Sunteți pe pagina 1din 11

EMC Consulte Page 1 sur 11

Obturation : Inlays composites

Recommander cet article

G. Grégoire : docteur en chirurgie dentaire, docteur en sciences odontologiques,


docteur d'Etat en odontologie, maître de conférences des universités

S. Elfersi : docteur en chirurgie dentaire, attachée universitaire

M.H. Rouge-Lafon : docteur en chirurgie dentaire, attachée universitaire


Faculté de chirurgie dentaire, 3, chemin des Maraîchers, 31400 Toulouse cedex
France

23-135-K-10 (1991)

Résumé

En odontologie restauratrice, les inlays métalliques ont été longtemps considérés


comme l'obturation de choix des pertes de substance coronaires des dents cuspidées.

Cependant, la demande croissante par les patients d'obturations esthétiques


restaurant l'aspect naturel de la dent saine et la volonté de nombreux praticiens de
réduire l'utilisation d'alliages en bouche ont conduit à l'emploi de biomatériaux
différents.

L'apparition des systèmes de collage et l'exploitation des possibilités de mordançage


de l'émail ont considérablement modifié le concept thérapeutique des lésions
dentaires.

Ainsi, Touati en France (1981) [35] et James aux États-Unis (1983) [18] ont proposé
une nouvelle technique : des incrustations composites moulées, réalisées au
laboratoire à partir d'une empreinte, sont secondairement collées dans la cavité
coronaire, restaurant les caractères anatomiques, physiologiques et esthétiques de la
dent traitée.

Après avoir décrit les indications et contre-indications liées à ce mode de


reconstitution, nous nous proposons d'énoncer les principes de préparations des
cavités (proposés par Touati et James) et de présenter les différentes techniques
d'élaboration de l'inlay composite.

©1991 Éditions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS - Tous droits réservés.


EMC est une marque de Elsevier SAS.

Plan

Indications, contre-indications
Préparation de la cavité
Différentes techniques de l'élaboration de l'inlay
Collage, finition

file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20372.htm 06/08/2004
EMC Consulte Page 2 sur 11

Collage, finition
Avantages et inconvénients des inlays composites face aux différentes
obturations
Conclusion et aspects biologiques

Haut de page
Indications, contre-indications

Indications

Elles résultent d'une analyse individuelle de chaque cas clinique. Il convient de


mettre en évidence le fait qu'elles se posent essentiellement lorsque le facteur
esthétique est prioritaire.

L'inlay composite est réservé aux reconstitutions de classe I et classe II des


prémolaires et molaires permanentes, en l'absence de pathologie occlusale.

Les lésions précoces des dents permanentes immatures et les reconstitutions


coronaires préprothétiques sont des indications de l'inlay composite en méthode
directe.

Mitchem [25] suggère une utilisation comparée des différents matériaux de


restauration. Les obturations métalliques sont, à son sens et dans tous les cas, les
obturations fonctionnellement idéales. Lorsque l'exigence esthétique intervient, les
composites postérieurs classiques doivent servir à restaurer les cavités dont l'isthme
ne dépasse pas un quart de la distance intercuspidienne. Au-delà de cette étendue de
cavité, la restauration par inlay composite ou céramique est nécessaire (tableau I).

Contre-indications

Elles représentent les limites à respecter pour assurer le succès de notre


thérapeutique.

Contre-indications générales

- Une hygiène bucco-dentaire imparfaite.


- Des polycaries.
- Une occlusion non favorable : aucune interférence ou prématurité occlusale
postérieure ne doit apparaître dans les mouvements fonctionnels mandibulaires que
ce soit en diduction ou en propulsion. Nous limiterons la préparation de ces inlays à
des patients présentant une protection canine et un guide antérieur
fonctionnellement acceptable.
- Des parafonctions.

