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Le plan

I. Introduction :
II. Partie théorique :
1. L’acte transfusionnel
1.1 Définition
1.2 Les différents produits sanguins
labiles :
1.2.1 : Le concentré de globules rouges (CGR)
1.2.2 : Le plasma frais congelé (PFC)
1.2.3 : Le plasma d’aphérèse (PA)
1.3 Le suivi transfusionnel :
1.3.1. Immédiat :
1.3.2 .Secondaire :
1.3.3 .Retardé :
1.4 La surveillance du malade lors de la
transfusion :

2 Les incidents transfusionnels


2.1 Définition :
2.2 Grades et imputabilités :
2.3 Les Causes :
2.4 Les Conséquences :
2.5 Les Types :
Les IT hémolytiques :
Les IT fébriles non hémolytiques :
Les IT allergiques :
L’anaphylaxie :
Syndrome respiratoire aigue post
transfusionnel (TRALI) :
Surcharge circulatoire post transfusionnel :
Les IT immunologiques :

1
Les IT de type infectieux :
Les IT métaboliques :
Embolie gazeuse post transfusionnelle :
Purpura post transfusionnel :

3 Conduite à tenir devant un incident transfusionnel


4 Rôle du TSP dans la prise en charge d’un IT

III. Partie pratique :


1. Matériels et méthodes :

i. Matériel :
ii. Méthodes :
Recueil des données
Analyse des données
Organisation et calendrier

2. Résultats :
2.1 .Caractéristiques de la population :
2.1.1. L’âge :
2.1.2. Le sexe :
2.1.3. Le diagnostic :

2.2. Données relatives à la transfusion :


IV. Discussion :
V. Conclusion :
VI. Référence :
VII. Liste des abréviations :
VIII. Annexes :

2
Liste des abréviations

IT : incident transfusionnel

PSL : produits sanguins labiles

CGR : les concentrés de globules rouges

CP : les concentrés de plaquettes

PFC : les plasmas frais congelés

VHB : Hépatite B

VHC : Hépatite C

VIH : Virus d’immunodéficience humaine

CNGMO : Centre nationale de greffe de la moelle osseuse

CNTS : Centre nationale de transfusion sanguine

FC : Fréquence cardiaque

FR : Fréquence respiratoire

TA : Tension artérielle

TRALI :

RAI : recherche d’agglutinines irrégulières

HLA :

ABO :

EFS : établissement français de sang

Ac : anticorps

PS : personnel de santé

3
Introduction

4
La transfusion sanguine est un geste très utile qui peut sauver une vie et réduire par
conséquent la morbidité. Cependant cet acte vitale présente plusieurs effets indésirables qui
peuvent être graves voire mortels d’où la nécessité d’une surveillance stricte et proche des
malades polytransfusés lors de la transfusion pour éviter la survenue d’incidents
transfusionnels (IT) appelés aussi réactions transfusionnelles qui peuvent être immédiats ou
retardés.

On estime que 0.5 % à 3% des transfusions sanguines donnent lieu à des réactions
indésirables mais dans la majorité des cas se sont des réactions mineures sans conséquences
néfastes. La prise en charge des IT nécessite la présence d’un personnel paramédical (TP ou
infirmier) puisqu’il est un maillon principal de la chaine transfusionnelle comme c’est lui qui
réalise l’acte transfusionnel qui nécessite un contrôle pré-transfusionnel ultime auprès du
malade qui constitue le dernier contrôle de sécurité avant l’administration de PSL pour éviter
les IT par incompatibilité ABO.

En Tunisie, la circulaire 49-05 relative à la sécurité transfusionnelle, prélèvements,


qualifications biologiques, conservation et transport, distribution et acte transfusionnel s’est
intéressé des règles de bonne pratique.

5
Partie
Théorique

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1. L’acte transfusionnel :
1.1 Définition :

Une transfusion sanguine est une opération consistant à injecter, par perfusion intraveineuse,
du sang ou des dérivés sanguins PSL nécessitant avant d’être injectés la réalisation d’un bilan
pré transfusionnel auprès du malade. C’est un acte par lequel on fait passer du sang provenant
d’un ou de plusieurs sujets sains donneurs à un ou plusieurs sujets malades nécessitant d’être
transfusés appelés receveurs, la transfusion est dite dans ce cas homologue bien que la
transfusion autologue consiste à transfuser un malade par ses propres composants sanguins.
Lors de la transfusion les PSL administrés sont mentionnés dans la prescription médicale et
selon le dossier médical du malade. En effet, un sujet ayant reçu des PSL doit faire l'objet d'un
suivi médical et biologique par une surveillance post-transfusionnelle qui se révèle très utile
chaque fois qu'elle a été convenablement organisée, en particulier pour le dépistage des
complications immunologiques.

La transfusion sanguine peut être soit de sauvetage dans certaines situations, comme le
saignement massif dû au traumatisme de plus elle peut être utilisée pendant la chirurgie pour
compenser la perte sanguine, soit également cette technique peut être employée pour traiter
une pathologie précise comme pour les gens polytransfusés qui souffrent de : drépanocytose
ou B-thalassémie par exemple.
La transfusion se fait au lit du patient avec mise en place d’une voie veineuse et en
commençant obligatoirement par le contrôle ultime de la compatibilité qui est un contrôle
impératif au lit du malade permettant d’éviter les incompatibilités ABO.

1.2 Les différents produits sanguins labiles :

Se sont des produits à visée thérapeutique provenant d’un donneur du sang sain destinés à être
ultérieurement transfusés à un autre sujet malade. Ils sont obtenus par une technique de
séparation primaire et leur conservation est limitée et qui ne dépasse pas un an. Avant
d’introduire ces produits à un sujet nécessitant une transfusion sanguine plusieurs tests
biologiques seront effectués pour vérifier leur innocuité.

