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l’avant

plénière
les points importants de la
prochaine plénière pour la
délégation socialiste française
PRÉSIDENCE HONGROISE

Débat prévu le mercredi 19 janvier 9h-12h


Liberté de la presse - reprise du Communiqué de presse
La délégation socialiste française au Parlement européen a condamné
l’entrée en vigueur de la loi hongroise sur les médias et ce, le jour même
où la Hongrie prend la présidence de l’Union européenne.
Catherine Trautmann, au nom de l’ensemble de la délégation socialiste
française, précise la stratégie adoptée : « Avec nos camarades du groupe
S&D, nous demandons à la commission des libertés civiles d’étudier la loi
hongroise et ses contradictions avec les textes fondamentaux de l’Union
européenne. Si cela s’avère nécessaire, nous sommes favorables à
l’utilisation de l’article 7 du traité de Lisbonne pour sanctionner la Hongrie.
Par ailleurs, nous saisirons la venue de Viktor Orbán à Strasbourg lors de la
session de janvier pour l’interpeler sur cette question. Ce dernier semble
vouloir se conformer au droit communautaire et à ses valeurs ; nous attendons un engagement ferme dans ce
sens ».
La délégation socialiste française s’étonne également du silence assourdissant du Président du Conseil
européen : « van Rompuy doit rappeler à l’ordre Viktor Orban. Il y va de la crédibilité de l’Union européenne et
de ses valeurs », ajoute l’eurodéputée.
En conclusion, Catherine Trautmann insiste pour que « cette question de la liberté de la presse – essentielle –
ne fasse pas oublier la faiblesse du programme de travail de la présidence hongroise, et notamment la
disparition de tout engagement en faveur des Rroms ».

Second sommet du Partenariat Oriental


Dans le dossier de l'élargissement, le second sommet du Partenariat Oriental initié par les Relations Extérieures
de la Commission européenne aura lieu pendant le mandat de la Hongrie. Ce partenariat étudie de nouvelles
idées émises par la Commission, pour approfondir les relations de l'UE avec l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie,
la Moldavie, l’Ukraine et, sous conditions, la Biélorussie. La Hongrie soutenait l'entrée de la Roumanie et de la
Bulgarie dans l'espace Schengen, prévue pour mars 2011. La France et l'Allemagne jugent "prématuré"
d'autoriser l'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l'espace Schengen et ne sont pas les seuls : une
douzaine de gouvernements de l'UE partagent cet avis. La Bulgarie et la Roumanie n'intégreront pas l'espace
Schengen fin mars, comme l'escomptaient leurs dirigeants, car les rapports d'évaluation sur les contrôles de
leurs frontières sont négatifs. De la même façon, au moment où l'Estonie adopte fièrement la monnaie
européenne, l'enthousiasme de la plupart des autres candidats est tempéré par les déboires de la zone euro :
les Polonais ne comptent pas y entrer avant 2015 et les Tchèques ne fixeront même pas de date avant quatre
ans.

Budget
La Commission européenne devrait présenter des propositions relatives au cadre financier pluriannuel
post-2013 (CFP) à la fin juin 2011. En théorie, la présidence hongroise n'aura pas à s'en occuper. Mais le débat
d'orientation a déjà commencé et il se poursuivra durant le premier semestre 2011. Face au gel du budget
demandé par 5 grands Etats membres jusqu’en 2020, les pays d’Europe de l’Est redoutent que cette rigueur ne
se traduise par des coupes dans le budget des aides aux régions défavorisées, dont ils sont de grands
bénéficiaires.