Contre-indications liées à la dent elle-même

- Les dents dépulpées : une dent dévitalisée présente en principe un délabrement


coronaire trop important et une fragilité des bords. De telles dents sont
généralement justiciables de restaurations périphériques.
- Les préparations sous-gingivales : car il n'y a pas d'émail dans cette zone et le
collage, donc l'herméticité, serait insuffisant.
- Une hauteur coronaire clinique insuffisante.

file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20372.htm 06/08/2004
EMC Consulte Page 3 sur 11

- Une hauteur coronaire clinique insuffisante.


- Des recouvrements totaux.
- Un espace trop important entre la dent à reconstituer et sa voisine (Touati, 1984
[35] ) : l'inlay présenterait alors un surplomb trop important susceptible d'augmenter
les risques de fracture.

Haut de page
Préparation de la cavité

Conception

La préparation de la cavité suit globalement les mêmes principes que ceux qui
régissent celle d'une cavité pour inlay métallique (dépouille, choix de l'axe
d'insertion). Cependant, la différence de structure des matériaux utilisés pour
l'élaboration entraîne des particularités de préparation significative.

Analyse de la cavité

Cavité de classe I (fig. 1 A, B)

Limites occlusales de la cavité

Il est nécessaire de situer les limites de la préparation à distance des contacts


occlusaux, de façon à ce que le futur chanfrein les englobe ou les évite.

En effet, l'impact des cuspides antagonistes sur une épaisseur trop faible de
composite risque d'entraîner des fêlures ou fractures du matériau.

L'extension prophylactique de la préparation dans le sillon est de règle.

Caractéristiques internes de la cavité

Parois

La cavité classe I comporte des parois marginales (mésiale et distale), des parois
vestibulaires et linguales ou palatines, et une paroi pulpaire.

Les parois marginales (distale et mésiale) sont parallèles aux faces proximales
externes de la dent. Elles se situent en principe entre le fond de la fossette marginale
et l'arête de cette même crête.

Les parois vestibulaires et linguales ou palatines doivent être suffisamment


résistantes. Pour cette raison, elles seront parallèles à l'axe d'insertion de l'inlay.

La cavité dans le sens vestibulo-lingual ne dépassera pas le tiers de la face


occlusale. Si ces limites doivent être dépassées, il faut envisager un recouvrement
cuspidien.

La paroi pulpaire établie dans le tissu dentinaire sain doit être perpendiculaire aux

file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20372.htm 06/08/2004
EMC Consulte Page 4 sur 11

La paroi pulpaire établie dans le tissu dentinaire sain doit être perpendiculaire aux
forces de mastication. Grâce au collage de l'inlay, il n'est pas nécessaire d'obtenir un
fond de cavité rigoureusement plat.

Les angles de raccordement entre les différentes parois doivent être arrondis, ce qui
permet une meilleure répartition des forces exercées sur la dent (la diminution de la
concentration des forces est de 40 %). Cette préparation arrondie diminue le stress
dentinaire lors de la fonction occlusale.

Profondeur

Ici aussi, le principe de collage de l'inlay fait qu'il n'est pas nécessaire d'augmenter
la profondeur pour avoir une rétention. On peut se limiter à la profondeur requise
par l'exérèse des tissus infiltrés.

Bords

Le chanfrein ou biseau cavo-superficiel est continu et régulier. Il a pour but


d'augmenter la surface de l'émail mordancé, de rendre le joint inlay-dent aussi
étanche que possible et de contribuer à la sustentation de l'inlay qui est également
assurée par la préparation du fond.

Trois formes de préparation sont possibles :

- Un chanfrein concave (Touati [36], Harb-Kadiri [16]) (fig. 1 B)


- Cette préparation présente l'avantage d'offrir une plus grande épaisseur de
composite (Nebot et coll. [27]) au niveau des bords avec comme conséquences :

- un meilleur rendu esthétique, en particulier pour le dégradé des teintes ;


- un risque moindre d'écaillement ou de fêlure des bords de l'inlay, qui serait
à craindre étant donné la faible résistance des composites sur une épaisseur
moindre ;
- une plus grande facilité de finition.

On peut lui reprocher toutefois d'être moins économe en tissu dur et de réalisation
plus délicate (Nebot), en particulier au niveau cervical : elle peut même être
impossible quand l'émail périphérique est trop mince et non soutenu.

