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Constitution est synonyme d’Etat. Il y a un lien entre la naissance d’un Etat et la rédaction d’une
Constitution (ex : la Belgique).
Guillaume I est le roi des Pays-Bas qui comprenaient les Pays-Bas actuel, la Belgique et le Grand-
duché du Luxembourg.
Les Belges veulent la séparation.
Les grandes puissances européennes négocient pour voir comment organiser l’Europe après
Napoléon et comment ne plus avoir de domination française.
On va pour cela avoir plusieurs traités :
- Mai 1814, Traité de Paris : rétablir la France dans ses limites territoriales de 1792 et
augmenter le territoire de la Hollande. Parce que les grandes puissances veulent un territoire
fort au nord de la France pour pouvoir les arrêter au besoin.
- Juin 1814, Traité de Londres : on fixe les conditions, la réunion devra être intime et complète,
nouvelle constitution négociée par les différents partenaires.
On va désigner une commission de révision pour renégocier la Constitution.
Ce texte doit être accepté par divers organes de l’Etat :
- Les Etats généraux vont adopter le projet pour le nord du pays.
- Des notables belges vont être désignés pour prendre une décision pour le sud du pays.
Quelle est la valeur juridique d’une abstention ? Et celle des votes motivés ?
Problème : ceux qui ont motivé leurs votes sont contre la liberté des cultes, or ceci est imposé par le
Traité de Londres.
1828 : l’Union s’oppose au roi car ils trouvent le roi trop autoritaire.
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Août 1830 : « Muette de Portici » + insurrection. Ceci va être transformé en révolution politique par
l’Union.
Le pouvoir de droit : Guillaume I et son gouvernement, celui qui est prévu par la Constitution.
Le pouvoir de fait : le gouvernement provisoire, qui n’est pas prévu par la Constitution. Mais c’est
aussi un pouvoir politique car il prend des décisions qui sont exécutées.
Difficulté d’un pouvoir de fait : trouver une stabilité, trouver une légitimité. Car ça ne peut durer
longtemps, sinon il finira par disparaître.
Comment trouver cette légitimité ?
- Légitimité démocratique : résultat d’une élection (concept moderne).
- Légitimité étatique : trouver une place à l’intérieur des structures de l’Etat.
8) Commission de Constitution.
Présidée par de Gerlache, se réunie début octobre et le 28 octobre. La commission remet un texte.
On connaît le résultat final, mais pas de traces de ces travaux avant 1960 avec la découverte des
procès verbaux. On y retrouve déjà des choix affirmés avec une monarchie et un système bicaméral
(avant il était monocaméral).
9) Le congrès national.
Remarque :
- Le gouvernement porte encore le même nom, or que c’est un véritable gouvernement, il est
légitime et est contrôlé maintenant.
- Il exécutera seulement son pouvoir.
7 février 1831 : la Constitution est finie. Le Congrès s’est fortement inspiré de l’avant projet rédigé par
la commission.
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10) Le gouvernement provisoire devient un gouvernement.
- Le régime politique :
République ou monarchie ?
22 novembre 1830 : adopte un décret sur la forme du gouvernement, il prévoit que la Belgique
opte pour la monarchie constitutionnelle (avec une majorité écrasante). Pourquoi ? C’est le
réalisme, toutes les grandes puissances étaient des monarchies, c’est donc un choix stratégique
et l’idée d’une république ne serait pas passée devant les grandes puissances.
Décret = deux significations différentes :
1) Un parlement régional ou communautaire adopte un texte législatif.
2) Texte législatif adopté par un parlement monocaméral.
- La composition du Sénat :
Pourquoi deux chambres au parlement ? Elles doivent être différentes, ne pas faire deux fois
la même chose. La 2ème doit être autre que la 1ère chambre. Ce n’est pas toujours facile à
trouver, surtout de nos jours.
Différences : la composition OU les compétences OU la composition et les compétences.
1830-1831 : différence au niveau de la composition. Les compétences étaient donc les
mêmes. Un texte devait être voté par les 2 assemblées. Le Sénat peut proposer des
amendements qui pourront être acceptés ou non par la Chambre et le renvoie ensuite au
Sénat jusqu’à ce qu’ils soient d’accord.
Sénat : membres élus, condition d’âge minimum 40 ans et payer un cens électoral très élevé
uniquement les grandes propriétaires pouvaient être élus. C’était aux mains de la noblesse
(1831400 belges éligibles).
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Juin 1831 : Léopold de Saxe Cobourg est élu roi des Belges et prête serment le 21 juillet 1831. Il
prononce la dissolution du congrès national et des élections seront organisées pour élire la Chambre
et le Sénat.
Normalement dès qu’elle est révisée, c’est par la manière prévue par la constitution et avec les
organes prévus eux aussi par cette dernière, mais ici ça n’a pas été respecté.
Notre constitution était contraire à la constitution précédente (souvent c’est comme ça, suite à un acte
illégal).
Comment expliquer cette rapidité ? Elle s’est inspirée d’autres constitutions. Parfois des articles
entiers sont recopiés. 10% des dispositions sont d’origine belge, tout ce qui concerne les rapports
entre l’Eglise et l’Etat, la désignation des Sénateurs, la liberté d’enseignement et d’association,…
Le reste n’est que des emprunts. Ca ne veut pas dire qu’elle n’est pas originale. Elle a regroupé des
concepts qui ne l’avaient jamais été auparavant !
Quelques principes :
Le roi n’a aucun pouvoir personnel (règle de base).
Le roi sanctionne et promulgue les lois, il nomme et révoque les ministres. Tout acte du roi
doit être contre signé par au moins un ministre du gouvernement fédéral, il doit marquer son
accord avant que le roi ne puisse agir. Tout acte du roi qui pourrait avoir des conséquences
politiques doit être contre signé par au moins un ministre.
Notre constitution est ambiguë, car on accorde des fonctions au roi or il ne pourra jamais
les remplir seul. Avec la contre signature, il perd son pouvoir personnel.
1814 : en France, le nouveau roi est plus intelligent que les autres, c’est Louis XVIII, il a vu
comment fonctionne la monarchie anglaise, et il va l’appliquer en France. Ce n’est pas encore
dans les mœurs, il y va petit à petit. Lorsqu’il y a un conflit, il va révoquer ses ministres, voter
un nouveau parlement et on recommence à nouveau. Il trouve des solutions quand il y a des
problèmes. Ceci n’est pas prévu par la constitution = droit coutumier.
1831 : 1ère constitution qui va inscrire ce principe dans la constitution (ancien art. 88) « les
Chambres peuvent requérir la présence des ministres ». Ceci pour les remettre devant leur
responsabilité.
Les ministres sont devenus responsables devant le parlement. Avant ils ne l’étaient que
devant le roi.
De nos jours, on peut se poser la question. La responsabilité ministérielle n’est plus que
devant le parlement.
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Section 3 : Les caractéristiques de la Constitution de 1831.
Cette solution est structurelle ! Où les 3 puissances sont à des organes différents.
Montesquieu ne se prononce pas sur beaucoup de choses !
La constitution belge.
On n’a pas d’article sur la séparation des pouvoirs. On doit le déduire de l’ensemble de la constitution.
Selon certains auteurs, on aurait plutôt une collaboration des pouvoirs. Ce qui entraîne une certaine
confusion entre les pouvoirs.
Ex :
- le roi est le chef de l’exécutif et lorsqu’il sanctionne les lois, il est membre du pouvoir législatif.
- Les juges sont nommés par le roi or ils font partie du judiciaire.
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- Droit public français, dès qu’il y a une autorité publique qui est impliquée, le pouvoir judiciaire
n’est plus compétent pour statuer. Il peut seulement juger les litiges entre particuliers.
La cour dit que le droit français est français et le droit belge est belge ! Ils sont limités dans leurs
activités, les autorités publiques sont soumises à la loi.
Lorsque le pouvoir exécutif méconnaît la loi, le pouvoir judiciaire reste compétent.
Chacun ses compétences.
Arrêt important, ils rejettent l’interprétation française. Différence entre la séparation des pouvoirs
belge et française.
3) Monarchie constitutionnelle.
Compétences résiduaires : compétences que la constitution n’attribue pas à un pouvoir, sont des
compétences du pouvoir législatif.
A. Les préliminaires.
1) Création des 28 :
Consensus en faveur de la création de 3 conseils culturels. On souhaite avoir une large
décentralisation vers les provinces ou régions vague.
Mais dès la première réforme, on rencontre un problème concernant Bruxelles. Aucun accord n’est
possible que ça soit dans le groupe des 28 ou des 24.
B. Les réalisations.
Elles ont déjà été créées par les lois Gilson, maintenant elles sont inscrites dans la constitution.
La frontière linguistique est dans la constitution, pour la modifier, il faut :
- modifier la constitution
- appliquer une procédure spéciale
Une commune ne peut faire partie que d’une région linguistique, pas de commune hors région
linguistique non plus.
Art. 4 dernier alinéa : les limites ne peuvent être modifiées que par une loi spéciale qui nécessite une
double majorité avec une majorité ordinaire dans les deux groupes linguistiques et l’ensemble des
votes positifs doit atteindre les 2/3 au niveau du Parlement.
2) 3 Communautés culturelles
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- communauté culturelle française
- communauté culturelle néerlandaise
- communauté culturelle allemande
On trouve ici des institutions politiques, chaque communauté culturelle dispose d’un pouvoir législatif
= Conseil de la Communauté culturelle.
Les deux grands conseils pouvaient adopter des décrets (norme ayant force de loi).
Pas de pouvoir exécutif, c’est une situation hybride. L’exécutif reste national.
Utilisation du double mandat : les mandataires vont être élus sénateurs ou députés, ils siégeront au
Conseil culturel néerlandais ou français.
- Région wallonne
- Région flamande
- Région Bruxelloise
L’idée : créer des institutions politiques qui vont s’occuper d’autres fonctions.
La mise en œuvre doit être réglée par une loi spéciale. Dès le début un équilibre se crée (1970). Les
néerlandais ont tjs mis l’accent sur la langue (mise en œuvre immédiate). On va aussi essayer de
revaloriser l’ancienne économie wallonne.
On va créer en Belgique deux entités différentes.
Loi Terwagne (1970) : planification économique (communiste). Tous les 5 ans, on vote un plan au
Parlement. Il va énumérer des objectifs économiques à atteindre. Il avait une valeur contraignante, il
était impératif pour les pouvoirs publics, contractuellement obligatoires pour une entreprise qui reçoit
des subsides et indicatif pour les autres entreprises.
