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Ahmed Draya
……………
…………
MEMOIRE
Présenté
Par
M. SELKH MUSTAPHA
Pour l’obtention du
DIPLOME de MASTER 2
En
PHYSIQUE ENERGETIQUE
1.1 Introduction……………………………………………………………………………………………….………………...….2
1.2 Réserves du gaz naturel dans le monde…………...………………………………………..……………………..2
1.2.1 Catégories des réserves en gaz naturel………………………………………………………………………..…...2
1.2.2 Fonctionnement technique des réserves ………………...………….…………………………..………...……...2
1.3 Enjeux par rapport à l’énergie…………...……………………………………………………………………..……...3
1.3.1 Unités de mesure et chiffres clés…………...……………………………………………….………………...……...3
1.3.2 Zone de présence ou d’application…………...………………………………………….…………………...……...4
1.4 Exposé du problème d’étude…………...………………………………………………………………..…..…….…...8
1.4.1 Analyse…………...……………………………………………………………………………………………………...………...9
1.4.2 Caractéristique d’effluent d’alimentation du procédé...…………………………………………………10
1.4.3 Caractéristique d’effluent produits du procédé...……………………………..……………………...……...10
1.4.3.1Gaz de vente…………………………………………………………………………………..…………………...………...10
1.4.3.2 Condensat stabilisé……………………..………………………………………………………………….…..………...11
1.4.3.2 Eau de production………………………………………………………………………………………….……..……...11
1.5 Situation environnemental et météorologique…………...…………………………………………………11
1.5.1 Position, géomorphologie & géologie du bloc……………………………………………………….…….11
1.5.2 Potentiel thermique du site………………………………………… ………………………………………….….....12
1.5.3 Humidité relative du site.…………………………………………………………………………………...…………13
1.5.4 Statistique des vents.…………………………………………………………………………………………….……….14
1.6 Le Procédé proposé (cahier de charge)………………………………………………………………...………15
1.6.1 Description du procédé proposé pour le traitement du gaz…………………………….…..…..….…16
1.6.1.1 Section séparation………………………………………………………………………………………………..………16
1.6.1.2 Section compression……………………………………………………………………………………………………16
1.6.1.3 Section décarbonatation………………………………………………………………………………………………16
1.6.1.4 Section déshydratation du gaz………………………………………………………………………………..……16
1.6.1.5 Section dew-pointing…………………………………………………………………………………………...………16
1.6.1.6 Section traitement d’eau de production……………………………………………………………….………17
1.6.1.1 Section du condensat…………………………………………………………………………………………..…….…17
1.6.1.1 Section utilités……………………………………………………………………………………………………..….…...17
1.7 Conclusion…………………………………………………………………………………………………………..….……17
CHAPITRE 1
PRESENTAION ET DONNEES
DU SITE D’ETUDE
1
Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
1.1 Introduction
Les énergies non fossiles connaîtraient une forte croissance, l'énergie nucléaire
devenant ainsi la quatrième source d'énergie en 2030.L'éolien, le solaire, et les biocarburants
connaîtraient une croissance de 9,3 % en moyenne, le plus fort taux de croissance toutes
énergies confondues. Malgré cette croissance rapide, ils ne satisferaient, en 2030, que 2 % de
la demande énergétique mondiale.
"Une leçon tirée du siècle passé est que les changements majeurs dans les énergies
utilisées ne se font que sur plusieurs dizaines d’années. Les nouvelles sources d'énergie
nécessitent des investissements substantiels et des progrès technologiques importants avant de
pouvoir concurrencer les énergies actuelles. Ce point est important à souligner dans la mesure
où nous devons prévoir la capacité des différentes sources d'énergie à satisfaire la demande
énergétique prévisible d’ici à 2030 et au-delà" (source Exxon mobile 2012).
Les réserves de gaz constituées des volumes de gaz récupérables dans des gisements
exploités ou pouvant l’être au vu des critères techniques et économiques. Les réserves de gaz
fluctuent donc en fonction de la disponibilité des moyens techniques permettant leur
exploitation et des prix de marché au moment de leur exploration.
Les réserves les plus exploitées sont les réserves de gaz conventionnel. Les réserves de gaz
non conventionnel nécessitent l’usage de techniques d’exploitation plus coûteuses, le gaz
étant difficile à extraire : il s’agit principalement du gaz de charbon présent dans les mines de
charbon profondes, du gaz de schiste emprisonné dans une roche imperméable, et du gaz
compact présent dans des petits réservoirs difficiles d’accès.
Les réserves de gaz sont qualifiées et classées selon le potentiel économique qu’elles
représentent :
2
Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
• les réserves prouvées concernent l’ensemble des quantités de gaz dont l'existence est
établie et dont les chances de récupération et de rentabilisation, dans le cadre des données
actuelles de la technique et de l'économie, sont d'au moins 90 %.
• les réserves probables ont été testées mais ne font pas l’objet d’une production. Elles
concernent, pour un gisement identifié, les quantités de gaz ayant une probabilité
supérieure à 50 % d'être économiquement exploitables.
• les réserves possibles concernent l’ensemble des quantités de gaz naturel dont la
probabilité de rentabilité est de 10%.
Ces critères ont un impact sur la vie économique des sociétés pétrolières ou gazières car ils
influent directement sur leur valorisation boursière. Il existe une grande diversité de
règlements de divulgation. Si une société souhaite être présente sur les marchés financiers à
New-York, elle doit se plier aux règlements de la SEC (Security and Exchange Commission)
qui harmonise les normes. La SEC ne rend obligatoire que la divulgation des réserves
prouvées.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) n’a pour l’instant pas le mandat de contrôler
l’exactitude des réserves annoncées. Tant que les Etats ne seront pas soumis à des normes
communes, la transparence en matière de réserves est donc encore difficile à atteindre. Par
ailleurs, chaque compagnie pétrolière a aussi ses méthodes de calcul de réserves.
• Les réserves d’un pays ou d’une compagnie pétrolière sont recalculées chaque année.
• les quantités produites dans l’année sont retirées des réserves.
Depuis plusieurs années, le gaz prend une place de plus en plus importante dans la
consommation énergétique mondiale. Il en représente aujourd’hui 20%. Par ailleurs, la
découverte et l’exploitation de gisements non conventionnels comme les gaz de schistes
pourraient garantir au gaz une position majeure dans le bouquet énergétique mondial et faire
évoluer les relations géopolitiques.
3
Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
majoritaires comme le gaz de charbon aux Etats-Unis, les gaz de schiste représenteraient,
selon l’IFP, déjà plus de 4 fois le volume des réserves de gaz conventionnel.
L’estimation de la durée des réserves par type de ressource (selon l’IFP en 2009) :
rappel de la durée de vie des réserves des différentes matières premières
Les réserves de gaz naturel sont inégalement réparties dans le monde. Près de 2/3 des
réserves de gaz conventionnel sont situés en Russie et au Moyen-Orient. La Russie, l’Iran et
le Qatar détiennent à eux trois, plus de 50% des réserves mondiales prouvées de gaz
conventionnel.
