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plénière
les points importants de la
prochaine plénière pour la
délégation socialiste française
LE POINT SUR LES NÉGOCIATIONS BUDGÉTAIRES 2011
Arrivée
à
échéance
le
15
novembre
dernier,
la
période
de
concilia6on
budgétaire
Dans
la
déléga4on,
ce
dossier
est
n'a
pas
abou6
à
un
accord
entre
le
Conseil
et
le
Parlement
sur
le
budget
2011. suivi
par
Estelle
Grelier,
membre
Malgré
les
concessions
accordées
par
le
Parlement
(en
par4culier,
la
limita4on
à
S&D
du
Comité
de
Concilia4on
et
2,91%
de
l'augmenta4on
du
budget
entre
2010
et
2011),
le
Conseil
n'a
pas
donné
membre
de
la
commission
du
d'écho
posi4f
aux
demandes
du
Parlement
quant
à
l'ouverture
de
négocia4ons
sur
budget
l'avenir
du
budget
européen.
Le
Parlement
doit
à
son
tour
se
posi6onner
sur
ce
nouveau
projet
de
budget,
tel
qu'il
sera
adopté
par
le
Conseil.
Pressé
par
certains
gouvernements
qui
souhaitent
éviter
une
crise
budgétaire
et
qui
craignent
la
mise
en
oeuvre
de
la
procédure
des
"12èmes
provisoires"
en
cas
de
non-‐adop4on
du
budget
avant
le
31
décembre,
le
Parlement
devrait
adopter
le
budget
2011
lors
de
sa
session
de
décembre,
tout
en
en
tentant,
malgré
le
risque
de
division
entre
les
groupes
poli4ques,
de
maintenir
ses
exigences
poli6ques
dans
le
cadre
du
"paquet
Lisbonne"
(ex-‐paquet
Böge)
rela4f
à
la
révision
du
règlement
financière
et
de
l'accord
interins4tu4onnel
sur
la
coopéra4on
budgétaire.
La
ques6on
de
maintenir
la
pression
sur
le
Conseil
en
refusant
d'acter
au
cours
de
ceIe
session
le
refinancement
du
projet
de
rechercher
ITER
pour
2012
et
2013
sera
évoquée
lors
d'une
réunion
extraordinaire
de
la
Commission
des
budgets
le
lundi
13
décembre.
Posi6on
des
Socialistes
et
Démocrates
La
déléga6on
socialiste
française
regreIe
fortement
la
dissocia6on
qui
s'opère
entre
l'accord
sur
les
chiffres
du
budget
2011
et
la
prise
en
compte,
par
le
Conseil
et
la
Commission,
de
la
volonté
du
Parlement
de
par6ciper
pleinement
aux
négocia6ons
sur
l'avenir
du
budget
européen.
Pour
pointer
son
désaccord,
et
rappeler
qu'en
l'état,
le
projet
de
budget
n'est
pas
réaliste
pour
assurer
toutes
les
compétences
communautaires,
le
groupe
des
Socialistes
et
Démocrates
a
déposé
de
nouveaux
amendements,
portant
notamment
sur
:
-‐
la
mise
en
réserve
de
certaines
lignes
budgétaires
rela4ves
au
Service
européen
d'ac4on
extérieure
-‐
la
créa4on
d'une
ligne
"pour
mémoire"
pour
le
financement
de
la
garan4e
du
mécanisme
de
stabilisa4on
financière
-‐
la
créa4on
de
lignes
"pour
mémoire"
pour
de
nouvelles
ressources
propres,
dont
la
taxe
sur
les
transac4ons
financières.
Ces
amendements,
malgré
leur
rejet
en
Commission
des
budgets
du
Parlement
le
8
décembre,
rejet
par
la
droite
alors
qu'elle
en
avait
soutenu
certains
lors
de
l'étude
du
premier
projet
de
budget
(ligne
sur
les
ressources
propres,
mécanisme
de
stabilisa6on
financière,
etc.),
seront
de
nouveaux
présentés
par
le
groupe
socialiste
lors
de
la
plénière.