Il ne sera voté qu’une seule fois!
4) Le Parlement fédéral.
Création de groupes linguistiques. On n’est plus député belge, mais francophone ou néerlandophone
maintenant.
Création de la sonnette d’alarme : procédure qui permet à un groupe linguistique de suspendre les
travaux car il estime que ses propres intérêts sont en danger (surtout pour les wallons, car plus de
flamands).
Technique de la majorité spéciale : pour protéger la minorité. Ca complique les choses, mais c’est
comme ça que ça va faire fonctionner les choses.
5) Le Gouvernement fédéral.
Composition paritaire : autant de francophone que de néerlandophone + le 1er ministre éventuellement
excepté. Ici encore c’est une technique de protection des minorités, ici francophone. Autant de
ministres pour l’un que pour l’autre. A la base, c’était pour protéger les néerlandophones, mais la
tendance c’est inversée.
Secrétaire d’Etat : qqun d’adjoint à un ministre, il est responsable devant le parlement aussi.
Le pacte culturel
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7) 2 nouvelles cours d’appel.
Une seule agglomération voit le jour, celle de Bruxelles. Il fallait tenir compte des francophones et
néerlandophones, ce fut une réalisation importante, c’est un grand accord politique. On y retrouve
l’ensemble des techniques qui protègent les minorités, mais cette fois-ci néerlandophone.
Communautés culturelles : loi spéciale votée le 21 juillet 1971, avec une mise en œuvre immédiate.
Conseil, double mandat et pas d’exécutif propre. Ceci, c’est pour les deux grandes communautés.
Communauté culturelle germanique : loi du 15 juillet 1973, il s’agit d’une loi ordinaire, on y retrouve un
conseil culturel, mais pas de double mandat car pas assez de député ou sénateur, élection directe,
mais compétences différentes, réglementaires et consultatives. Ils ne votent pas de décrets. Ils n’ont
pas non plus d’exécutif propre.
En ce qui concerne les régions, on ne trouve pas de majorité des 2/3, on vote une loi ordinaire
(provisoire) = loi Perin-Vanderkerchhove. C’est la mise en œuvre provisoire des régions, elles n’ont
qu’une compétence d’avis.
1980 : pour les deux autres.
1989 : pour Bruxelles-Capitale.
A. Les préliminaires.
Depuis 1970 : les francophones et les néerlandophones vont d’abord se réunir entre eux et préparer
les négociations = clivage néerlandais/français.
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- Décentralisation des matières vers les régions.
- Création d’une cour d’arbitrage, qui sert quand il y a des conflits entre la loi et les décrets. Elle
est arbitre en matière de compétence.
- Sénat : modifier son fonctionnement.
- Communautés : transformer les culturelles en communautés. Avant elles étaient compétentes
au niveau culturel, maintenant on souhaite une compétence en plus, les matières
personnalisables, qui est une matière où la langue devient importante (ex : soins de santé).
- Conseils régionaux : ils sont créés et votent des ordonnances ayant force de loi. Attention :
l’ordonnance aura une autre signification par la suite.
- On maintient les provinces sans compétence politique.
- Les institutions bruxelloises :
• On limite le territoire à 19 communes.
• Conseil et exécutif, idem pour les autres régions.
• Commissions de la culture.
• Commissions culturelles communales.
• Droit d’inscription et « rugzak franstaligen », impliquait que les francophones des
communes périphériques pouvaient s’inscrire dans une commune de la région de
Bruxelles-Capitale de leur choix. Ainsi on dépend de deux pouvoirs. Ce qui vient de
Bruxelles sera en français (administration judiciaire, fiscale,…).
Double appartenance.
Protestation importante : pas de majorité au parlement!
C’est exceptionnel, c’est du jamais vu! Ceci n’a jamais vu le jour, mais les idées reviennent souvent.
Maintenant les réformes de l’Etat réalisent des aspects prévus par le pacte d’Egmont. On aura réalisé
en 1 fois ce qui ce serait fait en 20 ans.
B. Les réalisations.
1) Les communautés.
Création de deux régions, Bruxelles est « mis au frigo ». Les régions ont aussi un conseil et un
gouvernement, c’est un double mandat. On a une symétrie, une région n’est pas une autre.
Art. 137 : permet aux communautés d’exercer les compétences des régions.
Mise en œuvre de lois spéciales.
Art. 1 : unicité des institutions flamandes.
4) Cour d’arbitrage.
Elle est créée et sert d’arbitre. Elle a des compétences très limitées.
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On devient un Etat fédéral.
On doit créer au moins un organe. Ce centre est créé avec des mandataires politiques et des experts.
En réalité, c’est un frigo. Continuation de ce qui a été fait avant. On vote la loi du 8 août 1980.
A. Les préliminaires.
Concernait les 6 communes à facilités de la périphérie (Les Fourons, Commines Warleton,…). Elle
modifie d’autres lois. On fait l’élection directe du conseil communal, des échevins et des membres du
conseil du CPAS.
Conséquence : les mandataires élus bénéficient d’une présomption irréfragable de la connaissance de
la langue de la commune.
Attention : ca ne vaut pas pour le bourgmestre ni pour le président du CPAS. Car ils ne sont pas élus
directement.
Les électeurs de la commune des Fourons et de Commines Warleton peuvent voter pour les élections
législative et européenne dans une commune de l’autre région linguistique (art.89 bis des élections).
Le gouverneur de la province devra réunir le collège de la totalité des provinces avant de prendre une
décision.
B. Les réalisations.
- Communautarisation de l’enseignement.
- Elargissement des compétences de la cour d’arbitrage, l’art. 10-11-24 = égalité, non
discrimination, liberté d’enseignement. On instaure un contrôleur.
- Les compétences de l’agglomération bruxelloise seront assurées par la future région de
Bruxelles-Capitale.
- La constitution a créé des accords de coopération.
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- Création de la région de Bruxelles-Capitale. C’est un symbole important pour les hommes
politiques, c’est un grand accord.
1830 : Bruxelles était à majorité néerlandaise (francophones 15%)
1880 : les deux langues sur un pied d’égalité.
Mnt : - de 15% votent pour les listes néerlandaises.
- « Région à part entière, doch geen volwaardig gewest ».
2 aspirations radicalement différentes sur Bruxelles-Capitale :
Pour les francophones, c’est une région à part entière.
Pour les néerlandophones, ce n’est pas une région mais une sous-région, elle est donc
différente de la région wallonne et flamande.
- On limite le territoire à 19 communes, pour modifier ce nombre, il faut une loi spéciale.
- Conseil régional, suite à une élection directe. Cette élection se fait sur des listes unilingues
avec une inscription du candidat sur une liste donnée qui le range dans un groupe linguistique
correspondant, et ce pour toujours, il ne pourra plus changer de groupe linguistique. Mais ce
n’est valable que pour les régionales. On fait cela car on souhaite que la représentation
néerlandaise soit réelle.
On a deux groupes linguistiques, néerlandais et français.
Le conseil vote des ordonnances. Pas de décrets, car les néerlandophones pensent que s’il
n’y a pas de décret, ce n’est pas une région à part entière. Pour les francophones,
ordonnance et décret on la même valeur, donc comme ça tout le monde est content!
- Le gouvernement : composé de 5 membres élus par le conseil. Ca permet d’avoir 2
néerlandophones et 2 francophones et un président (=niveau fédéral). Il y a aussi 3
secrétaires d’Etat régionaux, ils ont un statut particulier (2 et 1).
- Compétences de Bruxelles-Capitale : même compétences que la région wallonne et
flamande. La spécificité est institutionnelle.
- COCOF & COCON : autorités subordonnées :
…………………
A. Les préliminaires.
2) L’accord de la Saint-Michel.
C’est une technique de négociation d’une réforme de l’Etat entre les membres de la majorité. Pour
modifier la constitution, il faut 2/3 des votes. On va donc négocier avec l’opposition jusqu’à ce qu’on
ait les 2/3. Ce système a été utilisé en 2001 et le sera encore la prochaine fois.
Il y a un transfert des compétences vers les entités fédérées, un refinancement des communautés car
depuis 1993, les néerlandophones constatent que les francophones sont demandeurs d’argent et
donc les néerlandophones vont en profiter pours dire qu’ils veulent telle ou telle compétence en
échange. Mais pourquoi les francophones ont-ils des problèmes d’argent?
Il y a aussi une réorganisation des structures institutionnelles.
Tant qu’il y aura des problèmes d’argent avec la communauté française, ça ne s’arrangera pas !
3) L’accord de la Saint-Quentin.
B. Les réalisations.
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1) Etat fédéral (art. 1er constitution).
2) Parlement fédéral.
3) Gouvernement fédéral.
4) Communautés et régions.
Les entités fédérées peuvent : attribuer des compétences supérieures, conclure des traités (plan
international) et les conseils de communautés et régions sont élus directement, mais ce sont des
personnes différentes.
2 observations :
- Pourquoi cette technique ? Ca permet de financer la communauté française à charge de la
région wallonne, c’est une survie financière.
- Grandes différences entre la communauté flamande et française : la communauté flamande
détient les compétences régionales et communautaires, tandis que la communauté française
n’a aucune compétence régionale ne détient pas toutes les compétences communautaires.
Pour ses compétences transférées, la COCOF vote des décrets = 5ème petite communauté
(législative).
6) Autonomie constitutive.
Mnt problème : la loi spéciale attribue des compétences aux régions. On a une disposition transitoire.
Ce nouveau système n’entrera peut être jamais en vigueur.
8) Les provinces.
Province du brabant = province bilingue, scindée en 3 : Brabant flamant, wallon et puis Bruxelles-
Capitale or province.
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9) Les libertés publiques.
Pas à l’exam
3) L’accord de la Saint-Eloi.
Accord au niveau du gouvernement, puis on négocie à l’opposition. C’est la première fois qu’un grand
accord a reçu un nom différent pour les néerlandophones et les francophones.
- Refinancement des Communautés (revendication francophone, toutes les autres sont des
revendications néerlandophones).
- Autonomie fiscale limitée des régions.
- Régionalisation des lois communale et provinciale.
- La possibilité pour les entités fédérées d’adopter des règles en matière de contrôle des
dépenses électorales.
- L’exécution de la régionalisation de l’agriculture et du commerce extérieur.
- Le transfert aux entités fédérées de la coopération au développement dans la mesure où elle
porte sur des compétences régionales et communautaires.
Concerne Bruxelles-Capitale.
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Eviter le blocage des institutions :
- La déclaration de former groupe pour permettre aux formations démocratiques
néerlandophones de former groupe contre le Vlaams Belang. Ca aura une importance contre
les votes perdus, ils seront transférés vers une autre formation du groupe.