• Le Moyen-Orient possède les réserves de gaz les plus importantes au monde mais ne
fournit pourtant que 16% du marché en gaz.
• La Russie qui détient les premières réserves mondiales de gaz naturel et est le deuxième
producteur de gaz.
• Les Etats-Unis qui ne possèdent que 4% des réserves mondiales de gaz naturel sont le
premier producteur mondial.
4
Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
rest of world
11%
India Russian federation
Libya
Egypt
1% 21%
Malysia
1%
1%
Indonisia
1%
China
1%
Iraq
1%
2%
Australia
2%
Algeria
2%
Negiria
2%
Venzuela
3%
United Arab Emirate Iran
3% 16%
Saoudi Arabia
4%
US
4%
Turkmenistan Qatar
12% 12%
Figure 1.1: Les réserves en gaz naturel par pays (source BP statistical review June 2012)
Les réserves en gaz naturel prouvés jusqu’au la fin 2011 par continent sont comme suite :
5
Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
L’Algérie détient 2,2% des réserves mondiales prouvées de gaz naturel, selon un
rapport du département d’Etat américain de l’Energie. Elle se classe ainsi à la dixième
position avec des réserves estimées à 4,5 trillion de mètres cubes.
Elle est bien loin de la Russie, classée première, qui détient, elle, pas moins de 21,4%
soit 44.6 trillion de mètres cubes. Outre l’ancien empire soviétique, l’Algérie est devancée
par l’Iran, le Qatar, le Turkménistan, l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis, les Emirats Arabes
Unis, le Nigeria et le Venezuela.
44,6
33,1
25 24,3 22,7
ambitions de l’Algérie sont en effet très grandes dans ce domaine qui représente la principale
source de revenus du pays.
L’Algérie devrait tout de même voir sa production de gaz qui s’est établie en 2010 à
82 milliards de mètres cubes atteindre en 2015 quelques 118 milliards de mètres cubes dont
35milliards de mètres cubes seront consommés par le marché local alors que 83 milliards de
mètres cubes seront exportés. Selon les prévisions de BMI, la production de pétrole et de gaz
liquides connaîtra une hausse substantielle (+31,5%) entre 2010 et 2020 pour atteindre 2,4
millions de barils par jour. La production de gaz, elle sera de 140 milliards de mètres cubes
qui sera accompagnée de la hausse de la demande de 65,9% entre 2010 et 2020. Cette
tendance haussière est valable également pour les exportations qui passeront de 54,7 milliards
de mètres cubes à 94,7 milliards de mètres cubes sous forme de gaz naturel liquéfié. L’Algérie
a, actuellement, 29 pipelines principaux de pétrole, du gaz et de condensat de gaz de pétrole
liquéfié (GPL), couvrant une distance totale de 16200 kilomètres, et avec une capacité de
transport totale de 322 millions de tonnes d’équivalent pétrole.
Depuis 2010, des projets ont été lancé pour installer 10 pipelines supplémentaires de
même envergure dont six gazoducs, deux pour le GPL et un pour le condensat ainsi qu’un
autre pour le pétrole brut. Cette initiative permettra d’accroître la longueur totale du réseau de
21475 km et sa capacité à 415 millions de tonnes d’équivalent pétrole.
Dans le cadre de ce programme d’investissement, la compagnie pétrolière nationale
Sonatrach va dans un premier temps lancer trois appels d’offres portant sur l’augmentation de
la longueur de son réseau de gazoducs de plus de 1400 kilomètres. Un projet de 5 milliards de
dollars aura pour objectif la réalisation de gazoducs qui relieront les gisements les plus
importants de pétrole et de gaz aux complexes de traitement du gaz et d’exportation de Skikda
et d’Arzew. L’Algérie est à la 15ème position en termes de réserves de pétrole et couvre 13%
des importations de gaz de l’Europe.
De nombreuses entreprises étrangères sont présentes en Algérie dans le secteur de
l’énergie dont les plus prestigieuses sont BP, Amerada Hess, Statoil, Anadarko Petroleum
Corp, Repsol, Total et Gazprom. La moitié du domaine minier algérien, d’une superficie de
plus de 1,5 million de km², est encore inexplorée et le nombre de puits forés par 10000 km²
est de 9, alors que la moyenne mondiale est de 100 puits pour 10.000 m2 (réf: rapport annuel
d’investissement 2011 Sonatrach).
Son nouvel investissement et relatif à la réalisation d’un gazoduc baptisé GR5 d’une
longueur de 783 km linéaire pour un montant global de 87,15 milliards de dinars. Ce gazoduc
devra relier Hassi R'mel à Reggane en passant par la localité de Krechba. La livraison de ce
projet est fixée pour l’année 2015.
En effet, pour le besoin du projet, un consortium a été mis sur pied pour satisfaire les
exigences de la plus grande entreprise algérienne. Il est composé de Cosider canalisations et
des sociétés GCB et GTP, filiales de Sonatrach. Le projet du gazoduc GR5 a été scindé en 2
parties. La première tranche concerne la liaison Reggane-Krechba. Il est d’une longueur de
309Km. Cette partie est confiée à Cosider canalisations et GCB et GTP.
L’autre partie concerne la liaison Krechba-Hassi R'mel d’une longueur de 474 KM.
Les travaux de ce tronçon ont été confiés à un groupe d’entreprises nationales. Il s’agit de
Cosider canalisations et l'ENAC, une filiale de la Sonatrach. Les fournitures pour ce projet
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Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
8
Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
Aussi les parts de marché au niveau mondial sont déjà prises, sans compter que
l’amortissement a été largement effectué, réduisant substantiellement leurs coûts,
contrairement à l’Algérie qui aura fort à faire pour avoir un prix compétitif du fait de la
lourdeur des coûts d’amortissements de départ.
Pour l’horizon 2020, les prévisions d’exportations seront de 100 milliards de mètres
cubes gazeux, ceci dans une perspective dynamique de développement allant vers 60
milliards de mètres cubes gazeux de consommation intérieure. Ce qui donnera un déficit de
60 milliards de mètres cubes gazeux soit l’urgence d’une découverte additionnelle durant
cette période d’un volume plus élevé, soit plus de 70% de la production actuelle.
Pour remédier à cette urgence, cette étude nous a été confiée pour proposé une solution
réaliste sur le plan économique et technique.
1.4.1 Analyse:
Il est impossible de réaliser cette mission sans avoir toutes les données nécessaires
pour la simulation et le design de l’installation à proposé.
Les donnés dont on à besoin :
• Conditions d’entrées de l’installation : englobe la composition du gaz brut, sa température,
sa pression et le débit à traité.
• Conditions de sortie de l’installation : englobe les fluide à sortir et leurs exigence
commercial de vente (A la fin de la chaine de traitement, il en résulte deux produits semi
fini.
1- Gaz de vente : se compose principalement du méthane.