Un biseau (James)

Il permet une économie tissulaire et doit être réalisé sur toute la périphérie de la
préparation. Ce biseau a une largeur de 1,5 à 2 mm, avec une orientation de 60 °
pour que l'angle de raccordement soit suffisamment ouvert.

Lutz dans sa recherche sur le maintien de l'intégrité marginale conclut que c'est la
meilleure forme de préparation.

Un angle de raccordement à 90 °

Cette préparation a pour résultat une surface mordancée moins importante que pour
les autres techniques.

file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20372.htm 06/08/2004
EMC Consulte Page 5 sur 11

les autres techniques.

Cavité de classe I composée (fig. 2)

L'extension de la cavité occlusale aux sillons palatins, linguaux ou vestibulaires se


fait systématiquement lorsqu'il y a infiltration de ces sillons ou le moindre doute.

La cavité préparée dans le sillon est parallèle à l'axe de dépouille de la dent. Cette
cavité secondaire doit être au moins égale à 2 mm (Miara [24]) pour ne pas créer un
affaiblissement de la structure de l'inlay, et être à l'origine de tensions internes lors
de la préparation.

Cavité de classe II

L'inlay composite trouve ici toute son indication si on le compare à une obturation
composite classique. Il assure de bons points de contact et des embrasures correctes,
des faces proximales polies.

Il suit les mêmes règles que la préparation de cavités pour inlays métalliques mais :

- l'isthme reliant la cavité principale à la cavité secondaire doit avoir une largeur au
moins égale à 2 mm (Miara [24]) pour les raisons que nous venons de citer ;
- le chanfrein cervical est préparé dans l'émail. Il y a donc obligation d'une
préparation sus-gingivale .

Cavité avec recouvrement cuspidien

Un onlay est indiqué chaque fois que la préparation pour un inlay passe à moins de
0,5 mm de la pointe de la cuspide, c'est-à-dire lorsque celle-ci n'est plus soutenue
par la dentine mais est presque exclusivement composée d'émail.

Il est nécessaire de procéder à une réduction des cuspides concernées d'au moins 1,5
mm.

Cette réduction tiendra compte dans son modelage de l'occlusion centrée et des
mouvements de latéralité.

Du fait de l'existence de forces de liaisons entre l'inlay collé et les tissus dentaires,
le simple aménagement de la cavité et la réalisation du chanfrein suffisent à la
rétention de l'inlay.

Les techniques de collage permettent une plus grande économie de tissu dentaire
sain que lors de la préparation d'inlays métalliques.

Haut de page
Différentes techniques de l'élaboration de l'inlay

Méthode directe

file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20372.htm 06/08/2004
EMC Consulte Page 6 sur 11

Matériaux

Actuellement, il existe deux types de composite destinés aux inlays :

- un composite microchargé photopolymérisable dont la matrice est du BIS GMA et


dont les caractéristiques de charge sont une charge globale d'environ 72 % en poids,
et une charge inorganique pour 51 % en poids, composée de dioxyde de silicium
hautement dispersé (SiO2) avec une granulométrie moyenne de 0,04 m. Elle est
formée de 48 % en poids d'éther d'acide méthacrylique multifonctionnel
(Dentacolor, Kulzer) ;
- le deuxième matériau est un composite hybride, également photopolymérisable.
Sa matrice est constituée de diméthacrylate d'uréthane. Elle est formée de 34 % en
volume de résine de Bowen et 22 % en poids de cette même résine. Une
macrocharge prépolymérisée et une microcharge d'acide silicique pinolytique
constituent la charge de ce composite (EOS Ivoclar).

Principes de la technique

Il existe principalement deux techniques d'élaboration d'inlay directement au


fauteuil, ne nécessitant pas d'étape au laboratoire.

Le principal avantage de ces méthodes par rapport à un composite postérieur


classique est la polymérisation complète de l'inlay ainsi que la finition prothétique
des faces proximales hors de la cavité buccale.