- La désignation des 5 sièges supplémentaires à la COCON ils représentent les bruxellois
francophones, mais ils seront désignés sur base des élections du Parlement flamand !! Pq ?
Car le V.B. obtient un score moins élevé en Flandre qu’à Bruxelles. Mais ce système a été
annulé par la cour d’arbitrage, c’était contraire au principe de la représentativité.
A. Les préliminaires.
Rappel :
2ème réforme de l’Etat (1980) : règles de répartition de compétences.
3ème réforme de l’Etat (1988/1989) : 10, 11, 24 const.
2003 : titre 2 de la const., art.170, 172, 191 const.
6ème réforme après les élections ou non ? il y a le risque qu’on se retrouve avec un système encore
plus compliqué !
De nos jours, une seule caractéristique qui a disparue :
- On est un état démocratique.
- Un état unitaire, mnt on est un état fédéral.
- Tout le reste est resté.
Morcellement des pouvoirs :
- On a plusieurs parlements.
- On a plusieurs gouvernements.
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- On a 3 hautes juridictions + juridiction internationales qui sont de plus en plus importantes.
Conclusion : notre système est très compliqué, mais il fonctionne !! Heureusement que nous sommes
un pays riche, sinon ça ne pourrait pas fonctionner.
C’est un système institutionnel d’un pays riche.
Titre II : La constitution.
Sens matériel : ensemble des règles fondamentales du pays. Ca comprend la constitution au sens
formel + les lois spéciales et ordinaires.
1) Constitutions rigides.
Que l’on peut difficilement réviser.
2) Constitutions souples.
Que l’on peut facilement réviser.
3) L’interprétation.
Le contenu peut évoluer sans modification du texte. Au fil du temps, l’interprétation peut évoluer,
comme le droit évolue sans arrêt.
- Affaire Popelin : art. 10 const. garantie l’égalité des Belges devant la loi.
Popelin = première femme qui a son diplôme de droit, on rejette l’idée d’une femme avocate.
Le barreau la refuse. Le point de vue de la cour de cassation en 1992, c’est qu’il n’y a pas
d’égalité des sexes.
- Affaire « Belgian corporation of flight hostesses : les hôtesses de l’air étaient pensionnées
beaucoup plus jeunes que les homes, on revient avec l’art. 10 const.
Évolution de l’interprétation du texte.
- 2002 : le constituant a inscrit que l’égalité des Begles était aussi l’égalité des sexes.
4) La coutume constitutionnelle.
Elle vient de la réalité de la vie. Le monde politique agira d’une manière déterminée à cause des
précédents qui sont créés.
Ex :
- Vice 1er Ministre : pas dans la constitution, ni dans une loi spéciale.
- Nouveau gouvernement après le fédéral : le roi désigne un formateur pour souder une
majorité, ce formateur deviendra 1er ministre = coutume.
- Le titre de 1er ministre est coutumier ainsi que ses compétences.
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Elément psychologique : on a la conviction que le comportement concerné correspond à une
obligation juridique. Parce qu’on estime qu’il faut agir comme ça !
Beaucoup plus importante que la coutume. A l’origine de la coutume se trouve le précédent. A l’origine
des principes généraux de droit, il y a le droit. Origines différentes.
Une série de disposition de la loi qui existe et on en ressort des principes généraux de droit.
Ganshof Van der Meersch : il essaye d’expliquer de quoi il s’agit. Depuis on découvre plus facilement
des principes généraux de droit.
Valeur juridique : même valeur que la constitution ou la loi ? On reconnait qu’il existe deux catégories
de principes généraux de droit :
- ceux qui sont importants : niveau constitutionnel, ils s’imposent au législateur. Ex : séparation
des pouvoirs.
- Ceux qui sont moins importants : qui ont force de loi. Ex : Etat de droit.
Pour savoir si ça existe comme droit coutumier ou comme principes généraux de droit, il faut aller voir
dans la jurisprudence et dans la doctrine.
L’affaire Happart : il refuse de parler néerlandais or qu’il est dans une région linguistique
néerlandophone comme bourgmestre.
Arrêt du conseil de l’Etat : contraire à la constitution.
Pourvoi en cassation par le ministre des affaires intérieures : on invoque la méconnaissance d’un
principe général de droit.
6) Révision de la constitution.
7) La phase préconstituante.
- le pouvoir législatif fédéral : art. 195 const. = Roi, chambre + sénat (art. 36 const.)
- proposition / projet de déclaration de révision : une proposition vient d’un parlementaire, tandis
qu’un projet vient du roi et du gouvernement.
- Election, quorum de présence / quorum de majorité : art. 195 const. majorité ordinaire,
50% + 1 vote.
- Différence avec la loi : la déclaration de révision émane du législatif, mais ce n’est pas une loi
(=texte).
- 3 déclarations sont adoptées, une part la chambre, une par le sénat et une par le roi. En
théorie, ils peuvent avoir un contenu différent. Mais elle ne pourra être adoptée que si les
déclarations sont les même.
- Réviser l’entièreté de la constitution ? : non, selon une partie de la doctrine ça s’opposerait à
l’art. 195 const.
- Publication au Moniteur.
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Art. 195 const. prévoit la dissolution des chambres de plein droit. On va donc organiser des élections
et convoquer les électeurs dans les 40 jours.
Procédure lourde.
3 éléments :
- Le constituant veut des révisions mûrement réfléchies.
- Le constituant veut éviter une révision par une majorité passagère.
- Le constituant veut permettre à l’électeur de s’exprimer.
Après les élections : les assemblées nouvellement formées vont entamer la phase constituante.
9) La phase constituante.
- Une faculté : modifie seulement les articles cités ou ils peuvent décider de ne rien modifier ou
seulement un des article proposé.
- Le quorum de présence : fixé à au moins 2/3 des parlementaires.
- Le quorum majoritaire : la modification de la constitution ne sera adoptée que si elle réunit 2/3
des votes. Calculé sur base des votes et pas pdt les débats.
- La querelle des abstentions : quelle est sa valeur ? avant 1970, on estimait qu’une révision
nécessitait l’appui positif de 2/3 des votants. (art. 195 const.). à la 3ème const., il faut une
majorité étroite : on calcule la majorité sur le nombre de votes exprimés, sans tenir compte
des abstentions.
Intervention politique ? Pas nécessairement, art.53 const. : vote des droits communs. Mais
avec ce calcul, est-on conforme à la volonté du constituant ? ex : Chambre = 150 ; présent =
100 2 oui, 1 non, 97 abstentions. On va réviser car on ne tient pas compte des
abstentions !!
Il est donc peu probable que l’art. 53 soit conforme à la volonté du constituant.
Phase préconstituante : fixer le pouvoir de révision des chambres constituantes, on délimite le
terrain. Cmt ?
• Mentionner un article.
• Une partie de l’article.
• Un mot de l’article.
• Insertion d’un article bis ou ter, … pour régler une affaire.
Délimite le pouvoir.
- Testament des chambres préconstituantes : elles ne peuvent donner le but à atteindre. On n’a
pas de place pour un testament politique. Le contenu de la révision est pour les chambres
constituantes.
- La durée des chambres constituantes : pendant l’entièreté de la législature, c’est-à-dire 4
ans.
- Multiplication des déclarations : avant, c’était rare. Depuis les années 70, les chambres sont
tjs constituantes. Et leur dernier acte, c’est adopter une révision de la constitution.
- Publication au Moniteur : à ce moment là, elles rentrent en vigueur.
- Les révisions implicites : une constitution = un ensemble. Si on modifie qqch, il y a tjs un lien
entre les art. On peut parfois, de manière implicite, modifier un autre art. qui n’était pas prévu.
En 1970, création de communautés culturelles et de 3 régions. La constitution ne prévoit pas
les régions dans la révision. Il n’y a donc pas de fondements réels dans la révision. On a donc
méconnu l’art. 195, c’est une création de fait qui est devenu un pouvoir de droit et a trouvé
une légitimité.
- C.A., 9 février 1994, n° 16/94.
- Il y a lieu de réviser l’art. 195 const. :
Point faible de l’art. 195 : pour vérifier la conformité d’une disposition de la const., la cour n’est
pas compétente. On n’a donc pas de contrôleur, même si l’art. 195 est méconnu, il n’y aura
aucune sanction !
Arguments pour la révision de l’art. 195 :
• méconnaissance de l’art. 195 qui entraîne la création de pouvoir de droit.
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• Procédure lourde.
• On ne tient pas compte des groupes linguistiques (1831), pourtant ils sont de plus en
plus importants. On a des accords entre les deux communautés.
Les dispositions intangibles : que l’on ne peut réviser en droit belge il n’y en a pas !!
Lorsqu’on révise tout le tps la constitution, il a beaucoup d’articles bis et ter partout.
En 1893 : art. 198 inscrit dans la constitution, il prévoit la coordination de la const.
Coordination = opération purement technique : nouvelle subdivision, numérotation, mise en
concordance de la terminologie.
Compétences : le roi et les chambres constituantes, quorum de présence et de majorité des 2/3.
Actuelle numérotation : celle de 1994 Avantage : la const. est plus lisible
Désavantage : il faut utiliser une table de
concordance car si on lit un texte d’avant 1994, on ne
s’y retrouve pas !
On a oublié de modifier la loi spéciale, lorsqu’elle
renvoie à la const. elle renvoie à l’ancienne
numérotation. On doit donc passer par les tables de
concordances. MAIS la loi spéciale sur la cour
d’arbitrage renvoie à la nouvelle numérotation !!!!
Notre constitution reste donc imparfaite.
Ex : on retrouve Bruxelles-Capitale ou la région bruxelloise.
18
Corps constituant : au congrès national, on adopte la const. Un député dit qu’il ne faut pas oublier les
deux décrets et les intégrer dans la const. Un autre dit qu’il ne faut pas les intégrer dedans. Il dit qu’il
faut un 3ème décret qui dit qu’on les a adopté comme corps constituant.
Différence : lorsqu’on insert ces 2 décrets, on peut les réviser ou les abroger. Mais il ne tombe pas
sous l’art. 195 const.
1993 : débat concernant l’exclusion de la famille d’Orange-Nassau. Le conseil d’Etat dit qu’il faut
appliquer l’art. 195 or les travaux préparatifs de la const. disent le contraire. C’est donc contraire à la
volonté des constituants.
Si ce sont des normes tangibles, faut-il appliquer l’art. 195 ? NON il faut appliquer l’art. 53.