2- Condensat : c’est liquide transparent stable à pression atmosphérique utilisé comme
matière première de l’industrie pétrochimique se compose principalement de C5+.
• Conditions environnementales et métrologiques nécessaires pour le design des
équipements.
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Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
10
Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
Les accumulations de gaz qui y ont été découvertes sont réparties dans 9 clusters
dispersées sur l’étendue du permis. Toutes sont situées sur le vaste plateau du Tademaït, à une
altitude comprise entre 400 et 500 mètres environ. La partie centrale, légèrement plus basse
que le reste du plateau, est la zone de convergence des oueds Afflisses, Orreid, Abiod et
Tislaouine.
On y remarque, aux points les plus bas, de larges étendues blanches de gypses liées à
l’évaporation de ces oueds (daïet Akhicha). Une petite marche de 10 à 30 mètres marque à
l’Ouest de l’oued Orreid le passage vers la zone d’Irarhen légèrement plus élevée. Sur l’Est, la
zone très plate des oueds est limitée par des falaises de 100 à 200 mètres, très découpées dans
une table d’une altitude voisine de 520m.
11
Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
12
Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
D’après les donnés des températures d’air enregistrés de la station météo de Timimoun.
Moyen mensuel de température d’air 11.4 en janvier à 35.4 en juin
Moyen annuel de température d’air +22.8 °C
Minimum / Maximum de température d’air -4 °C / +49°C
Min / max température d’air pour design -5 °C / +50 °C
Température du design Air design pour le dimensionnement des air coolers, compresseurs
d’air, turbines à gaz, et HVAC, doit être +50 °C
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Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
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Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
On doit proposer un procédé capable de traité ce type de gaz (gaz acide 7% en CO2 voir
tableau 1.1) et en même temps arriver à produire un gaz de vente et du condensat qui
répondent aux exigences commerciales du marché algérien
Donc une usine comprendra donc un procédé complet dès le départ, dimensionné pour
traiter 5 Mm3/J de gaz brut, dont les principales unités sont énumérées ci-dessous:
- Séparation et traitement de l'eau de production
- Stabilisation des condensats
- Décarbonatation au moyen d’un procédé aux amines.
- Déshydratation
- Dégazolinage
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Chapitre I Présentation et donnés du site d’étude
Le gaz brut arrive au centre de production à partir des clusters via les manifolds de
production, chaque manifold est connecté au collecteur d’entrée de CPF. Le gaz aux
conditions d’entrée 32,5bar et 50°C, se trouve à un état bi-phasique, donc il va se séparé dans
le séparateur d’entrée (slug catcher) c’est un séparateur tri-phasique dont l’eau de gisement est
séparé comme étant un liquide lourd, le condensat (liquide légère) et la partie gaz à la partie
supérieur de ce dernier.
La parti gaz va subirai une monté de pression a travers des compresseur centrifuge ou
la pression touche les 94 bars, la température va être régler à 60°C via des airs coolers. Par
défaut un séparateur vertical est préconisé dans la parti aspiration du compresseur pour évité
tous risque d’entrainement de liquide dans le corps compresseur. Et un autre dans la partie
refoulement après refroidissement, le gaz devient automatiquement bi-phasique.
17°C, puis le gaz va être ré-comprimé dans la partie ré-compresseur pour atteindre la
pression de réseau du gaz de vente. A la sortie le gaz répond aux spécifications commerciales
est prêt pour être acheminé vers le centre de dispatching gaz de Sonatrach.
1.7 Conclusion
Les hydrocarbures représentent 98% des exportations de l’Algérie. Or l’Algérie détient
seulement 2,2% des réserves mondiales prouvées de gaz naturel, et en matière d’exploitation,
le taux de récupération du gaz est environ seulement 60% en moyenne.
Les produits semi finis et finis pétrochimiques étant soumis à une rude concurrence et
les segments contrôlés au niveau mondial par quelques firmes, l’Algérie n’ayant pas, par
ailleurs, investi à temps dans ces filières, contrairement à bon nombre de pays du Golfe.
Suite a tous ces donnés, l’Algérie na pas intérêt d’accumulé encore de retard dans le
mouvement mondiale d’énergie et devra explorer tous les blocs non prouvés. Et commencé le
plus rapidement possible le développement et l’exploitation les réservés qui sont déjà prouvés.
Concernant notre bloc d’étude, il s’agit d’un réservoir gazier non conventionnel situé
dans une zone saharien hyper aride caractérisé par un gradient de température très grand et un
vent continu sur long de l’année. Le procédé proposé, c’est unité de traitement du gaz naturel
dans le but de traité un débit de 5MSm3/jour de gaz brute et de produire de gaz de vent et du
condensat.
17
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
CHAPITRE 2
18
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
2.1 Introduction :
L’utilisation de la simulation des procédés s'est élargi depuis ses origines dans la
conception technique pour des applications d’optimisation en temps réel, simulation
dynamiques et l’étude de contrôle, les performances de suivi, les systèmes de formation des
opérateurs et autres. A chaque stade du cycle de vie, il est ya un besoin des résultats
cohérents que les efforts de modélisation peuvent être mis au profit dans des nombreuses
applications.
Des propriétés thermo-physiques des fluides précises sont essentielles pour la
conception et l'exploitation dans les industries de procédés chimiques. Le besoin d'avoir un
bon modèle thermo-physique est largement reconnu dans ce contexte. Tous les modèles de
procédé physiques s'appuient sur propriétés pour représenter le comportement d'opérations
unitaires et les transformations que subissent les flux de fluide dans un procédé.
Les propriétés sont calculées à partir de modèles créés et affinés pour simuler le
comportement des substances de procédé aux conditions opératoire.
2.2 Principes de la thermodynamique
2.2.1 Introduction:
Pour déterminer l’état actuel d’un mélange défini par ses composants et deux variables
intensives (généralement pression et température), un ensemble unique des conditions et
l’équation qui défini l’équilibre sont requis.
