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FICHE D’INTERET TECHNIQUE

CAS DES OPERATIONS D’ASSURANCES ET DE REASSURANCES

2001

1
FICHE D’INTERET TECHNIQUE N°

CAS DES OPERATIONS D’ASSURANCES ET DE REASSURANCES


I . RENSEINGNEMENTS SUR L’ENTREPRISE VERIFIEE

I. 1 Renseignements d’ordre général

-La date de création : 23 / 09/ 1950


- Localisation : la société exerce son activité dans son siège sis à
Casablanca
- Forme juridique : société anonyme
- Capital social : 6.000.000,00 dhs(actionnaires composés de personnes physiques et morales)

I. 2 Renseignements d’ordre fiscal


1°) Cadre de la vérification : suite fusion
2°) Exercices vérifiés : 1991 et 1992
3°) Délai entre l’avis de passage et la 1ère lettre de notification : 1 an, 1 mois, 22 j
I. 3 Renseignements d’ordre comptable
La comptabilité de la société est tenue sur place par le personnel salarié de la
société et supervisée par la fiduciaire marocaine de contrôle en tant que
commissaire aux comptes. Pour les écritures comptables , la société utilise le
système informatique.
Les documents présentés :
- livre journal côté et paraphé le 20/ 11/1990,
- livre inventaire côté et paraphé le 20/ 11/ 1990,
- balances générales ( mensuelles et cumulées ),
- grands livres des comptes ,
- bordereaux des primes, listings d’annulation,
- états des réserves,
- livres de trésorerie ( banque et caisse ),
- bordereaux des impayés à l’encaissement et états des primes contentieuses,
- livre de paie, déclarations faites à la direction des assurances,
- procès verbal des assemblées,
La société applique le plan comptable des assurances prévu par la note n° 16
du 19/12/1977 dont la liste des comptes adoptés par toutes les compagnies
d’assurances :
1. compte de capitaux permanents,
2. compte de valeurs immobilisées,
3. compte de réserves techniques,
4. compte de tiers,
5. compte financiers,
6. compte de charges par nature,
7. compte de produits par nature,
8. compte de résultats .

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9. compte des comptes spéciaux.

I. 4 Renseignements d’ordre organisationnel


La direction de la société est confiée à un Président Directeur Général
secondé par un administrateur Directeur, un Directeur technique et un secrétariat
général.
Un conseil d’administration composé d’un Président et de 5 administrateurs.
La société emploie en moyenne un effectif de 270 personnes.

I. 5 Renseignements d’ordre financier


La société se livre aux opérations d’assurances et de réassurances de toutes
branches. Elle dispose d’une délégation à Paris qui effectue des opérations pour
son compte.

II. VERIFICATION
II. 1 Déroulement
La vérification a été entamée le 27/ 06/1994 et la première lettre de
notification a été adressée à la société en date du 05/12/1995.
Le contrôle fiscal a été effectué au regard de l’IS, TVA et l’IGR/ source.

II. 2 Redressements

IMPOT SUR LES SOCIETES :


Après avoir terminé les travaux de vérification, l’inspecteur a envoyé a la société
la première lettre de notification avec le détail des redressements effectués à savoir:
1°) Réintégrations de droit :
Il s’agit des commissions et autres ristournes qui n’ont pas été déclarées sur
l’état modèle 8306 prévu à cet effet. Les montants non déclarés ont donc fait l’objet
d’une réintégration à concurrence de 25% dans le résultat fiscal de chacun des
exercices concernés, conformément au dispositions de l’article 30 de la loi n° 24-86
régissant l’impôt sur les sociétés, soit :

Désignation Exercice 1991 Exercice 1992


. Ristournes sur participation aux bénéfices........ 1.143.065,60 1.030.665,85
. Ristournes sur primes autos............................. 611.581,16 1.015.223,06
. Ristournes sur primes droit commun................ 63.035,54 299.648,55
. Ristournes sur incendie.................................... 1.657.520,47 1.634.279,85
. Ristournes maritimes pour chômage bateaux.... 1.307.116,85 2.136.233,64
. Commissions Pool T.P.V................................. 699.829,63 438.955,47
. Commissions sur acceptation........................... 680.020,46 735.739,72
. Escomptes maritimes payés aux armateurs........ 5.088.504,92 6.684.106,43
TOTAL........... 11.250.674,63 13.974.852,57
Taux pénalité... 25% 25%
A réintégrer.... 2.812.668,66 3.493.713,14
2°) Réintégrations de fait :
A - Réintégrations sur comptes de bilan :
1. Compte 4110, créances sur agents et courtiers :

3
Il s’agit de primes impayées qui s’étalent sur les années 1980 à 1990 et qui n’ont
pas été réglées par les agents généraux et les courtiers. La réglementation, en matière
d’assurance ( BO n° 4084 du 21 Rajeb 1411 - 08/ 02/ 1991 ) stipule , dans son article
8 bis, que « toute prime ou portion de prime doit être encaissée à compter de son
échéance ou de son émission ».
Les primes afférentes aux contrats renouvelés par reconduction tacite peuvent
être encaissées dans un délai maximum de :
. 30 jours pour l’assurance automobile,
. 45 jours pour l’assurance maladie groupe,
. 90 jours pour les autres catégories d’assurances.
La procédure de mise en demeure pour un paiement de prime ou de portion de
prime est déclenchée à l’expiration de ces délais.
En conséquence, la procédure n’étant pas engagée et les paiements de ces primes
non effectués entraînent sur le plan fiscal, l’application d’un taux de rémunération
égal à 13 % sur les montants impayés, soit:
0 Exercice 1991 Exercice 1992
- Impayés ( maritimes )........... 35.256.012,00 21.370.906,00
- Impayés ( autres branches ).. 73.374.345,00 73.734.049,00
Total.................. 108.630.357,00 95.104.955,00
Taux d’intérêts (H.T).... 13% 13 %
A réintégrer................... 14.121.946,41 12.363.644,15

2. Provisions :
Ce point concerne une provision ancienne ( 3.000.000,00 dhs ) constituée pour
faire face à une créance due par un agent d’ OUJDA dont la procédure judiciaire n’a
pas été engagée par la société qui a finalement signé un protocole avec les héritiers
de ce dernier le 15/01/1990 en leur délivrant un quitus définitif et libératoire de cette
dette vis à vis de la société. Il y’a donc abandon de créance que le vérificateur à
réintégrer au titre de l’exercice 1991.

3. Réserves pour sinistres à payer :


Le contrôle des réserves pour sinistres à payer a permis au vérificateur de
constater que le chargement de gestion réglementaire de 5 % n’a pas été répercuté
sur les réassureurs. A cet effet, il y’a lieu de régulariser les branches suivantes
sachant que pour l’accident de travail, le chargement est compris dans le calcul
des réserves et répercuté sur les réassureurs au titre de l’exercice 1992.
Branches Montant net taux Chargement de gestion comptabilisé
. Automobiles 526.063.000,00 5 % 26.303.150,00
. Droit commun 36.552.588,00 5 % 1.827.629,40
. Incendie 17.071.214,00 5 % 853.560,70
. Aviation 17.216.196,00 5 % 860.809,80
. Maritime 170.105.028,00 5 % 8.505.251,40
Total.............. 767.008,026,00 5 % 38.350.401,30
Chargement à ajouter...................................................767.008.026,00
Montant brut provisions sinistres à payer comptabilisé.......... 805.358.427,30
Calcul de la part des réassureurs sur le chargement ( 5% )
4
Montant du chargement à reprendre = 38.350.401,30 x 31 % = 11.888.624,40
31 % obtenus comme suit : total provisions pour sinistre à payer à la charge des
réassureurs déclaré au titre de 1992 : 284.309.194,00
A diminuer accident de travail.......: -34.575.724,00
249.733.470 x 100 : 805.358.427 = 31 %