2011, année cruciale


Cette année sera marquée par la réflexion qui réformera en profondeur la Politique agricole commune, la
politique de cohésion ainsi que le budget communautaire. La rigueur est une menace pour les valeurs mêmes
portés par le projet européen, et pour le modèle social européen.
Le programme de travail de la Commission pour 2011 est par ailleurs toujours aussi pauvre : absence de
stratégie de sortie de crise, une simple «communication» sur les services publics, aucune réponse à l’urgence
sociale et climatique, rien sur le renouveau du projet européen, aucun engagement substantiel sur les
harmonisations fiscale et sociale, aucune place spécifique pour la stratégie du numérique, etc. Nous allons faire
résonner ces débats pour empêcher l’enterrement de l’Europe.
DROITS DES PATIENTS EN MATIÈRE DE SOINS DE
SANTÉ TRANSFRONTALIERS
Débat prévu le mardi 18 janvier, 16h-18h30
Vote prévu le mercredi 19 janvier
Dans le cas de soins médicaux transfrontaliers, les citoyens Dans  la  déléga*on,  ce  dossier  est  
européens ne connaissent pas toujours leurs droits en matière suivi  par  Bernade'e  Vergnaud,  
d'accès aux soins, de remboursements, ou bien encore sur la
vice-­‐présidente  de  la  commission  
responsabilité médicale. La directive énonce les principes suivants : les
citoyens pourront recevoir dans un autre État membre tout les soins du  marché  intérieur,  et  Gilles  
auxquels ils ont droit dans leur propre État membre, et être remboursés Pargneaux,  membre  de  la  
jusqu'à concurrence du montant de remboursement prévu par leur propre commission  environnement
système. En cas de graves difficultés, la proposition prévoit une clause de
sauvegarde spécifique, et un système d’autorisation préalable encadre le
dispositif.
L’objectif n’est pas d'encourager les soins de santé transfrontaliers en
tant que tels, mais de les rendre possibles, sûrs et de qualité. Notre
volonté a été de lutter contre le tourisme médical. D’où la nécessité
de valider le principe de l’autorisation préalable : planification et
rationalisation sont nécessaires pour éviter toute surcapacité, tout
déséquilibre, tout gaspillage logistique, et maintenir un service médical
et hospitalier accessible à tous ainsi que les compétences indispensables
sur le territoire national. Mais, le principe de l’autorisation préalable
ne doit pas servir de prétexte pour refuser à un patient le droit
de se déplacer pour se faire soigner, ou pour entraver l'exercice
de ce droit. D’où la nécessité de principes équilibrés.
Position de la délégation socialiste :
La proposition initiale de la Commission européenne allait
clairement vers une marchandisation des soins de santé, perçue
comme un gisement de croissance. A nos yeux, la santé est un bien
public devant être accessible dans les meilleures conditions à tous les
citoyens sur l’ensemble du territoire de l'Union européenne. En ce sens,
la réintroduction de l'autorisation préalable pour tous les soins
hospitaliers ou ambulatoires lourds et/ou coûteux était
primordiale.
Par contre, les conditions excessivement strictes promues notamment
par la députée UMP Françoise Grossetête dans son rapport initial
risquaient de fragiliser les droits des citoyens européens. Nous nous
félicitons du juste équilibre obtenu depuis dans le compromis
trouvé par la Présidence belge. Ce texte permettra de contrôler le
flux des patients souhaitant se faire soigner dans un autre Etat membre sans les en empêcher.
Un autre élément essentiel du compromis est la base juridique retenue. L'esprit de la proposition de la
Commission était résumé dans sa base juridique, à savoir le seul article 95 régissant les règles du marché
intérieur. La santé n'étant qu'une marchandise comme une autre, soumise aux mêmes règles d'offre et de
demande. Le compromis trouvé ajoute l’article 168 (santé publique) du Traité, ce qui, en plus de
répondre à la logique, garantit le respect des prérogatives des Etats membres sur l'organisation de
leur système de santé publique.
L'intérêt majeur de ce texte sera de clarifier la situation pour les soins ambulatoires (non soumis à
autorisation), et surtout d'améliorer l'information aux patients et le système de reconnaissance des
prescriptions.
Malgré ces quelques progrès pour les patients, il s'agit quand même de près de trois ans de
procédures pour un texte sur les services de Santé finalement décevant. Il ne pouvait être voué qu'à un
tel destin s'il n'allait pas de pair avec un texte sur les professionnels de santé et une vraie réflexion sur les
inégalités de santé et la démographie médicale. Cette question est essentielle pour les citoyens, elle doit
être traitée de manière responsable et globale, et non sous le seul angle idéologique de libre
circulation et de libre prestation de services.
TUNISIE : L’UNION EUROPÉENNE DOIT PESER DE TOUT
SON POIDS POUR FAIRE AVANCER LA DÉMOCRATIE
Débat prévu le mardi 18 janvier