Considérer un système fermé, plusieurs composants à phase multiples dont les phases
sont en équilibre de transfère thermique, mécanique et transfère de matière. Dans cet état,
l’énergie interne (U) du système est au minimum, et toute variation de U à entropie et volume
constant va disparaitre (Réf : Aspen HYSYS Thermodynamics COM Interface V7.3)
(𝑑𝑈)𝑆,𝑉 = 0 (2.2)
𝜋 𝜋 𝜋 𝑛𝑐
𝑗 𝑗 𝑗 𝑗 𝑗 𝑗
𝑑𝑈 = � 𝑇 𝑑𝑆 − � 𝑃 𝑑𝑉 + � � 𝜇𝑖 𝑑𝑛𝑖 (2.3)
𝑗=1 𝑗=1 𝑗=1 𝑖=1
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Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
𝑗 𝜕𝑈
𝜇𝑖 = � � (2.4)
𝜕𝑛𝑖 𝑆,𝑉,𝑛𝑗
𝑘≠1
𝑑𝑆 = � 𝑑𝑆𝑗 = 0 (2.5)
𝑗=1
𝑑𝑉 = � 𝑑𝑉𝑗 = 0 (2.6)
𝑗=1
𝜋
𝑗
� 𝑑𝑛𝑖 = 0 𝑖 = 1, … , 𝑛𝑐 (2.7)
𝑗=1
𝑑𝑆 = − � 𝑑𝑆𝑗
1
(2.8)
𝑗=2
𝑑𝑉 = − � 𝑑𝑉𝑗
1 (2.9)
𝑗=2
𝜋
𝑗
𝑑𝑛1𝑖 = � 𝑑𝑛𝑖 (2.10)
𝑗=2
Il en résulte :
𝜋 𝜋 𝜋 𝑛𝑐
𝑗
𝑑𝑈 = ��𝑇𝑗 − 𝑇 1 � 𝑑𝑆𝑗 − ��𝑃𝑗 − 𝑃1 �𝑑𝑉𝑗 + � ��𝜇𝑖 − 𝜇𝑖1 �𝑑𝑛𝑗𝑖 (2.11)
𝑗>1 𝑗>1 𝑗>1 𝑗=1
20
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
𝜕𝑈 𝜕𝑈 𝜕𝑈 𝜕2 𝑈
𝜕𝑆
=0 𝜕𝑉
=0 𝜕𝑛𝑖
=0 𝜕𝑆 2
=0 (2.12)
Donc : 𝑇 1 = 𝑇𝑗 𝑗 = 2, … , 𝜋 (2.13)
Répétons le même argument pour tous les variables indépendant, les conditions
générales nécessaires pour l’équilibre entre les phases hétérogènes est établi (pour tous i) :
𝜇1𝑖 = 𝜇𝑖2 = ⋯ = 𝜇𝑖𝜋 𝐸𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓è𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑖è𝑟𝑒 − 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓è𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑝ℎ𝑎𝑠𝑒𝑠 (2.16)
𝜇𝑖 = 𝐶𝑖 + 𝑅𝑇𝑙𝑛𝑓𝑖 (2.17)
21
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
𝜕(ln 𝑓𝑖 ) 𝑉�𝑖
� � = (2.19)
𝜕𝑃 𝑇
𝑅𝑇
𝑓
𝑅𝑇𝑑𝑙𝑛 = �𝑉 − 𝑉 𝑖𝑑𝑒𝑎𝑙 �𝑑𝑃 (2.22)
𝑃
𝑃
𝑓 𝑉 𝑉 𝑖𝑑𝑒𝑎𝑙
𝑙𝑛 = � � − � 𝑑𝑃 (2.23)
𝑃 𝑅𝑇 𝑅𝑇
0
22
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
𝑃
𝑓 (𝑍 − 1)
𝑙𝑛 = � 𝑑𝑃 (2.24)
𝑃 𝑃
0
Le rapport f/P mesure le comportement de la déviation de gaz réel par apport au gaz
idéal, est nommé le coefficient de fugacité.
𝑓
∅= (2.25)
𝑃
𝑃
𝑓𝑖 (𝑍𝑖̅ − 1)
ln =� 𝑑𝑃 (2.26)
𝑃𝑥𝑖 𝑃
0
𝜕𝑍 𝑃 𝜕𝑉 �𝚤
𝑃𝑉
𝑍𝑖̅ = � � = � � = (2.27)
𝜕𝑛𝑖 𝑇,𝑃,𝑛𝑗 𝑅𝑇 𝜕𝑛𝑖 𝑇,𝑃,𝑛𝑗 𝑅𝑇
𝑘≠𝑖 𝑘≠𝑖
𝑃
𝑓𝑖 1 𝑅𝑇
ln = �𝚤 − � 𝑑𝑃
� �𝑉 (2.28)
𝑃𝑥𝑖 𝑅𝑇 𝑃
0
𝑓𝑖
∅𝑖 = (2.29)
𝑃𝑥𝑖
Pour les mélanges dans l’état liquide, une condition idéale peut être définie.
Habituellement, cela se fait en utilisant le concept de Lewis-Randall, dans lequel la solution
idéal est définie comme :
𝑉,𝑝𝑢𝑟𝑒
𝑓𝑖𝑉 = 𝑦𝑖 𝑓𝑖 (2.30)
23
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
𝐿,𝑝𝑢𝑟𝑒
𝑓𝑖𝐿 = 𝑥𝑖 𝑓𝑖 (2.31)
La définition utilisé par Lewis et Randall défini une solution idéal, pas le
comportement du gaz idéal pour les fugacités. Par conséquence, les fugacités de chaque
composant pur peuvent être données par une équation d’état, tandis que le mélange prend que
les différentes molécules n’interagissent pas. Bien que très peu des mélanges obéissent bien à
des comportements de la solution idéale.
La généralisation de l’équation (2.31) pour un état standard arbitraire, le coefficient
d’activité du constituant i peut s’écrire comme :
𝑓𝑖𝐿
𝛾𝑖 = 𝐿,𝑝𝑢𝑟𝑒 (2.32)
𝑓𝑖 𝑥𝑖
𝑦𝑖
𝐾𝑖 = (2.33)
𝑥𝑖
∅𝐿
Donc : 𝐾𝑖 = ∅𝑉𝑖 (2.36)
𝑖
𝑟𝑒𝑓
𝑓𝑖𝐿 = ∅𝐿𝑖 𝑥𝑖 𝑃 = 𝛾𝑖 𝑥𝑖 𝑓𝑖 (2.37)
𝑟𝑒𝑓
𝛾𝑖 𝑓𝑖
Donc : ∅𝐿𝑖 = (2.38)
𝑃
Le comportement d’un fluide peut être représenté par plusieurs modèles, les plus
recommandés dans les procédés gaz et pétrole, deux modèle thermodynamique sont
recommandés.
25
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
L’équation d’état SRK ne doit pas être utilisée en cas de produits chimiques non-idéal
tels que les alcools, les acides ou d'autres composants. Ces produits chimiques sont mieux
traités par les modèles d'activité (fortement non idéal) ou l'équation d’état PRSV (modérément
non idéal).