Intérêt pratique : les lois de défense : la const. ne peut être suspendue en tout ou en partie. Approche
radicale donne lieu à des difficultés (liberté de la presse,…). La cour de cassation va limiter l’art. 2 en
cas de guerre, ce qui est contraire à l’art. 87.
Il y a la const. et à coté les décrets constitutionnels. Un des décrets concerne l’indépendance de la
Belgique, c’est une disposition plus fondamentale que la const. car celle-ci repose sur l’indépendance
de la Belgique. Sans ce décret, il n’y aurait pas de Belgique.
Hiérarchie : décret d’indépendance puis la constitution.
On va pouvoir édicter des lois de défense si ce décret est en danger.
19
1) La spécificité du Sénat.
Idée : le Sénat est une assemblée de réflexion. Il fallait réviser la constitution, ils ont longuement
négociés, c’est donc une longue liste.
Comment procéder :
Les 2 chambres sont des assemblées à part entière.
Le Sénat n’est plus une chambre de réflexion, mais une assemblée de décision, ainsi que pour la
Chambre.
La Chambre et le Sénat ont les mêmes pouvoirs de décision. Ils se renvoient le sujet jusqu’à ce qu’ils
soient d’accord.
Monopole politique : la Chambre peut elle seule faire tomber le gouvernement.
20
En théorie : Pour former un gouvernement besoin d’une majorité à la Chambre pas au Sénat.
En pratique : quand on voit la longue liste, le Sénat peut bloquer le gouvernement en ne votant plus
les lois conjointes, alors le gouvernement va tomber.
3) Compétences alternées.
Pas de renvois.
21
- Adopte le texte, il sera alors sanctionné par le roi et puis publié au Moniteur, il rentre en
vigueur.
- Proposer des amendements, on modifie le texte qui est renvoyé devant le Sénat.
Le Sénat à 15 jours pour prendre une décision.
4 hypothèses possibles :
- Il décide d’adopter le texte.
- S’il ne respecte pas le délai, il est accepté et publié au Moniteur.
- Il peut proposer des amendements et le texte sera renvoyé à la Chambre et elle prendra une
décision, mais il n’y a plus de navette possible.
- Si rejeté par le Sénat, le texte sera quand même publié au Moniteur, car cette hypothèse
n’avait pas été prévue par l’art. 81 const.
Tout projet ou proposition de loi doit mentionner le type de compétence concernée. On oblige l’auteur
à réfléchir à la répartition des compétences.
22
- De fixer, dans le cas visé à l’art. 81, alinéa 5, de la constitution, le délai dans lequel la
Chambre aura à se prononcer sur un projet de loi transmis ou renvoyé par le Sénat.
4) Les projets et propositions mixtes (avis Conseil d’Etat, section de lég. du 10 octobre 1995).
Il présente 4 possibilités :
- La scission : on scinde les textes en 2 textes.
- L’absorption : les matières conjointes vont absorber tout le reste (art. 77)
- L’accessoire suit le principal : il faut mesurer qu’est-ce le noyau dure ? si c’est l’art. 77, on suit
77.
- La qualification multiple : on maintient un seul texte, mais on indique que tels art. doivent
suivre la procédure 77 ou tels autres celle de 78.
Le conseil d’Etat se prononce en faveur de la qualification multiple, mais en pratique c’est difficile à
mettre en œuvre !
23
- 1830 : élection pour le Congrès national le suffrage censitaire ou capacitaire (en fonction
du diplôme).
- 1831 : le parlement choisit un suffrage censitaire, mais à cens différentiel, plus élevé dans les
villes que dans les campagnes.
- 1848 : on adopte un cens, mais le minimum possible, à cens uniforme.
- 1893 : suffrage universel avec vote plural, on modifie donc la constitution.
- 1919 : suffrage universel pour les Belges de sexe masculin, or la constitution prévoit avec
vote plural. Le législateur vote une loi qui prévoit que pour 1919, on utilisera le suffrage
universel, pourtant il sait que c’est contraire à la constitution. Le nouveau parlement, dont la
composition est contraire à la constitution, va la réviser.
C’est encore une application du pouvoir de fait qui devient un pouvoir de droit. Il prend le
dessus or qu’il est contraire à la constitution. Dès qu’il y a une adhésion par la Nation, ça
devient un pouvoir de droit.
- 1948 : suffrage universel, droit de vote aussi pour les femmes. Ceci a été voté à la majorité
des 2/3.
4) Théorie de l’électorat-droit.
Etre électeur est un droit, on ne doit rien faire pour l’avoir. C’est notre conception actuelle, on l’a
retrouve dans l’art. 3 de la const.
5) Théorie de l’électorat-fonction.
Etre électeur est une fonction que nous allons attribuer à certaines personnes qui vont l’exercer au
nom de la Nation.
Ex : système censitaire, suffrage capacitaire, suffrage universel pour les Belges de sexe masculin.
Dans notre système électoral, il y a encore des traces des 2 théories, car on a l’obligation de participer
aux votes (depuis 1893), or quand on est titulaire d’un droit on peut normalement choisir si oui ou non
on veut l’utiliser. Mais chez nous, on est obliger d’aller voter, c’est un reste de l’électorat-fonction.
Art. 61, 67 : les parlementaires élus directes par les citoyens âgées de 18 ans accomplis. Qui ne sont
pas dans les cas d’exclusion prévus par la loi.
Art. 8 : condition de nationalité, il faut être Belge, sauf exception communal.
La spécificité de ces conditions n’est pas de droit pénal, mais d’incapacité, ce n’est donc pas une
peine.
Peine : doit être prononcée par le juge.
Incapacité : ne doit pas être prononcée par le juge, mais sanctionne de plein droit les faits énumérés
par le code électoral.
- Etre Belge
- Etre âgé de 21 ans accomplis
- Etre domicilié en Belgique. Pas forcément dans la circonscription.
- Jouir des droits civils et politiques
Art. 31 et suivants du code pénal. Il s’agit de peines accessoires et non d’incapacité. Le
juge peut ou doit suivant les hypothèses prononcer une peine accessoire = déchéance ou
interdit temporaire.
24
Remarque :
Elle doit être prononcée sinon elle n’existe pas.
Si le juge doit la prononcer et qu’il ne le fait pas par erreur, elle n’existe pas !
Déchéance : si automatique, ne faut-il pas tenir compte de l’arrêt de la cour d’arbitrage
si on la trouve disproportionnée ? contraire à l’art. 10 et 11 si peine accessoire. pas
vraiment de réponse.
Sans élection, il n’y a pas de démocratie. Le concept d’élection n’est pas unique, il n’y a pas deux
pays dans le monde qui ont le même système électoral.
Le choix du système électoral est plus important que le choix de l’électeur.
Conséquences politiques :
Si que 2 grandes formations, l’une obtiendra la majorité au parlement, il n’y aura pas
de coalition et la formation politique majoritaire pourra réaliser la totalité de son
programme électoral (pas de compromis).
On a un gouvernement stable car il est soutenu par une majorité appartenant à une
formation politique.
C’est une stabilité à bref délai, car quand l’autre formation est au pouvoir, ils peuvent
tout changer radicalement !
Conséquences politiques :
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Une tendance qui sera majoritaire.
Stabilité du gouvernement.
d) Le scrutin proportionnel :
Panacher : possibilité de voter pour des listes différentes. Pas possible chez nous.
Liste bloquée : si la liste obtient 1 élu, ça sera le 1er de la liste, si 2 élus, les 2 1er, … C’est
un système avantageux pour les jeunes démocraties.
Vote préférentiel : permet à l’électeur de dresser un choix.
Aux Pays-Bas : système avec une seule circonscription pour la 2ème chambre. Il y a un rapport
entre les % et les sièges. Système qui donne naissance à de petites formations politiques
même assez bizarres.
Effet :
Gouvernement de coalition, ils vont conclure des compromis.
Sentiment de dire qu’ils ne tiennent jamais leurs promesses, ils sont obligés de
conclure des compromis ! Aux Pays-Bas, ils disent clairement qu’ils ne pourront pas
tout réaliser. C’est mieux que chez nous !
Conséquences :
Instabilité gouvernementale.
Avantage : en théorie, toutes les idées philosophiques et idéologiques peuvent être
représentées au Parlement.
26
n’avait pas voté. Une seule voix a bouleversé nos institutions, ça a permis de
voter une loi sur les écoles, qui a créée bcp de conflit.
C’est une période de fraude électoral.
- 1893 : suffrage universel avec vote plural + scrutin maj. avec ballotage.
Ex : pour la Chambre, les socialistes ont 2 fois plus de sièges que les libéraux, même
si faible % de voix.
Cartel : dans certaines circonscriptions, ils voient que seul ils n’auront aucune chance,
ils se regroupent pour avoir plus de chance.
Ensemble ils vont partager les élus formule attirante.
- 1899 : représentation proportionnelle appliquée dans la loi.
Système d’Hondt : juriste + suffrage universel avec vote plural.
Ex : la représentation proportionnel fait que les libéraux et socialistes, avec un même
nombre de voix, on un même nombre de siège. Mais les catholiques obtiennent en %
moins de sièges or qu’ils n’ont pas une majorité % des voix.
Notre système comprend un système de correction qui joue en faveur des grandes
formations politiques.
- 1919 : suffrage universel pur et simple.
Ex : les catholiques et les libéraux perdent des sièges. Les socialistes les dépassent.
Petites formations politiques sont représentées au Parlement.
- Conclusion : système de représentation proportionnel corrigés (différent des Pays-Bas).
1) Le droit aux élections libres (art.3, premier protocole add. CEDH et art. 25 Pacte).
Corps législatif : ne concerne pas uniquement le parlement fédéral, mais toutes les assemblées qui
peuvent édicter des normes de valeur législative. Sauf les élections provinciales, communales, ni les
référendums.
Problème : formulation bizarre large appréciation. Pendant longtemps, on n’attribuait pas cela aux
citoyens, mais entre Etats.
On ne peut invoquer la violation de l’art. 3.
La cour liasse une large marche d’appréciation de l’Etat, choix d’instaurer un seuil électoral ou non.
Pas un seul système électoral qui est démocratique !!!
C’est une marge d’appréciation du législateur, il peut partiellement corriger le résultat (mais
jusqu’où ?).
Seuil électoral.
4) Le vote secret.
On doit participer aux élections, mais on a le droit de ne pas remplir le bulletin. Ceci est garanti par le
vote secret.
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6) Le vote à la commune (art. 62 et 68).
Inscrit en 1893 dans la constitution, le vote obligatoire est simplifié : art. 62 et 68.
