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Les députés se font l'écho des "dégâts" de la crise sur les jeunes (PAPIER D'ANGLE-
ACTUALISATION)
12/01/2021 20:11:58 GMT+01:00
#635354 DGTE 1889 TGW44 (4) AFP (636)

Par Christophe DE ROQUEFEUIL


ATTENTION - ajoute déclarations Borne, députés ///

PARIS, 12 jan 2021 (AFP) - Moins malades du Covid-19, mais frappés par ses
conséquences sociales, éducatives ou psychologiques: le "lourd tribut" payé par les
jeunes à la crise sanitaire a été reconnu unanimement mardi par les députés, sur fond de
divergences concernant la réponse gouvernementale.

Etudiants démoralisés par l'isolement, "petits boulots" qui disparaissent, accès à l'emploi
encore plus incertain... beaucoup de jeunes connaissent une situation de "souffrance et
d'interrogation" inédite, a souligné Sylvie Charrière (LREM).

"Les dégâts de la crise sur certains jeunes risquent d'être durables", s'est alarmé pour sa
part Stéphane Viry (LR).

Le Premier ministre Jean Castex, présent juste avant le débat pour les questions au
gouvernement, a évoqué le "lourd tribut" payé en particulier par les étudiants en
"situation d'isolement, de solitude, de difficultés pédagogiques".

Le chef du gouvernement a annoncé qu'il recevrait dès vendredi les représentants de la


communauté universitaire, tout en précisant que la situation sanitaire laissait "peu de
marge de manoeuvre".

Sa ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a promis "des solutions pour


l'ensemble de ces jeunes" étudiants en difficulté, des parlementaires évoquant des
risques psychiques pouvant aller jusqu'à la tentative de suicide.

Un rapport parlementaire issu d'une commission d'enquête, présenté en décembre par


l'ancienne ministre communiste Marie-George Buffet, avait déjà tiré la sonnette d'alarme
en soulignant qu'enfants et jeunes, bien que peu malades du Covid-19, subissaient "de
plein fouet" la crise sanitaire sur le plan psychologique, social ou matériel.

Le "débat sur le plan gouvernemental en faveur de la jeunesse" de mardi, sans vote,


avait été proposé par le groupe LREM pour la reprise des travaux dans l'hémicycle en ce
début d'année, dans le cadre d'une "semaine de contrôle" de l'action gouvernementale.

Les députés de la majorité comme la ministre du Travail Elisabeth Borne ont souligné que
ce plan "un jeune, une solution" lancé en juillet et "massif" avec 6,5 milliards d'euros à la
clé, permettait de tripler les moyens consacrés à la jeunesse en difficulté. Sa mesure
phare consiste en une aide à l'embauche versée aux entreprises.

- "courage des jeunes Français" -

"Cette stratégie est en train de porter ses fruits", a estimé Mme Borne. La ministre a
notamment souligné une année 2020 "historique" pour l'apprentissage avec un nombre
record de 440.000 contrats signés.
:
Fin novembre, dans le cadre de son plan, le gouvernement a annoncé le doublement du
nombre de bénéficiaires de la Garantie jeunes en 2021 à 200.000. Une formule axée sur
l'insertion, préférable selon lui à une extension du RSA aux moins de 25 ans prônée par
la gauche.

Le gouvernement en a aussi étendu le principe à d'autres dispositifs: les jeunes entrant


sur le marché du travail pourront bénéficier d'un accompagnement intensif à Pôle emploi
- pour 240.000 d'entre eux - ou d'un atelier "Objectif 1er emploi", via l'Apec.

Comme de nombreux orateurs de l'opposition, le député (app. PS) Régis Juanico a


toutefois déploré un "plan insuffisant" pour répondre aux difficultés de jeunes qui sont
depuis des années déjà "devenus une variable d'ajustement".

"Les tentatives de suicide se multiplient" parmi eux, s'est-il alarmé, en relevant que la
France ne compte par exemple qu'un psychologue pour 30.000 étudiants.

Le communiste Hubert Wulfranc s'est aussi indigné du manque de moyens des médecins
scolaires, en première ligne pour répondre aux difficultés des enfants mais qui sont "en
déficit chronique et isolés sur le terrain".

François Ruffin (LFI) a quant à lui pressé le gouvernement de "rouvrir les amphis" pour
redonner espoir aux étudiants. Mme Borne lui a fait observer qu'ils étaient aussi fermés
partout en Europe pour les mêmes raisons sanitaires.

Soucieux de ne pas tenir qu'un discours pessimiste à l'égard des jeunes, plusieurs
intervenants ont notamment salué l'engagement civique et associatif de nombre d'entre
eux face à la crise. Elodie Jacquier-Laforge (Modem) a souligné "le courage et la
résilience des jeunes Français" face à la pandémie et ses conséquences.

parl-cr/reb/ib/dch
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