26
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
𝑹𝑻 𝒂𝒄 𝜶
𝑷= − (2.39)
𝑽 − 𝒃 𝑽(𝑽 + 𝒃)
27
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
point suivante:
𝑹𝟐 𝑻𝟐𝒄
𝒂𝒄 = Ω𝒂 (2.40)
𝑷𝒄
√𝜶 = 𝟏 + 𝑺�𝟏 − 𝑻𝟎.𝟓
𝒓 � (2.41)
La modifications empiriques pour le terme "a" pour des substances spécifiques comme
l'hydrogène ont été proposés par Graboski et Daubert (1976), et les différentes formes de
substances, spécifiques pour le terme "a" avec plusieurs paramètres ajustés sont proposées
jusqu'à présent, variant de 1 à 3 des paramètres réglables. L'équation d’état de SRK ne peut
représenter le comportement de systèmes
𝒁𝟑 − 𝒁𝟐 + 𝒁(𝑨 − 𝑩 − 𝑩𝟐 ) − 𝑨𝑩 = 𝟎 (2.43)
𝒂𝑷
𝑨 = 𝑹𝟐 𝑻𝟐 (2.44)
𝒃𝑷
𝑩= (2.45)
𝑹𝑻
𝒁𝑹𝑻
𝑽= (2.46)
𝑷
28
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
𝟏 𝝏𝒂 𝑽
𝑯 − 𝑯𝑰𝑮 = 𝑷𝑽 − 𝑹𝑻 + �𝒂 − 𝑻 � 𝒍𝒏 (2.47)
𝒃 𝝏𝑻 𝑽+𝒃
𝑽−𝒃 𝟏 𝝏𝒂 𝑽+𝒃
𝑺 − 𝑺𝑰𝑮 = 𝑹𝒍𝒏 � � − � �𝒍𝒏� � (2.48)
𝑹𝑻 𝒃 𝝏𝑻 𝑽
𝑽 𝝏𝑽 𝟐
𝝏 𝑷 𝟐 � 𝑻�
𝝏𝑻 𝑷
𝑪𝒑 − 𝑪𝑰𝑮
𝒑 = −𝑻 � � 𝟐 � 𝒅𝑽 + 𝑹 + (2.49)
𝝏𝑻 𝑽 𝝏𝑽
∞ � �
𝝏𝑷 T
CpIG est la capacité thermique du gaz idéale calculé à température T,
�
𝒃 𝒂 𝒃� 𝒂
� 𝑽+𝒃
𝒍𝒏𝝓𝒊 = 𝒍𝒏(𝑽 − 𝒃) + + � − − 1� 𝒍𝒏 � � (2.50)
𝑽 − 𝒃 𝑹𝑻𝒃 b 𝒂 𝑽
𝝏𝒏𝟐 𝒂
�=
𝒂 (2.51)
𝝏𝒏
𝝏𝒏𝒃
�=
𝒃 (2.52)
𝝏𝒏
2.6.7 SRK Fugacité
La relation suivante permet de calculer la fugacité pour une phase spécifique.
29
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
𝒇𝒊 = 𝝓𝒊 𝒚𝒊 𝑷 (2.53)
𝝏𝑷 𝟐
𝑻� �
𝝏𝑻 𝑽
𝑪𝒗 = 𝑪𝒑 + (2.54)
𝝏𝑷
� �
𝝏𝑽 𝑻
𝒏𝒄 𝒏𝒄
𝒏𝒄
𝒃 = � 𝒃𝒊 𝒙𝒊 (2.56)
𝒊=𝟏
𝟎. 𝟒𝟐𝟕𝟒𝟖𝑹𝟐 𝑻𝟐𝒄𝒊
𝒂𝒄𝒊 = (2.59)
𝑷𝒄𝒊
𝟎. 𝟎𝟖𝟔𝟔𝟒𝑹𝑻𝒄𝒊
𝒃𝒊 = (2.60)
𝑷𝒄𝒊
30
Chapitre II modélisation d’une unité de traitement du gaz naturel
2.7 Conclusion :
31
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
CHAPITRE 3
ETUDE ET SIMULATION
D’UNE UNITE DE
TRAITEMENT GAZ A ADRAR
32
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
3.1 Introduction :
La simulation des procédés est une représentation basée sur un modèle de propriétés
chimiques, physiques, biologiques et d’autres procédés techniques et d’opérations unitaires.
Les conditions de base exigent une connaissance approfondie des propriétés chimiques et
physiques des composants purs et des mélanges, les réactions et les modèles mathématiques
qui sont en combinaison pour permettent le calcul d'un procédé.
Le simulateur de procédés décrit les procédés dans les diagrammes de flux (PFD), où
les opérations unitaires sont positionnées et reliés par des flux de produits ou des produits de
départ. Le simulateur doit résoudre le bilan de masse et d'énergie pour trouver un point de
fonctionnement stable. L'objectif d'une simulation d’un procédé est de trouver les conditions
optimales pour le procédé en question. Il s'agit essentiellement d'un problème d'optimisation
qui doit être résolu dans un processus itératif.
La simulation des procédés toujours utilise des modèles qui introduisent des
approximations et des hypothèses basés sur le retour d’expériences et les recherches en
laboratoires qui permettent la description des propriétés sur une large plage de températures et
de pressions qui pourraient ne pas être couverts par les données réelles. Ces modèles
permettent également d'interpolation et d'extrapolation dans certaines limites et de permettre
la recherche des conditions en dehors de la gamme de propriétés connues.
Plusieurs simulateurs ont été développées pour résoudre les problèmes complexe dans
le cas ou le calcule manuel s’avers impossible. Les simulateurs développés sont spécialisés
par champs d’application. Dans le domaine d’hydrocarbure plusieurs simulateurs était
développés dont Hysys fait partie.
3.2 Présentation du simulateur Hysys
Aspen HYSYS est le leader dans le marché des logiciels de modélisation des procédés,
utilisé par les leaders mondial du pétrole et du gaz pour améliorer toutes les étapes de
l'industrie pétrochimique. Aspen HYSYS est un outil de modélisation des procédés pour la
conception, l'optimisation, la planification d'entreprise, la gestion d'actifs et de suivi des
performances pour la production de pétrole et de gaz, le traitement du gaz, le raffinage du
pétrole et de séparation de l'air. Il offre ces services via une grande variété de fonctionnalités
et applications internes.
Avant produire une simulation, HYSYS doit faire l'objet d'une configuration initiale.
Les composants et le modèle thermodynamique seront choisis au préalable.
33
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
34
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
7- lorsque tous les composants sont sélectionnés. Fermer la vue Component List.
Remarque
Le Nom complet / Synonyme option permet de trouver des composants les plus
faciles. Pour entrer composants par simulation noms Hysys, ou par la composition chimique,
sélectionner "Nom Sim» ou «Formule», respectivement.
10- Choisissez le modèle liquide approprié pour le système que vous souhaitez le traité. Pour
sélectionner le package approprié, double-cliquez sur le texte qui est affiché. Voir la
35
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
figure ci-dessous quelques lignes directrices générales sur la cueillette des paquets
appropriés fluides.
36
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
12- Une fois le modèle thermodynamique et la composition sont choisies, cliquer sur « return
to simulation environnement ».
37
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
14- Pour introduire les données correspondant à la composition du gaz d’entrée, il faut
passer par le volé « composition ».
15- Après introduction de la composition du gaz on remarque une barre verte qui s’affiche
dans la partie inferieur « ok » indiquant que les données nécessaires pour la simulation
sont introduites. Donc la simulation peu commencer sans faute.
16- Le premier équipement dans la chaine de traitement est un séparateur.
À partir de la palette des équipements, séparateur est sélectionné.