IMMIGRATION : PROCÉDURE DE DEMANDE UNIQUE DE
PERMIS DE RÉSIDENCE ET DE TRAVAIL
Débat prévu le lundi 13 décembre
Vote prévu le mardi 14 décembre
CeIe
proposi6on
de
direc6ve
s'inscrit
dans
l'objec6f
d'européanisa6on
de
la
Dans
la
déléga4on,
ce
dossier
est
poli6que
d'immigra6on.
Accueillir
des
travailleurs
immigrés
est
une
nécessité
pour
suivi
par
Pervenche
Berès
et
Sylvie
répondre
aux
défis
démographiques
et
socio-‐économiques
auxquels
l'Union
Guillaume
européenne
est
confrontée.
Organiser
des
procédures
harmonisées
et
équilibrées
permet
en
outre
de
luIer
contre
l'immigra6on
irrégulière
et
le
travail
clandes6n.
Le
projet
de
direc4ve
vise
donc
à
créer
une
procédure
de
demande
unique
de
permis
de
séjour
et
de
travail
sur
le
territoire
d'un
État
membre
et
à
accorder
aux
travailleurs
immigrés
qui
résident
légalement
dans
l'Union
européenne
un
ensemble
uniforme
de
droits
minimaux
et
un
statut
juridique
sûr,
afin
d'assurer
une
égalité
de
traitement
avec
les
travailleurs
na4onaux
des
États
membres.
Le
problème
majeur
de
ce
texte
est
son
champ
d'applica6on.
En
effet,
une
longue
liste
de
catégories
de
travailleurs
migrants
est
en
l'état
exclue
du
projet
de
direc6ve
:
les
travailleurs
saisonniers,
les
travailleurs
détachés,
certaines
catégories
de
personnes
en
rapport
avec
des
ac4vités
de
commerce
et
d’inves4ssement,
etc.
L'égalité
de
traitement
entre
les
travailleurs
est
tout
à
fait
fondamentale
pour
des
raisons
de
jus6ce
sociale
et
d'égalité
de
droits
des
travailleurs.
La
Confédéra4on
Européenne
des
Syndicats
a
d'ailleurs
exprimé
ses
fortes
inquiétudes
quant
à
ceSe
possibilité
de
discrimina4on
de
certaines
catégories
de
travailleurs.
Le
Groupe
des
Socialistes
et
Démocrates
a
déposé
plusieurs
amendements
visant
à
réintégrer
les
catégories
de
migrants
exclues
du
champ
d'applica6on
de
la
direc6ve,
afin
de
les
faire
bénéficier
des
mêmes
droits
que
les
autres
travailleurs.
Ces
amendements
ont
été
rejetés
par
une
majorité
de
droite
et
du
centre
(PPE/
ALDE)
lors
du
vote
en
commission
LIBE.
Lors
du
vote
en
plénière,
le
Groupe
S&D
déposera
de
nouveau
des
amendements
visant
à
rétablir
une
égalité
de
traitement
pour
toutes
ces
catégories
de
travailleurs
migrants.
La
droite
européenne
semble
décidée
à
vouloir
passer
en
force.
Sous
le
discours
enthousiaste
de
la
rapporteur
UMP
Véronique
Mathieu
se
félicitant
d'avancer
vers
une
harmonisa4on
des
droits
des
travailleurs
étrangers,
c'est
bien
l'ins6tu6on
de
travailleurs
de
seconde
zone
qui
est
à
l'œuvre.
« INITIATIVE CITOYENNE »
Débat prévu le mercredi 15 décembre
Vote prévu le jeudi 16 décembre
L'ini6a6ve
citoyenne
européenne
est
l’une
des
nouveautés
les
plus
intéressantes
Dans
la
déléga4on,
ce
dossier
est
prévue
par
le
Traité
de
Lisbonne.
Il
s'agit
d'une
pé44on
européenne
qui
permeSra
suivi
par
Sylvie
Guillaume
à
un
million
de
citoyens
européens,
issu
d'un
nombre
représenta4f
de
pays
membres
de
l'Union,
d'imposer
un
sujet
à
l'ordre
du
jour
de
la
Commission.