On distingue 3 principaux produits :

 Les concentrés de globules rouges CGR


 Les concentrés de plaquettes CP
 Les plasmas frais congelés PFC
1.2.1 Les concentrés de globules rouges CGR :

Ce sont des produits obtenus à partir d’un don de sang total, le sang est filtré par un
système de déleucocytation. Ils se conservent par un ajout de glucose et d’une solution
anti coagulante à 4°

1.2.2 Les concentrés de plaquettes CP :

7
Composants plaquettaires sont devenus disponibles en routine à plusieurs institutions à la fin
des années 1960 et depuis lors, l’utilisation a augmenté de façon constante.
Les plaquettes sont produites par trois méthodes principales et leur processus de fabrication
est réglementé par de multiples organismes. Comme l’évolution du domaine de transfusion
des plaquettes, un large éventail de stratégies visant à améliorer la sécurité des plaquettes a
développé. Cet examen explorer l'évolution de la thérapie moderne de composant
plaquettaire, mettre en évidence les différents risques associés à la transfusion des plaquettes
et décrire les stratégies de réduction des risques qui ont été mises en œuvre pour améliorer la
sécurité de cette transfusion.
En conclusion, le lecteur sera brièvement présenté pour sélectionner plaquettaire expérimental
et produits plaquettaires-mimétique qui ont le potentiel d'améliorer plaquettes transfusion de
sécurité dans un avenir proche.
On distingue le concentré de plaquettes d’aphérèse et le concentré de plaquettes standard :

1.2.3 Le plasma frais congelé PFC :

Le PFC est utilisé en transfusion sanguine, issu d’un prélèvement par aphérèse qui est une
technique qui permet la séparation des différents produits sanguins (plasma, leucocytes,
érythrocytes) par centrifugation. Ce produit peut être conservé congelé à une température
moins de 25°c pendant un an au maximum.

La transfusion par PFC permet de compenser les divers facteurs de coagulation déficitaires
chez le malade.

1.3 Le suivi transfusionnel :

Le suivi transfusionnel a pour objectif de garantir la sécurité du sujet receveur et il comporte 3


temps :

 Immédiat : ce temps consiste à vérifier l’absence de complications lors de la


transfusion qu’on appelle IT en surveillant de prés le malade s’il présente des
manifestations cliniques ou biologiques qui nécessitent l’intervention d’un PS pour sa
prise en charge immédiate. Ainsi après la déclaration d’un éventuel incident
transfusionnel constaté pendant la transfusion commence l’enquête étiologique faite
par le CNTS dés qu’il reçoive la fiche de déclaration d’IT.

 Secondaire : le suivi transfusionnel ne suffit pas juste pendant la transfusion, il faut


vérifier cliniquement et/ou biologiquement l’efficacité de la transfusion faite. De plus
il faut vérifier aussi la survenue d’IT retardée.

 Différé : cette étape de la surveillance permet de détecter l’absence d’IT à long terme,
notamment les complications virales.

1.3 LA surveillance du malade lors de la transfusion :


Lors de la transfusion surveiller l’enfant avant, pendant et après la transfusion :
8
- Aspect général ;
- Température ;
- FC,FR ;
- Bilan
- Noter l’heure de démarrage de la transfusion
- Le volume et le type de sang transfusé
- Tout effet indésirable observé

2. Les incidents transfusionnels :


2.1 Définition :

Ils correspondent à des manifestations cliniques inexpliquées par la pathologie de l’enfant.


Ces réactions transfusionnelles constituent un évènement inattendu ou indésirable et qui
peuvent apparaitre immédiatement, pendant la transfusion ou dans un délai plus au moins
court. Toute réaction indésirable due à une transfusion sanguine ou à un dérivé sanguin doit
être signalée au personnel de la CNTS dés que possible.

L'évaluation de tous les effets indésirables à la transfusion est de la responsabilité du


personnel médical de la banque de sang et la notification d'une telle réaction par l'unité du
patient sert comme une demande de la banque de sang consultation du médecin.

Un taux bas d’IT est en effet souvent synonyme de bonne maîtrise de la chaîne
transfusionnelle effectuée par le personnel de santé.

2.2 Grades et imputabilités :

Grades :

On peut classer les IT en 4 grades selon leurs gravités :

 Le grade 1 correspond à un IT avec absence de menace vitale immédiate ou à long


terme (frissons, hyperthermie, urticaire…).
 Le grade 2 correspond à un IT avec morbidité à long terme (maladie virale…).
 Le grade 3 correspond à un IT avec menace vitale immédiate (état de choc, détresse
respiratoire)
 Le grade 4 correspond au décès.

Imputabilités :

0 = exclue
1 = douteuse
2 = possible
3 = probable
4 = certaine

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2.3 Les Causes des IT:

Les effets indésirables secondaires à des transfusions de produits sanguins labiles sont : les IT
par contamination bactériologique du produit sanguin labile, Les incidents pour lesquels
l’origine est allergique sont les plus fréquentés dans les milieux hospitaliers. On peut révéler
aussi la cause immunologique de type ABO.

2.4 Les conséquences des IT:

La conséquence la plus douteuse et le décès qui reste


Le receveur peut développer des séquelles graves ou à long terme en cas d’IT infectieux
notamment l’infection par un agent infectieux persistant tel que (VIH, HBV, HCV). En effet,
la réaction transfusionnelle peut ne pas entrainer des séquelles qui peuvent éprouver des
difficultés lors des prochaines transfusions. De plus on peut qualifier les conséquences des IT
comme non déterminées si ces conséquences sont incertaines ou si la déclaration de l’IT n’a
pas eu lieu et dans ce cas l’enquête étiologique aussi n’était pas faite ce qui empêche de savoir
la cause et les conséquences des IT.

2.5 Les types des IT:

Les réactions peuvent être séparées en des réactions qui présentent au voisinage de la
transfusion et ceux qui présentent, à un moment ultérieur à la transfusion. Suspicion de
maladie post-transfusionnelle, qui peut présenter à un temps considérable après la transfusion,
doivent également être déclarés à la banque de sang.