Possibilité de fixer des exceptions par le législateur.
Idée : il y avait des petites communes où il était impossible d’organiser des élections. On voulait donc
permettre le regroupement de ces communes.
C’était avant la fusion des communes.
9) Le principe de représentativité.
Le prof dit que c’est une invention, qu’on ne le retrouve pas dans la constitution.
Arrêt n° 73/2003 CA l’électeur doit pouvoir apprécier l’effet utile de son vote.
Problème : lors de la réforme électorale de 2002, on avait accepté la double candidature. Mnt la cour
d’arbitrage répond que c’est contraire à ce principe, car l’électeur ne peut pas savoir si celui pour qui il
vote sera à la Chambre ou au Sénat.
1) 150 députés.
4) Gerrymandering.
D’où vient l’idée de l’intervention du législateur ? on a voulu exclure les « gerrymandering ». Gerry
était un gouverneur aux USA (1810-1812) qui a créé une circonscription qui permettait l’élection d’un
député de son parti politique. Cette circonscription avait pris la forme d’une salamandre (=
mandering).
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Le problème : Bruxelles est un territoire hors province. Autour de Bruxelles, on retrouve des
communes à facilités avec beaucoup de francophones.
Il y a des circonscriptions provinciales partout.
Au niveau du Brabant wallon : simple 1 circonscription.
Difficulté : Brabant flamand, on maintient une circonscription de Louvain et l’autre partie forme une
circonscription de B-H-V, qui est bilingue.
Même chose pour les communes à facilités de la frontière linguistique, ils ne peuvent pas non plus
voter pour des listes de langue de l’autre commune.
Exception : Commines Warleton et les Fourons : ils peuvent aller voter dans une autre commune.
Pour trouver une solution, il faudrait partir sur les minorités, et trouver une solution qui engloberait
toutes les minorités, une solution égale pour toutes ! Et non plus pour seulement une partie de la
population minoritaire.
Scission horizontale : on scinde les votes de B-H-V en votes francophones et néerlandophones. C’est
ce qu’on a fait en 2002.
Fixer les circonscription relève du législatif, alors que fixer le nombre de sièges relève de l’exécutif,
c’est une compétence technique.
Aucune représentation minimale n’est garantie (même pas pour les germanophones). La composition
de la Chambre repose uniquement sur les résultats des élections et sur la population.
29
Section 4 : Composition du Sénat.
3 circonscriptions :
- wallonne : arrondissement administratif de la région wallonne.
- flamande : arrondissement administratif de la région flamande SAUF l’arrondissement
administratif de H-V.
- B-H-V : arrondissement de Bruxelles et H-V.
2 collèges électoraux :
- Les électeurs de la circonscription électorale wallonne appartiennent au collège électoral
francophone.
- Les électeurs de la circonscription électorale flamande appartiennent au collège électoral
néerlandophone.
- Les électeurs de la circonscription électorale de B-H-V appartiennent à l’un ou l’autre collège
électoral en fonction de la liste pour laquelle ils ont voté.
ATTENTION : ils peuvent changer de liste s’ils veulent aux prochaines élections.
PAS de collège électoral germanophone, ils font parti des francophones.
Peuvent siéger s’ils prêtent serment. Actuellement ils sont 3, mais ils font rarement acte de présence
au Sénat.
ATTENTION : se sont de véritables sénateurs, ils ont l’immunité diplomatique. Presque une fonction
honorifique.
Cet article prévoit qu’il faut une représentation minimum à la région linguistique de Bruxelles-Capitale.
Il faut au moins un sénateur néerlandophone de Bruxelles et 6 sénateurs francophones de Bruxelles.
Ceci est bien prévu par la const. mais il n’y a aucune sanction prévue en cas d’infraction de l’art.
67 !
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Chaque circonscription, lors des élections de la Chambre, comprend un bureau principal de
circonscription.
Pour le Sénat, il y donc 2 bureau principal du collège (un par région linguistique sauf la région
germanique, car elle est rattachée à Liège).
Chaque canton comprend un bureau principal de canton, dans chaque canton il y a des bureaux de
vote et de dépouillement.
- Les listes doivent être déposées dans les mains du président du bureau principal de la
circonscription, pour la Chambre.
Pour le Sénat, dans les mains du président du bureau principal du collège (il y en a 2, un
néerlandophone et un francophone).
- Les partis politiques peuvent faire protéger leurs sigles ou logo (art. 115 bis et s. code
électoral).
- Possibilité de demander un numéro d’ordre commun, ça sera alors le même numéro pour le
parti dans toutes les circonscriptions.
- Représentativité : distinction entre chambre et sénat (art. 116 code électoral).
Pour la Chambre, il faut la signature de 3 députés sortants ou un certain nombre d’électeurs
(entre 200 et 500 suivant le nombre d’habitants dans la circonscription).
Pour le Sénat, il faut la signature de 2 sénateurs sortants ou 5000 électeurs.
6) La composition de la liste.
Ex : la Chambre : élection par circonscription et en principe pas de lien entre les différentes
circonscriptions.
Exception : apparentement ou la déclaration de former groupe.
Ex : PS de Liège et de Namur vont former groupe. Lien entre les deux mnt !
But : il y a toujours des voix perdues, ça va permettre de regrouper les voix et d’obtenir des sièges
additionnels.
Plus tellement important mnt : pour le Sénat, pas d’apparentement possible, car deux sièges
électoraux.
Pour la Chambre, c’est limité car on a des circonscriptions électorales provinciales depuis 2002, et
l’apparentement ne dépasse jamais les frontières d’une province.
Depuis 2002, le nouveau système n’est pas d’application dans l’ancienne province du Brabant Wallon.
Art. 132 code électoral : prévoit que les listes déposées dans la circonscription B-H-V peuvent former
groupe avec une liste déposée à Louvain ou au Brabant Wallon.
31
Raison d’être : les listes flamandes vont former groupe avec des listes néerlandaises et les listes
françaises vont former groupe avec des listes francophones. On fait ceci pour empêcher l’élection d’un
francophone à Louvain ou d’un néerlandophone dans le Brabant Wallon.
Il est possible par les hypothèses énumérées par la loi, ceci se retrouve dans l’art. 147 bis du code
électoral.
- Dans chaque isoloir se trouve une « machine à voter » ce qui est égal à un ordinateur. On
utilise un crayon optique.
- Mais il y a toujours un sentiment de méfiance, donc on va désigner des experts.
- Ou alors on peut aussi utiliser le « ticketing », c’est aussi un vote par ordinateur, mais à côté
de celui-ci se trouve une imprimante qui imprime le vote et le glisse directement dans l’urne.
C’est le système brésilien, mais chez nous elle n’a pas eu beaucoup de succès, elle n’a été
utilisée qu’une seule fois en 2003.
- Le dépouillement par lecture optique : vote sur support papier, mais dépouillement par lecture
optique. Mais il y a eu beaucoup de problème, ça ne marchait pas bien. Donc on a arrêté
d’utiliser ce système.
- Le e-vote : déjà eu quelques propositions de loi, c’est l’avenir du vote, mais lointain.
Le vote support papier : on constitue un bureau de dépouillement. Les urnes sont transportées à un
endroit indiqué. Le code électoral prévoit que certains votes sont blancs, suivant l’art. 157 du code
électoral :
- Autre utilisation que ceux qui sont permis par l’usage de la loi.
- Ceux qui contiennent plus d’un vote de liste panachage interdit.
- Ceux qui n’ont aucun suffrage.
- Ceux dont la forme et dimension ont été altérées.
32
- Calculer le diviseur électoral : chiffre obtenu en divisant successivement par 1, 2, 3, 4,
5,… le chiffre électoral de la liste.
Ex :
Quotients A B C D
Divisé par 1 40000 10000 50000 1000
Fini car pas 5% =
Divisé par 2 20000 5000 25000 seuil électoral
Divisé par 3 13333 3333 16667
… … … …
… … … …
Il y a 4 sièges à pourvoir, on a obtenu des quotients, on va les ranger. La répartition des sièges est
terminée.
Parti A : 2 sièges.
Parti B : rien.
Parti C : 2 sièges.
Parti D : rien.
Qui seront les élus dans ces deux partis ? Voir un peu plus loin…
Seulement pour l’ancienne province du Brabant Wallon. Pas de seuil électoral, car le système de
2002 a été annulé pour l’ancienne province du Brabant Wallon.
Attention : on utilise l’apparentement, mais pas le seuil électoral.
17) La désignation des élus par liste (art. 172 et s. Code électoral).
Vote en case de tête : vote préférentiel pour chaque candidat jusqu’en 1999, après 1999
adhésion à l’ordre de présentation des candidats.
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Case de tête : 20000 bulletins.
Bulletins en faveur d’un ou plusieurs candidats titulaires : 30000 bulletins.
Bulletins avec des titulaires et des suppléants : 2000 bulletins.
Bulletins avec un ou plusieurs suppléants : 4000 bulletins.
Chiffre électoral : 56000 bulletins avec 4 catégories différentes.
Ex :
Titulaires Suppléants
Ophélie : 11500 Pili-Pili : 6000
Clovis : 4000 (+ 7200) Méphisto : 200
Pili-Pili : 8000 (+ 3200) Pandera : 1500
Jeffrey : 18500 Blanche : 6000
Jheson-Jazz : 500 Darius : 800
Dolly : 320 Jack : 900
Charlotte : 805 -
Basket : 4750 -
Depuis 1995 : on peut voter pour plusieurs candidats à l’intérieure de la même liste vote
préférentiel plurinominal.
2000 : réduction de moitié de l’effet dévolutif.
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-1 sénateur de communauté germanophone élu à la majorité absolu des suffrages
(vote au parlement).
Notre système prévoit la représentation proportionnelle.
Ex : parlement communauté française :
PS+CDH = majorité / MR+Ecolo = opposition. Si le parlement les élisait, on aurait seulement des
représentants du PS et du CDH. Pour éviter cela, le code électoral prévoit la désignation continuée :
on impose un choix au parlement.
Comment ?
On utilise encore le système de quotients.
On va prendre :
- 15 sénateurs élus directs par le collège électoral francophone.
- 25 sénateurs élus directs par le collège électoral néerlandophone.
10 sénateurs communautaires francophones, le 16ème, 17ème, … 25ème quotients.
La formation politique se voit imposer un choix par ce système.
10 sénateurs communautaires néerlandophones, le 26ème, 27ème, … 35ème quotients.
Les groupes politiques entre en jeu, présentent les candidats et la liste doit être signée par la majorité.