Technique Kulzer

La cavité une fois taillée selon les principes énoncés précédemment est, de même
que les dents adjacentes, isolée avec un gel, puis une matrice transparente et des
coins réfléchisseurs de lumière sont mis en place.

Le composant de base est alors inséré et condensé à l'aide d'instrument en résine


dans les niches interproximales.

On effectue la première polymérisation en bouche, 20 secondes pour chaque face.

Le composant occlusal, très résistant à l'abrasion, est ensuite ajouté puis polymérisé
20 secondes par face.

L'inlay est ensuite désinséré de la cavité : pour cela on fixe un tenon polymérisé sur
l'obturation durcie. La matrice et les excédents de matériau sont enlevés. L'inlay est
sorti verticalement et on vérifie les points de contact.

L'inlay, hors de la cavité buccale, est recuit dans la " light box " pendant 6 min puis
les faces proximales sont dégrossies ; les surfaces intérieures sont, elles, dépolies à
l'aide d'un diamant de 40 m.

La première finition est ainsi terminée et l'inlay est prêt à être collé en bouche.

Deuxième technique d'élaboration d'inlay

file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20372.htm 06/08/2004
EMC Consulte Page 7 sur 11

Deuxième technique d'élaboration d'inlay

Elle est faite hors de la cavité buccale, ce qui constitue la différence essentielle par
rapport à la méthode précédente (Vivadent).

Une fois la cavité taillée et les parties rétentives comblées, une empreinte de la dent
à restaurer est faite avec un silicone de haute viscosité, réticulé par condensation.

On introduit ensuite dans cette empreinte du polyvinylsiloxane, matériau à prise


rapide, donnant un modèle positif.

S'il s'agit d'une cavité proximale, le modèle est entaillé, puis rompu dans l'espace
interproximal. Après avoir dégagé les limites de la préparation, la cavité est enduite
d'un isolant. Le matériau est foulé, modelé et sculpté. Les deux parties du modèle
sont repositionnées pour régler le point de contact.

L'inlay est ensuite polymérisé 40 à 60 secondes par face puis retiré du modèle pour
la polymérisation de l'intrados pendant 40 à 60 secondes également.

Avant l'essayage en bouche, l'inlay est surfacé sur toutes les faces intérieures,
hormis le rebord gingival.

Méthode indirecte

Matériaux

Les composites utilisés pour cette technique d'inlays sont des composites
microchargés.

Il existe quatre composites de laboratoire utilisés dans la technique des inlays


(Vivadent, Kulzer, Espe, Coltène) dont les propriétés mécaniques et optiques ont
été améliorées par rapport aux produits préexistants.

Le SR Isosit Inlay-Onlay de chez Vivadent est un composite hautement


microchargé et homogène, d'où une grande résistance à la déformation. Il ne
contient ni charges organiques ni inorganiques, mais des microcharges pures de
0,04 m. Il est chargé à 56 % en volume et 74 % en poids, proportion élevée qui lui
confère d'excellentes qualités mécaniques et une bonne résistance à l'abrasion.

L'Estilux Posterior CVS de Kulzer est un composite photopolymérisable hybride


contenant des charges de céramique de verre et des microcharges de Si02 à haute
dispersion.

Le Visio-Gem d'Espe est un composite chargé à base d'acrylate bifonctionnel (51 %


résine, 49 % composite).

Le Brilliant DI de Coltène est un composite hybride avec des particules de 1 m. Il


est chargé à 78,5 % en poids.

Principes de la technique

Ces résines sont soit photopolymérisables, soit thermopolymérisables. L'élaboration

file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20372.htm 06/08/2004
EMC Consulte Page 8 sur 11

Ces résines sont soit photopolymérisables, soit thermopolymérisables. L'élaboration


de l'inlay selon chaque technique considérée comporte des variables.

Deux séances cliniques et une étape laboratoire sont nécessaires.

Première séance clinique

La préparation de la cavité est effectuée selon les principes énoncés précédemment.