Pour notre cas, le séparateur tri-phasique horizontal est sélectionné, car les bouchons
liquides en provenance des puits de production doivent être gérer. Donc le séparateur requis
n’est pas être avec appendice car le déshuilage d’eau de production est requis.
38
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
Les pertes de charge dans ce type de séparateur sont calculées selon l’équation (3.1)
selon le standard Shell n° DEP 3122:
2 2
𝑃𝑖𝑛 − 𝑃𝑜𝑢𝑡 = 0.5 𝜌𝑚 𝑉𝑚, 𝑖𝑛 + 0.22𝜌𝐺 𝑉𝐺,𝑜𝑢𝑡 (3.1)
1- Il faut que le diamètre sélectionné figure dans la liste des diamètres standardisés
selon la norme ASME B36.1 (annexe 3).
2- Repli la limite de tolérance de l’érosion.
Pour mesuré les pertes de charge au niveau du séparateur, le design du pipe d’entré est
obligatoire. Pour cela un utilitaire dans le simulateur est dédié pour ça.
39
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
Puisque ρm = ρG et V2m, in = V2G, out donc le diamètre d’entrée doit être égal à celui
d’entrée, par conséquence les vitesses sont aussi.
L’équation (3.1)
2
𝑃𝑖𝑛 − 𝑃𝑜𝑢𝑡 = 0.72 𝜌𝑚 𝑉𝑚, 𝑖𝑛 (3.2)
40
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
17- Une fois les donnés requis sont introduites, le calcule de flash sera convergé.
18- Les résultats, détaillés de simulation sont représentés dans l’ (Annexe 4).
19- L’ajout des équipent un après l’autre jusqu’au l’achèvement de tout le procédé. Ce qui
va sembler à la figure (3.13) qui présente une unité de gaz complète sur le site d’Adrar.
41
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
Or il existe d’autre cas de marche qu’on doit les traités, ils sont classés dans le tableau
suivant:
CASE 1A:
Design case Summer
5 32,5/50 71
CASE 1B:
Design case Winter
5 32,5/10 71
CASE 2:
End of life (Note 1)
1,12 32,5/10 71
CASE 3A:
Degraded case (Note 2)
5 32,5/50 71
CASE 3B:
Degraded case (Note 2) 5 32,5/50 Calculée
Note 1: le cas de fin de vie champs opéras à une capacité minimum qui correspond à l’année
25.Conditions d’hivers sont sélectionnées, car elles donnent le minimum de capacité
pour la majorité des équipements.
Note 2: deux cas dégradés sont considérés pour couvrir l’opération avec vanne joule Thomson
quand le turbo expander est indisponible.
La composition moyenne donnée dans le tableau (1.1) est considéré pour tous les cas traités.
Pour qu’une simulation plus crédible, les pertes de charges doivent être prisent en
compte:
Les Pertes de charge (ΔP) considérés dans les équipements sont le maximum tolérable à
la capacité du design. Une perte de charge additionnelle est estimée pour les lignes de fluide.
Pour plus de détails, le tableau donne un résumé des pertes de charges considéré pour chaque
équipement.
42
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
43
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
Les résultats de simulation pour les produits semi-finis de l’unité de traitement du gaz
sont les suivants :
Properties:
- Densité: 785 à 803 kg/m3 aux conditions standard
- RVP NAPHTA à 100°F: 7 psia
- BSW: 0.05%vol maximum (< 0.5% vol requis).
3.7.1 Cas 3A
Dans ce cas la vanne JT valve est utilisé (turbo expander est by passé). Le gaz d’exporté
est hors spécifications, mais la pression d’exporte est maintenue a 71 bara au point tie-in.
Débit d’export: 4.48 Sm3/j
Les propretés du gaz au point tie-in du pipeline SH 48”:
- Pression: 71 bara
- Température: 55.2°C
- Teneur en CO2: 2.0% mol
- HC dew point at 45 bara: 49.4°C
- Point rosé d’eau à 45 bara: 42.5°C
- HHV: 9466 kcal/Sm3
- LHV: 8549 kcal/Sm3
- La teneur en eau : 2200 ppmv
44
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
3.7.2 Cas 3B
Dans ce cas la vanne JT valve est utilisé (turbo expander est by passé). Le flux gaz est
maintenu a travers l’unité déshydratation et dew pointing.
Tous les prospérités du gaz d’export sont les même comme l’opération normal à l’exception
de la pression au niveau du point tie-in: 51.7 bara.
3.8 Conclusion :
La simulation de l’unité traitement de gaz pour la région d’Adrar est réalisée à l’aide
de simulateur Hysys. Dont d’autre cas de marche été traité pour voir la possibilité
d’exploitation de l’unité. Un seul cas dégradé dont le gaz traité ne répond pas aux critères
commerciales « cas 3A », donc si ce cas se présent le torchage de gaz est inévitable on
attendant pendant la remise en service du turbo expander.
Pour le « cas 3B », la ré-compression du gaz s’impose pour atteindre la pression de réseau de
sortie (71bara).
45
Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
Conclusion
L’Algérie détient seulement 2,2% des réserves mondiales prouvées de gaz naturel, et en
matière d’exploitation, le taux de récupération du gaz est environ seulement 60% en moyenne.
Les produits semi finis et finis pétrochimiques étant soumis à une rude concurrence et les
segments contrôlés au niveau mondial par quelques firmes, l’Algérie n’ayant pas, par ailleurs,
investi à temps dans ces filières, contrairement à bon nombre de pays du Golfe.
Suite a tous ces donnés, l’Algérie na pas intérêt d’accumulé encore de retard dans le
mouvement mondiale d’énergie et devra déployée tous les efforts possible pour explorer tous
les blocs non prouvés. Et commencé le plus rapidement possible le développement et
l’exploitation les réservés qui sont déjà prouvés.
Concernant notre site d’étude, il s’agit d’un réservoir gazier non conventionnel situé
dans une zone saharien hyper aride caractérisé par un gradient de température très grand et un
vent qui souffle le long de l’année.
Le procédé proposé, c’est unité de traitement du gaz naturel dans le but de traité un
débit de 5MSm3/jour de gaz brute et de produire de gaz de vent et du condensat.
La compréhension du comportement des hydrocarbures est basé sur la métrise de la
thermodynamique, le transfère de chaleur et le transfère de matière. Une bonne maitrise de
ces dernières permet de les transformé sous forme d’équations mathématique dans la
programmation est envisageable. Ceci dans le but d’économisé le temps du calcule et d’évité
les erreurs involontaire. Dont les résultats obtenus d’une bonne modélisation sont comparable
par celui des simulateurs professionnel. Pour notre cas, le modèle thermodynamique
sélectionné qui répond au nos attentes (fiabilité et rapidité de calcule) est le modèle Soave-
Redlich-Kwong (SRK), qui va être utilisée dans notre projet de simulation.