Les sénateurs du groupe politique concerné vont présenter un candidat qui deviendra sénateur
coopté.
21) La vérification des pouvoirs (art. 48 const.) + 22) Compétence de chaque assemblée.
Art. 48 const. : Compétence attribuée à chaque assemblée législative (la Chambre et le Sénat pour
les élections fédérales).
24) Portée :
Il s’agit d’une fonction juridictionnelle qui est attribuée au parlement, il est obligé d’appliquer la loi.
Ex : attribution de la nationalité à une personne par la Chambre, le Sénat doit voir qu’il est belge et
éligible. Il ne peut revenir sur ce que la Chambre a décidé.
Elle peut refuser de valider, et ordonner un nouveau dépouillement ou de nouvelle élection.
C’est une loi de circonstance. Elle trouve son origine dans les élections de 1928.
Après la guerre, plusieurs collaborateurs sont condamnés.
Parti du Front pose une liste : 2 personnes dont une en prison et qui est condamné à mort. Il est donc
déchu de ses droits civils et politiques.
Aux élections, il y a deux listes, le Parti du Front gagne avec 44000 voix contre 43000 pour les
libéraux.
La Chambre refuse de valider les pouvoirs du Parti du Front car il est déchu de ses droits politiques
et elle déclare élu le candidat libéral.
Conforme au droit, pourtant on ne respecte pas la volonté de l’électeur.
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Art. 119 bis : permet au bureau principal de vérifier 2 conditions d’éligibilité sur les 4 la condition
d’âge et les droits civils et politiques.
On a pris deux, ceux qui correspondaient au problème de l’affaire du Parti du Front.
C’est une compétence exclusive de l’assemblée, il n’y a donc aucun recours possible.
Session : période durant laquelle une assemblée est apte à se réunir et à exercer ses attributions.
- Session ordinaire : art. 44 const. réunion des chambres de plein droit le 2ème mardi
d’octobre et pour une durée d’au moins 40 jours.
- Session extraordinaire : convoquée par le roi.
En pratique : le parlement est en session à partir du 2ème mardi d’octobre et elle sera clôturée
quelques jours avant la suivante.
La session extraordinaire sera clôturée début octobre puis l’ordinaire arrivera avec les élections.
Sénat :
- art. 43 const. fixe les critères.
Ceux qui sont élus par les francophones feront partis du groupe linguistique francophone.
Sénateurs élus directs, communautaires, cooptés.
Les néerlandophones feront parti du groupe linguistique néerlandophone.
Chambre :
Loi du 3 juillet 1971.
2 critères :
- droit commun : critère objectif. Lorsque la circonscription électorale se situe en région
linguistique française, ils sont francophones et inversement.
- Critère pour B-H-V : critère subjectif. Dépend du candidat, selon la langue de prestation de
serment, il fera parti du groupe linguistique francophone ou néerlandophone. S’il le fait dans
plusieurs langues, on prendra la première.
Prolongation de la formation politique au sein de l’assemblée. Dirigée par un chef de groupe = porte
parole du parti.
36
34) L’organisation parlementaire.
Evolution historique :
- Avant 1989 : les formations politiques pouvaient recevoir des dons.
- Loi du 4 juillet 1989 : législateur intervient. On va contrôler à 3 moments :
On va réglementer les dons.
On impose une comptabilité.
On limite les dépenses électorales.
Art. 15 ter de la loi de 1989 : prévoit la possibilité de supprimer le financement public. Critère : lorsque
la formation politique montre de façon manifeste et à travers plusieurs indices concordant son hostilité
face aux droits et libertés garanties par la convention européenne des droits de l’homme.
Financement public.
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Comptabilité des partis.
Limiter et encadrer les dépenses.
1) L’initiative.
2) La prise en considération.
4) Examen en commission :
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Point de vue mathématique : plus de parlementaires néerlandophones que francophones, donc une loi
pourrait être adoptée seulement par les néerlandophones.
Donc on a ce système pour pouvoir suspendre le processus législatif.
Comment ? Il faut au moins ¾ des membres d’un groupe linguistique qui doivent tirer la sonnette
d’alarme. Il faut qu’ils estiment que la proposition ou le projet porte atteinte gravement aux relations
entre les communautés. La motion doit être motivée et il faut l’introduire après le dépôt du rapport de
la commission et avant le vote final !
Le dossier sera temporairement suspendu et renvoyé au Conseil des ministres qui est lui
paritairement composé et qui devra trouver un compromis dans les 30 jours.
Conséquences :
- Le gouvernement trouve un compromis alors c’est ok.
- Le gouvernement n’en trouve pas probablement que celui-ci va tomber !
Remarque :
On protège les minorités néerlandophones et francophones. Mais les germanophones alors ? Ils sont
dans l’impossibilité de tirer la sonnette d’alarme. Ce qui n’est vraiment pas normal.
Effectivité :
On l’a seulement utilisée une fois en 1985.
On ne peut pas dire qu’elle n’a aucune utilité, elle a un effet préventif. On entamera des négociations
pour l’éviter.
Art. 54 const. : Arrêt temporaire, or que dans les faits c’est plutôt définitif.
Ex : proposition d’un néerlandophone de scinder B-H-V, la sonnette d’alarme est tirée par les
francophones. Le dossier est renvoyé au gouvernement, mais il ne trouve pas de compromis. Le
dossier est donc renvoyé et il est voté et adopté par les néerlandophones !
En pratique ça aurait des conséquences lourdes, le gouvernement tomberait. C’est un peu comme un
droit de veto.
Droit de division : c’est une variante du droit d’amandement. Il implique que l’assemblée peut scinder
un texte, voter une partie et pas l’autre.
Pourquoi ? Car exclus par la loi fondamentale de 1814.
7) Procédure de vote.
On le votera en 2 fois. Une fois article par article et une fois un vote sur l’ensemble. Pour être sur que
l’assemblée est favorable au texte.
8) Pairage.
On ne peut voter à distance, ni par mandataire. Chacun doit donc voter personnellement. Il y a donc
un accord qui peut être passé entre parlementaires.
Ex : 1 majorité 1 opposition
+ -
Absent abstention accord de pairage.
39
9) Effet de dissolution des assemblées : loi du 5 mai 1999 relative aux effets de la dissolution
des chambres.
Le texte est envoyé au roi après la séance plénière. Il va sanctionner et promulguer le texte avec une
seule signature, pour deux actions différentes.
Sanctionner : acte posé par le roi en tant que membre du pouvoir législatif.
Promulguer : le roi intervient en tant que chef du pouvoir exécutif.
Effet juridique de la promulgation :
- La loi devient exécutoire.
- Le roi confirme l’authenticité de la loi moment important, c’est définitif.
Publication : en néerlandais et français et les 2 textes ont une valeur identique.
Section 2 : La loi.
Loi au sens formel : norme adoptée par le parlement fédéral, sanctionnée et promulguée par le roi.
Loi au sens matériel : règles juridiques générales.
2) En vertu de la loi.
Il s’agit d’une matière réservée au législateur. C’est une méfiance à l’égard du gouvernement.
3) Par la loi.
Doctrine moderne :
- En vertu : le législateur peut attribuer cette compétence à d’autres organes législatifs.
- Par : matière qui doit être réglée par le législateur lui-même.
1830-1831 : on vote la constitution, le constituant indique que telle matière doit être réglée par la loi.
Idée : intervention d’une assemblée, d’un parlement. La loi > < arrêté royal.
Ca ne peut être réglé par le pouvoir exécutif.
1970 : loi > < arrêté royal et donc aussi à décret.
Problème : décret est aussi voté par un parlement, car il n’y a pas de hiérarchie entre eux.
Loi ? = par une assemblée délibérante élue OU par le législateur fédéral ??
Enjeu : la constitution prévoit que telle matière doit être réglée par la loi. Comment attribuer cette
compétence aux entités fédérées ?
- En modifiant la constitution.
- En mettant dans la loi spéciale, qu’on attribue la compétence aux communautés ou régions
qui vont voter des décrets.
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Art. 19 de la loi du 8 août 1980 : introduit un critère
Avant cette loi : loi > < arrêté royal, intervention d’une assemblée démocratiquement élue.
Après cette loi : loi > < décret, on confirme la compétence du parlement fédéral.
La loi interprétative fait corps avec la loi interprétée. Le législateur veut redire sa volonté, car sa loi est
interprétée de manière différente de ce qu’il le voulait.
Ceci n’est pas très démocratique, on pourrait avoir tendance à déguiser une loi rétroactive en loi
interprétative.
7) Loi modificatrice.
8) loi rétroactive
9) Loi d’amnistie.
Acte du pouvoir législatif, pas prévu par la constitution, mais le parlement édicte la loi pénale et peut
donc la déroger.
Conséquences :
- Des poursuites en cours sont définitivement interrompues.
- De nouvelles poursuites sont irrecevables.
- Les condamnations déjà prononcées sont anéanties.
C’est une variante de la loi modificatrice. Le parlement vote une loi et 6 à 8 mois plus tard, on la
modifie et ça rentre en vigueur. On utilise cette loi quand il y a une erreur par exemple ou pour
améliorer une loi récente.
11) Loi budgétaire / loi programme / loi portant des dispositions diverses.
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Loi budgétaire : contient les recettes et dépenses de l’Etat et rien d’autre.
Loi programme : fourre tout, contient toutes les mesures nécessaires à l’exécution du budget.
Loi avec dispositions diverses : même chose que la loi programme, mais en plus des lois qui ne
concernent pas le budget.
Le législateur fixe un cadre qui sont des règles générales et le pouvoir exécutif va exécuter la loi et
préciser le cadre.
Point de vue technique : législateur vote une loi et le pouvoir exécutif exécute la loi suivant l’art. 108
const.
Ceci pour attribuer plus de compétences au gouvernement.
Chez nous, une loi est édictée par les 3 branches du législatif.
Pendant la 1ère guerre mondiale, on ne pouvait convoquer le parlement.
On était donc l’impossibilité de légiférer, mais le roi était toujours là, donc on prend la décision de
laisser le roi légiférer seul, il prend des arrêtés-loi.
Ces arrêtés-lois ont une valeur législative.
Pendant la 2ème guerre mondiale, on ne pouvait convoquer le parlement et le roi était prisonnier,
aucune branche du pouvoir législatif n’était disponible.
Art. 93 const. : concerne l’impossibilité du roi, et lorsque le gouvernement le constate, il faut
convoquer les chambres pour désigner un régent. Comme la chambre était aussi dans l’impossibilité,
elle ne pouvait désigner de régent.