Après avoir mis un fond protecteur sur la dentine, le praticien effectue la prise
d'empreinte, avec des silicones ou des polyéthers, et choisit la teinte. Cet ensemble
est ensuite transmis au laboratoire de prothèse.

La cavité est obturée avec un ciment provisoire sans eugénol, ou un inlay


provisoire.

Laboratoire

C'est à ce niveau-là que, selon les firmes, la technique d'élaboration de l'inlay


comporte quelques variantes.

Le modèle de laboratoire est réalisé en plâtre extradur. Pour la technique Ivoclar,


deux modèles sont nécessaires : un en plâtre dur et l'autre en plâtre extradur.

Le modèle est fractionné au niveau des modèles positifs unitaires et il est monté sur
articulateur.

Après avoir tracé au crayon-mine les limites de la préparation, la cavité d'inlay du


modèle positif unitaire est revêtue de fluide séparateur ou vernis d'espacement, qui
évite l'adhérence du composite au plâtre.

Le composite est ensuite foulé et modelé dans la cavité selon les différentes teintes
choisies, puis les sillons et fossettes ou d'autres éléments caractéristiques sont
maquillés à l'aide d'intensifs. Il est préférable de toujours placer l'agent en excès au
niveau des zones marginales et des points de contact pour compenser la rétraction
de polymérisation (Ivoclar).

Après avoir isolé les dents antagonistes on vérifie et adapte l'occlusion, puis le
composite est recouvert de fluide séparateur permettant une meilleure
polymérisation.

L'inlay est alors, suivant les procédés, soit thermopolymérisé à 120 °C pendant 10
min sous une pression d'eau de 6 bars (Ivoclar), soit photopolymérisé (Kulzer,
Espe), soit photothermopolymérisé (Coltène).

Lors de la thermopolymérisation, le plâtre ayant été immergé dans l'eau est devenu
très friable et lorsque l'on retire l'inlay on détériore le modèle, d'où la nécessité
d'avoir un deuxième modèle en plâtre dur pour la finition de l'inlay.

Cette thermopolymérisation est plus contraignante que la photopolymérisation,


mais elle permet de diminuer la porosité du matériau et d'assurer une
polymérisation complète même en cas de forte épaisseur (Miara, 1988 [24]).

L'inlay est ensuite fini et poli.

file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20372.htm 06/08/2004
EMC Consulte Page 9 sur 11

L'inlay est ensuite fini et poli.

Il faut tout d'abord rectifier les bords et la sculpture puis vérifier et régler le point de
contact.

Pour cela, on utilise soit des instruments rotatifs, multilames en carbure de


tungstène ou des instruments diamantés de granulométrie décroissante, soit un tour
de laboratoire.

Le polissage est effectué avec des cupules et des pointes en silicone aluminé
légèrement abrasives (grises) pour éliminer les derniers excédents et des pointes
non abrasives siliconées (vertes) à finir. Enfin, le brillantage est obtenu avec des
meulettes en fil de coton ou peau de chamois entraînant une pâte diamantée, puis du
blanc d'Espagne.

Enfin, l'intrados est soit dépoli avec une fraise diamantée (Kulzer), soit sablé à
l'aide d'une microsableuse sous pression faible de 2 bars (Ivoclar) pour assurer dans
tous les cas une bonne liaison avec le composite de fixation.

Deuxième séance clinique

Elle comporte trois étapes : la vérification et l'essayage de l'inlay, le collage et les


finitions, qui seront développées dans le chapitre suivant, car elles sont communes
aux deux méthodes, directe et indirecte.

Haut de page
Collage, finition

Ces étapes sont communes à la méthode directe et indirecte.

Vérification et essayage de l'inlay

Après avoir déposé l'obturation provisoire, on place un champ opératoire efficace


(digue).

Puis on essaie l'inlay. Cet essayage est en tout point comparable à celui d'un inlay
métallique, et en particulier on vérifie et on règle le point de contact.

Par contre, il est préférable de ne pas vérifier l'occlusion ni retoucher l'inlay à ce


stade, car tant que le collage n'est pas effectué il reste fragile, en particulier au
niveau des bords.

