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Gramme
FERMENTATIONS INDUSTRIELLES 2009-2010
1. Introduction......................................................................................................... 3
2. L’amont................................................................................................................ 6
2.1. La biomasse ................................................................................................... 6
2.1.1. Rappels ...........................................................Erreur ! Signet non défini.
2.1.1.1. Facteurs de développement ............................................................... 6
2.1.1.2. Métabolisme ....................................................................................... 6
2.1.2. Acquisition ................................................................................................ 6
2.1.3. Amélioration.............................................................................................. 6
2.1.3.1. Mutation.............................................................................................. 6
2.1.3.2. Recombinaison ................................................................................... 6
2.1.3.3. Manipulation génétique....................................................................... 6
2.1.3.4. Dérégulation ....................................................................................... 6
2.1.4. Production ................................................................................................ 6
2.1.4.1. Conservation....................................................................................... 6
2.1.4.2. Multiplication ....................................................................................... 6
2.1.4.3. Pré-culture .......................................................................................... 6
2.2. Le substrat...................................................................................................... 6
2.2.1. Rappels .................................................................................................... 6
2.2.1.1. Aspect quantitatif ................................................................................ 6
2.2.1.2. Aspect qualitatif .................................................................................. 6
2.2.2. Caractéristiques des substrats industriels ................................................ 7
2.2.3. Stérilisation ............................................................................................... 7
2.3. L’air................................................................................................................. 7
3. Le bioreacteur..................................................................................................... 8
3.1. Fonctions ........................................................................................................ 8
3.2. Types de digesteurs ....................................................................................... 9
3.2.1. Cellules libres ..................................................Erreur ! Signet non défini.
3.2.1.1. L'agitation ......................................................................................... 10
3.2.1.1.1. Agitation mécanique ..................................................................... 10
3.2.1.1.2. Agitation pneumatique.................................................................. 10
3.2.1.1.3. Agitation par pompage ................................................................. 11
3.2.1.2. Modes de fonctionnement ................................................................ 12
3.2.1.2.1. Discontinu..................................................................................... 12
3.2.1.2.2. Continu ......................................................................................... 12
3.2.2. Cellules fixées ........................................................................................ 13
3.2.2.1. Modes de fixation ............................................................................. 14
3.2.2.1.1 .Inclusion ....................................................................................... 14
3.2.2.1.2. Confinement ................................................................................. 14
3.2.2.1.3. Support inerte ............................................................................... 15
3.2.2.2. Mode de fonctionnement .................................................................. 16
4. L’aval ................................................................................................................. 17
4.1. La pureté du produit ..................................................................................... 17
4.2. Produits extracellulaires................................................................................ 17
4.3. Produits intracellulaires................................................................................. 17
4.4. Techniques de séparation ............................................................................ 17
Fermentations industrielles.doc B. Dauby 1 / 21
HELMo IG M2ch
Gramme
FERMENTATIONS INDUSTRIELLES 2009-2010
1. INTRODUCTION
Bière, vin, vinaigre, yogourt, pénicilline, acide lactique, biogaz, éthanol,
glycérine, … quelle relation peut-il bien exister entre tous ces produits ?
Réaction
Substrat Biomasse Produit
biochimique
Moût (résultat de la Saccharomyces Fermentation
cuisson dans l'eau cerevisiae (levure de alcoolique
Bière
de grains d'orge brasserie)
germés)
Saccharomyces Fermentation
Jus de raisin Vin
cerevisiae alcoolique
Streptococcus Fermentation
thermophilus & lactique
Lait Yogourt
Lactobacillus bulgaricus
(bactéries)
Effluents agricoles Nombreux Fermentation
Biogaz +
ou ordures microorganismes méthanique &
compost
ménagères humification
Nombreux Eau pouvant Respiration aérobie
Eau d'égout microorganismes être rejetée en et oxydation du C
rivière organique en CO2.
Saccharomyces Fermentation
Pâte à pain cerevisiae (levure de Pain alcoolique +
brasserie) cuisson
Tableau 1 : Quelques exemples d'application du génie microbiologique
N. B. : L'agriculture n'est pas considérée comme "biotechnologie" même si elle aussi exploite des
êtres vivants végétaux et/ou animaux. Cela est dû au fait que les techniques agricoles présentent
une spécificité qui les différencie nettement des logiques industrielles classiques. En particulier la
dépendance aux conditions climatiques et la liaison au sol en sont des caractéristiques tout à fait
exclusives.
transfert idéal, d’une part, des substances nutritives en solution dans le substrat vers
le cytoplasme cellulaire, et d'autre part, des produits de l'activité microbienne vers le
milieu extra-cellulaire.