4. Débiteurs divers :
Des avances consenties à des tiers sans aucune contrepartie apparente dans la
comptabilité de la société, notamment les intérêts créditeurs. Vu que la dispense de
ces intérêts est considérée sur le plan fiscal comme une libéralité, le vérificateur a
rémunéré les montants avancés au taux de 13 %, soit :
Exercice 1991 Exercice 1992
Montant total avancé................ 4.783.348,00 5.023.309,00
Taux d’intérêt........................... 13 % 13 % .
Montant à réintégrer................ 615.335,24 653.030,17

5. Prêts non admis en représentation des réserves techniques ( ex. 1992 ) :


Des prêts ont été accordés à certains agents généraux pour l’acquisition du
portefeuille clientèle ont été jugés insuffisamment rémunérés ( 7,5 % et 8 % ) au
lieu de 13 %. A cet effet, il a été procédé à la régularisation suivante :
Bénéficiaire Montant comptabilisé Montant à comptabiliser Différence
X ( 03 mois ) 10.435,26 18.087,78 7.652,52
Y ( 10 mois ) 37.433,64 64.884,97 27.451,33
Z ( 05 mois ) 12.648,00 20.553,00 7.905,00
Total à réintégrer........43.008,85

6. Recours à régulariser , compte 4900 ( ex. 1992 ) :


Il a été constaté que les recours à encaisser constituent une créance acquise à
récupérer auprès de différents organismes à la suite de sinistres non imputables à la
responsabilité de la société vérifiée, n’ont pas été comptabilisés parmi les produits.
En conséquence, ces créances seront évaluées à 0,50 % des réserves pour sinistre
à payer ( nette de cession ) et relatives au dernier exercice vérifié 1992, soit:
776.919.079,00 x 0,50 % = 3.884.745,39

B. Réintégrations sur compte d’exploitation général :


b 1 Annulation définitive :
Les annulations et les mises en demeures classées par la société X et dont la
société vérifiée a arrêté toute procédure au lieu de les affecter au compte n° 4150
« quittances contentieuses », revêtent en réalité un abandon de créances. De ce fait,
les montants annulés supérieurs à 1.000,00 dhs ont été repris au vu de l’état
informatique fourni par la société.
Exercice 1991 : 2.792.548,05
Exercice 1992 : 1.127.011,11

b 2 Autres annulations définitives :


Des primes impayées s’étalant sur plusieurs années ( 1980 à 1990 ) et qui n’ont
pas été régularisées dans le cadre des dispositions de l’article 8 bis ( voir 2°

5
réintégration de fait ci-dessus ) et que la société a annulé définitivement pour
diminuer le chiffre d’affaires des primes qui relèvent des exercices antérieurs sans
respect des délais impartis, ont été reprises dans les bases imposables, soit:
Désignation Exercice 1991 Exercice 1992
Résiliation assurée motif E.................. 7.505.694,55 9.409.112,99
Résiliation compagnie motif F............. 366.968,54 358.087,48
Contrat sans effet motif T.................... 600.483,52 452.751,50
Total......... 8.473.146,61 10.219.951,97
A déduire ( part provision pour annulation de prime ) 3.273.199,70 3.506.151,97
Différence 5.199.146,91 6.713.800,00
La part de la provision pour annulation de primes déduites a été calculée comme
suit :
Exercice 1991 Exercice 1992
1. Total annulation de primes comptabilisées 60.935.963,40 72.773.989,24
2. Total provisions pour annulation de primes 23.548.199,31 24.972.592,37
3. Total résiliations motifs ( E + F + T )......... 8.473.146,61 10.219.955,97
4. Rapport 3 / 1............................................. 13,90% 14,04 %
5. Part de provision pour annulation de prime
c/ résiliation ( 2 * 4 ).............................. 3.273.199,70 3.506.151,97
Soit à reprendre sur CEG Exercice 1991 Exercice 1992
a) annulations définitives ( voir b1 ci-dessus)... 2.792.548,05 1.127.011,11
b) autres annulations ( voir b 2 ci- dessus).... 5.199.946,91 6.713.800,00
Total.... 7.992.494,96 7.840.811,11

b. 3 Frais généraux : Exercice 1991 - 1992 :


Les motifs concernant les réintégrations des frais généraux des exercices 1991
et 1992 sont basés sur les remarques suivantes:
Exercice 1991 Exercice 1992
Charges non admises fiscalement ou non justifiées 71.100,00 49.500,00
Charges ne concernant pas l’exploitation .............. 116.205,45 126.431,40
Charges à immobiliser........................................... 117.488,40 -
Charges concernant des personnes étrangères......... 18.800,00 -
Charges à supporter par le propriétaire.................. 40.286,50 - .
Total à reprendre...........363.880,85 175.931,40
D. Réintégrations sur compte pertes et profits :
Pertes sur exercices antérieurs ( ex. 1991 )
- Patente c/ exercices prescrits, non justifiée............................. 68.816,60
- Non justifié.............................................................................16.502,85
- Patente 1986 c/ sté étrangère................................................... 6.538,30
- Chaudière pour autrui..............................................................22.800,00
- Loyer pour autrui.....................................................................29.445,51
- TVA 1989 non justifiée...........................................................13.060,16
Total à réintégrer..............157.163,45

Pertes sur exercices antérieurs ( ex. 1992 )


- Diverses dépenses personnelles 1990.................................... 74.704,62
6
- Non justifiés.......................................................................... 42.182,72
Total à réintégrer.........116.887,34

Provision pour dépréciation ( ex. 1992 )


Des provisions ont été constituées pour « créances non identifiées » au moment du
transfert du portefeuille de l’ ancienne société à la nouvelle ( suite fusion ) qui
s’élèvent à :
- Dettes non identifiées : dépôts ex. société : 1.530.854,80
- Dettes espèces chez les cédants : dépôts incendie : 505.779,40
Total : 2.036.634,20
Cette provision ne répond à aucune norme fiscale dès lors qu’aucune démarche n’a
été effectuée pour la récupérer. A cet effet, il s’agit donc d’un simple abandon de
créance et son montant de 2.036.634,20 a été réintégré.

Autres pertes ( exercice 1991 )


Il s’agit d’une perte de 700.000,00 dhs qui concerne une fin de gestion d’un
agent général avec lequel la société est entrée en litige. Une procédure judiciaire est
en cours. La perte ainsi comptabilisée constitue un abandon de créance non admis
sur le plan fiscal.
Exercice 1992 :
- Pertes exceptionnelles non justifiées TVA...................... 19.291,09
- Abandon de créances ( 49.664,44 + 62.400,00 + 14.599,12 )......126.663,56
- Abandon de créances par la société X........................... 41.540,95
- Abandon de créances décidé par le DG (sans justification ). 100.000,00
Total....287.495,58
Soit à reprendre sur compte pertes et profits :
Ex. 1991 Ex. 1992
a) Pertes sur exercices antérieurs......... 157.163,45 116.887,34
b) Provisions pour dépréciation........... - 2.036.634,24
c) Autres pertes................................... 700.000,00 287.495,58
Total....... 851.163,45 2.441.017,12

E. Plus- value sur fusion :


L’ actif net apporté par la société vérifiée à la société absorbante n’a pas été
évalué quant à certains comptes des éléments corporels et incorporels à savoir:

Eléments incorporels :
a. Terrain et construction :
Dans la convention de fusion, il a été souligné expressément que pour les
deux sociétés, les mêmes méthodes d’évaluation des éléments de l’actif doivent être
appliquées et ce afin d’aboutir à la parité d’une action de la nouvelle société vaut 10
actions de la société fusionnée. Quant à la valeur des terrains et des constructions ,
elle a été admise sans aucune correction comptable. A cet effet, pour l’harmonisation
des procédures d’ évaluation, il a été proposé de retenir une plus-value calculée
comme suit:
Valeur pour le fonds Valeur d’acquisition Plus value réelle
7
Terrains 123.578.800,00 15.802.400,00 107.776.400,00
Constructions 85.285.700,00 23.157.901,00 62.127.799,00
Total 208.864.500,00 38.960.301,00 169.904.199,00
Plus-value déclarée....................................................... 136.967.698,00
Plus-value non déclarée............................................... 32.936.501,00

b. Mobilier, matériel, agencements et installations :


Le chiffre déclaré par la société a été maintenu par le vérificateur pour un
montant de 7.573.721,00

- Evaluation des éléments incorporels :


Fond de commerce :
Le commissaire aux apports a évalué le fond de commerce à un montant de
10.000.000,00 dhs. Cette évaluation nécessite des éclaircissements sur les
composantes de ce fond de commerce non prises en considération dans l’évaluation
établie, à savoir:
a) Portefeuilles des agents généraux :
A la fin de l’exercice 1992, la société vérifiée disposait d’un réseau d’agents
généraux à travers le Maroc au nombre de 20 qui ont réalisé un chiffre d’affaires
total de 140.964.459,00 sur lequel il a été versé une commission totale de
19.473.487,00 dhs. Ce chiffre d’affaires représente environ 37 % du chiffre
d’affaires global ( 140.864.459 : 381.540.498 ) et sur le plan juridique, le portefeuille
clientèle est la propriété exclusive de la société vérifiée. L’agent général tient une
agence moyennant une commission arrêtée d’un commun accord. En cas de litige,
l’agent est rémunéré par une indemnité compensatrice équivalente à peu près à la
valeur du portefeuille, décidée uniquement entre les deux parties.
En conséquence, les 37% du chiffre d’affaires global n’ont pas été pris en
compte lors de l’évaluation du fond de commerce en sachant que la société a payé,
suite à un litige l’opposant à deux de ses agents, des indemnités compensatrices
selon le protocole d’accord du 15/01/1990 pour les sommes respectives de 1.000.000
et 1.100.000 dhs.
Le rapprochement de cette indemnité par rapport au chiffre d’affaires réalisé par
l’agent général permet de constater qu’elle représente:
7.810.831 / 1.000.000 = 7,80 % ( soit le 1/7ème du chiffre d’affaires )
6.406.643 / 1.100.000 = 5,80 % ( soit le 1/5ème du chiffre d’affaires )
13,60 : 2 = 6,80 % ( moyenne pondérée )
Sachant qu’il s’agit de montants officieux non déclarés nulle part, sauf entre les
deux parties, il a été donc procédé à une évaluation du portefeuille des agents
généraux, propriété exclusive de la société vérifiée à ¼ du chiffre d’affaires déclaré
et pouvant correspondre à la valeur réelle de cette partie du fond de commerce, soit:
CA total déclaré....................140.864.459,00
Proportion ¼ CA...................35.216.115,00 qui représente la valeur
réévaluée du « portefeuille agents ».

b. Estimation du fond de commerce concernant les autres éléments :


- Evaluation du fond de commerce de la société vérifiée:
8
En tant que telle, enseigne clientèle etc... et clientèle relevant des autres
intermédiaires;les courtiers représentent la partie restante du chiffre d’affaires, soit :
C.A. global .......................... 381.640.490,00
C.A. agents généraux............ 140.803.570,00
C.A. courtiers....................... 240.836.920,00 (soit 63% du CA)
Pour cette partie du chiffre d’affaires, il a été proposé une estimation de
40.000.000,00 dhs.
En conclusion, la récapitulation des évaluations, éléments corporels et incorporels,
à la lumière des explications fournies ci-dessus s’établit comme suit:
Eléments corporels :
- Terrains et constructions : 208.864.500
- Mobilier, matériel, A.A.I : 7.573.721
Total ...............: 216.440.221
Eléments incorporels :
- Portefeuilles agents.........: 35.216.115
- Portefeuilles courtiers......: 40.000.000
Total................: 75.216.115
En vue de ces rectifications, l’évaluation de l’apport de la société vérifiée
s’établit comme suit:
- Immobilisations corporelles.................: 216.438.221
- Immobilisations incorporelles..............: 75.216.115
- Autres valeurs immobilisées................: 824.207.580
- Part des réassureurs dans les réserves techniques...: 308.729.211
- Valeurs réalisables et disponibles........: 374.071.291
Total actif....................: 1.798.662.418
Passif exigible..............: 1.670.388.006
Actif net apporté après correction .: 128.274.412
Actif net déclaré..................: 30.121.798
Plus-value..........................: 98.152.614(a)
La plus-value ci-dessus n’ayant pas été prise en considération lors de l’évaluation
des apports à rémunérer par la société absorbante, se trouve taxable chez celle
absorbée.
(a) N.B :Le vérificateur n’a pas appliqué ici les dispositions de l’article 19 ii I.S.

TABLEAU RECAPITULATIF DES REDRESSEMENTS ( I.S )


Postes Ex. 1991 Ex. 1992
I Réintégration de droit (commissions) 2.812.668,66 3.493.713,14
II Réintégration de fait:
- Compte de bilan...................... 17.737.281,65 28.330.052,94
9
- Compte CEG.......................... 7.992.494,96 7.840.811,11
- Frais généraux......................... 363.880,85 175.931,40
- Compte pertes et profits.......... 857.163,45 2.441.017,12
- Plus-value sur fusion............... - 98.152.614,00
Total des redressements.................. 29.763.489,57 140.434.139,71
Bases déclarées............................... 19.859.383,00 5.332.901,00
Nouvelles bases............................... 49.622.872,57 145.767.040,71

TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE


1°) TVA / intérêts :
L’insuffisance de la rémunération ( voir chapitre IS ) est passible de la taxe sur la valeur
ajoutée au taux de 12 % au titre de 1991 et 14 % au titre de 1992.
Ex. 1991 Ex. 1992
Intérêts sur dépôts impayés intermédiaires 14.121.946,41 12.363.644,15
Intérêts sur débiteurs divers...................... 625.335,24 653.030,17
Intérêts sur prêts agents généraux.............. - 103.325,75
Total.. 14.737.281,85 13.120.200,07
Taux... 12% 14% .
Taxe à rappeler..... 1.768.473,80 1.836.828,01

2°) Commissions reçues auprès des réassureurs :


Les sommes reçues au titre de commissions versées par les réassureurs en
guise de rémunération des opérations d’entremise réalisées dans le cadre de la
profession d’assurance sont passibles de la TVA au taux de 12 % en 1991 et 14
% en 1992 conformément aux dispositions des articles 4 - 10° et 11 - 7° de la loi
n° 30-85 relative à la TVA.
Ex. 1991 Ex. 1992
- Commissions reçues.................... 27.661.559,00 29.475.534,00
- Taux............................................ 12 % 14 % .
Taxe à rappeler............ 3.319.387,08 4.126.574,76

3°) TVA/ intérêts versés à des non résidents :


Les montants versés à des non résidents au titre de 1991 et 1992, pour
rémunérer la mise à disposition des fonds, sont passibles de la TVA. Du fait que
ces bénéficiaires étrangers n’ayant pas un représentant auprès du Ministère des
Finances qui peut agir en leur compte et en vertu de l’article 57 de la loi n° 30-
85 régissant la TVA, le client en l’occurence la société vérifiée demeure
redevable des taxes exigibles à ce titre.
Les 18 bénéficiaires ont reçu des montants ci-dessous assortis de la TVA à
rappeler, soit:
Année 1991 : 1.322.955,13 TVA: 158.754,60
Année 1992 : 1.380.248,87 TVA: 193.234,84