Art. 90 const. : prévoit l’hypothèse de la mort du roi, et à ce moment là, les ministres exercent la
fonction royale jusqu’à la prestation de serment du successeur. Entre 40-44, le gouvernement a
exercé la fonction royale, c’était la seule branche du pouvoir législatif et ils ont édicté des arrêtés-loi.
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Chapitre 4 : Le contrôle de l’action gouvernementale.
A partir des années 90, chaque année, lors de l’ouverture de l’année parlementaire, le 1er ministre
vient présenter le programme de son gouvernement.
Art. 100 const. : La Chambre des représentants peut requérir la présence des ministres, tandis que le
Sénat n’a qu’un droit limité :
- Si compétence conjointe.
- Si discussion d’un projet de loi.
Dans les autres hypothèses, il peut solliciter un ministre, mais il ne peut l’obliger.
Adressées à un ou plusieurs ministres, avec le vote qui engage la responsabilité politique du ministre.
- Motion pure et simple : la plus fréquente. Le parlement prend acte de la réponse du ministre
et c’est tout. L’incident est clôt, le parlement n’adopte pas de sanction ou autre = neutre.
L’opposition va déposer une motion de méfiance et la majorité va une motion pure et simple.
Comme on vote la motion pure et simple en premier, ça sera majorité contre opposition.
- Motion confiance / méfiance constructive : veut dire ce que c’est.
- Motion de recommandation : le parlement adresse une recommandation à un ministre en
particulier.
Les interpellations se font à la Chambre, car elle a le monopole politique suivant la constitution.
En théorie, le Sénat ne peut le faire. Mais les sénateurs sont des politiques, et non des penseurs.
Les sénateurs ont écrits des demandes d’explication dans leur règlement. Ils se sont auto-attribué des
interpellations.
C’est aussi avec le vote d’une motion, mais ça n’engage pas la responsabilité politique du ministre.
6) Les questions.
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Raison d’être :
- Pour permettre au parlement de contrôler le gouvernement.
- Pour permettre au parlement de s’informer et bien légiférer.
Ces compétences sont attribuées par la constitution à chaque assemblée.
Ambigüité : et le Sénat ? Il ne peut normalement pas contrôler le gouvernement.
Renouveau :
Jusqu’au milieu des années 80, c’était exceptionnel.
Après : on en organise régulièrement = renouveau.
Organisation : la commission d’enquête :
Lorsqu’on regarde concrètement, ça ne sera jamais que contrôler le gouvernement. On ne remet
jamais en cause le fonctionnement du gouvernement.
Comment expliquer ? La médiatisation = moyen d’expression du parlement.
Le rapport :
Loi du 3 mai 1980 : enquête menée par une commission qui va rédiger un rapport et elle peut formuler
des recommandations.
L’objet de l’enquête :
En théorie, c’est sur ce qu’ils veulent.
La création implique un vote de l’assemblée, il faudra négocier majorité contre opposition. S’il y a un
risque, il n’y aura pas de commission.
Concours avec une enquête judiciaire :
Art. 1er loi de 1980 : permet le concours avec une enquête judiciaire.
Mais il y a des objets différents
Arrêt cour de cassation 6 mai 1993 « Transnuklear » :
Ca concernait des fraudes de déchets nucléaires. Le monde politique organise une commission en
même temps que celle judiciaire.
Des témoins sont entendus qui doivent prêter serment. Elles vont témoigner, mais elles ne sont pas
obliger, on va donc méconnaître un principe de protection des témoins (problème de procédure).
Le juge d’instruction décide d’inclure ce témoignage dans son dossier, il y a donc confusion des 2
enquêtes.
Ces personnes vont être condamnées, mais elles vont finir par être acquittées par la cour d’appel
d’Anvers, pour méconnaissance des droits des témoins.
Caractéristiques :
- Acte de prévision : on essaye de prévoir les recettes et dépenses de l’Etat d’une année.
- Acte d’autorisation : on autorise le gouvernement à percevoir des impôts.
- Loi sans contenu normatif, ne crée pas de droits ni d’obligation, juste prévision et autorisation.
- Ceci est seulement voté par la Chambre des représentants = compétence exclusive.
- Les cavaliers budgétaires : c’est quand on insère dans la loi un article qui contient des
obligations et impose des droits.
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Et en 2008, le parlement va contrôler le gouvernement lors du vote de la loi des comptes. La Chambre
va vérifier la réalité avec la prévision.
SI pas voté, le gouvernement ne pourra percevoir d’impôts !!!
Pour exercer les compétences financières, la constitution prévoit un organe, la cour des comptes.
Elle a plusieurs compétences :
- D’information et assistance parlementaire.
- Conseiller financier de la Chambre.
- Administrative : depuis 1831, avant de faire une dépense, le ministre avait besoin d’un visa de
la cour des comptes. En 2003, on décide de supprimer ce visa, on fera un contrôle a posteriori
(normalement entre en vigueur en janvier 2008).
Mission juridictionnelle : elle est compétente pour l’examen, la liquidation des comptes de
l’administration générale et peut jugés les comptables.
Elle va juger les comptables envers le trésor public.
Droit de pétition : art. 28 const. : Tout citoyen peut adresser des pétitions au parlement, cette pétition
sera envoyée à la commission des pétitions.
Les médiateurs fédéraux : loi du 22 mars 1995 instaure le collège des médiateurs fédéraux avec un
francophone et un néerlandophone.
Leur mission :
- Examiner les réclamations relatives au fonctionnement des autorités administratives.
- Mener des investigations à la demande de la Chambre des représentants.
- Formuler des recommandations et rédiger un rapport.
Aucun pouvoir de décision, mais ils peuvent signaler des disfonctionnements dans des rapports.
Négociateur entre l’administration et le citoyen.
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1) Avant 1993.
Le parlement pouvait à tout moment et pour n’importe quelle raison, faire tomber le gouvernement. Et
inversement pour le gouvernement vis-à-vis du parlement.
2) Parlementarisme rationalisé.
On a modifié ces 2 volets. Le parlement ne peut faire tomber le gouvernement que dans les
hypothèses énumérées dans la constitution.
Comment mettre cela en œuvre ?
3) La motion constructive.
Les votes :
Art. 96 const. : Motion constructive doit être votée à la majorité des membres.
Ex : 150 députés dont 80 présents.
Majorité des suffrages = 41 députés.
Majorité des membres = 76 députés, même si seulement 80 de présents.
Idée : éviter qu’une majorité passagère puisse faire tomber le gouvernement.
Mais elle doit aussi prévoir un successeur au 1er ministre !
Lorsque le parlement vote cette motion, le gouvernement est obligé de démissionner.
4) Le droit de dissolution.
- Le roi en dispose lorsque la Chambre rejette une motion de confiance sans trouver de 1er
ministre.
- La chambre adopte une motion de confiance sans trouver un 1er ministre.
- Lorsque le gouvernement fédéral démissionne, le roi peut dissoudre l’assemblée, moyennant
l’accord de la Chambre et un assentiment de la majorité absolue des membres.
- Si le successeur ne réussie pas à former un nouveau gouvernement, rien n’est prévu par la
constitution, alors on fait comme s’il n’y avait pas eu de désignation de successeur.
Les 3 premiers tirets sont prévus par la constitution, mais pas le dernier.
5) La volonté du constituant.
6) Les présupposés.
7) La réalité…
Notre système politique est stable : les gouvernements ne tombent plus depuis la 2ème guerre
mondiale. Seulement 2 moments d’instabilités, juste après la 2ème guerre et fin des années 70, début
80 lors de la 2ème réforme de l’Etat.
Le gouvernement ne tombe pas devant une assemblée.
Un seul est tombé devant l’assemblée, suite à un désaccord interne. Le 1er ministre présente sa
démission au roi et non devant le parlement !
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La réforme de 93 n’a aucun sens.
Pas de dissolution suite à un conflit entre gouvernement et parlement.
Modalité du dépôt de la liste : ceci concerne la totalité de la liste, contrairement aux conditions
d’éligibilité et à l’incompatibilité qui concerne le candidat à titre individuel.
Ex : un certain nombre de signature, le respect de quotas,…
1993-… : art. 50 const. le parlementaire qui devient ministre sera remplacé par son successeur (= 1er
suppléant). Lorsqu’il perd son mandat ministériel, il redevient parlementaire.
Art. 58 const. : prévoit qu’aucun parlementaire ne peut être poursuivi ou recherché à l’occasion des
opinions et votes émis dans l’exercice de ses fonctions.
- Ordre public : personne ne peut lever l’immunité diplomatique (lui-même non plus).
- Protection de la fonction : l’immunité protège la fonction.
- Ratio legis : On veut garantir l’indépendance du parlementaire.
- Poursuivi ou recherché :
Poursuivi : phase définitive d’une procédure pénale.
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Recherché : ne vise pas seulement cette phase définitive, beaucoup plus
large que ça. On ne peut interroger, mener une enquête, perquisitionner, …
ne vise pas uniquement l’action pénale, mais aussi civile et disciplinaire.
- Opinions ou votes :
Opinions : oralement ou par écrit. Mais la violence physique ne tombe pas
sous l’art. 58 const.
Votes : inutile car quand le parlementaire vote, il exprime une opinion !
- dans l’exercice de ses fonctions : critère pas spatiale. Le critère est fonctionnel, lorsqu’il
intervient en tant que parlementaire, il est protégé. Mais attention le parlementaire est différent
de l’homme politique.
- Le pouvoir disciplinaire des assemblées : il est protégé contre tout le monde, SAUF contre
l’assemblée. Elle pourra prendre une sanction disciplinaire contre lui.
On supposait la levée de l’immunité parlementaire pour la poursuite pénale. Mais on a toujours donné
une interprétation large à l’art. 59 const.
Ex : on veut perquisitionner la maison de x, on doit demander la levée de l’immunité. Il sera au
courant, ça prend 2-3 semaines, il aura tout le temps de faire disparaître les preuves !
Et si le parlementaire est innocent, c’est embêtant pour son image, car ça sera médiatisé.
3) Le nouveau système :
- Premier président de la Cour d’Appel : doit intervenir quand une mesure contraignante doit
être prise a l’égard du parlement.
- Président de l’assemblée doit intervenir. Il peut assister a la perquisition ou saisie mais ne
peut pas s’opposer.
Idée = quand il constate des irrégularités, signaler a l’assemblée en vue des compétences
de suspension.
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° Rapport entre le dernier et le 1er alinéa : poursuite citation directe § renvoi
détention arrestation ( plus large car
comprend l’arrestation administrative )
Comment procéder ? ° Dernier alinéa : majorité ordinaire
° 1er alinéa : D’office ou a la demande du parlement concerne.