La délégation socialiste française au Parlement européen a, dès le Dans la délégation, ce


début des évènements, condamné la brutalité avec laquelle le
pouvoir tunisien a répondu aux revendications sociales et politiques dossier est suivi par
de ses citoyens. Vincent Peillon, membre
de la commission affaires
étrangères
Dénonçant le silence pesant des autorités françaises et du
Président de la République Nicolas Sarkozy, nous avions alors
demandé à ce que l'Union européenne suspende les négociations en
cours sur l'octroi du "Statut avancé" à la Tunisie, afin d'exercer une
pression efficace et immédiate sur le régime. Nous avions également
insisté sur la nécessité de voir pleinement appliquées les
dispositions de l’Accord d’association UE-Tunisie, et notamment son
article 2 qui concerne les droits de l'Homme.

A ce stade des événements et notamment suite aux déclarations du


Président Ben Ali en date d'hier (jeudi 13 janvier 2011), nous prenons
note des inflexions annoncées par le pouvoir tunisien et en
particulier la volonté affichée d'ouvrir enfin la voie à la démocratie
et à la liberté.

Cette volonté doit encore se voir confirmée et concrétisée dans les faits. Nous observons donc avec la
plus grande attention les événements en cours. Une délégation de la sous-commission "Droits de l’Homme" du
Parlement européen doit se rendre en Tunisie dans les jours prochains pour évaluer la situation et avancer des
propositions.

Nous souhaitons que, dans le respect de la souveraineté du peuple tunisien, l'Union européenne, et
notamment le Parlement européen, pèse de tout son poids pour avancer la démocratie.
QUESTION ORALE SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE
DANS LA RÉGION DU SAHEL
Débat prévu le mercredi 19 janvier

L'actualité récente a rappelé l'importance croissante de l'activité Dans la délégation, ce


terroriste d'Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) dans la bande
sahélienne, avec l'enlèvement puis le meurtre de deux dossier est suivi par
ressortissants français au Niger. Vincent Peillon, membre
AQMI est un groupe né d'une allégeance à Al-Qaïda en janvier 2007, issu de la commission affaires
du "Groupe salafiste pour la prédication et le combat" (GSPC), lui-même étrangères
issu du "Groupe islamique armé" (GIA). Installé en Algérie et au nord du
Mali, il mène des opérations (attentats, enlèvements) en Algérie, au Niger
et en Mauritanie et bénéficie de financements nouveaux (trafics, rançons)
qui déstabilisent le rapport de force dans l’une des régions les plus
pauvres du monde.
Le débat en séance plénière sera d'abord pour nous, socialistes,
l'occasion de manifester notre solidarité avec les familles et les
proches des deux otages français décédés et des précédentes
victimes. Nous demandons au gouvernement français de faire toute la
lumière sur l'intervention française et les circonstances de leur mort.
Face à la menace grandissante que représente AQMI, et après les échecs
de plusieurs initiatives nationales, il est urgent d'apporter une réponse
coordonnée au niveau européen, et c'est pourquoi nous nous
inquiétons du retard pris par le Conseil dans la définition d'une
stratégie commune.
Pour les socialistes, cette stratégie commune - qui aurait du être présentée au début du mois -
devra proposer une révision de notre approche de la sécurité dans la bande du Sahel à l'aune du
renforcement d'AQMI, mais aussi accroître l'aide européenne au développement d'une région
particulièrement pauvre et de ce fait propice aux recrutements par des groupes terroristes.
TRANSMISSION DES INFORMATIONS
SUR LE COÛT DE L'EXAMEN DES DEMANDES D'ASILE
Débat prévu le mercredi 19 Janvier 2011

Les groupes PPE et ADLE ont déposé des questions orales au Conseil et à la Dans la délégation, ce
Commission concernant le coût qu'engendrerait à long terme la mise en
place de procédures d'asile révisées à l'échelle européenne. dossier est suivi par Sylvie
Guillaume, rapporteure
Parallèlement, plusieurs membres du groupe S&D, parmi lesquels
Sylvie GUILLAUME, rapporteure de la Directive Procédures au sein de la directive procédure
de la commission [LIBE], ont déposé en octobre dernier une au sein de la commission
question orale plus large sur l'état des discussions au Conseil sur le LIBE
Paquet Asile, refusant de se laisser enfermer dans le seul argument
financier développé par les Etats membres. Avec en toile de fond le
contexte de crise économique, cet argument est devenu un prétexte pour
justifier les blocages des négociations sur la révision de la directive et le
refus de pousser plus avant tout effort d’harmonisation.