2. L’AMONT
2.1. LA BIOMASSE
2.1.1. DEFINITION
2.1.1.2. Métabolisme
2.1.2. ACQUISITION
2.1.3. AMELIORATION
2.1.3.1. Mutation
2.1.3.2. Recombinaison
2.1.3.4. Dérégulation
2.1.4. PRODUCTION
2.1.4.1. Conservation
2.1.4.2. Multiplication
2.1.4.3. Pré-culture
2.2. LE SUBSTRAT
2.2.1. RAPPELS
2.3. L’AIR
3. LE BIOREACTEUR
3.1. FONCTIONS
1
C'est au sein du bioréacteur que se réalise la transformation du substrat en
biomasse et produits, selon l’équation : Substrat + Biomasse = (Biomasse)n +
Métabolites + Résidus de substrat.
• une phase gazeuse qui comprend d'une part les gaz de fermentation si le
processus est gazogène (CO2 en fermentation alcoolique, biogaz de la
méthanisation, ...) et d'autre part l'air ou l'oxygène pur destiné à apporter l'O2
nécessaire aux micro-organismes aérobies.
N. B. : Il existe des situations où le substrat est solide. La phase aqueuse se limite alors aux zones
proches des éléments solides. La présence d'eau est néanmoins toujours nécessaire. C'est
pourquoi, il est parfois nécessaire d'arroser le substrat pour garder une valeur d'Aw favorable à
l'activité microbienne. A titre d'exemples, on peut citer : le compostage d'ordures et/ou de déchets
végétaux, l'ensilage, …
Ce mouvement relatif entre les trois phases peut être réalisé de diverses
manières :
• agitation mécanique rotative à l'aide de pales et contre-pales ;
• agitation pneumatique par air ou gaz de fermentation ;
• agitation par pompage et recirculation.
3.2.1.1. L'agitation
3.2.1.1.1. Agitation mécanique
La forme des pales influence l'efficacité de l’agitation car deux impératifs sont
à respecter. D'une part, s'assurer que tout le volume est réellement mis en
mouvement, et d'autre part, éviter d’abîmer les cellules par effet de cisaillement au
niveau des parties mobiles.
Dans le cas des digesteur aérés, on a le plus souvent recours à une agitation
radiale qui permet une meilleure répartition des bulles dans le volume.
Par ailleurs, afin d'éviter la création d'un vortex, c'est à dire d'un mouvement
de l'ensemble du contenu du digesteur sans homogénéisation réelle, il est
nécessaire d'installer sur les parois des contre-pales qui, en créant des turbulences,
améliorent l'efficacité de l'agitation.
NB : Dans le cas d'agitation classique par pales, la hauteur du digesteur impose parfois une très
grande longueur de l'axe de rotation. auquel cas un risque de torsion et de rupture existent. A ce
danger s'ajoute la nécessité d'installer des guides pour maintenir l'axe, lesquels constituent des
entraves à la circulation du fluide et des sources potentielles d'infection vu les difficultés de
nettoyage. Ces dispositions sont néanmoins nécessaires car, pour profiter au maximum de l'effet
de l'agitation pneumatique et pour disperser idéalement les bulles, l'apport d'air a lieu à la base du
digesteur. Et on a tout intérêt à disposer d'une série de pales juste au dessus de la couronne
d'amenée d'air afin de provoquer un cisaillement maximum des bulles. Ce qui a pour conséquence
d'augmenter leur surface spécifique en diminuant leur taille. Afin de limiter ces risques liés à la
longueur de l'arbre, on installera, dans la mesure du possible, le moteur d’entraînement sous le
digesteur. Ce qui allège en outre la partie supérieur de la cuve.
compromis entre d'un côté la surface spécifique des bulles et de l'autre la vitesse
ascensionnelle de celles-ci.
La compartimentation du digesteur peut être interne (inner loop air lift reactor)
ou externe (outer loop air lift reactor). Dans ce dernier cas, les deux zones
communiquent bien entendu par leurs parties hautes et basses.
3.2.1.2.2. Continu
Les digesteurs à cellules libres (ou fixées sur des particules libres)
fonctionnant en continu sont considérés sur le plan théorique comme des
"Fermenteurs Infiniment Mélangés" (F.I.M.). Cela signifie qu'en chaque point de la
cuve les paramètres de fonctionnement ( température, pH, concentrations, ...) sont
identiques.
Cette difficulté n’apparaît pas si les cellules sont fixées puisqu'une fois la
concentration cellulaire idéale atteinte, la biomasse demeure dans le digesteur. et
son mode de fonctionnement est directement commandé par la quantité de substrat
apportée.
- productivité élevée .
La fixation cellulaire n'est cependant pas toujours applicable car des difficultés
de transfert de nutriments et particulièrement d'oxygène peuvent apparaître. Elles
sont causées par l'épaisseur du "film" cellulaire [disposé sur le support ou agrégé en
pelote (floc)], qui empêche une bonne diffusion des éléments nécessaires aux
cellules, ce qui se traduit par un ralentissement du métabolisme des couches sous-
jacentes.
