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Chapitre 3 : Bénéfices Industriels Et Commerciaux (BIC)

SECTION 1 :Champ d’application

Aux termes de l’article 9 du code de l’IRPP et de l’IS, sont considérés comme


des bénéfices industriels et commerciaux pour l’établissement de l’impôt sur le
revenu, les bénéfices réalisés dans des entreprises exerçant une activité
commerciale au sens du code de commerce.

1- Définition Aux termes de l’article 9 du code de l’IRPP et de l’IS, sont


considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux pour
l’établissement de l’impôt sur le revenu, les bénéfices réalisés dans des
entreprises exerçant une activité commerciale au sens du code de
commerce. La doctrine administrative assimile à la catégorie des BIC, les
bénéfices des activités artisanales

* Activités relevant des BIC

Les activités concernées Selon l’article 2 du code de commerce, « Est


commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de
production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
prévues par la loi. Notamment, est commerçant, quiconque, à titre
professionnel, procède à l'extraction des matières premières ; à la
fabrication et à la transformation des produits manufacturés ; à l'achat et
à la vente ou à la location des biens quels qu'ils soient ; à des opérations
d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ; au transport terrestre,
maritime et aérien des biens et des personnes ; à des opérations d'assurance
terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ; à des
opérations de change, de banque ou de bourse ;à des opérations de
commission, de courtage; à l'exploitation d'agences d'affaires ; à
l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ; à l'exploitation des
entreprises de publicité, d'édition, de communication ou de transmission de
nouvelles et renseignements.

Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans
la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son
fonds. Ainsi, les commerçants (activité d’achat en vue de la vente), industriels,
artisans et prestataires de services commerciaux personnes physiques sont
classés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux.
Par ailleurs, les quotes-parts des associés personnes physiques dans les revenus
réalisés par les entités fiscalement transparentes exerçant des activités
commerciales relèvent aussi des bénéfices industriels et commerciaux.

Remarque : Le courtier réalisant des opérations de courtage de nature non


commerciale (exemple : courtier en produits agricoles) est considéré comme un
commerçant.

* Conditions d’exercice :

Le seul exercice de l’activité ne suffit pas en lui-même pour faire de la personne


qui l’exerce, un commerçant, il faut que l’activité soit exercée à titre
professionnel, pour le compte de la personne qui l’exerce et dans un but
lucratif.

L’exercice de l’activité à titre professionnel : Ce critère suppose que la personne


qui accomplit des actes de commerce en fait sa profession, dans le sens où elle
doit se consacrer à titre principal à l’exercice de cette activité. Ce critère est
satisfait à chaque fois qu’il y a répétition des opérations même à des intervalles
de temps pas très rapprochés.

L’exercice de l’activité pour son propre compte : L’exercice de l’activité pour


son propre compte à ses risques et périls distinguerait le commerçant du simple
subordonné qui travaille sous ses ordres.

L’exercice de l’activité dans un but lucratif : La spéculation et la recherche du


profit sont les éléments caractéristiques de l’exercice d’une activité
commerciale.

Toutefois, ne sont pas considérées comme activités commerciales, et ne sont pas


de ce fait soumis à l’IRPP dans la catégorie des BIC : La vente par les
agriculteurs de leur propre production, même après une première transformation.
Toutefois, lorsqu’un agriculteur s’organise de la même manière qu’un
commerçant et écoule sa production notamment dans des boutiques agencées,
les bénéfices qu’il réalise dans ce cadre sont considérés comme provenant de
l’exercice d’une activité commerciale. La vente par les peintres de leurs œuvres
d’art. Toutefois si ces personnes se livrent à la reproduction en séries d’une
même œuvre, les bénéfices réalisés à ce titre sont soumis à l’impôt sur le revenu
dans la catégorie des BIC ;
SECTION 2 : Régimes d’imposition des bénéfices industriels et
Commerciaux

Les revenus relevant de la catégorie des BIC sont soumis à l’impôt selon deux
régimes : le régime réel et le régime du forfait d’impôt ;

1- Le Régime Réel d’imposition :


Le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat comptable tout en procédant
à des retraitements (réintégrations, déductions). Les modalités de détermination
du résultat fiscal sont traitées par les articles 10 à 15 du code de l’IRPP et de
l’IS.

L’imposition selon le régime réel implique la tenue d’une comptabilité régulière


et complète conformément aux règles édictées par le système comptables des
entreprises. L’imposition selon le régime réel peut dégager un résultat
bénéficiaire comme elle peut dégager un résultat déficitaire qui peut s’imputer
sur les autres catégories de revenus et en cas d’insuffisance, se reporter en avant
sur les années suivantes.

2- Le régime du forfait d’impôt :


Un régime forfaitaire d'imposition a été institué, au profit des petits
exploitants, personnes physiques relevant de la catégorie des bénéfices
industriels et commerciaux. Les articles 32, 34, 35, 36, 37 et 40 de la loi n°2010-
58 du 17 décembre 2010, portant loi de finances pour l’année 2011 ont révisé le
régime forfaitaire de l’impôt sur le revenu et ce au niveau des conditions
d’éligibilité au régime, au niveau de son tarif et au niveau des obligations des
bénéficiaires dudit régime.