Autrement
dit,
il
s'agit
de
l'émergence
d'un
véritable
pouvoir
législa6f
pour
les
citoyens
européens,
car
la
Commission
européenne
aura
l'obliga6on
de
répondre
à
ceIe
ini6a6ve
citoyenne
par
la
commande
d'une
étude
ou
la
proposi6on
d'une
direc6ve.
Le
Parlement
et
le
Conseil
ont
trouvé
un
compromis
sur
les
derniers
points
qui
faisaient
débat,
à
savoir
:
L'adop6on
en
plénière
ne
devrait
pas
poser
de
difficulté
par6culière.
L'instrument
ne
sera
toutefois
pas
opéra6onnel
avant
le
milieu
ou
la
fin
de
l'année
2011
au
plus
tôt,
compte
tenu
de
sa
nécessaire
mise
en
œuvre
au
niveau
na4onal
(cf.
les
EM
souhaitent
disposer
de
12
mois
pour
créer
les
condi4ons
juridiques
et
administra4ves
permeSant
sa
mise
en
œuvre,
alors
que
le
PE
pencherait
plutôt
pour
un
délai
de
6
mois).
RAPPORT ZWIEFKA SUR LA PROPOSITION DE
RÈGLEMENT METTANT EN OEUVRE UNE COOPÉRATION
RENFORCÉE DANS LE DOMAINE DE LA LOI APPLICABLE
AUX DIVORCES ET À LA SÉPARATION DE CORPS
Débat prévu le mercredi 14 décembre
Vote prévu le mercredi 15 décembre
Il
s'agit
d'un
règlement
technique
afin
de
déterminer
la
loi
qui
s'appliquera
aux
Dans
la
déléga4on,
ce
dossier
est
divorces
interna6onaux.
Le
but
de
ce
règlement
est
d'apporter
une
plus
grande
suivi
par
Françoise
Castex
sécurité
juridique
en
permeSant
aux
couples
de
choisir
en
avance
la
loi
(parmi
un
nombre
limité
de
lois)
qui
s'appliquera
à
un
poten4el
divorce.
A
défaut
de
choix,
le
règlement
prévoit
des
critères
hiérarchisés
de
raSachement
imposant
l'applica4on
d'une
loi
en
fonc4on
de
critères
près
déterminés.
Le
Rapport
Zwiela
et
plus
généralement,
le
texte
de
Rome
III
sont
de
bons
textes
issus
de
trilogues
entre
le
Parlement
européen,
la
Commission
et
le
Conseil.
Ce
règlement
cons6tuerait
une
réelle
avancée
pour
la
sécurité
juridique
des
citoyens
en
cas
de
divorces
interna6onaux.
De
plus,
ce
serait
la
première
fois
que
l'UE
u4liserait
le
mécanisme
de
la
coopéra4on
renforcée.
Toutefois,
nous
faisons
deux
cri4ques
à
ce
texte
:
-‐
ce
règlement
favorise
les
droits
na6onaux
et
la
souveraineté
des
Etats
au
détriment
des
citoyens
européens
et
au
droit
au
divorce.
En
effet,
par
les
AMC
25
et
AMC
10,
si
le
juge
d'un
Etat
Membre
dont
la
loi
ne
prévoit
pas
le
divorce,
par
exemple
un
juge
maltais,
est
saisi
par
le
Règlement
2201/2003,
il
n'est
pas
tenu
de
prononcer
un
divorce
ou
une
sépara4on
de
corps
et
ce
même
si
la
loi
désignée
par
le
règlement
ROME
III
le
prévoit.
On
retombe
alors
dans
les
travers
du
"forum
shoppping"
créé
par
le
règlement
2201/2003
et
que
l'on
souhaite
éradiquer
par
la
mise
en
place
de
ce
Règlement
Rome
III.