TABLEAU RECAPITULATIF DES TAXES A RAPPELER ( TVA)

Postes Exercice 1991 Exercice 1992


TVA / intérêts................................ 1.768.473,80 1.836.828,01
TVA / commissions réassureurs...... 3.319.387,08 4.126.574,76
10
TVA / intérêts non résidents............ 158.754,60 193.234,84
Total de la taxe à rappeler...... 5.246.615,50 6.156.637,70

I.G.R source ( Revenus salariaux )


Certains employés de la société vérifiée ont bénéficié de certains avantages
passibles de l’impôt conformément aux dispositions de l’article 65 de la loi n°
17-89 régissant l’impôt général sur le revenu tels que l’électricité et l’achat de
gas-oil pour le chauffage du logement personnel; l’assurance au nom des
employés, les voyages et déplacements, les frais de représentation etc...
Ces montants ont été fixés forfaitairement et alloués à un certain nombre
d’agents de la société et le vérificateur a considéré ces avantages comme des
suppléments de salaires. A cet effet, il a été ajouté au salaire de chacun des
bénéficiaires le montant de ces avantages qui ont engendré des droits
complémentaires qui sont à régulariser par voie de rôle au niveau de l’IGR
source, soit:
Année Impôt principal Pénalité de 10% Total dû
1991 312.542,11 32.254,21 343.796,32
1992 276.569,16 27.656,92 304.226,07
Régularisation du réinvestissement du produit de la cession intervenue avant
la fusion :
D’après le contrat de fusion examiné par le vérificateur , il s’est avéré que
la société vérifiée a formulé une demande dans le cadre de bénéficier de
l’exonération conditionnée par le réinvestissement du produit résultant de la
cession des éléments de l’actif cédé.
Suite à la fusion intervenue, l’absorption a entraîné la cession de l’activité et
la dissolution de la société. La société absorbante s’est attribuée le droit du
transfert des avantages d’exonération qui n’est en réalité prévu par aucun texte
réglementaire. A cet effet, la plus-value est à soumettre à la taxation après
application des abattements prévus par l’article 19 - II de l’impôt sur les
sociétés soit: 14.959.756,00 (I) x 1/3 = 4.986.585,33 ( taxation réduite de la
plus value réalisée à la fin d’exploitation ).
(I) Plus-value sur cession de titres et du matériel de transport détaillée comme
suit:
Ex. 1990 Ex. 1991 Ex. 1992 Total
5.591.425,00 5.920.636,00 3.447.695,00 14.959.756,00
En définitive, la plus - value à soumettre à imposition au titre de l’exercice
1992 est la suivante:
Plus-value exclue de l’article 19 ( I.S )..... 4.986.585,33
Base déclarée........................................... 5.332.901,00
Base taxable... 10.319.486,33

CONTESTATIONS DE LA SOCIETE :
Dans sa réponse à la première lettre de notification, la société a présenté
des arguments au regard des points soulevés par le vérificateur et qui ont été
repris par le bureau des monographies pour les exposer brièvement aux
lecteurs.
11
Commissions et ristournes non déclarées sur l’état 8306 :
Dans son exposé, la société a insisté sur la nature de certaines prestations
qui ne sont pas des ristournes au sens commercial du terme, mais, il s’agit en
réalité des :
- Remboursements de primes pour suspension de garantie ( notamment en
automobiles );
- Réajustements de primes ( incendie et risques divers );
- Prestations prévues par les contrats d’assurances, au même titre que les
indemnités en cas de sinistres;
telles que:
. Les participations aux bénéfices,
. Les ristournes pour chômages des bateaux,
. Les escomptes de primes maritimes etc...
La société rejette également les réintégrations de droit « pour défaut de
déclaration » concernant sa participation dans les frais de fonctionnement du
Pool ONT et TU.
Réintégrations sur comptes de bilan :
1°) Compte n° 4110000: créances sur les agents et courtiers ( arriérés ) :
Le taux rémunérateur de 13 % appliqué à la totalité des arriérés est de
mémoire, la plus insolite, voir injuste, des sanctions prises à notre encontre. Sur
le marché marocain ou même partant ailleurs, une compagnie d’assurances
fonctionnant sans arriérés ne peut être imaginée.
Les taux d’arriérés souhaités par la profession et surtout les autorités de
tutelle oscillent entre 35 et 40 %. Notre société, par ses efforts soutenus affiche
des pourcentages nettement inférieurs, 1990 : 29.74% ,1991: 29,79 % et
1992: 31,14 %.
Par ailleurs, les éléments pris en compte dans la notification ne font pas de
distinction par catégorie ou par dates d’émission et d’autre part, ne concordent
pas entre eux .
Donc, la société rejette catégoriquement la réintégration des intérêts calculés
sur les arriérés.

2°) Compte 4190000 : Provisions pour dépréciation du compte agent X de


3.000.000,00 au titre de l’exercice 1992.
Cette provision a été constituée dans des conditions particulières. L’agent X
ne possédait aucun actif à réaliser et même une procédure judiciaire ne peut
apporter une solution adéquate à cette situation. A cet effet, la société demande
de revoir à nouveau la position de l’agent X.

3°) Réserves pour sinistres à payer à la charge des réassureurs, chargement de


gestion pour 11.888.624,40 :
Les réassureurs participent aux frais de fonctionnement de la société
vérifiée, en l’occurrence la compagnie d’assurances en versant une commission
sur les primes cédées et uniquement sur celles-ci.
Le chargement de gestion est propre à la compagnie d’assurances et aucun
texte réglementaire, ni aucun traité de réassurances ne peut l’infirmer.
12
La réintégration de 11.888.624,40 étant sans objet, rejet catégorique.

4°) Débiteurs divers :


Compte 4680 204 compte UAP - gestion des sinistres dits ‘’auxiliaires’’
Le Maroc a adhéré à une convention - type Inter-Bureaux-, ayant pour
objet la facilitation des transports routiers, la gestion et le fonctionnement de la
carte verte . C’est dans ce cadre que la société vérifiée a choisi de représenter
une dizaine de compagnies d’assurances étrangères parmi lesquelles figure le
groupe français d’assurance l’UAP. A cet effet, la société vérifiée est devenue
responsable de la gestion et du règlement des sinistres survenus sur le territoire
marocain.
Et en contre partie de cette gestion, la société a perçu au cours des exercices
1991 et 1992, des produits de gestion pour des montants respectifs de
755.321,60 dhs et 658.169,83 dhs. Quant aux avances consenties aux sociétés
étrangères au titre de ces exercices, il convient de les ramener respectivement à
Dh 3.252.673,33 et 2.759.850,12 dont détails ci-dessous :
Cies étrangères n° compte Ex. 1991 Ex. 1992
U.A.P...................... 4680.204 4.361.248,65 4.242.139,76
ROYALE BELGE.. 4680.217 31.784,00 -233.692,23
URBAINE UAP......4680.218 -64.532,58 - 51.217,88
ALLIANZ............... 4680.221 106.225,92 314.661,89
Assurances LIEGEOISE 4680.219 - 11.089,46
Diverses Ciesétrangères 4680.227 - 1.070,00
Total................................... 4.434.725,99 4.284.051,00
Récupération sur auxiliaires cpte 4900.500).....1.182.052,76 1.524.200,88
Net........................... 3.252.673,23 2.759.850,12 .
Pour mémoire
Produits de gestion des auxiliaires ( cpte 7650.100) 755.321,60 658.169,83 .