On distingue les IT immédiats dont les signes cliniques apparaissent après la transfusion tel
que : frissons, urticaire, fièvre … etc. Et les incidents retardés qui souvent ont lieu après
quelques jours (8 jours après la transfusion).

Ces IT immédiats ou retardés sont de plusieurs types:

Les réactions hémolytiques :


La réaction transfusionnelle hémolytique aiguë désigne une destruction accélérée de
globules rouges survenant chez un receveur dans un délai de 24 heures suivant la
transfusion. La destruction des globules rouges découle d'une interaction entre les
anticorps du receveur et les antigènes des globules rouges transfusés.
Cette réaction se caractérise par la survenue soudaine de fièvre, de frissons, de
rougeurs faciales, de douleurs thoraciques ou lombaires, d'hypotension et de dyspnée,
et elle peut entraîner des complications graves, notamment l'insuffisance rénale et la
coagulation intra vasculaire disséminée (1)
La réaction transfusionnelle hémolytique aiguë est la principale cause de décès associé
à la transfusion sanguine.
La plupart des réactions transfusionnelles hémolytiques aiguës sont attribuables à
l'administration erronée de globules rouges incompatibles avec le système ABO à des

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receveurs ayant déjà développé des anticorps correspondants. L'identification fautive
de l'échantillon et du receveur est au nombre des erreurs courantes. Il est essentiel de
prendre des mesures pour déceler et éviter ces erreurs et réduire parallèlement
l'incidence de la transfusion de sang incompatible avec le système ABO et les
réactions transfusionnelles hémolytiques aiguës qui en découlent. Le diagnostic et le
traitement précoces jouent également un rôle important dans la réduction des décès
liés aux réactions transfusionnelles hémolytiques aiguës
Il existe aussi la réaction transfusionnelle hémolytique retardée qui consiste en une
destruction accélérée de globules rouges transfusés qui survient habituellement dans
les jours ou les semaines (généralement 2 semaines) suivant la transfusion.
Contrairement aux réactions transfusionnelles hémolytiques aiguës, les réactions
transfusionnelles hémolytiques tardives n'entraînent pas de symptômes ou n'entraînent
que des symptômes bénins comme une fébricule, une diminution de la concentration
d'hémoglobine et un ictère. Certains patients peuvent présenter de l'hémoglobinémie et
de l'hémoglobinurie.

La plupart des réactions transfusionnelles hémolytiques retardées découlent d'une


réponse immunitaire secondaire chez des patients déjà sensibilisés par une transfusion
ou une grossesse. Les patients qui ont déjà reçu des transfusions et les femmes qui ont
déjà été enceintes courent donc un risque accru de réactions transfusionnelles
hémolytiques retardées. Pour prévenir ces réactions, il est recommandé d'administrer
aux patients qui les ont déjà expérimentées des globules rouges qui ne sont pas
porteurs des antigènes associés.

Réaction fébrile non hémolytique :


La réaction transfusionnelle fébrile non hémolytique est la réaction non fatale la plus
courante qui soit associée à la transfusion de globules rouges et de plaquettes.
Elle se caractérise par une élévation isolée de la température, d'au moins un degré
Celsius dans les 24 heures suivant la transfusion, qui ne peut être attribuée à l'état
pathologique du patient. La fièvre s'accompagne habituellement de frissons, de rigidité
et d'inconfort. La transfusion de plaquettes présente plus de risques de réactions
transfusionnelles fébriles non hémolytiques que la transfusion de globules rouges. On
estime que le risque de réactions transfusionnelles fébriles non hémolytiques est
d'environ 1 % de l'ensemble des transfusions, avec un intervalle de 0,5 % à
6,8 %, dans le cas des globules rouges et de 4 % à 37,5 % des transfusions dans le cas
des plaquettes (7)
Les sujets qui ont déjà reçu une transfusion sanguine et les femmes qui ont déjà été
enceintes courent davantage de risque de subir des réactions transfusionnelles fébriles
non hémolytiques associées à des plaquettes(8).
La réaction transfusionnelle fébrile non hémolytique associée aux globules rouges est

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causée par la mise en présence des anticorps des leucocytes présents dans le plasma du
receveur et des leucocytes présents dans les globules rouges transfusés(6)
La réaction transfusionnelle fébrile non hémolytique associée aux plaquettes semble
liée, pour sa part, à la présence de cytokines pyrogènes libérées des leucocytes au
cours de la période de conservation des plaquettes. La déleucocytation des composants
sanguins cellulaires peut effectivement réduire l'incidence des réactions
transfusionnelles fébriles non hémolytiques (5)

Réaction allergique :
La réaction allergique est une réaction indésirable courante et généralement non fatale
associée à la transfusion de PSL (8). En général, elle entraîne des symptômes bénins
comme un érythème localisé, des éruptions urticariennes et du prurit, mais elle ne
s'accompagne ni de fièvre ni d'autres symptômes graves. La réaction allergique n'a
toujours pas d'étiologie connue avec certitude, mais elle pourrait découler de la présence
d'un allergène soluble dans le plasma du donneur (9)
De 1 % à 3 % environ de l'ensemble des transfusions entraînent une réaction allergique
(10). Même si aucun profil spécifique de receveur à risque n'a été dressé, des antécédents
de prédisposition allergique peuvent être associés à un risque accru (9)
Anaphylaxie :
L'anaphylaxie est une complication rare mais grave de la transfusion sanguine. Les
signes et les symptômes associés à l'anaphylaxie se manifestent généralement de 1 à
45 minutes après le début de la transfusion alors qu'à peine quelques millimètres de
sang ont été transfusés (10)
Cette réaction se caractérise par une hypersensibilité allergique grave non
accompagnée de fièvre. Les sujets présentent souvent des symptômes bénins comme,
au début, la toux et le bronchospasme, qui peuvent évoluer rapidement et avoir des
conséquences graves telles l'état de choc, la perte de conscience et le décès (3)
Bon nombre de cas d'anaphylaxie découlent principalement d'une réaction entre les
IgA du donneur et les anticorps anti-IgA produits par des receveurs dépourvus d'IgA,
même si la littérature fait état d'autres antigènes possibles Pour prévenir ces réactions,
il est recommandé que les sujets qui sont dépourvus d'IgA et qui semblent avoir des
anticorps anti-IgA reçoivent des composants sanguins dépourvus d'IgA (9)