-‐
on
peut
également
regreIer
que
ce
règlement
ne
s'applique
pas
aux
"unions
libres"
(et
notamment
le
Pacte
Civil
de
Solidarité
(PACS)
français)
pour
lesquelles
l'insécurité
juridique
restera
de
mise.
RAPPORT GAUZÈS
AGENCES DE NOTATION DE CRÉDIT (MODIF.
RÈGLEMENT (CE) N° 1060/2009)
Débat prévu le mardi 14 décembre
Vote prévu le mercredi 15 décembre
Le
rapport
Gauzès
sur
les
agences
de
nota4on
de
crédit
est
à
4tre
principal
une
Dans
la
déléga4on,
ce
dossier
est
modifica4on
technique
de
la
règlementa4on
en
vigueur,
qui
vise
à
intégrer
la
suivi
par
Liêm
Hoang-‐Ngoc
et
nouvelle
autorité
européenne
de
supervision
des
marchés
dans
le
processus
Pervenche
Berès
d'enregistrement
et
de
contrôle
de
ces
agences.
Le
rapport
Gauzès
est
loin
d'épuiser
le
sujet
des
agences
de
nota4on.
Le
rapport
Klinz,
qui
est
certes
un
rapport
d'ini4a4ve,
se
propose
d'aborder
la
ques4on
de
façon
plus
globale.
Enfin,
les
réponses
à
la
crise
ne
peuvent
être
totalement
découplées
du
modèle
de
gouvernance
économique
de
l'Union.
Les
proposi4ons
de
la
Commission
en
la
ma4ère,
qui
divergent
d'ailleurs
sur
plusieurs
points
des
conclusions
de
la
"Task
Force
Van
Rompuy"
chargée
par
le
Conseil
de
plancher
sur
le
sujet,
seront
bientôt
au
coeur
du
débat
parlementaire.
Au
moment
ou
les
rapporteurs
désignés
par
la
commission
des
affaires
économiques
et
monétaires
rédigent
leur
avant-‐projet
de
rapport,
les
socialistes
doivent
faire
entendre
leur
voix
sur
les
orienta6ons
qu'ils
veulent
donner
à
ceIe
véritable
réforme
du
Pacte
de
Stabilité
et
de
Croissance,
notamment
en
ce
qui
concerne
les
indicateurs
à
prendre
en
compte
dans
l'évalua4on
des
poli4ques
économiques,
la
liberté
de
manoeuvre
en
ma4ère
de
contracyclicité
et
la
mise
en
place
d'un
volet
réellement
préven4f
à
cet
ou4l
principalement
répressif
dans
sa
version
actuelle.
LUTTE CONTRE ET PRÉVENTION DE LA TRAITE DES
ÊTRES HUMAINS ET PROTECTION DES VICTIMES
Débat prévu le mardi 14 décembre
Vote prévu le mercredi 15 décembre
La
traite
des
êtres
humains
cons6tue
une
forme
d'esclavage
moderne.
Elle
représente
également,
pour
les
organisa4ons
criminelles,
une
ac4vité
Dans
la
déléga4on,
ce
dossier
est
extrêmement
lucra4ve,
qui
peut
revê4r
des
formes
mul4ples,
comme
suivi
par
Sylvie
Guillaume
l'exploita4on
sexuelle,
le
travail
forcé,
le
trafic
d'organes
humains,
la
mendicité,
les
adop4ons
illégales
et
le
travail
domes4que.
Ce
texte
est
la
première
législa6on
européenne
contraignante
sur
le
sujet.