L’UAP et les autres compagnies que nous représentons, gèrent et règlent


pour notre compte et sans supplément de frais financiers, des sinistres
impliquant la responsabilité de nos assurés hors des frontières marocaines.
Notre société ne peut admettre de précompter des intérêts débiteurs à ces
compagnies et nous demandons l’annulation des réintégrations proposées, soit:
Exercice 1991: 4.499.258,57 x 13 % = 584.903,62
Exercice 1992: 4.556.801,65 x 13 % = 592.384,22

- Compte clinique du Palmier et clinique Mers Sultan :


Quand le volume des opérations de sinistres ne permet plus de régler les
notes d’honoraires dans un délai acceptable ou quand les cliniques refusent de
prodiguer des soins à nos assurés, la seule solution de débloquer ce genre de
situation est l’avance sur les honoraires dus. Alors, dans ce cas, en quoi la
comptabilisation différée de notes d’honoraires peut être interprétée comme
une libéralité.
Il convient donc, d’abandonner les réintégrations relatives au calcul
d’intérêts sur ce compte provisoire, soit :

13
Exercice 1991 Exercice 1992
Clinique du Palmier 190.000,00 83.908,76
Clinique Mers Sultan - 198.510,29
Total.............. 190.000,00 282.419,05
Intérêts à 13 % ........ 24.700,00 36.714,48

5°) Compte n° 4130.000, prêts accordés aux agents généraux :


Il s’agit de prêts accordés aux employés de la société pour les encourager à
reprendre le portefeuille des agences qui avaient d’importants problèmes de
solvabilité.
Pour ces considérations, la société a demandé l’abandon de la
réintégration de 43.009,75.

6°) Recours à régulariser :


L’approche faite par le vérificateur en matière de recours est contestable à
plusieurs titres .
- l’exercice d’un recours peut s’effectuer à l’amiable, ou le plus souvent
par voie contentieuse. Son aboutissement, alors, dépend d’une décision de la
justice et de ce fait, il ne peut être considéré comme une créance acquise.
les catégories susceptibles d’être concernées par l’exercice d’un recours
sont l’accident de travail, les assurances de personnes et les assurances de
dommages. Quant aux assurances de responsabilité ( en automobile de droit
commun ), elles en sont totalement exclues.
- Les avances faites aux assurés dans le cadre de la CID, sont enregistrées
dans les comptes des compagnies adverses en attendant leur récupération.
Ces avances n’affectent pas les comptes de charges de la société vérifiée
et leur récupération ne peut pas être assimilée à un produit ou un recours.
Enfin, la société s’interroge, sur quel critère le taux de 0,50 % a -t-il été
retenu ? et sa position sur ce point d’une réintégration de 3.884.745,39 est un
désaccord total .
B. Réintégrations sur comptes d’exploitation générale :
b 1 Annulations définitives suite à mise en demeure - motif A
Il existe en assurance une règle fondamentale qui ne doit jamais être
oubliée dans les analyses ayant trait aux émissions et annulations de primes ,
c’est le commissionnement et la cession en réassurance.
La correction de l’approche faite par le service fiscal en matière d’annulation
de primes a été opérée en appliquant un coefficient de rémission ( motif A)
calculée sur la base des chiffres de l’exercice 1990.
Les annulations motif A et les rémissions motif A de l’exercice 1990 ont
donné un net au CEG d’un pourcentage de 16,29.
Il s’agit d’une déduction pour commissions annulées et d’une déduction
pour annulations nettes en réassurances.
On obtient pour les exercices 1991 et 1992, des annulations de primes,
nettes de commissions et de cessions en réassurances, s ’élevant respectivement
à DH 1.627.461,25 et 612.070,95 dont la société a donné les détails suivants
des tableaux qui ne peuvent être reproduits dans ce rapport.
14
En définitive, la société souligne que d’après ses analyses et les motifs déjà
exposés , les annulations en cause ne doivent faire l’objet d’aucune
réintégration.
b. 2 Autres annulations définitives ( motifs E, F et T )
La société rejette les réintégrations relatives aux motifs E, F et T, proposées
par le vérificateur et jugées par cette dernière injustifiées pour des raisons
multiples à savoir :
- le commissionnement et la cession en réassurance ont été ignorés,
- les annulations effectuées durant les exercices 1991 et 1992 représentent
plus de 72 %.,
- les notions de délais d’encaissement ( 30, 45 et 90 jours ) et de mise en
demeure n’ont aucune place dans l’analyse des annulations pour résiliation par
l’assuré ou la compagnie, ou pour les contrats passés sans effet.
- les primes annulées au titre des exercices antérieurs sont couvertes à plus
de 117 % par la provision pour annulations de primes à l’ouverture de
l’exercice, l’excédent de provision étant reconduit,
- les primes émises et annulées dans l’exercice inventorié n’ont évidemment
pas besoin d’être couvertes par une quelconque provision.
Partant de ces observations, la société prétend que la comparaison ne peut
être faite dans les conditions ci-dessus entre la provision pour annulations de
primes et les annulations de primes elle mêmes, dans le but de dégager un ratio.
PAP, commissions non déduites, 31/ 12/ de l’année n-1
Primes annulées sur exercices antérieurs de l’année n
La société a par ailleurs fait ressortir des taux de couverture de 120,29 % en
1991 et 117,25 % en 1992 qui sont loin des ratios de 13,90 et 14,04 % retenus
par l’inspecteur respectivement au titre de ces exercices.
b.3 Frais généraux : exercice 1991 - 1992 :
La société, dans sa réponse à la notification a marqué son accord sur une
partie des frais généraux proposés, soit:
Exercice 1991 Exercice 1992
Réintégrations proposées............... 363.880,85 175.931,40
Réintégrations rejetées motivées.... 269.890,13 51.030,52
Réintégrations acceptées............... 93.990,72 124.900,88

D. Réintégrations sur comptes de pertes et profits :


Exercice 1991: Pertes sur exercices antérieurs de DH: 157.163,45
Il s’agit de l’impôt des patentes mis en recouvrement dans des exercices
non atteints par la prescription. Ces patentes sont justifiées et le retard de mise
en recouvrement incombe à l’administration fiscale.
Le montant de 16.502,88 concerne un règlement à la Cie EL Watania de
ristournes « Bourse incendie », non régularisées techniquement en raison de la
complexité des opérations.
Toutefois, la société a accepté la réintégration de 22.800,00 concernant la
dépense ( achat mazout ) provenant d’un exercice prescrit, ainsi que le montant
de 22.105,67 relatif à la TVA 1989.
par ailleurs, elle rejette les autres montants qui sont pour elle des dépenses
15
relevant des exercices non prescrits à savoir :
- 35.700,00 concerne l’augmentation de loyer,

Exercice 1992 : Pertes sur exercices antérieurs de DH : 116.887,34


Il s’agit de frais de restauration, de l’hôtellerie, de cadeaux pour une somme
de 48.405,00 dont la société a accepté une réintégration de 28.050,00.
Les frais de déplacement ( 26.299,62 ) versés à un employé de la société qui
ont un caractère déductible.
Les primes d’assurances reprises sur l’exercice 1989 pour une somme de
42.182,72 ont été acceptées par la société étant donné que l’exercice concerné
est prescrit.
Provision pour dépréciations de DH: 2.036.634,20 ( exercice 1992 )
Les dossiers relatifs à ces créances ont été égarés. De ce fait, la société a
hésité longtemps avant de les annuler. Faut-il donc maintenir au bilan des
créances fictives ou irrécouvrables sous prétexte que les conditions ne sont pas
réunies pour les annuler. Une action en justice ! contre qui ?.
La société demande à l’inspecteur de revoir sa position concernant cette
réintégration.