Syndrome respiratoire aigue post transfusionnel (TRALI) :

Le syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI) constitue une


complication rare mais fatale de la transfusion de composants sanguins contenant du
plasma, par exemple des globules rouges, des plaquettes, des granulocytes et des
cryoprécipités (11) . Les TRALI surviennent habituellement dans un délai de 1 à
2 heures après le début de la transfusion et se caractérisent par une détresse
respiratoire aiguë. Les symptômes des TRALI comprennent l'œdème pulmonaire

12
bilatéral grave, l'hypoxémie grave, la tachycardie, la cyanose, l'hypotension et la
fièvre

Aucun profil spécifique ne permet d'identifier les receveurs qui risquent davantage de
subir ces lésions, mais certains états pathologiques, comme une infection active, ou
des transfusions massives peuvent être associés à un risque accru.
Les TRALI sont reconnues comme la troisième cause en importance de décès associé
à une transfusion et présentent un taux de létalité allant de 5 % à 14 % (12)

Le mécanisme précis des TRALI est inconnu, mais de plus en plus de données
probantes indiquent qu'il s'agit d'un incident d'origine immune déclenché par des
anticorps pathologiques de donneurs. (13) La présence d'anticorps anti-antigènes
d'histocompatibilité (HLA) dans le plasma des donneurs a été fortement associée à la
présence des TRALI (12)
Pour réduire la survenue des TRALI, certains chercheurs ont recommandé que les
donneurs auxquels on a pu imputer la transmission de TRALI soient exclus en
permanence et que les donneuses multipares subissent des tests de détection des
anticorps anti-HLA(13). Pour prévenir les décès liés aux TRALI, il faut par contre
observer le sujet attentivement, être à l'affût de la détresse respiratoire pendant et après
la transfusion et assurer un soutien respiratoire le plus tôt possible.
Surcharge circulatoire post transfusionnelle :

La surcharge circulatoire post-transfusionnelle est une réaction courante attribuable à


une transfusion sanguine rapide ou massive (12). Elle survient généralement dans les
heures suivant le début de la transfusion et se manifeste par certains signes et
symptômes comme la dyspnée, l'orthopnée, l'œdème périphérique et une élévation
rapide de la tension artérielle.
L'incidence de la surcharge circulatoire post-transfusionnelle est difficile à déterminer
à cause de la sous-déclaration. On estime qu'elle varie entre environ 1 pour 100 et 1
pour 10 000 transfusions (3). Certains groupes de patients sont plus à risque, dont les
nourrissons, les patients de plus de 60 ans, les patients atteints d'insuffisance
cardiaque, pulmonaire ou rénale et les patients souffrant d'anémie chronique (12).
L'identification des patients à risque et l'administration de faibles quantités de
composants sanguins à un débit bien contrôlé peuvent prévenir efficacement la
surcharge circulatoire post-transfusionnelle (9).

Les IT immunologiques :

Ils peuvent survenir lors de la transfusion de PSL et pendant les 1er ml en cas
d’incompatibilité ABO.
Ils peuvent se manifester par : douleurs lombaires, anomalie de la coloration des
urines (urines rouges)…etc.

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On cite par exemple : l’hémolyse aigue, allo immunisation…

Les IT de type infectieux :

Ces types des IT peuvent survenir avec n’importe type de PSL administrés chez le
malade. Ils peuvent être soit bactériens soit virales. Il faut prévenir les infections
virales les plus redoutées notamment : VHB, VHC et VIH.

Malheureusement, il existe un grand nombre d'agents infectieux - virus, bactéries et


parasites - qui peuvent être transmis par transfusion. Il est reconnu que des bactéries
telles que Staphylocoques et de Streptocoques (agents de contamination bactérienne
répandus), ainsi que des parasites comme les espèces de Plasmodium (agent du
paludisme), peuvent être transmis par transfusion.
Les agents infectieux peuvent être classés en cinq catégories selon leur
transmissibilité par transfusion(26). Dans le premier groupe, on classe les agents
pour lesquels le risque de transmission est très faible en raison des mesures de
sélection et des tests auxquels les donneurs sont soumis; les risques sont
habituellement liés à des dons prélevés pendant la période de latence sérologique.
Ainsi, le risque de transmission du VIH et du VHC par transfusion sanguine au
Canada est évalué, respectivement, à 1 sur 752 000 dons et à 1 sur 225 000 dons.
Dans le deuxième et le troisième groupe, l'infection causée par l'agent se traduit
généralement par une maladie clinique chez des receveurs à risque élevé, par
exemple les sujets immunodéprimés; cependant, le risque de transmission par
transfusion est également très faible à cause des stratégies de prévention adoptées,
notamment la déleucocytation universelle. L'infection résultant d'une contamination
bactérienne des composants sanguins transfusés est l'incident infectieux le plus
fréquent. Cependant, ce ne sont pas tous les composants contaminés qui
provoqueront une réaction. L'incidence des infections bactériennes liées à des
transfusions est estimée à environ 1 sur 500 000 unités de globules rouges et à 1 sur
50 000 unités de plaquettes (28).
Dans le quatrième et le cinquième groupe, on classe les agents infectieux qui
représentent une menace potentielle. Bien que la transmissibilité par transfusion des
agents du quatrième groupe ait été établie, leur pathogénicité n'est pas encore
prouvée. Inversement, même si les agents du dernier groupe causent habituellement
une maladie, leur transmissibilité par transfusion n'a pas été démontrée.
Les IT métaboliques :

Ce sont des IT dont les sujets à risque sont les nouveau-nés, nourrissons, jeunes
enfants, les personnes âgées et les cardiaques. Ils sont considérés comme accidents
graves. Les réactions métaboliques post-transfusionnelles sont associées à une
transfusion massive ou rapide et englobent la toxicité du citrate, l'hypothermie et
l'hyperkaliémie.

