Ceinture Blanche 

1) En lisant les éléments du Padlet, les cinq mots qui nous viennent directement à l’esprit sont :

- Amour : Charles Baudelaire voue un amour infini à sa mère Caroline : Il avait une relation
fusionnelle avec elle. Il avait 3 muses, Jeanne Duval qui était sa première et principale muse,
aussi appelée « Vénus Noire », Apollonie Sabatier ainsi que Marie Daubrun.

- Voyage : En effet Baudelaire évoque à plusieurs reprises différents paysages tels que le ciel,
la mer... Le lecteur voyage donc à plusieurs reprises. De plus, le voyage donne au texte une
dimension poétique. Baudelaire nous parle des mers de l'Océan Indien et aussi de la grande
ville de Paris. De plus dans le poème « La Cheveulure », Baudelaire évoque l’Asie et L’Afrique.
Il utilise des mots comme « aromatique ».

- Vin : En effet, le vin fait parti des paradis artificiels, la drogue aussi. Suite à ses échecs et sa
tristesse, Baudelaire se tourne vers eux comme un échappatoire. Pour lui le vin est un
pouvoir libérateur face à la misère.

- Tristesse : Son père meurt lorsqu'il avait seulement 6 ans. Plus tard, sa mère se remarie avec
un militaire. Il refuse cette union. Triste, il se fait virer de la maison. Il a aussi été place en
tutelle. Sa vie est pleine de tristesse, de chagrin…

- La Mort : Baudelaire est lassé de sa vie fatiguante, il est épuisé, pour lui la mort est la
solution à tous ses problèmes, l’ultime recours. (Dernier Poème « Le Voyage ») La mort qui
console, un sommeil infini, espoir de voyage donc de soulagement de la souffrance.

2) A) Selon nous, le tableau qui pourrait compléter le Padlet est « La Nuit Etoilée sur le Rhône »
de Van Gogh, car nous pouvons voir dans le Padlet, un poème dans lequel Baudelaire décrit
un univers Idéal où tristesse et solitude n’ont pas leur place et où l’amour et la joie y regnent.
Nous pouvons voir dans le tableau, au premier plan, un homme qu’on peut assoçier à
Baudelaire, et à ses côtés une femme qu’on peut associer à Jeanne Duval, qui observent des
milliers d’étoiles illuminant le ciel. Ils sont tous les deux seuls, (il n’y a pas la « foule de
Paris ») dans le calme. L’atmosphère est très agréable, paisible, on se sent libre, libérés de
tous nos soucis et nos problèmes.

B) Nous avons choisi cette musique qui est très triste (https://www.youtube.com/watch?
v=aWIE0PX1uXk&ab_channel=afmty95-DailyMusic) Nous avons choisi cette musique car en
effet la vie de Baudelaire n’a pas été facile. Son père meurt lorsqu’il a seulement 6 ans. Plus
tard sa mère se remarie de nouveau. Il refuse cette union et se retrouve en conflit avec son
beau-père. Multipliant les problèmes, celui-ci se fait virer par ses parents. En 1841 il voyage
en Inde et se retrouve seul. Un an après, Il décide donc de revenir à Paris. Dans cette grande
ville moderne/nouvelle, il tente de se rapprocher de l’autre mais c’est un échec. Il se sent
exclu de la société. Il ressent un sentiment de solitude. Baudelaire se dit « solitaire ».
Multipliant les échecs, il se tourne vers les « paradis artificiels » (drogue, alcool…). Il se
tourne vers eux comme une échappatoire. Il les consomme afin de pouvoir modifier son
univers et oublier sa tristesse. Mais c’est un échec car il s’est rendu compte que tout cela
n’était que temporaire (limité dans le temps). En 1857, il publie les Fleur du Mal (le travail de
 toute sa vie) qui fait par la suite scandale (jugé comme immorale). Il a même eu un procès.
Après tous ces échecs, nous pouvons voir Dans l’extrait du poème « Moesta et errabunda »
(sur padlet), que Baudelaire ne veut qu’une chose : quitter ce monde et rejoindre le « paradis
parfumé ». Ce monde est pour lui l’unique solution à sa tristesse. Se sentant rejeter par Dieu,
il décida alors de pactiser avec Satan, il lui demande de la pitié pour sa longue misère. Mais
c’est un nouvel échec. Cet échec le mène vers une descente aux enfer. La mort est donc pour
lui le recours suprême, l’ultime remède. « Je veux dormir! Dormir plutôt que vivre! Dans un
sommeil aussi doux que la mort » (extrait du poème le léthé)

C) Poème

3) A) Le premier post que nous avons le plus préféré est celui de l’extrait du poème « Moesta et
errabunda (triste et vagabonde) » En effet dans celui-ci Baudelaire nous parle d’un monde
unique ou seul amour et joie y règnent. C’est le « paradis parfumé ». Ce monde dont rêve
Baudelaire, est loin « comme vous êtes loin ». En effet ce qui nous a plus dans cet extrait de
poème, c’est la manière d’insister sur ce monde imaginaire par l’emploi de l’anaphore « ou »
mais aussi de la répétition « comme vous êtes loin, paradis parfumé ! ». Nous avons aussi
aimé l’emploi des rimes, l'emploi du champs lexical de l'odorat: "parfumé", l’intensité des
mots mais aussi la douceur des phrases. En lisant cet extrait, nous ressentons des émotions
(solitude et tristesse) et une vision du monde qu’il décrit, contrairement à d’autres poèmes
ou nous ne ressentons rien.

B)