Autres pertes de DH: 700.000,00 ( exercice 1991 )


Pour la fin de gestion, il a été versé une indemnité compensatrice de
1.250.000,00 au détenteur du portefeuille. La valeur de reprise par un autre
agent de ce portefeuille a été fixée à 550.000,00. D’où cette différence de
700.000,00 qui n’est pas réintégrable.

Autres pertes de DH 287.495,58 ( exercice 1992 )


Créances SODIM, étant donné que cette société était en difficulté financière.
Après le contentieux, il a été convenu une transaction entre les deux sociétés
par l’abandon du montant de 41.540,93
La société a récupéré sur un montant de DH 261.540,93 , la somme de DH
de 220.000,00
Réduction accordée à un de nos agents de 100.000,00 Dh dans des
circonstances particulières. La société précise qu’elle n’accepte pas pour cette
« subvention », une réintégration de fait.

E - Plus value de fusion :


- Evaluation des éléments corporels :
a) Terrains et constructions
La société partage parfaitement l’avis de l’inspecteur d’autant plus que
c’est la méthode qui a été retenue pour évaluer le patrimoine immobilier de la
société absorbée.
A cet effet, les valeurs retenues sont les valeurs par le fonds corrigées ci-
après quelques exemples :
. Un terrain RUMLIA, a été évalué sans abattement pour 26.820.000,00
DH,soit 18.000 dhs le m²,
. Propriété LUCIE a une valeur par le fonds de 20.190.000,00 Eh. compte
16
tenu du niveau du loyer annuel 1.026.000 dhs, soit une valeur de rendement au
taux de 8 % de 12.825.000 dhs, un abattement de 5% a été opéré sur la valeur
de fonds.
. Propriété MOUNE a une valeur par le fonds de 24.970.000 Dhs. Un
abattement de 10 % a été effectué compte tenu du niveau des loyers annuels
410.000 Dhs; soit une valeur de rendement au taux de 8 % de 5.125.000 Dhs.
La même procédure a été utilisée pour évaluer les autres propriétés sans
l’application d’aucun abattement .
En conséquence, la société refuse toutes modification des évaluations du
patrimoine immobilier établi par les deux sociétés.

b ) Mobilier, matériel, agencements et installations: pas de redressement


- Evaluation des éléments incorporels
La société surprise, que l’inspecteur a estimé que les éléments incorporels
du fonds de commerce ont été sous évalués par le commissaire aux rapports
sachant que 5 compagnies ont été en liquidation suite aux difficultés du secteur.
Cette société était la sixième compagnie à liquider si les actionnaires
n’avaient pas reconstitué le capital, si le fond de garantie n’avait pas accordé
un crédit à long terme et si elle n’avait pas été absorbée à la demande des
autorités de tutelle.
A signaler que le montant de 10.000.000 de dirhams estimé par le
commissaire aux apports avait été difficilement accepté par la société
absorbante.

Portefeuille des agents généraux


L’exercice de la profession d’intermédiaires d’assurances est régi par le
dahir portant loi n° 1-76-292 du 09/10/1977.
L’agent général est le mandataire de sa compagnie et non son salarié.
Il s’agit par conséquent d’une profession libérale à ne pas confondre avec
une agence bancaire ( propriété de la banque) comme il a été précisé par
l’inspecteur.
Le transfert du « portefeuille » d’une agence obéit aux dispositions des
articles 18 et 19 du décret n° 2-76-126 du 21/12/1977 pris pour l’application du
dahir sus indiqué.
Ces articles stipulent qu’en cas de cessation d’activité, l’agent a le droit, à
son choix:
. soit de présenter à la compagnie mandatée, un successeur;
. soit d’obtenir de sa compagnie, une indemnité compensatrice des droits
de créance qu’il abandonne sur les commissions afférentes au « portefeuille »
de l’agence d’assurance dont il est titulaire, sous réserve du droit , pour la
compagnie, de demander le remboursement de cette indemnité au successeur.
Lorsque l’agent d’assurance ou ses ayants - droits optent pour la
présentation d’un successeur , il traite , de gré à gré, avec ce dernier.Toutefois,
la compagnie d’assurances a le droit d’obtenir communication de cette
convention avant d’accorder son agrément au successeur.
Si la compagnie d’assurance refuse d’agréer le successeur présenté, l’agent
17
d’assurance ou ses ayants - droits bénéficient d’une indemnité compensatrice
visée ci-dessus.
Par ailleurs,l’article 13 du dahir portant loi n° 1-76-292 du 09/10/1977
stipule dans son 1er alinéa :
« En cas de transfert d’un portefeuille de contrats d’assurances d’une
entreprise d’assurances à une autre, l’entreprise d’assurances cessionnaire
reste solidairement responsable avec l’entreprise d’assurances cédante de tous
les droits acquis par les intermédiaires d’assurances, commissions arriérés,
s’il y’a lieu, doit à la représentation, ou droit de présentation d’un successeur,
ou, à défaut de ce dernier, droit à une indemnité compensatrice ».
L’interprétation de l’inspecteur conduirait à faire supporter, la société
absorbante, doublement le prix du « portefeuille » des agents généraux.

Estimation du fonds de commerce concernant les autres éléments


Sur le chiffre d’affaires net du chiffre d’affaires réalisé par les agents, soit
240 millions de dirhams, l’inspecteur a estimé la valeur du fonds à 40 millions
de dirhams soit un taux de 16,7 % sans explication ni justification.
L’inspecteur estime que la rentabilité de la société permet non seulement
de rémunérer les capitaux investis, mais aussi les fonds de commerce ou Good-
Will.
La société refuse les réintégrations proposées.
La société vérifiée ne comprend pas comment la valeur du fond de
commerce d’une société d’assurances déficitaire durant des années, ayant un
report à nouveau négatif de 350 millions de dirhams, légèrement bénéficiaire
depuis 2 ans grâce à l’attention particulière de la société mère, dans un secteur
en difficulté, peut valoir plus de 75 millions de dirhams.
D’ autant plus que les plus-values latentes sur le patrimoine financier et
immobilier ont été évaluées avec quelques largesses.

TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE


1°) TVA/ intérêts de DH 1.768.473,80 ( 1991 ) et 1.836.838,01 ( 1992 )
La société n’a accepté ni la réintégration des intérêts calculés sur les
arriérés de primes et les comptes débiteurs divers, ni la taxe correspondante.
Le montant à prendre en considération pour le calcul de la TVA est
43.009,85 au lieu de 103.525,75 ( erreur de report ) .

2°) TVA/ commissions et participations aux bénéfices reçus des


réassureurs de DH: 3.319.387,08 ( 1991) et 4.126.574,76 ( 1992 )
Les participations aux bénéfices reçus des réassureurs ne sont pas
considérées comme des prestations de services conformément aux dispositions
de l’article 4 - alinéa 10 de la loi sur la TVA. Elles sont exclues du champ
d’application.
Quant aux commissions des réassureurs, le responsable ne comprend pas le
rôle attribué par l’inspecteur à la cédante. Si celle ci se met dans le rôle d’un
agent démarcheur ou courtier apportant des contrats à une entreprise

18
d’assurances, les taux appliqués par l’inspecteur ( 12 et 14 % ) le confirment
d’ailleurs. La TVA devait être retenue par ladite entreprise qui en est débitrice
envers le trésor.
La société fait référence à l’article 2 de la loi relative à la TVA.
En outre, le dahir n° 1-48-7 du 10/01/1984 - Annexe II- titre premier - g
IV- r) opérations de réassurances confirme la position de la société. « les
contrats de réassurances ne sont assujettis ni à la taxe, ni aux droits de timbres
et d’enregistrement, ni à la taxe sur les services lorsque la taxe est acquittée
par l’assureur primitif ».
La société rejette cette double taxation qui n’est pas conforme avec les
textes régissant la TVA et tout autre impôt en général.