Collage

La cavité est rincée et séchée puis l'émail mordancé à l'aide d'un gel coloré pendant
30 secondes. On rince abondamment et on sèche. On applique l'agent de liaison
amélaire et on enlève l'excès à la soufflette. On applique l'adhésif choisi en double
enduction (intrados de l'inlay-cavité) puis on positionne l'inlay dans sa cavité, et,
une fois en place, on le maintient sous pression contrôlée.

Après une photopolymérisation brève, on enlève le plus gros des excédents pour
continuer la photopolymérisation pendant 40 à 60 secondes par zone. On vérifie

file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20372.htm 06/08/2004
EMC Consulte Page 10 sur 11

continuer la photopolymérisation pendant 40 à 60 secondes par zone. On vérifie


l'occlusion.

Finitions

Il est préférable de ne pas enlever les excédents durcis du matériau de scellement


avec une sonde, mais avec un scalpel ou un ciseau à émail.

On finit et polit l'obturation avec des instruments adaptés : fraises carbure de


tungstène à finir et pointes siliconées.

Une radio de contrôle par la technique " Bite-Wing " est nécessaire pour contrôler
l'ajustage cervical.

Haut de page
Avantages et inconvénients des inlays composites face aux différentes obturations

Par rapport aux inlays or

- Avantages :

- esthétique ;
- économie de tissu dentaire ;
- pas de maquettes en cire ni de coulée ;
- possibilité de retoucher l'inlay ;
- coût moins élevé.

- Inconvénients :

- risque plus élevé d'avoir des infiltrations au niveau du joint marginal ;


- résistance à l'abrasion inférieure.

Par rapport aux amalgames

- Avantages :

- esthétique ;
- économie de tissu dentaire ;
- moins de risque de fracture car l'inlay composite est collé et fait donc corps
avec la dent ;
- possibilité de retoucher le point de contact ;
- la résistance à l'abrasion est la même.

- Inconvénients :

- coût élevé ;
- séance plus longue ;
- protection pulpaire souvent nécessaire ;
- moins durable dans le temps.

Par rapport aux composites conventionnels

- Avantages :

file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20372.htm 06/08/2004
EMC Consulte Page 11 sur 11

- Avantages :

- résistance à l'abrasion meilleure du fait de la présence de microparticules


(0,04 m) qui sont, de plus, intimement liées à la matrice organique ;
- bon état de surface : la rugosité de la surface d'un composite microchargé
après polissage est de l'ordre de 0,017 à 0,041 m. Ils se laissent bien polir et
conservent un brillant après action érosive ;
- joint marginal contrôlé, ne présentant pas de débordement ;
- évite le risque de fracture de l'émail ;
- séance clinique plus courte lorsqu'il s'agit de la méthode indirecte ;
- meilleur contrôle du retrait de polymérisation ;
- polymérisation complète et homogène ;
- détails occlusaux plus fins et meilleurs points de contact, ainsi que
possibilité du polissage des faces proximales ;
- meilleure tolérance pulpaire et gingivale grâce au polissage ;
- effets de percolation diminués.

- Inconvénients :

- coût élevé ;
- nécessité de deux séances pour la méthode indirecte.

Haut de page
Conclusion et aspects biologiques

La polymérisation complète des composites par méthode indirecte dans des


enceintes spéciales élimine le risque de reliquats de monomères libres.

D'autre part, les conséquences de la contraction de polymérisation sont limitées à la


faible épaisseur du matériau de collage.

Le polissage de laboratoire de prothèse associé à la finition en bouche permet


d'obtenir des surfaces parfaitement polies, notamment au niveau des faces
proximales.

Les limites précises de l'obturation épousent les bords de la cavité sans


débordement.

Il résulte de ces différentes caractéristiques un joint marginal très satisfaisant


assurant une meilleure étanchéité et une intégration biologique de ce type de
restauration.

©1991 Éditions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS - Tous droits réservés.


EMC est une marque de Elsevier SAS.

file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20372.htm 06/08/2004

S-ar putea să vă placă și