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 Toxicité du citrate
L'incidence de la toxicité du citrate est inconnue. Les patients qui subissent des
aphérèses de longue durée et les nourrissons qui ont déjà souffert de maladies
sous-jacentes peuvent être davantage à risque.
 Hypothermie
L'hypothermie est également associée à la transfusion rapide de grandes
quantités de sang froid, qui peut provoquer des arythmies cardiaques. On peut
la prévenir en contrôlant attentivement le débit de la transfusion ou en utilisant
des réchauffeurs de sang très efficaces pour réchauffer rapidement de grandes
quantités de sang avant la transfusion.
 Hyperkaliémie
La concentration de potassium dans le plasma augmente pendant la conservation
du sang, mais elle cause rarement de l'hyperkaliémie chez les receveurs parce
que le potassium peut être rapidement dilué, redistribué et excrété après la
transfusion. Une transfusion massive ou rapide sur une courte période peut
toutefois causer de l'hyperkaliémie, en particulier chez les prématurés et les
patients acidosiques, et entraîner un taux de morbidité important et même des
décès.
Embolie gazeuse post transfusionnelle :
L’embolie gazeuse est une complication peu fréquente de la transfusion sanguine.
Elle peut être provoquée par la transfusion de sang sous pression à l'aide d'un système
ouvert. De petites quantités de sang peuvent entrer dans la circulation pendant la
transfusion et provoquer des symptômes cliniques comme la toux, la dyspnée, des
douleurs thoraciques, un état de choc et parfois le décès. L'incidence de l'embolie
gazeuse post-transfusionnelle est inconnue. Une mauvaise récupération du sang
pendant et après l'opération a été associée à la survenue de l'embolie gazeuse.

Purpura post transfusionnelle :


Le purpura post-transfusionnel est une complication rare de la transfusion de
composants sanguins contenant des antigènes plaquettaires, notamment le sang total,
les culots globulaires, le plasma et les concentrés plaquettaires. Il peut se caractériser
par une diminution soudaine du nombre de plaquettes à moins de 10 000/ml,
généralement dans les 5 à 10 jours suivant la transfusion sanguine. Les signes et les
symptômes cliniques associés au purpura post-transfusionnel englobent le purpura
avec hémorragie des muqueuses, l'épistaxis, le saignement gastro-intestinal et le
saignement des voies urinaires

L'incidence du purpura post-transfusionnel est inconnue, mais elle est estimée à 1 pour
200 000 transfusions. La complication la plus grave du purpura post-transfusionnel est
l'hémorragie cérébrale. Le taux de létalité varie entre 0 % et 13 %(22). Le risque est
accru chez les sujets qui ont déjà eu des transfusions ou les femmes qui ont déjà été
enceintes. Les femmes, en particulier les femmes d'âge moyen ou âgées, sont donc à

15
risque. Il est recommandé d'administrer, à titre de mesure préventive, des composants
sanguins dépourvus d'antigènes aux patients ayant des antécédents documentés de
purpura post-transfusionnel.

3. La conduite à tenir devant un IT :

En cas d’IT il faut procéder de la manière suivante :

 Arrêter la transfusion en bien fermant le robinet de perfuseur.


 Prendre les mesures thérapeutiques qui s’imposent.
 Conserver la poche à 4°C.
 Réaliser les prélèvements sur le malade :
 2 tubes secs pour bilan IH.
 2 tubes EDTA.
 2 hémocultures : aérobie et anaérobie à deux heures d’intervalle dans les deux cas
suivants :
Température > 38°C chez un malade neutropénique et sous corticoïdes.
Température >38,5 chez un malade non neutropénique.
 Et enfin envoyer l’hémoculture et la poche au laboratoire de microbiologie pour
une recherche microbienne.
 Pour la déclaration de l’incident, il faut :
Remplir la fiche d’incident transfusionnel dans les 8 heures.
Informer le correspondant d’hémovigilance de l’établissement de santé
Envoyer la fiche d’IT au CNTS
La responsabilité du PS est très importante notamment lors des prélèvements des échantillons de
sang destinés au groupage et à la recherche des R.A.I, lors de la réalisation du contrôle ultime au
lit de malade qui s’agit du dernier contrôle de sécurité avant l’administration du PSL

4. Rôle des TSP dans la prise en charge d’un IT :

La responsabilité du PS est très importante notamment lors des prélèvements des


échantillons de sang destinés au groupage et à la recherche des R.A.I, lors de la
réalisation du contrôle ultime au lit de malade qui s’agit du dernier contrôle de
sécurité avant l’administration du PSL. Il doit être réalisé en présence du patient à
l’aide des documents et matériels nécessaires et il est renouvelé pour chaque unité
transfusé. Ce contrôle ultime pré-transfusionnel se décompose en 2 étapes
effectuées successivement qui se basent sur la vérification de la compatibilité de la
poche avec le patient pour éviter les IT par incompatibilité ABO majeure, aussi la
vérification de la date de péremption de PSL à administrer et la concordance de
l’identité du patient avec celle mentionnée sur la poche afin de garantir la sécurité de
receveur .

16
Les programmes de formation et d'éducation du personnel doivent être systématiquement
intégrés aux activités des centres de transfusion sanguine car la qualité de travail en dépend.