La simulation de l’unité traitement de gaz pour la région d’Adrar est réalisée à l’aide de
simulateur leader dans le marché des logiciels de modélisation des procédés, utilisé par les
leaders mondial du pétrole et du gaz pour améliorer toutes les étapes de l'industrie
pétrochimique. Aspen HYSYS est un outil de modélisation des procédés pour la conception,
l'optimisation, la planification d'entreprise, la gestion d'actifs et de suivi des performances
pour la production de pétrole et de gaz, le traitement du gaz, le raffinage du pétrole et de
séparation de l'air. Il offre ces services via une grande variété de fonctionnalités et
applications internes très performant.
La réalisation des unités de traitement du gaz naturel non conventionné dans la région
d’Adrar est possible. Le procédé proposé peut être adapté dans tous les blocs concernés par
ce type de gaz, avec des petits ajustements au niveau de débit et la qualité de gaz à traité.
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Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
Références :
1- API SPEC 12J Specification for Oil and Gas Separators, 7th edition, October 1, 1989
2- API RP 14C Recommended Practice for Analysis, Design, Installation and Testing of
Basic Surface Safety Systems for Offshore Production Platforms, 7th edition, March
2001
3- API RP 14E Recommended Practice for Design and Installation of Offshore Production
Platform Piping Systems, 5th edition, October 1, 1991
4- API RP 520 Sizing, Selection, and Installation of Pressure-Relieving Devices in
Refineries - Part I: Sizing and Selection, 7th edition, January 2000
5- API 521 Guide for Pressure-Relieving and Depressuring Systems, 5th Edition, January
2007 – Addendum May 2008
6- API 526 Flanged Steel Pressure-Relief Valves, 5th edition, June 2002, Basic Surface
Safety Systems for Offshore Production Platforms
7- API SPEC 12 GDU Specification for Glycol-Type Gas Dehydration Units, 1st edition,
December15, 1990
8- API RP 2000 Venting Atmospheric and Low-Pressure Storage Tanks, 4th edition, April
1998
9- ISO 10418 Petroleum and natural gas industries – Offshore production installations –
Basic surfaces process safety systems, 2nd edition, October 2003
10- Bulletin OZ1000E 09/97 Masoneillan Handbook for Control valve sizing
11- Supplement to Bulletin OZ1000E Supplement to Masoneillan Control Valve sizing
Handbook
12- API 537 Flare Details for General Refinery and Petrochemical Service, revision 1, 2003
13- Prausnitz, J.M.; Lichtenthaler, R.N., and de Azeuedo, E.G. “Molecular
Thermodynamics of Fluid Phase Equilibria”, 2nd Ed. Prentice Hall,Inc. (1986).
14- Prausnitz, J.M.; Anderson, T.; Grens, E.; Eckert, C.; Hsieh, R.; and O'Connell, J.P.
Computer Calculations for Multi-Component Vapour-Liquid and Liquid-Liquid
Equilibria” Prentice-Hall Inc.(1980).
15- Modell, M. and Reid, R.D., “Thermodynamics and its Applications”, 2nd Ed., Prentice-
Hall, Inc. (1983).
16- Michelsen, M.L., “The Isothermal Flash Problem. Part I. Stability, Part II. Phase Split
Calculation, Fluid Phase Equilibria”, 9 1-19; 21-40. (1982).
17- Gautam, R. and Seider, J.D., “Computation of Phase and Chemical Equilibrium. I.
Local and Constrained Minima in Gibbs Free Energy
18- Reid, J.C.; Prausnitz, J.M. and Poling, B.E. “The Properties of Gases and Liquid”
McGraw-Hill Inc. (1987).
19- Mathias, P.M., “Versatile Phase Equilibrium Equation of State”, Ind. Eng. Chem.
Process Des. Dev. 22, 385-391. (1983).
20- Perry, R.H. and Green, D.W. Perry’s Chemical Engineers’ Handbook (Seventh Edition)
McGraw-Hill. (1997).
21- Gases and Liquids, McGraw-Hill Book Company. (1977).
22- BP statistical review world energy June 2012.
23- Régulation HSE Algérien « le journal officiel de la république Algérienne ».
24- Donnés métrologique de la station de Timimoun.
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Chapitre 3 Etude et simulation d’une unité traitement de gaz à Adrar
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Annexe 1
Schedule
OD Designations Wall Thickness Inside Diameter Weight
NPS (Inches) (ANSI/ASME) (Inches) (Inches) (lbs./ft.)
10/10S 0,049 0,307 0,1863
1/8 0,405 Std./40/40S 0,068 0,269 0,2447
XS/80/80S 0,095 0,215 0,3145
10/10S 0,065 0,41 0,3297
1/4 0,54 Std./40/40S 0,088 0,364 0,4248
XS/80/80S 0,119 0,302 0,5351
10/10S 0,065 0,545 0,4235
3/8 0,675 Std./40/40S 0,091 0,493 0,5676
XS/80/80S 0,126 0,423 0,7388
5/5S 0,065 0,71 0,5383
10/10S 0,083 0,674 0,671
Std./40/40S 0,119 0,622 0,851
1/2 0,84
XS/80/80S 0,147 0,546 1,088
160 0,188 0,466 1,309
XX 0,294 0,252 1,714
5/5S 0,065 0,92 0,6838
10/10S 0,083 0,884 0,8572
Std./40/40S 0,113 0,824 1,131
3/4 1,05
XS/80/80S 0,154 0,742 1,474
160 0,219 0,618 1,944
XX 0,308 0,434 2,441
5/5S 0,065 1,185 0,8678
10/10S 0,109 1,097 1,404
Std./40/40S 0,133 1,049 1,679
1 1,315
XS/80/80S 0,179 0,957 2,172
160 0,25 0,815 2,844
XX 0,358 0,599 3,659