-‐
Une
approche
fondée
sur
le
genre
inscrite
dans
le
champ
d'applica4on
de
la
direc4ve,
car
ce
sont
souvent
les
femmes
qui
sont
vic4mes
de
la
traite
;
-‐
Des
sanc4ons
plus
sévères
pour
les
auteurs,
jusqu'à
10
ans
de
prison,
alors
que
dans
certains
États
membres
les
peines
encourues
ne
sont
que
de
6
mois
;
-‐
Une
protec4on
renforcée
pour
les
vic4mes,
en
par4culier
la
non-‐poursuite
des
vic4mes
de
la
traite
(par
exemple,
en
cas
de
viola4on
des
lois
sur
l'immigra4on)
et
la
possibilité
d'obtenir
un
permis
de
séjour
temporaire
et
l'accès
à
la
protec4on
interna4onale,
ainsi
que
l'accès
à
une
assistance
juridique
gratuite
en
cas
de
ressources
financières
insuffisantes
;
-‐
Une
protec4on
spéciale
pour
les
enfants
vic4mes
de
traite:
assistante
juridique
gratuite,
nomina4on
d'un
représentant/tuteur
pour
les
mineurs
non
accompagnés
;
-‐
La
nomina4on
d'un
coordinateur
européen
dans
la
luSe
contre
la
traite
des
êtres
humains;
-‐
La
criminalisa4on
des
u4lisateurs
(clients
de
la
pros4tu4on,
par
exemple):
elle
reste
non
obligatoire,
car
ce
point
a
largement
fait
débat,
mais
les
États
membres
devront
informer
la
Commission
européenne
de
la
mise
en
œuvre
des
sanc4ons
prises
envers
les
u4lisateurs.
Le
rapport
a
été
adopté
à
l'unanimité
lors
du
vote
en
réunion
conjointe
des
commissions
parlementaires
LIBE
et
FEMM,
ce
qui
peut
laisser
espérer
un
vote
posi6f
massif
en
session
plénière.
Un
accord
a
été
obtenu
avec
le
Conseil.
Ce
texte
représente
un
progrès
indéniable
dans
la
luIe
contre
les
réseaux
criminels
et
la
protec6on
des
vic6mes
de
la
traite.
DÉCISION DE PROTECTION EUROPÉENNE : PROTÉGER
LES VICTIMES DE VIOLENCES AU DELÀ DES
FRONTIÈRES NATIONALES.
Débat prévu le mardi 14 décembre
Vote prévu le mercredi 15 décembre
En
janvier
2010,
la
Présidence
du
Conseil
de
l'Union
européenne
a
impulsé
ce
Dans
la
déléga4on,
ce
dossier
est
projet
de
direc6ve
visant
à
étendre
la
protec6on
des
vic6mes
au-‐delà
de
l'État
suivi
par
Sylvie
Guillaume
membre
où
une
mesure
de
protec6on
a
été
prononcée.
En
effet,
la
Présidence
espagnole
avait
fait
de
la
luSe
contre
la
violence
faites
aux
femmes
une
priorité.
Avec
ceSe
nouvelle
direc4ve,
un
État
dans
lequel
des
mesures
de
protec4on
ont
été
prises
pourra
délivrer
une
décision
de
protec4on
européenne
à
la
demande
de
la
vic4me,
afin
qu'elle
soit
protégée
dans
un
autre
État.
La
décision
de
protec4on
européenne
devra
être
exécutée
dans
les
20
jours.
L'agresseur
aura
interdic4on
de
pénétrer
le
domicile
ou
le
lieu
de
travail
de
la
personne
protégée,
de
la
contacter
par
tous
les
moyens
de
communica4on,
etc.
Lors
de
la
négocia6on
avec
le
Conseil,
les
parlementaires
ont
obtenu
de
nombreuses
améliora6ons
du
texte,
notamment
:
-‐
le
champ
d'applica4on
de
la
direc4ve
inclura
la
protec4on
«
de
la
vie,
de
l'intégrité
physique
ou
psychologique,
et
de
la
dignité,
la
liberté
personnelle
et
à
l'intégrité
sexuelle
».
CeIe
défini6on
large
permet
d'inclure
les
no6ons
de
mariage
forcé,
de
pédophilie,
de
traite
des
êtres
humains,
les
mu6la6ons
sexuelles,
etc.
;
-‐
le
droit
à
l'informa6on
des
vic6mes
sur
le
fonc6onnement
de
la
décision
a
été
renforcé.