Par ailleurs, et dans le même cadre, il a été réservé au régime en question une
section dans le code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de
l’impôt sur les sociétés intitulée « Régime forfaitaire de l’impôt sur le revenu »
comportant les articles de 44 bis à 44 sexies. Les articles 17 et 18 de la loi
n°2015-53 du 25 décembre 2015 portant loi de finances pour l’année 2016 ont
comporté des nouvelles mesures tendant à maîtriser le bénéfice du régime
forfaitaire, à améliorer son rendement et à assouplir l’adhésion des forfaitaires
au régime réel. Ces mesures concernent les conditions d’éligibilité au régime
forfaitaire, le tarif de l’impôt forfaitaire et les obligations comptables en cas de
changement au régime réel.

1- Conditions d’éligibilité au régime du forfait d’impôt


Conditions générales : Sont éligibles au régime forfaitaire d’imposition, les
petits exploitants personnes physiques qui exercent une activité industrielle,
artisanale, commerciale ou des services dans le cadre d’une exploitation :

1. Individuelle à établissement unique


2. Non importatrice;
3. Non rémunérée par des commissions;
4. Ne fabricant pas de produits à base d'alcool,
5. N'exerçant pas l'activité de commerce de gros,
6. Ne possédant pas plus d'un véhicule de transport en commun de personnes ou
de transport de marchandises dont la charge utile ne dépasse pas 3 tonnes et
demi,
7. Dont les exploitants ne réalisent pas des revenus de la catégorie des bénéfices
des professions non commerciales,
8. Non soumise à la taxe sur la valeur ajoutée selon le régime réel,
9. N’ayant pas été soumise à l'impôt sur le revenu des personnes physiques selon
le régime réel suite à une vérification fiscale,
10. Dont le chiffre d'affaires annuel n’excède pas 100 mille dinars pour tous les
secteurs.
Période d’éligibilité au régime forfaitaire : La loi de finances pour l’année 2016
a fixé la période pour le bénéfice du régime forfaitaire à 3 ans à compter de la
date de dépôt de la déclaration d’existence. A l’expiration de cette période, les
personnes soumises à ce régime sont déclassées au régime réel. Lorsque la
période de 3 ans expire au cours de l’année, les entreprises concernées seront
déclassées au régime réel à partir du 1er janvier de l’année qui suit celle au
cours de laquelle la période de 3 ans a expiré. Les entreprises soumises au
régime forfaitaire et exerçant avant le 1er janvier 2016, sont considérées créées à
cette date et la période des 3 ans peut être renouvelée lorsque les données
relatives à l’activité et portées par le contribuable sur sa déclaration annuelle
justifient son éligibilité au bénéfice du régime forfaitaire.

2- Entreprises exclues du régime forfaitaire :

A partir du 1er janvier 2015, sont exclues du bénéfice de ce régime les


entreprises qui exercent dans les zones communales des activités qui sont fixées
par le Décret n° 2014-2939 du 1er août 2014. (Annexe 1)
3- Tarif de l’impôt forfaitaire

Le taux de l’impôt forfaitaire est fixé comme suit : pour le chiffre d’affaires égal
ou inférieur à 10.000 dinars : 75 dinars par an pour les entreprises implantées en
dehors des zones communales ;

150 dinars par an pour les entreprises implantées dans les autres zones
communales.

Pour le chiffre d’affaires compris entre 10.000 dinars et 100.000 dinars : 3% du


chiffre d’affaires.

Le minimum de l’impôt forfaitaire annuel ne peut pas être inférieur à 75 dinars


pour les entreprises implantées en dehors des zones communales et à 150 dinars
pour les autres entreprises. Voir note commune 27/2016 (annexe 2)

Le seuil maximum du chiffre d’affaires permettant de bénéficier du régime


forfaitaire dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux est unifié à
100.000 dinars, pour tous les secteurs.

L’article 45 de la loi de finances complémentaire 2014 a modifié l’article 45-2


de la loi de finances 2013-54 du 30/12/2013.

La majoration de l’assiette de l’impôt dû : est majoré de 50% en cas de


dépôt de la déclaration annuelle de l’impôt après 30 jours de l’expiration des
délais légaux.

L’impôt forfaitaire a un caractère unique :l’impôt forfaitaire, y compris le


minimum sus indiqué entraîne un impôt unique. Ainsi, il est libératoire de
L’impôt sur le revenu au titre des bénéfices industriels et commerciaux.Il
comprend la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou
professionnel.

Exemple 1: Soit une personne physique, soumise à l’impôt sur le revenu selon
le régime forfaitaire exerçant l’ activité de vente de chaussures dans une zone
communale qui a réalisé au cours de l’exercice 2015 un chiffre d’affaires de
85.500 dinars. Dans ce cas, son impôt forfaitaire exigible est calculé comme suit
: chiffre d’affaires entre 0 et 10.000 dinars : 150 D

Pour le chiffre d’affaires qui dépasse 10.000 dinars : (75.500D * 3%) : 2265 D
Impôt total exigible : 2415 D

L’impôt ainsi déterminé comprend la taxe sur les établissements à caractère


industriel, commercial, ou professionnel représentant 25% de l’impôt forfaitaire,
(20% du montant de l’impôt forfaitaire total,) à savoir 2415 D soit 20% = 483 D
L’impôt forfaitaire dû est donc de 2415D – 483D = 1932 D.

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