n’arrive pas à dépasser ce sentiment d’insécurité en FOS, celui-ci finira dans la plupart des
cas par abandonner. Le rôle de l’enseignant est capital à cette étape. L’apprenant a donc besoin
de ses encouragements, de ses conseils en soulignant les avantages ou les débouchés que celuici
aura au terme de sa formation.

La deuxième composante pointe sur trois domaines différents : d’abord, celui de la


communication en classe qui se passe en langue étrangère et non en langue de scolarité des
apprenants (dans notre contexte, nous aimerions éviter l’appellation langue maternelle car pour
beaucoup d’apprenants, le portugais qui est la langue de scolarisation n’est pas leur langue
maternelle dans toutes ses deux acceptions : - langue des parents ou - langue première). Le
deuxième domaine est celui qui relève de la différence entre la communication apprise en
classe et celle en situation réelle. Ce dernier aspect exige du professeur de FOS, l’utilisation des
documents authentiques pendant la formation pour d’une part, motiver les apprenants à suivre
la formation et d’autre part, préparer ces derniers à mieux affronter les situations cibles réelles
dans leur contexte universitaire ou professionnel. Le troisième domaine est une question de
fond. Il s’agit donc ici de l’apprentissage en soi et de ses multiples représentations de la part de
l’apprenant comme valeur d’échange.
Pour une meilleure communication en langue étrangère, il ne s’agit pas seulement de
maitriser des aspects linguistiques mais aussi de maitriser des aspects socio-culturels, les cours
de FOS n’échappent pas à cette règle. Il s’agit donc, dans la troisième composante, de combiner

ces deux aspects sans lesquels dans plusieurs cas, surtout en FOS, la communication ne passera
pas car chaque culture a ses spécificités. Dans la partie pratique de ce travail nous nous en
rendrons compte en faisant de temps en temps les différences et les similitudes qui peuvent
exister entre le contexte angolais et français ou francophone dans la conception ou
l’interprétation de certaines situations administratives, commerciales, etc.

2.3. La motivation des publics du FOS


La réalisation d’objectifs précis tant sur le plan professionnel qu’universitaire fait que,
d’une manière générale, les publics du FOS soient plus motivés que ceux du FLE-S. La
précision sur le but à atteindre est renforcée par la réponse à la demande sociale du point de vue
de son urgence d’absorber les publics du FOS en formation. Cette prise de conscience utilitaire
des publics du FOS est une véritable garantie qui réduit considérablement le nombre
d’abandons dans les formations de FOS. Il faut noter qu’en ce qui concerne le public de ce
travail, inséré dans un cursus universitaire et dans un programme disciplinaire précis, s’ajoute à
la précision sur le but à atteindre et à la réponse immédiate de la demande sociale, un autre
élément de motivation qui est celui d’obtenir des notes qui leur permettent de changer de
niveau comme en FLE-S. Signalons que l’absorption d’un public comme le nôtre dans le
marché du travail n’est pas si immédiate que les publics en poste dont la formation serait, à titre
d’exemple, une demande immédiate de leur entreprise. Face à ce dernier aspect et étant donné,
comme nous l’avons dit dans notre introduction, que le français est une discipline comme les
autres pour laquelle les apprenants optent parallèlement à l’anglais, il revient à l’enseignant de
jouer son rôle de conseiller en utilisant des arguments censés susciter chez ses apprenants
l’intérêt de suivre des cours de français dans la perspective du FOS et les avantages en terme de
débouchés tant professionnel qu’universitaire que renferment une telle formation.

1.7 LES OBJECTIFS À ATTEINDRE


L’objectif pour l’apprenant est de pouvoir communiquer à l’écrit comme à l’oral en français dans le
cadre de sa profession ou de sa spécialité et accomplir des tâches professionnelles dans un
environnement francophone.
On peut trouver deux types de besoins. OBJECTIF ou SUBJECTIF
Objectif : ce qu’il doit savoir faire (la cible). Cet objectif a trois besoins.
1. besoins langagiers
2. besoins culturels
3. besoins d’apprentissage (type d’apprenant auditif, visuel… et c’est bien de savoir comment ils
apprennent les leçons)

Subjectif : c’est le français commercial parce que la société l’impose.

Langue : c’est du français spécifique.


Situations différentes ORAL (dans son entourage)
Ce n’est pas seulement du vocabulaire
Langue de spécialité
Le vocabulaire est souvent métaphorique. (Argot)
EX : directeur : officiel
Patron : commun
Singe : salariés (argot)
ntroduction générale

Beaucoup d’auteurs de langue française ont émergé ces dernières années dont certains se sont fait un nom au
point de figurer sur des listes de prix littéraires. Pourtant notre choix s'est porté, dans ce travail de recherche,
sur un romancier fort peu connu en Algérie. Il est question de Wahid Ziadi. Nous concentrerons plus
particulièrement nos efforts sur son roman intitulé Les victimes de l’imaginaire, publié en 2012 aux éditions
les Plumes d’Ocris, qui comporte deux grandes parties. La première composée de huit (08) textes et la
deuxième partie de douze (12) textes se rapportant à la tragique histoire de l’Humain, dans un langage
philosophique et des personnages imaginaires, mais qui en réalité aborde la complexe société d’aujourd’hui.
C’est tout l’intérêt de l’étude de ce roman, autant ayant un caractère de fiction mais qui analyse la société
actuelle dans toutes ses contradictions.

Sarra Boudechicha - Extrait de l'introduction générale du Mémoire de Master en Sciences de textes


littéraires - Université de Jijel - 2016

Les motivations
Il est de la nature humaine de ne pas connaître profondément les choses qui sont les plus proches de nous.
Notre expérience à ce sujet a été de lire la préface de l'ouvrage de Wahid Ziadi intitulé "Les victimes de
l’imaginaire ‘’ le lecteur se trouvera happé dans le tourbillon des détails non seulement les images mais
aussi les réalités qui nous entourent, enfants abandonnés par leur parents, familles déchirées… L'auteur, s'il
est artiste, est aussi réaliste et il ne cherche pas à nous donner des images de la misère et des souffrances
quotidiennes des êtres humains, mais une vision complète plus saisissante que la réalité même. Il nous
raconte dans ce volume, une multitude d'incidents, qui remplissent douloureusement l'existence amère de
notre époque tout en utilisant des précisions bouleversantes.
La lecture des victimes de l’imaginaire nous fit revisiter des reliefs historiques qui nous tiennent à cœur :
Gaza, Palestine, Jéruqods, Jérusalem, El Qods : ces toponymes si significatifs pour nous ont décidé du choix
de l’ouvrage dans lequel l’auteur à recours à une terminologie vaillante : l’amour, la vie, la mort, le
colonialisme, l’effet média, l’immigration, les religions, mais aussi l'islamophobie qui est un thème très
actuel et le roman en parle en allusions.
De plus les victimes de l'imaginaire semble être un corpus bien approprié au thème que nous ambitionnons
d’étudier ici et qui est : Le mariage mixte et le dialogue des religions. Les motifs et les raisons qui nous ont
poussés à faire ce choix sont aussi : principalement
ces récents bouleversements qui frappent le monde et le monde arabe particulièrement, le Moyen orient. La
thématique est donc d'actualité, ces vagues d'immigration de l'Orient vers l'Occident, ces flux
d'interculturalité. Une autre raison du choix de notre corpus est l’absence totale d’études spécialisées
relatives aux victimes de l’imaginaire.

Sarra Boudechicha - Mémoire de Master 2016 - Université de Jijel.

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