3°) TVA/ intérêts versés à des non résidents de DH 158.754,60 ( 1991) et


193.234,84 ( 1992 )
Sur ce point la société s’est référée à la note circulaire n° 305 du
24/03/1986 émanant de la Direction des impôts - notions de territorialité avec
des cas particuliers sur lesquels s’est basée la société pour conclure que les
intérêts versés à des non résidents n’entrent pas dans le champ d’application de
la TVA.
En conséquence, la société exprime son regret de ne pouvoir accepter la taxe
calculée sur ces intérêts.

I.G.R / Source ( revenus salariaux )


La société, dans ses arguments, prétend que certaines dépenses ont été
hâtivement jugées comme étant engagées à « caractère personnel » alors,
qu’en réalité, elles ont été servies dans un cadre exclusivement professionnel.
Elle a souligné aussi que des dépenses ont été attribuées à tort à des cadres
non concernés.
Par ailleurs, la société ne peut donc que contester ces rectifications opérées
par l’inspecteur au niveau des primes d’assurances, les indemnités de
déplacements, les voyages et déplacements, et les frais de représentation.

Deuxième lettre de notification


Après examen des observations formulées par la société, l’inspecteur a
envoyé la deuxième lettre de notification,après avoir apporté de légères
rectifications aux bases (IS ) et aux rappels de la taxe, initialement notifiées et
dont les éléments d’imposition sont arrêtées à :
Exercices Bases I S Rappels TVA
1991 48.987.590,00 5.181.872,10
1992 145.765.184,00 6.089.832,80
Les points concernés par les rectifications sont:
- Compte de bilan,
- Frais généraux,
- Compte pertes et profits
Compte de bilan:
Les avances faites à l’UAP, ( les plus importantes )ont été octroyées pour
19
la gestion des dossiers auxiliaires ( sinistres ), suivant les modalités de la
« convention types Inter Bureaux ». Ainsi la société absorbée gère les sinistres
survenus au Maroc, en contre partie des avances, qui sont des produits de
gestion
Des avances ainsi consenties ( Ex. 1991: 4.434.725,99 - Ex 1992 : 4.284.851,00), il
y’a lieu de diminuer les montants suivants:
Exercice 1991: 1.182.052,76
Exercice 1992: 1.524.200,88
qui figurent au passif compte n° 4.900.500.
En conséquence, les réintégrations a reprendre sur le compte du bilan sont
détaillées comme suit :
Exercice 1991 Exercice 1992
Intérêts sur créances agents et courtiers 13.582.418,33 11.946.983,23
Provisions............................................ 3.000.000,00 -
Chargement réassureurs....................... - 11.888.624,40
Intérêts débiteurss divers...................... 615.335,24 653.030,17
Intérêts sur prêts agents généraux....... . - 43.008,85
Recours non comptabilisés.................... ______-_____ 3.884.745,39
Total.............…....17.197.753,57 28.416.392,04

Frais généraux :
Les dépenses maintenues dans les réintégrations au motifs qu’elles ne sont
pas justifiées ou non admises fiscalement, ou ne concernent pas l’exploitation
etc... sont récapitulées comme suit:

Exercice 1991 Exercice 1992


Charges non justifiées........................... 71.100,00 -
Charges ne concernant pas la société.... 116.205,45 51.030,52
Charges à immobiliser.......................... 23.497,68 -
Charges concernant autrui.................... 18.800,00 -
Charges à supporter par le propriétaire. 40.286,50 - .
Total... 269.890,13 51.030,52

Compte pertes et profits :


La perte sur exercices antérieurs maintenues dans les réintégrations sont:
Exercice 1991 Exercice 1992
Pertes sur exercices antérieurs.......... 16.502,88 -
Provisions....................................... - 2.036.634,20
Autres pertes.................................... 700.000,00 100.000,00
Total......... 716.502,88 2.136.634,20
RECAPITULATION DES REDRESSEMENTS ( I.S )
Exercice 1991 Exercice 1992
Points en désaccord
Commissions non déclarées sur 8306.. 2.812.668,66 3.493.713,14
Compte de bilans................................ 17.197.753,57 28.416. 392,04
Compte de CEG - annulations............. 7.992.494,96 7.840.811,11
Compte de CEG - frais généraux......... 269.890,13 51.030,52
Compte de CEG - Pertes et profits....... 716.502,88 2.136.634,20
Plus - value de fusion.......................... - 98.152.614,00*

20
Sous total ( a ) 28.989.310,20 140.091.195,01
Points acceptés
Frais généraux..................................... 93.990,72 124.900,88
Pertes et profits................................... 44.905,67 70.232,72
Point accepté de façon tacite............... - 145.954,65
Sous total (b) 138.896,39 341.088,25

Total des redressements ( a + b ) 29.128.206,59 140.432.283,26


Bases déclarées........................... 19.859.383,00 5.332.901,00
Nouvelles bases........................... 48.987.589,59 145.765.184,26

*N.B. :Non application par le vérificateur des dispositions de l’article 19 ii.I.S.


TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
1°) TVA/ intérêts des comptes débiteurs :
Le montant des intérêts a subi des rectifications suite aux observations
soulevées dans la réponse de la société. A cet effet, le rappel de la taxe a été
calculé comme suit:
Exercice 1991 Exercice 1992
- Intérêts sur impayés intermédiaires....... 13.582.418,33 11.946.983,23
- Intérêts sur débiteurs divers.................... 615.335,24 653.030,17
- Intérêts sur prêts agents généraux........ - 43.009,85
Total...... 14.197.753,57 12.643.023,25
Taux..... 12 % 14 % .
T.V.A à rappeler.. 1.703.730,42 1.770.023,25

2 °) Commissions reçues auprès des réassureurs :


Les arguments présentés par la société ne sont pas de nature à changer la
première proposition du vérificateur. Donc, les montants notifiés ont été
maintenues pour:
Exercice 1991 : 3.319.387,08
Exercice 1992 : 4.126.574,76

3 °) TVA/ Intérêts versés à des non résidents :


La société a estimé, en se basant sur la note circulaire de la Direction des
impôts n° 305 du 24/03/1986, que ces intérêts seraient hors champ
d’application de la TVA. Par contre le vérificateur s’est référé aux dispositions
de l’article 57 de la loi régissant la TVA. A cet effet, les rappels notifiés ont été
maintenus
Exercice 1991 : 158.754,60
Exercice 1992 : 193.234,84

TABLEAU RECAPITULATIF DES RAPPELS

Exercice 1991 Exercice 1992


TVA sur intérêts................................ 1.703.730,44 1.770.023,25
TVA sur commissions réassureurs..... 3.319.387,08 4.126.574,76

21
TVA sur intérêts non résidents........... 158.754,60 193.234,84
Total TVA à rappeler ( arrondi ). 5.181.872,10 6.089.832,80

Dans sa réponse à la deuxième lettre de notification, la société a formulé


son pourvoi devant la commission locale de taxation en contestation des bases
retenues à l’impôt sur les sociétés, des rappels de la taxe sur la valeur ajoutée et
de l’impôt général sur le revenu ( revenus salariaux).