- Lien entre 59 alinéa 5 et alinéa 2 :
Assemblée peut suspendre des actes ‘instruction de l’al. 2 compétences limitées.
Procédure= a la demande du parlement concerne & majorité des 2/3.
1) Indemnité parlementaire.
La constitution mentionne dans l’art. 66 que les parlementaires ont droit à une indemnité
annuelle de 12.000 FB et les sénateurs 4.000 FB. En réalité, c’est fixé par le règlement de
l’assemblée et le montant est nettement supérieur. Différent d‘un traitement.
On ne peut pas saisir entièrement, il y a des limitations.
1899 : indemnité parlementaire = traitement saisir complètement
1982 : statut des prof cumul possible mais 2 critères :
ne peut pas absorber une grande partie du temps
Une fois que c’est rémunéré, le critère des deux demi-jours
revient.
Le prof concerné sénateur concerné. Université réduit son temps de travail car c’est une
activité rémunérée.
Dans la procédure judiciaire : sénateur = activité rémunérée car ils ont des indemnités.
Cela peut jouer en faveur des parlementaires.
2) caractéristiques
3) Traitement fiscal :
Il doit déclarer les différents mandats qu’il exerce et la déclaration de patrimoine doit être
déposée a la cour des comptes sous enveloppe scellée.
C’est le noyau dur roi n’a d’autres compétences que celles que lui attribue la const.
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Ils sont non-prevus par la const.
Ex. : 1990 : roi refuse de promulguer une loi.
Ex. : 1970 : roi refuse de nommer un ministre.
3) hérédité de la fonction
- Enfant naturel et légitime : ajd soit l’un soit l’autre (code civil) avant ces mots
avaient une autre signification
naturel = enfant engendré par le couple royal pas d’enfant adopté
légitime = doit être né dans les liens du mariage
- Ordre de succession prévu par la const.
- Pourquoi noblesse ? Ce témoigne de la réalité de la ligne invisible qui sépare les
simples citoyens et les nobles avec au sommet la famille royale.
4) légitimité de la monarchie
D’un point de vue démocratique : il est difficile de justifier que des pouvoirs se transmettent
par hérédité >< idée démocratique. Mais !!! on a choisi le roi en 1831.
5) Exclusivité de la monarchie.
Depuis 1970 : Belgique = état fédéral. Mais qui peut incarner l’état fédéral ??
Un ministre ? non car on a des N et F
Le 1er ministre ? non car N depuis longtemps
Les seuls qui réussissent a le faire = famille royale.
6) prestation de serment
C’est prévu par l’art. 90. le roi jure fidélité a la constitution et de maintenir l’intégrité du
territoire. Le roi doit donc se soumettre a la const. Il est roi car il a prêté serment.
Art.85 (introduit en 1893 ) : heritier qui contracte mariage sans autorisation du roi exclusion
du trone.
1er prince qui s’est marié : Albert 1er(1900) Il avait l’autorisation du roi mais pas de contre-seing
ministériel ( il le faut) la question dynastique éclate. Un avocat gantois publie un article
dessus.
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Accord du roi sans contre seing pas d’accord art.85 normalement déchu du trône
mais il l’a quand même.
Evolution : mariage de Léopold 3 avec Astrid accord du roi sans contre seing. Albert 2
avis publié au moniteur sans contre seing. Des parlementaires réagissent 2ième avis avec
contre seing. Aujourd’hui il faut toujours un contre seing.
1) Renonciation :
acte posé par une personne qui n’est pas encore roi renoncer à devenir roi. On peut
renoncer que quand il y aurait vacance du trône.
2) Abdication :
1) La prestation de serment :
2) L’interrègne républicain :
Section 6 : la régence.
Régent = roi mais va exercer la fonction royale. Il sera désigné par les chambres réunies.
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car désaccord politique = FM. Application >< a la const. De plus, la constitution prévoit
l’inviolabilité du roi.
- Impossibilite morale : en 1990, apres plus de 20 ans de debats, le parlement adopte une loi
qui autorise l’avortement sous certaines conditions. Cette loi va etre senctionnee par le roi.
Mais ici, le roi Bauduin refuse de la sanctionner. Une loi qui a ete votee majoritairement , d‘un
point de vue democratique ne peut etre arretee par le roi. art 93 pour impossibilité morale.
Le gouvernement a donc sanctionne et promulgué la loi qui a été publiée au moniteur. Puis
les chambres se sont réunies et ont constaté que le roi pouvait a nouveau régner.
MAIS normalement il faut immédiatement convoquer les chambres pour trouver un régent ce
qui n’a pas été fait. La procédure n’a pas été respectée. FM ? Non car la FM suppose un
évènement extrinsèque à la volonté de la personne concernée. Ici, il y avait une volonté réelle
du roi de ne pas sanctionner la loi.
§4 le régent
Régent = personne qui va exercer la fonction royale quand le roi n’est pas disponible.
2) Un transfert de responsabilité.
Il y a une distinction entre les actes de la vie privée & gestion du patrimoine privé, et ceux de
la fonction royale.
- Actes de la vie privée & gestion du patrimoine privé : pas de contre-seing pas de
responsabilité.
- Actes de la fonction royale : roi en tant que pers = irresponsabilité. Mais il y a une
solution : art 41 du code judiciaire qui permet de lancer citation contre l’administrateur
de la liste civile.
1) La haute magistrature.
C’est une application particulière de l’art 88. on ne peut pas rendre public l’opinion du roi.
- Colloques entre roi et ministres art 88.
- Pour d’autres personnes ? Le roi reçoit aussi des citoyens. Pour la doctrine : OUI
mais ça limite la liberté d’expression du citoyen.
2001 : publication des mémoires du roi leopold 3 interdiction de découvrir la couronne ??
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3) Portée ratione personae.
CE 19 mai 1959
Révocation d’un capitaine d’un port d’Anvers qui aurait collaboré avec les nazis. Cette
personne sollicite l’annulation de cette révocation et donne des preuves.
A. Lettre, note émanant du cabinet du roi
B. Lettres que le ministre a adressé a l’administrateur communal d‘anvers.
A. On refuse la preuve a cause de l’art 88.
B. On refuse l’art 88 car le roi n’est nulle part la dedans.
Code civil. Quand la constitution ou la loi déroge du droit commun, il ne faut pas l’appliquer.
2) Absence d’immunité.
4) Les dotations.
1) Contre-seing ou pas ?
Il y a fort peu de précédents. Il n’y a pas de règles expresses pour le mariage des rois. une
majorité de la doctrine prétend que oui et on invoque le précédent du mariage de leopold 1er
où un ministre a contre-signé. Mais il a contre-signé en tant que témoin non en tant que
ministre.
Lors du mariage du roi bauduin, il y a eu un contre-seing.
1) Liste civile
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But : éviter les discussions au parlement chaque année.
2) Domaine privé
3) Domaine de la couronne
4) Donation royale
Léopold 2 n’avait que des filles. C’est un problème car pas accès au trône. La fortune
personnelle du roi était importante. Mais qui allait hériter ? Les trois filles mais pas le
successeur au trône. En plus, il ne peut pas déshériter ses filles. leopold 2 a voulu changer
le code civil et le parlement n’a pas suivi. On a donc créé la donation royale. Elle comprend la
quasi-totalité des biens. Il a transféré la propriété de ses biens a l’état belge mais a condition
de mettre a disposition des successeurs.
administrateur qui va gérer ses biens sous le contrôle de la cour des comptes et du
ministre des finances.
19ième siècle : roi pouvait faire le choix, il avait une grande influence.
Fin de la 1ère guerre mondiale : formations politiques qui désignent les ministres.
Procédure : coutume constitutionnelle. Le roi nomme un formateur mais il faut un contre seing
du ministre sortant. Le formateur réussit a former un gouvernement.
L’ancien Premier ministre contre signe l’acte de révocation et la nomination du nouveau
Premier ministre.
Le nouveau Premier ministre contre signe la révocation de l’ancien et l’acte de nomination
des membres de son gouvernement.
1960 : constate que le roi a perdu la compétence de révoquer ses ministres. Le roi a demande
au PM de démissionner, il a refusé et a dit de le révoquer mais le roi ne l’a pas fait.
Le roi peut exécuter des arrêtés royaux qui vont mettre en œuvre la loi. La loi ne doit pas
prévoir cela car c’est prévu par l’art 108 de la const. Cet article semble restrictif le roi peut
exécuter des arrêtés royaux qui vont mettre en œuvre la loi. La loi ne doit pas prévoir cela car
c’est prévu par l’art 108 de la const. Cet article semble restrictif le roi exécute la loi mais
sans suspendre RESTRICTIF.
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Arrêt mertz cass. 18 novembre 1924
Art 113 : on confère les titres pas les privilèges. C’est une volonté de diminuer la valeur des
anciens titres de noblesse.
Art 112 : compétence qui n’a pas de contenu et qui est limitée.
!! On parle de monnaie pas de billets !!
Interprétation ? toujours CS
Chapitre 4 : le gouvernement.
1) 15 ministres (art 99 )
1) le Premier ministre
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- Représentation du gouvernement
- Garant de la cohésion interne du gouvernement
a) titre : 1961
b) Origine historique : 1925 gouvernement Poullet-vandervelde gouvernement
bicéphale. Il n’y a pas eu de désignation de PM. Poullet contre signait en tant que PM
Vandervelde = vice-PM
c) fonction : représentant de sa formation politique a l’intérieur du gouvernement.
4) les ministres
Il n’y a plus. C’était des ministres a part entière mais n’assument pas la responsabilité d’un
département ministériel.
La virgule nous apprend qu’il s’agit d’un ministre a part entière. Il exerce ses attributions sous
le contrôle d’un autre ministre.
Art 104 : différent d’un ministre. Ils ont un statut spécifique aider un ministre dans l’exercice
de sa fonction.
Statut : arrêté royal u 24 mars 1972. quand il contre signe, l’acte doit être contre signé par le
ministre auquel il est adjoint compétence limitée.
Ils ne sont pas membres du conseil des ministres
8) les ministres d’état
2) conseil u gouvernement
réunion des ministres et secrétaires d’état ( font partie du gouvernement mais pas du conseil
des ministres)
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3) conseil de la couronne
Organe d’avis composé des ministres et ministres d‘état. Cet organe est tombé en désuétude.
4) le kern
Réunion entre le PM et le vice-PM. C’est la que les décisions se prennent de plus en plus.
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