L'enjeu est celui de la mise en place d'un véritable Régime d'Asile


Européen Commun à l'horizon 2012, permettant enfin de sortir de
l'impasse actuelle d'une addition des pires pratiques nationales en
matière d'asile.
Sylvie GUILLAUME reconnaît que ces coûts, sur le court terme, sont réels.
Toutefois elle considère que ce sont plutôt les procédures mal utilisées et de
mauvaise qualité qui coûtent cher aux Etats membres (cf. taux de recours
et longueurs des procédures).
En outre, il est intéressant de constater qu'aucun Etat membre n’évoque le coût exorbitant du système Dublin
II-Eurodac au piètre record d’efficacité pourtant… Donc, s'il faut parler des coûts, faisons-le mais pour
l’ensemble du système, y compris lorsqu’il s’agit du régime Dublin.
Les perspectives sont défendre et renforcer une proposition de la Commission européenne qui vise
essentiellement à améliorer les procédures de première instance ou "frontloading", dont l'actuel
niveau d’harmonisation, insuffisant, nuit à la qualité et à l'efficience du processus, ceci au détriment
tout à la fois des Etats membres et des victimes de persécutions.
ACCORD-CADRE UE-LIBYE (RAPPORT GOMES) : LA
LIBYE DOIT AMÉLIORER LA SITUATION DES DROITS DE
L'HOMME
Débat prévu le mercredi 19 janvier
Vote prévu le jeudi 20 janvier
Contexte : Dans la délégation, ce
La Commission négocie depuis fin 2008 la signature d'un "accord-cadre" dossier est suivi par
avec la Libye en vertu d'un mandat du Conseil de 2007. Depuis 2010, les Vincent Peillon, membre
négociations UE-Libye s'accélèrent et la Commission a bon espoir de
de la commission affaires
conclure vers mars 2011.
étrangères
Le Parlement européen aura, le moment venu, à se prononcer sur
le texte finalisé de l'accord-cadre (procédure pour avis conforme).
Cette résolution permet d'ores-et-déjà d'influencer les
négociations.

Contenu :
Ce rapport, rédigée par la députée socialiste Ana Gomes, rappelle que la
signature d'un accord-cadre avec la Libye pourrait être une avancée sur la
voie de la compréhension mutuelle et du développement de nos relations
bilatérales, mais insiste pour que l'Union ne signe pas sans garanties
que la Libye prenne des mesures concrètes en faveur du respect
des droits de l'homme, en particulier des migrants et des réfugiés.
RAPPORT KACIN ET RÉSOLUTION AFET

Débat prévu le mardi 18 janvier


Vote prévu le mercredi 19 janvier
Le Parlement européen donne son aval à la ratification de l’accord de Dans la délégation, ce
stabilisation et d’association avec la Serbie (avis conforme), consacrant une
nouvelle avancée de la Serbie dans le cadre de la stratégie de pré- dossier est suivi par
adhésion. Le processus a été lancé par une décision du Conseil du 14 juin Vincent Peillon, membre
2010 et déjà 11 Etats membres ont ratifié le texte. de la commission affaires
étrangères
Ce rapport est accompagné d'une résolution, adoptée à une très large
majorité en commission des Affaires étrangères, par laquelle le Parlement
européen :
- se réjouit des progrès serbes et de l'amélioration des relations UE-Serbie
au cours de l'année écoulée (réformes internes, libéralisation des visas
Schengen, candidature officielle, etc.) ;
- conditionne cependant toute nouvelle avancée sur le chemin de l'adhésion
à la "coopération pleine et entière des autorités serbes avec le tribunal
Pénal International pour l'ex-Yougoslavie", et notamment l'arrestation et "la
livraison des deux derniers fugitifs" [Hadzic et Mladic] ;
- rappelle l'urgence d'ouvrir un dialogue entre Pristina et Belgrade, et ce
sous l'égide de l'UE et sans pré-conditions.
POUR OBTENIR DES RENSEIGNEMENTS
COMPLÉMENTAIRES ET ORGANISER DES INTERVIEWS

06 04 04 76 99
jose.lavezzi@europarl.europa.eu

Attaché de presse de la délégation socialiste française au


Parlement européen

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