Une fois cette opération réalisée, le gel peut être fractionné afin de fournir des
particules de taille choisie que l'on pourra gérer exactement comme s'il s'agissait de
cellules libres.
On peut ainsi mettre en oeuvre un système d'agitation par lit fluidisé. Il s'agit
d'une technique utilisée dans de nombreux domaines et qui consiste, dans ce cas-ci,
à alimenter le digesteur par le bas. Le débit de fluide entrant, en l’occurrence le
substrat, doit être tel qu'il maintienne les particules de biomasse en suspension, à un
niveau constant dans le digesteur. En fait, pour réaliser cela, il convient de conférer
aux particules une force ascensionnelle équivalente à la force de la gravité qui tend
à les faire chuter. Cette technique n'est pas imaginable sur des cellules
individualisées car, vu leur très faible masse, leur tendance à sédimenter demeure
relativement faible, si bien que le flux d'entrée du substrat devrait être excessivement
petit. Ce qui est techniquement difficile à réaliser et incompatible avec une bonne
alimentation en substrat.
3.2.2.1.2. Confinement
Le support doit bien sûr rester absolument neutre par rapport aux cellules.
Dans cette optique, il apparaît que la fixation de celles-ci par des liaisons chimiques
ou par l'intermédiaire de substances collantes risque de perturber la perméabilité de
la membrane et par conséquent d'altérer le métabolisme.
que les couches basses risquent de subir une pression énorme, due au poids d'une
part du support lui-même, et d'autre part du biofilm. Le choix de la nature du support
devra donc tenir compte de sa résistance mécanique à l'écrasement afin d'éviter un
tassement à la base. Ce qui aurait pour effet de bloquer le processus vu la réduction
des interstices.
4. L’AVAL
4.1. LA PURETE DU PRODUIT
4.5. PERMEATION
4.6. CONCENTRATION
5.1.1. UTILITE
Le fonctionnement d'un micro-organisme, quelle que soit sa nature, reste
sous la dépendance des conditions d'environnement. Pour assurer une activité
idéale, qu'il s'agisse de production de biomasse ou de métabolites primaires ou
secondaire, il est donc absolument impératif de le maintenir dans une situation où
ses paramètres de croissance ou métabolisme demeurent optimaux et constants.
Ces trois actions, qui visent donc à minimiser l'écart entre une valeur mesurée
(ce qui est réellement) et une valeur imposée (ce qui devrait être), constituent un
système dit servocommande ou asservi. Ce dernier peut être plus ou moins
sophistiqué.
il est même possible d'adapter les consignes en cours de process par comparaison
de l'évolution de la biomasse (ou du substrat ou des produits) à un modèle imposé.
5.1.3. PARAMETRES A REGULER
Idéalement tous les facteurs de l'activité (croissance ou synthèse de
métabolites) des micro-organismes producteurs devraient être régulés. La
multiplicité de ceux-ci rend cependant cela impossible. Ainsi, il est tout à fait
inconcevable de maîtriser en permanence tous les paramètres nutritifs. On se
limitera donc dans ce cas à concevoir un substrat de composition optimale, et la
régulation éventuelle concernera l'adaptation des quantités fournies aux besoins de
la biomasse (fonctionnement en fed batch).
acidophiles, avec, pour certaines espèces, une adaptation génétique à des niveaux
d'acidité relativement élevé ( certains Lactobacillus sont encore actifs à des pH
proches de 5, Thiobacillus ferrooxydans a un optimum de pH aux alentours de 2 ).
Les moisissures et levures par contre sont plus franchement acidophiles.
Concernant les sondes à pH, il n'y a rien de spécial à signaler si ce n'est que
le choix de l'électrode doit bien sûr tenir compte de la nature du substrat, afin d'éviter
tout risque d'altération.
Le maintien d'une acidité constante aux cours du processus peut s'obtenir soit
en utilisant un substrat préalablement tamponné, soit en apportant des correctifs
(acide ou base) tout au long de la fermentation. Dans le premier cas, la régulation
n'est assurée que dans une plage de pH limitée et pour autant que les production
d'acides ou de bases ne soient pas excessives. Dans le second cas,
l'homogénéisation du substrat corrigé doit être particulièrement efficace pour éviter
toute accumulation locale du correctif.
Ici aussi une régulation positive et négative est à prévoir car selon l'état du
substrat, un même micro-organisme peut avoir tendance soit à acidifier, soit à
alcaliniser. C'est ainsi que dans la plupart des cas, le métabolisme des sucres fait
chuter le pH, alors que la dégradation des substances aminées (acides aminés et
protéines) induit l'effet inverse.
Il est bien sûr évident que tout ce raisonnement ne présente aucun intérêt
pour les digesteurs anaérobies, puisque dans ce cas l'oxygène doit absolument être
banni du processus.
Quant à la correction elle consistera, comme indiqué plus haut, soit à adapter
le débit et/ou la concentration en O2 de l'air, soit à moduler la vitesse de l'arbre
d'agitation.