La formation vise dans une très large mesure de réduire la fréquence de survenue des erreurs :

- erreurs d'enregistrement
- erreurs d'organisation
- erreurs techniques.
Et elle devrait inclure l'hémovigilance et la traçabilité ainsi que la reconnaissance et
la gestion des éventuels effets secondaires.

En conclusion, un programme de formation continue et pertinente devra être planifié et


régulièrement appliqué et revu selon les circonstances, ceci permet de garantir une transfusion
à risque minime pour le malade qui en a besoin et aussi pour tous ceux qui interviennent à
différents niveaux de la chaîne de transfusion.

Les cliniciens ont une responsabilité éthique pour les patients donc l'introduction de
nouvelles capacités cliniques de transfusion doit être sécuritaire, efficace et durable

Le TSP doit assurer des actions et des services afin que le malade puisse bénéficier de la
transfusion qui permet de corriger un déficit dont il souffrait sans lui amener un inconvénient
quelconque.

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Partie
Pratique

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1. Matériels et méthodes :
i. Matériel :

Notre recherche a eu lieu dans le CNGMO dans le service d’immuno-hématologie


pédiatrique à « l’hôpital du jour » ou les enfants polytransfusés y passent pour passer
leurs transfusions, ces enfants sont en majorité atteints de la B thalassémie et de la
drépanocytose qui viennent généralement toutes les 3, 4 semaines selon leurs états.
Dans notre étude nous avons effectué une étude perspective chez 64 enfants
polytransfusés de l’année 2008 jusqu’à 2013 dont les cas d’IT étudiés varient d’IT
déclarés et non déclarés.
Cette étude a pour but d’évaluer l’amélioration du taux de déclaration et de savoir les
étiologies de chaque IT.

ii.Méthodes :
Recueils des données :

Pour réaliser cette enquête on s’est servi des fiches d’incidents transfusionnels du CNTS
pour relever les IT déclarés et on s’est référé aux dossiers médicaux des patients dans le
service « hôpital de jours »du CNGMO afin de relever les IT non déclarés.
Analyse des données :

L’analyse des données a été réalisée à l’aide de SPSS (Statistical package for the social
sciences) version 20.0
Organisation et calendrier :

Notre stage dans le CNMGO a duré 3 semaines du Lundi au Vendredi durant lesquelles
nous avons procédé notre étude par feuilleter dans les dossiers à la recherche des IT
non déclarés et compléter les informations manquantes dans nos fiches délivrées par le
CNTS.
2. Résultats :
 Durant cette période de 5 ans et parmi les enfants admis dans ce service pour
transfusion régulière on a 56 enfants qui ont fait des incidents transfusionnels qui
sont déclarés et 17 autres enfants ont fait des IT qui sont non déclarés.

2.1. Caractéristiques de la population :

2.1.1. L’âge :

La population que nous avons étudiée dont l’âge est entre 1 an et 27 ans. Leur âge
moyen:

2.1.2. Le sexe :

19
Sexe

44,6% Masculin

55,4% Féminin

Figure n°1

Nos malades sont répartis en 36 garçons équivalents à 55,4% et 29 filles


équivalentes à 44,6%.

2.1.3. Le diagnostic :

20
diagnostic

1,5% 1,5%

15,4%
béta-thalassémie
drépanocytose
ostéopénose
81,5%
micro-sphérocytose hériditaire

Figure n°2: Répartition du pourcentage des pathologies ayant subit des IT

Notre étude montre une majorité de 83,1 % des IT pour les patients Béta
thalassémiques et 13,8 % chez des sujets Drépanocytaires alors que
seulement 3% pour les malades ayant l’ ostéopénose et la Micro-
sphérocytose héréditaire.

2.1 .4. Données relatives à la transfusion :

21
Figure n°2 : perception des groupes sanguins des différents
malades ayant subit une transfusion sanguine.

22
déclaration de l'incident

26,2%

déclaré
non déclaré

73,8%

Figure n°3 : Répartition des IT


Les IT varient entre des IT déclarés et non déclarés dont 73,8% sont déclarés au
sein de la CNTS et 26,2% sont non déclarés.

L'heure de la transfusion

19h

16h10
13h
16h 13h15
14h
15h30
14h30
15h 15h
15h30
14h30
16h
14h
16h10

13h15 19h

13h

0,0% 2,0% 4,0% 6,0% 8,0% 10,0% 12,0% 14,0% 16,0%

23
Figure n°4 : Les heures de chaque transfusion

Figure n°5 : Evaluation de la gravité d’IT

Les résultats de notre étude ont montré que 60% des IT sont sans
menace vitale 4,5% sont des IT avec morbidité à long terme et 2,7%
sont des IT avec menace vitale immédiate.

24
Figure n°6 : Répartition des manifestations cliniques de l’IT

25
Imputabilité sanguine

26,2%
44,6% douteuse
possible
7,7% vrai semblable

10,8% certaine

Figure n°7 : Evaluation de l’imputabilité sanguine


Notre résultat de l’étude montre que 44,6% l’imputabilité sanguine est douteuse,
26,2% elle est certaine, 10,8% des cas elle est possible et dans 7,7% des cas
l’imputabilité sanguine est vrai semblable.

26
PSL incriminé dans l'IT

45,0%

40,0%

35,0%

30,0%
oui
25,0% non
peu probable
20,0%
possible
non précisé
15,0%

10,0%

5,0%

0,0%
oui non peu possible non précisé
probable

Figure n°8 :
Les PSL incriminés dans l’IT selon notre étude sont de 30,8%

 41,5% les PSL sont non incriminés.


 16,9% non précisé.
 9,2% peu probable.
 1,5% possible.