5/5S 0,065 1,53 1,107
10/10S 0,109 1,442 1,806
Std./40/40S 0,14 1,38 2,273
1 1/4 1,66
XS/80/80S 0,191 1,278 2,997
160 0,25 1,16 3,765
XX 0,382 0,896 5,214
5/5S 0,065 1,77 1,274
10/10S 0,109 1,682 2,085
Std./40/40S 0,145 1,61 2,718
1 1/2 1,9
XS/80/80S 0,2 1,5 3,631
160 0,281 1,338 4,859
XX 0,4 1,1 6,408
5/5S 0,065 2,245 1,604
10/10S 0,109 2,157 2,638
Std./40/40S 0,154 2,067 3,653
2 2,375
XS/80/80S 0,218 1,939 5,022
160 0,344 1,689 7,462
XX 0,436 1,503 9,029
5/5S 0,083 2,709 2,475
10/10S 0,12 2,635 3,531
Std./40/40S 0,203 2,469 5,793
2 1/2 2,875
XS/80/80S 0,276 2,323 7,661
160 0,375 2,125 10,01
XX 0,552 1,771 13,69
5/5S 0,083 3,334 3,029
3 3,5 10/10S 0,12 3,26 4,332
Std./40/40S 0,216 3,068 7,576
XS/80/80S 0,3 2,9 10,25
160 0,438 2,624 14,32
XX 0,6 2,3 18,58
5/5S 0,083 3,834 3,472
10/10S 0,12 3,76 4,973
3 1/2 4 Std./40/40S 0,226 3,548 9,109
XS/80/80S 0,318 3,364 12,5
XX 0,636 2,728 22,85
5/5S 0,083 4,334 3,915
10/10S 0,12 4,26 5,613
Std./40/40S 0,237 4,026 10,79
4 4,5 XS/80/80S 0,337 3,826 14,98
120 0,438 3,624 19
160 0,531 3,438 22,51
XX 0,674 3,152 27,54
Std./40/40S 0,247 4,506 12,53
4 1/2 5 XS/80/80S 0,355 4,29 17,61
XX 0,71 3,58 32,43
5/5S 0,109 5,345 6,349
10/10S 0,134 5,295 7,77
Std./40/40S 0,258 5,047 14,62
5 5,563 XS/80/80S 0,375 4,813 20,78
120 0,5 4,563 27,04
160 0,625 4,313 32,96
XX 0,75 4,063 38,55
5/5S 0,109 6,407 7,585
10/10S 0,134 6,357 9,289
Std./40/40S 0,28 6,065 18,97
6 6,625 XS/80/80S 0,432 5,761 28,57
120 0,562 5,491 36,39
160 0,719 5,189 45,35
XX 0,864 4,897 53,16
Std./40/40S 0,301 7,023 23,57
7 7,625 XS/80/80S 0,5 6,625 38,05
XX 0,875 5,875 63,08
5S 0,109 8,407 9,914
10/10S 0,148 8,329 13,4
20 0,25 8,125 22,36
30 0,277 8,071 24,7
Std./40/40S 0,322 7,981 28,55
60 0,406 7,813 35,64
8 8,625
XS/80/80S 0,5 7,625 43,39
100 0,594 7,439 50,95
120 0,719 7,189 60,71
140 0,812 7,001 67,76
XX 0,875 6,875 72,42
160 0,906 6,813 74,69
Std./40/40S 0,342 8,941 33,9
9 9,625 XS/80/80S 0,5 8,625 48,72
XX 0,875 7,875 81,77
5S 0,134 10,482 15,19
10S 0,165 10,42 18,7
20 0,25 10,25 28,04
30 0,307 10,136 34,24
Std./40/40S 0,365 10,02 40,48
10 10,75
XS/60/80S 0,5 9,75 54,74
80 0,594 9,564 64,43
100 0,719 9,314 77,03
120 0,844 9,064 89,29
140 1 8,75 104,13
160 1,125 8,5 115,64
Std./40/40S 0,375 11 45,55
11 11,75 XS/80/80S 0,5 10,75 60,07
XX 0,875 10 101,63
5S 0,165 12,42 22,18
10S 0,18 12,39 24,2
20 0,25 12,25 33,38
30 0,33 12,09 43,77
Std./40S 0,375 12 49,56
40 0,406 11,938 53,53
12 12,75 XS/80S 0,5 11,75 65,42
60 0,562 11,626 73,15
80 0,688 11,376 88,63
100 0,844 11,064 107,32
120 1 10,75 125,49
140 1,125 10,5 139,67
160 1,312 10,126 160,27
10S 0,188 13,624 27,73
10 0,25 13,5 36,71
20 0,312 13,376 45,61
Std./30/40S 0,375 13,25 54,57
40 0,438 13,124 63,44
XS/80S 0,5 13 72,09
14 14
60 0,594 12,814 85,05
80 0,75 12,15 106,13
100 0,938 12,126 130,85
120 1,094 11,814 150,9
140 1,25 11,5 170,21
160 1,406 11,188 189,1
10S 0,188 15,624 31,75
10 0,25 15,5 42,05
20 0,312 15,376 52,27
Std./30/40S 0,375 15,25 62,58
XS/40/80S 0,5 15 82,77
16 16 60 0,656 14,688 107,5
80 0,844 14,314 136,61
100 1,031 13,938 164,82
120 1,219 13,564 192,43
140 1,438 13,124 223,64
160 1,594 12,814 245,25
10S 0,188 17,624 35,76
10 0,25 17,5 47,39
20 0,312 17,376 58,94
Std./40S 0,375 17,25 70,59
30 0,438 17,124 82,15
XS/80S 0,5 17 93,45
18 18 40 0,562 16,876 104,67
60 0,75 16,5 138,17
80 0,938 16,126 170,92
100 1,156 15,688 207,96
120 1,375 15,25 244,14
140 1,562 14,876 274,22
160 1,781 14,438 308,5
10 0,25 19,5 52,73
20 0,375 19,25 78,6
30 0,5 19 104,13
20 20 40 5,94 18,814 123,11
60 8,12 18,376 166,4
80 1,031 17,938 208,87
100 1,281 17,438 256,1
120 1,5 17 296,37
140 1,75 16,5 341,09
160 1,969 16,064 379,17
10/10S 0,25 21,5 58,07
Std./20/40S 0,375 21,25 86,61
XS/30/80S 0,5 21 114,81
60 0,875 20,25 197,41
22 22 80 1,125 19,75 250,81
100 1,375 19,25 302,88
120 1,625 18,75 353,61
140 1,875 18,25 403
160 2,125 17,75 451,06
10/10S 0,25 23,5 63,41
Std./20/40S 0,375 23,25 94,62
XS/80S 0,5 23 125,49
30 0,562 22,876 140,68
40 0,688 22,626 171,29
24 24 60 0,969 22,064 238,35
80 1,219 21,564 296,58
100 1,531 20,938 367,39
120 1,812 20,376 429,39
140 2,062 19,876 483,1
160 2,344 19,314 542,13
10 0,312 25,376 85,6
26 26 Std./40S 0,375 25,25 102,63
XS/80S 0,5 25 136,17
10 0,312 27,376 92,26
Std./40S 0,375 27,25 110,64
28 28
20/80S 0,5 27 146,25
30 0,625 26,75 182,73
10 0,312 29,376 98,93
Std./40S 0,375 29,25 118,65
30 30
XS/20/80S 0,5 29 157,53
30 0,625 28,75 196,08
10 0,312 31,376 105,59
Std. 0,375 31,25 126,66
32 32 20 0,5 31 168,21
30 0,625 30,75 109,43
40 0,688 30,624 230,08
10 0,312 33,376 112,25
Std. 0,375 33,25 134,67
34 34 20 0,5 33 178,89
30 0,625 32,75 222,78
40 0,688 32,624 244,77
10 0,312 35,375 118,92
36 36 Std./40S 0,375 35,25 142,68
XS/80S 0,5 35 189,57
Std./40S 0,375 41,25 166,71
XS/80S 0,5 41 221,61
42 42
30 0,625 40,75 276,18
40 0,75 40,5 330,41
Std./40S 0,375 47,25 190,74
48 48
XS/80S 0,5 47