Les
vic4mes
pourront
demander
l'émission
de
l'ordre
avant
ou
après
le
déplacement
dans
un
autre
État
et
elles
auront
la
possibilité
de
contester
le
rejet
de
la
demande
d'émission
ou
le
refus
de
reconnaissance
de
l'ordre
émis
;
-‐
la
nécessité
pour
les
États
membres
de
mener
des
campagnes
d'informa6on
et
de
recueillir
des
données
sta6s6ques
pour
améliorer
l'efficacité
de
la
mesure
;
-‐
les
garan4es
procédurales
pour
l'agresseur
de
se
faire
entendre
avant
l'émission
de
l'ordre
de
protec4on
européen
et
devra
être
informé
des
conséquences
de
la
viola4on
;
-‐
le
droit
à
la
traduc4on
dans
une
langue
que
les
vic4mes
comprennent
;
-‐
la
garan4e
qu'aucun
coût
supplémentaire
ne
soit
imputé
aux
bénéficiaires
de
la
protec4on;
-‐
la
garan4e
que
l'ordre
de
protec4on
soit
traité
dans
les
mêmes
délais
applicables
que
dans
un
cas
similaire
à
l'échelle
na4onale.
La
gouvernance
mul4niveaux
consiste
en
l'ac4on
coordonnée
de
l'Union,
des
États
membres,
des
en4tés
régionales
et
locales,
des
partenaires
socioéconomiques
et
des
ONG
en
vue
d’élaborer
et
d’appliquer
les
poli4ques
de
l'Union
européenne
sur
la
base
du
partenariat
et
du
cofinancement.
Une
telle
approche
devrait
être
appliquée
à
toutes
les
poli4ques
de
l'Union
à
compétence
partagée,
y
compris
la
poli4que
de
cohésion.
La
gouvernance
mul4niveaux
est
une
condi4on
préalable
nécessaire
pour
obtenir
la
cohésion
territoriale
en
Europe.
En
conséquence,
les
députés
demandent
que
ce
principe
soit
rendu
obligatoire
pour
les
États
membres
dans
les
domaines
poli4ques
où
l'incidence
territoriale
est
forte,
afin
d'assurer
un
développement
territorial
équilibré,
en
harmonie
avec
le
principe
de
subsidiarité.
Au
renforcement
du
rôle
de
l'échelon
régional
et
local
devrait
correspondre
un
renforcement
de
la
fonc4on
de
surveillance
de
la
Commission.
Le
vote
en
commission
réclame,
dans
ce
contexte,
un
système
de
cer4fica4on
européen
des
services
na4onaux
et
l’achèvement
de
l'approba4on
des
rapports
d'évalua4on
de
la
conformité,
afin
d'éviter
les
délais
dans
les
paiements
et
la
perte
de
fonds
en
raison
du
dégagement.
Les
députés
demandent
notamment
la
présenta4on
avant
2012,
d’une
proposi4on
sur
le
risque
d'erreur
tolérable.
RAPPORT ARLACCHI - NOUVELLE STRATÉGIE POUR
L’AFGHANISTAN
Débat prévu le mercredi 15 décembre
Vote prévu le jeudi 16 décembre
Ce rapport dresse un bilan très critique des 10 années d'implication Dans la délégation, ce
et d'investissement internationaux en Afghanistan : détérioration de
la situation économique et sécuritaire, échec de l'approche militaire et dossier est suivi par
incapacité à vaincre les Talibans, échec du processus électoral, inefficacité Vincent Peillon
de l'aide au développement, corruption locale et internationale, sentiment
d'"occupation" parmi les populations afghanes, ...
Fort de ce constat, le Parlement européen appelle à la mise en
œuvre d'une nouvelle stratégie dont l'idée-maîtresse est d'accorder
plus de responsabilités aux autorités civiles afghanes dans la
gestion de leurs affaires intérieures (développement économique,
répartition de l'aide, etc.), évitant autant que possible de confier ces
missions aux militaires de la coalition internationale. Cette réorientation
stratégique devra, selon le rapport, être menée en priorité dans 4
domaines-clefs : aide internationale, processus de paix, état de droit et
formation de la police, élimination de la culture du pavot.
06 04 04 76 99
jose.lavezzi@europarl.europa.eu