27
étiologie de l'incident

Réaction allergique aux produits plasmatiques 29,2%

non précisée 15,4%

infection 1,5%

inefficacité transfusionnelles 1,5%

Incompatibilité ABO 1,5%

Hépatite B 1,5%

erreur 1,5%

enquête non faite 24,6%

enquête négative 7,7%

enquête incomplète 1,5%

IT d'origine hématologique 1,5%

complication métabolique 1,5%

Allo-immunisation 10,8%

0,0% 5,0% 10,0% 15,0% 20,0% 25,0% 30,0% 35,0%

Figure n°9 : Répartition des étiologies des IT

28
Discussion

29
Le concept d’IT tend à se réduire de fréquence de survenue grâce à la
déclaration obligatoire de tout accident qui a eu lieu et l’enquête étiologique
faite par le CNTS qui vise à connaitre l’éventuelle cause derrière tout IT afin de
la traiter si possible ou de la prévenir dans les prochaines transfusions . D’après
notre étude le taux de déclaration d’IT est de 73,8% ce pourcentage reflète que
la déclaration des IT est respectée mais en réalité les IT en Tunisie sont sous-
déclarés surtout pendant les années 2008-2009 on a trouvé dans les fiches de
CNTS qu’il ya 1 IT déclaré en 2008 équivalent à 1,5% du total des IT et 2 IT
déclarés en 2009 équivalent à 3% ce qui prouve que le degré de déclaration des
IT durant ces deux années est très bas, mais on a constaté que ce degré a évolué
durant les années qui suivent tenant l’exemple de l’année 2012 on a relevé 20
IT déclarés équivaut à 30,4%.

Cette différence de taux de déclaration approuve qu’on prenait en


considération l’importance de la déclaration des IT. L’hypothèse qui annonce
que le taux d’IT s’est élevé de 2008 jusqu’à 2012 est à dénoncer parce que les
mesures de sécurité transfusionnelle s’est améliorées ces dernières années
notamment le contrôle ultime au lit du malade, l’assurance qualité,...etc.

De plus une autre étude faite sur les IT en Tunisie montre que les IT sont
sous-déclarés.

On a constaté aussi dans notre étude que la majorité des IT 16% ont eu lieu à
environ 15h00 ça peut refléter que à cette heure les PS perdent de concentration
donc ils peuvent commettre d’erreurs concernant l’étiquetage de la poche, le
type de sang à transfuser… même la surveillance du malade au cours de la
transfusion ne serait pas de qualité et efficace surtout durant les premières
minutes de transfusion si les PS sont débordés de travail ou épuisés vu le charge
dont ils sont exposés.

Répartition de pourcentage des pathologies qui ont subit des IT :

Notre étude montre une majorité de 83,1 % des IT pour les patients Béta
thalassémiques et 13,8 % chez des sujets Drépanocytaires alors que
seulement 3% pour les malades ayant l’ ostéopénose et la Micro-
sphérocytose héréditaire.

 Cette répartition est relative à la fréquence importante d’atteinte de


la béta-thalassémie par rapport aux autres pathologies
susmentionnées.

30
En effet un nouveau-né sur 200.000 est touché. 100.00 naissances
par an
Sont concernées par les formes les plus sévères de cette maladie.

Evaluation de la gravité de l’incident :

Les résultats de notre étude ont montré que 60% des IT sont sans
menace vitale

Les 29,2% (non précises) restantes concernent les IT non déclarés


comme l’enquête étiologique n’a pas eu lieu on ne parvient pas à savoir
la gravité de l’IT puisque ce n’est pas indiquée dans le dossier du
malade.

Répartition des manifestations cliniques de l’IT :

Sur un total de 65 IT 25 ont présenté une réaction d’urticaire, il y’a aussi 5


autres cas de réaction d’urticaire qui sont associés à d’autres types de
manifestation clinique dont 3 associées à une fièvre, 1’associé à une dyspnée et
un autre associé à l’angoisse et le malaise.

L’hémolyse clinique représente 3,1% dont un malade a présenté un ictère et un


autre avec les urines rouges.

Le malaise, choc, douleur et frisson sont de 3,1% avec seulement 1,5% pour
sueurs, frisson associé à une fièvre

La fièvre représente 4,6% des IT étudiés.

Une autre étude qui a été faite selon l’équipe de sécurité transfusionnelle sur
les réactions transfusionnelles a montré que la manifestation clinique la plus
fréquente est la réaction fébrile mais c’était avant l’application de la
déleucocytation universelle des PSL elle présentait auparavant une fréquence de
1 cas /100 transfusions.

PSL incriminé dans l’IT :


Les résultats de notre étude ont montré que dans 30,8% des cas les PSL sont
incriminés dans les IT , ces résultats sont dus dans 2cas à une erreur commise
par le PSL concernant la sélection du produit à transfuser au malade

Ces erreurs varient selon l’EFS entre :

31
Des erreurs de prélèvement qui selon l’EFS présentent 1/200 unités.
Des erreurs de laboratoire qui selon le même établissement présentent 1 à
5/1000 unités.
Des erreurs de transfusion qui présentent 1/200 unités.

Autres résultats montrent que les accidents liés à l’allo-immunisation


sont causés par les PSL contenant des allergènes particuliers apportés
par le donneur et la présence d’Ac contre cet allergène chez le receveur
ce qui a déclenché une réaction transfusionnelle.

Répartition des étiologies de l’IT :

Nos résultats ont montré que l’étiologie la plus fréquente est l’allergie
aux produits plasmatiques avec comme manifestations cliniques :
urticaire, prurit.

Cette étiologie présente 29,2% et 24,6% d’étiologies inconnues puisque


l’enquête étiologique n’a pas eu lieu dans le cas des IT non déclarés.

Allo-immunisation présente 10,8% du total des cas étudiés, 7,7%


l’enquête est négative, 15,4% l’étiologie n’est pas précisée notamment
quand les prélèvements sur malade et donneurs ne parvient pas au
CNTS ou comme nous avons observé dans notre étude que les
prélèvements sanguins ne sont pas envoyés au CNTS parce que le
donneur de sang a refusé d’être reprélevé pour contrôle Hbs donc
impossible de conclure l’étiologie de l’IT, un autre cas dont l’enquête
était incomplète par manque de prélèvement du patient à la recherche
d’Ac anti HLA .