Le bureau des monographies n’a pas pu avoir les documents concernant la


décision de la Commission Locale de Taxation et celle de la Commission
Nationale de Recours Fiscal qui n’ont pas été versés dans le dossier tenu par le
service du suivi pour permettre de conclure aux résultats escomptés dans ce
dossier et finaliser cette fiche signalétique d’une manière complète.
Toutefois, il a été procédé à l’examen d’autres dossiers traitant l’activité du
secteur des assurances et le bureau a été amené à choisir le dossier fiscal
enregistré sous le n° 594/94 qui a fait l’objet d’un contrôle fiscal au regard de
l’impôt sur les sociétés et de la taxe sur la valeur ajoutée au titre des exercices
1990, 1991, 1992 et 1993 qui ont été notifiés sur les nouvelles bases suivantes:
Exercice Bases IS Rappels TVA
1990 8.131.320 2.308.128,00
1991 6.198.210 1.655.894,00
1992 8.113.840 2.263.053,00
1993 14.043.040 2.862.526,00
La société a répondu dans le délai imparti à la deuxième notification en
demandant de se pourvoir devant la Commission Locale de Taxation laquelle a
statué sur cette affaire en procédant à certaines rectifications qui ont modifié
les bases initialement retenues par le vérificateur à savoir :
Exercice Bases IS Rappels TVA
1990 : 6.525.330 1.651.690,00
1991 : 5.601.360 1.638.794,00
1992 : 7.307.270 2.250.953,00
1993 : 9.834.490 2.336.020,00
En réponse à la décision de la CLT, la société a formulé son souhait de
pourvoir son affaire devant la Commission Nationale de Recours Fiscal.
Pour en finir avant la réunion de la CNRF, la société a opté pour une
transaction avec l’administration fiscal en marquant son accord sur les bases et
les rappels ci-après:
Exercice Bases I.S Rappels T.V.A
1990 : 5.666.924 733.731,40
1991 : 5.419.420 139.098,60
1992 : 6.883.911 167.838,20
1993 : 8.622.749 192.289,80
Le bureau a tenu d’exposer brièvement les points qui ont été soumis à
rectification pour aboutir à un commun accord entre la Direction des impôts et
la société, soit:
a) Intérêts sur prêts :

22
Ce redressement a été réaménagé en appliquant à la moyenne des soldes
débiteurs un taux rémunérateur de 9 % au lieu de 10,50% initialement retenu.

b) Provision pour paiement de la RAIS :


Redressement abandonné au motif que la société avait réintégré extra-
complément au résultat fiscal imposable le montant de cette provision lors de
sa constitution.

c) Ristournes :
Cette réintégration a été abandonnée du fait que la société avait provisionné
ce montant tel qu’il est prescrit par l’instruction 16 considéré comme manuel
de procédure comptable des assurances, imposé par la Direction des
assurances du Ministère des Finances.
Cependant, une amende de 1.000,00 dhs par année a été appliquée pour
défaut de déclaration de ces montants sur l’état 8306.

d) Annulation des primes :


Les primes annulées ont été provisionnées au même titre que les ristournes;
d’où le redressement notifié a été abandonné.

e) Créditeurs divers :
Les réintégrations proposées ont été abandonnées suite à la présentation par
la société des réclamations émanant des créditeurs divers, ce qui interrompt la
prescription quinquennale.

f) TFSE :
Abandon des montants suivants :
1°) 484.850,00 quote-part des frais d’acquisition d’un terrain considérant
que la société pouvait imputer le montant total des frais d’établissement au
premier exercice bénéficiaire.
2°) 57.043,00 montant relatif aux travaux effectués dans une villa de
fonction dont les dépenses ont été justifiées par des factures présentées par la
société.
g) Plus-value sur cession d’immeuble :
La réintégration de la plus- value sur cession d’immeuble a été abandonnée
au motif que cette cession a été réalisée avec l’accord de la Direction des
assurances du Ministère des Finances.
h) Pertes exceptionnelles :
Ce redressement a été supprimé au motif que le plan comptable préconisé
par la Direction des assurances prévoit la constatation de la dépréciation des
titres par les pertes exceptionnelles.
Taxe sur la valeur ajoutée :
a) TVA/ commissions reçues auprès des réassureurs :
Rappel notifié abandonné considérant que les montants reçus sont liés aux
opérations d’assurances déjà soumise à la taxe sur les assurances.
b) TVA/ cession d’immeuble :
23
Ce redressement a été abandonné pour les mêmes motifs invoqués en
matière de l’impôt sur les sociétés.
c) TVA/ intérêts sur prêts :
Ce rappel a été réaménagé suite à l’application du taux de 9% ( voir IS ) .
En conclusion, l’accord obtenu avec la société a été signifié par écrit tout en
faisant mention également du désistement du pourvoi devant la CNRF.

Bases IS arrêtés
Ex. 1990 Ex. 1991 Ex. 1992 Ex. 1993
Par le vérificateur 8.131.320 6.198.240 8.113.840 14.043.040
Par la CLT 6.525.330 5.601.360 7.307.270 9.834.490
Suite accord 5.666.924 5.419.420 6.883.911 8.622.749
Déclarés 5.032.917 5.302.749 6.241.254 8.205.301

Montants TVA à rappeler

Ex. 1990 Ex. 1991 Ex. 1992 Ex. 1993

Par le vérificateur 2.308.128 1.655.894 2.268.053 2.862.526


Par la CLT 1.651.690 1.638.794 2.250.953 2.336.020
Suite accord 733.731,40 139.098,60 167.838,20 192.289,80

Il y’a lieu de faire une comparaison entre les bases initialement notifiées et
celles sur lesquelles l’accord a été conclu. On constate que les bases sur
lesquelles a porté l’accord ,au niveau i.s , ne représentent que :
70% des bases notifiées(exercice 1990)
87% des bases notifiées (exercice 1991)
85% des bases notifiées (exercice 1992)
61% des bases notifiées (exercice 1993 )
-------------
total : 303 / 4 = 76% (taux moyen )
Quant aux pourcentages de minoration des bases déclarées par rapport aux
bases résultant de l’accord ,ils sont comme suit :
12,59 % en 1990 )
2,22 % en 1991 (
10,29 % en 1992 ) 30,18 : 4 = 7,54 % ( taux moyen )
5,08 % en 1993 (
Le rappel total de la taxe notifiée.............. = 9.094.601,00
Le rappel total de la taxe CLT..............= 7.877.457,00
Le rappel total de la taxe suite à accord.. = 1.232.958,00

24
ANNEXE I

Loi n° 43-94 relative aux obligations comptables des entreprises


d’assurances, de réassurances et de capitalisation promulguée par le dahir n° 1-
95-4 du 24 Chaâbane 1415 ( 26 janvier 1995 )

Décret n° 2-94-731 du 29 Chaâbane 1415 ( 31 Janvier 1995 ) pris pour


l’application de la loi n° 43-94 relative aux obligations comptables des entreprises
d’assurances, de réassurances et de capitalisation.

Arrêté du Ministre des Finances et des investissements extérieurs n° 840-96 du


19 Hijja 1416 ( 8 Mai 1996 ) relatif au plan comptable des assurances.
Article 2 : les dispositions du présent arrêté entreront en vigueur à compter du
premier exercice ouvert après sa publication au bulletin officiel.

PLAN COMPTABLE DES ASSURANCES


TITRE I : Principes généraux
TITRE II : Les états de synthèse ( 17 pages )
TITRE III : Cadre comptable et plan de comptes ( 83 pages )
TITRE IV : Contenu et modalités de fonctionnement des comptes ( 66 pages )

Internet, site du Ministère des Finances ( Direction des assurances )

25
ANNEXE II
CONVENTION-TYPE INTER-BUREAUX ENTRE UNE SOCIETE
ETRANGERE D’ASSURANCE ET UNE SOCIETE MAROCAINE
AGISSANT DANS LE DOMAINE D’ASSURANCE DU TRANSPORT
ROUTIER .

26

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