Comparons nos résultats d’étude avec une autre étude (30) qui
montre que l’allergie aux produits plasmatiques et la surcharge volumique ont
les ratios les plus élevés.
Une autre étude montre aussi que les réactions allergiques et la surcharge
circulatoire sont les étiologies les plus fréquentes des IT qui représentent une
fréquence de 1/100 transfusions.

32
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components. Advances in Transfusion Safety. Dev Biol 1999;102:183-93.
29. (Pubmed) : Hervig T1, Doughty H, Ness P, Badloe J, Berseus O, Glassberg
E, Heier H.
30. M-Ph VO Mai, B DAVID, J-M AZANOWSKY, N OUNNOUGHENE, F LANG
Unité Hémovigilance, Direction de l’Evaluation des Médicaments et des Produits
Biologiques, Afssaps

31 .EXTRAIT DE LA « PROCÉDURE D’ADMINISTRATION DES PRODUITS


SANGUINS ET DE SES DÉRIVÉS » RÉDIGÉE PAR L’ÉQUIPE DE SÉCURITÉ
TRANFUSIONNELLE DU CHUQ

35
Annexe
Fiche d’Incident Transfusionnel
Fiche n° :
Prénom : Nom : Dossier médical N° :

Date de naissance : Sexe : F M

Diagnostic médical Date de déclaration :

Nombre d’incidents transfusionnels : Date de l’incident :

Descriptions :

Incidents transfusionnels :
Transfusion n° : pendant la transfusion après la transfusion

Incident n° :

Gravité de l’incident : 1 2 3 4

1 : Absence de menace vitale immédiate ou à long terme (frissons, hyperthermie, urticaire...).

2 : Morbidité à long terme (maladie virale…).

3 : Menace vitale immédiate (état de choc, détresse respiratoire).

4 : Décès.

Contrôle pré-transfusionnels :
Groupage sanguin ABO : Type de sang :

Rh :

Phénotype : C c E Kell Autres :

RAI : Non Oui Date : Résultat :

Ag HBs : Non Oui Date : Résultat :

Anti-HCV : Non Oui Date : Résultat :

Anti-HIV : Non Oui Date : Résultat :

36
Epreuve de compatibilité au laboratoire : Non Oui Date : Résultat :

Contrôle ultime au lit du malade : Non Oui Date : Résultat :

Transfusion sanguine :
Date et heure de la transfusion sanguine :

Transfusion sanguine : Homologue :

Autologue :

Volume transfusé :

Indication(s) de la transfusion sanguine :

Produit(s) sanguin(s) susceptible(s) d’avoir causé(s) l’incident transfusionnel :

Nature du produit Numéro de la Groupe sanguin ETS producteur Imputabilité de


et qualification poche l’incident *

* 1.douteuse 2.possible 3.vraisemblable 4.certaine

Manifestations cliniques et /ou biologiques :


Agitation : Frisson : Urticaire :
Angoisse : Hémoglobinurie : Sueurs :
Choc : Hypo TA : s. hémorragique diffus :
Douleur : Ictère : Oligo-anurie :
Préciser :
Dyspnée : Malaise (vertige) : OAP :
Fièvre : Nausées/vomissements :
Autres manifestations :

37
Diagnostic suspecté ou retenu :
Incident immédiat (dans les 8 jours) Incident retardé
Manifestations allergiques : Sérologie positive (négative
avant transfusion) :
 Réactions allergiques :  VHC
 Réactions  VHB
anaphylactiques :
 Choc anaphylactique :  VIH
Incompatibilité immunologique :  Autres virus (préciser)

 ABO  Syphilis
 Rhésus  Paludisme
 Autres  Parasitaire (préciser)
systèmes (préciser):
Inefficacité transfusionnelle :  Bactérienne (préciser)
Infection bactérienne : Autres infections (préciser)

 Culture positive Réaction du greffon contre l’hôte :


(préciser) :
 Culture en cours : Allo-immunisation :
Surcharge volumique :  Anti-érythrocytaire : (RAI
positive)

Syndrome de détresse respiratoire  Anti-HLA :


aigue post-transfusionnel (TRALI) :

Complications métaboliques :  Autres (préciser):

Purpura post- transfusionnel :

Autres : Autres (préciser) :

Inconnu :

Conduite à tenir en cas d’incident transfusionnel :

Incident transfusionnel (fièvre, frissons malaise, douleurs


lombaires, éruption, gène respiratoire….)

38
1-arrêter la transfusion
Arrêter la
transfusion 2-Bien fermer le robinet du perfuseur.

3-Réaliser un nœud au niveau de la tubulure

Prendre les
mesures Prendre les mesures thérapeutiques qui s’imposent
thérapeutiques

Conservation de Conserver la poche à +4°C


la poche

A-Réaliser les prélèvements suivants sur le malade :

2 tubes secs (centrifuger si possible) pour bilan IH

2 tubes sur EDTA

Prélèvement 2 hémocultures : aérobie et anaérobie à deux heures d’intervalle


, dans les deux cas suivants :

1-Température >38°C chez un malade neutropénique et sous

Corticothérapie.

2-Température >38.5°C chez un malade non neutropénique.

B -Envoyer l’hémoculture et la poche au laboratoire de microbiologie

Pour une recherche microbienne.


Déclarer
l’incident -Remplir la fiche d’incident transfusionnel dans les 8 heures
transfusionnel
-Informer le correspondant d’hémovigilance de l’établissement de santé

-Envoyer au CNTS : * la fiche d’incident transfusionnel * +le tube sec sur


EDTA (pour bilan immunologique-hématologique : RAI, Coombs indirect…)

Compléter les
informations IT Enregistrements :

Fiche d’incident transfusionnel

39
Remplir la fiche de renseignement incident transfusionnel et l’envoyer au CNTS

40

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