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UNIVERSITE FELIX HOUPHOUET BOIGNY D’ABIDJAN

UFR : Information Communication et Arts


DEPARTEMENT : Communication

Niveau : Master 2
THEME
Option : Communication politique et des
organisations

Année Académique : 2013-2014

L’INTER DANS LE PAYSAGE DE LA


PRESSE IVOIRIENNE

Présenté par :

KOUAKOU Konan Jean-Franck Enseignant

KOUANDA Inousso u Prf. Blé Raoul Germain

KOUASSI Koffi Cha rles


Sommaire
Introduction ……………………………………………………………………………………2
I- La presse en Côte d’Ivoire ………………………………………………………………..3
II- Présentation de l’organe de presse …………………………………………………..........4
1- Le journal L’Inter ……………………………………………………………………...4
2- La ligne éditoriale et contenu du journal ……………………………………………....5
3- Le volume de vente du journal L’inter ………………………………………..6
III- Les animateurs de l’organe de presse ………………………………………………....6
1- Généralité sur l’équipe de rédaction …………………………………………………...6
2- La Direction de Rédaction …………………………………………………………......7
IV- L’organe de presse dans le paysage de la presse ivoirienne ……………………….........7
1- Les distinctions de L’inter ……………………………………………………………..7
2- Le point de vue des organes de régulation et d’autorégulation ………………………..8

Conclusion …………………………………………………………………………………….9

Références bibliographiques et numériques …………………………………………………...9


Annexes ……………………………………………………………………………………... 10

Introduction
L’information est un ensemble de faits et d’événements; de données que l’on analyse et interprète
avant une prise de décision. L’homme en effet dans ses rapports à son environnement, a besoin d’être
suffisamment informé (avoir le plus d’informations possibles) sur lui-même et sur son environnement,
afin d’être mieux outillé pour son intégration et ses interactions avec son milieu. C’est à cet effet que
les exégètes confèrent dans Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’information et de la
communication, un pouvoir à l’information, « dans la mesure où sa dimension de rapport au réel et à
la référence donne au discours de ceux qui en sont porteurs, la force d’une adéquation au réel. »1

Dans toutes les sociétés humaines, l’information circulait traditionnellement d’abord par le biais de
l’oralité: la rumeur, le colportage et les crieurs publics ou griots pour les informations officielles.
En Europe, jusqu’au Moyen Âge, en plus des moyens premièrement cités, les nouvelles se sont ensuite
diffusées par placards. La dimension pratique de l’information va plus tard l’inscrire dans un marché,
elle ne sera plus toujours gratuite en raison de ses enjeux en termes de pouvoir sur le réel et de pouvoir
sur les hommes.

Pour toutefois essayer de retracer l’historique de l’information écrite, retenons que,


dans la Rome antique, les Acta Diurna (nouvelles quotidiennes) font figure de lointains ancêtres de la
presse. Dès le Ier siècle av. J.-C., Jules César ordonne que ces feuillets manuscrits soient
quotidiennement livrés au Forum. Mais le privilège de l’invention de la presse imprimée revient à la
Chine: c'est à Pékin, à la fin du IXe siècle après J.-C., qu'apparaît le premier journal, fabriqué à partir de
blocs de bois sculptés en creux, encrés et appliqués sur du papier.2

À partir du milieu du XVe siècle, grâce à l'invention de l'imprimerie typographique (Gutenberg,


1438), puis grâce à l’effervescence intellectuelle de la Renaissance, les feuilles d’annonces et autres
occasionnels imposent progressivement l’idée d’une transmission imprimée des nouvelles. Pour autant,
le concept de la presse comme organe de communication périodique n’apparaît pas avant le
XVIIe siècle.

Des premières feuilles périodiques publiées au XVIIe siècle aux journaux en ligne qui se
développent à la fin des années quatre-vingt-dix (la presse « on line »), la forme et le rôle de la presse
évoluent considérablement. Les XIXe et XXe siècles, avec l'avènement du journal d’information
populaire à grand tirage, sont, plus que toute autre période, le théâtre d’une évolution rapide,
aboutissant à une grande diversification et à une multiplication des médias écrits.

1
Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’information et de la communication, P.298
2
Microsoft Encarta 2010, « Histoire de la presse »
L’Afrique qui ne doit pas être en reste de l’évolution du monde a vu aussi les moyens
d’information et de communication de ses peuples se transformer, Vu alors la jeunesse de l’histoire de
ses pays, il nous paraît assez intéressant de jeter un regard sur l’évolution de la presse sur ce continent,
et nous choisissons de partir de la Côte d’Ivoire, en parlant précisément d’un quotidien qui attire
beaucoup notre attention: L’inter.

V- La presse en Côte d’Ivoire


En Côte d’Ivoire, les débuts de la presse (médias écrits) remontent à l’époque coloniale, il n’y avait
que la presse d’opinion anticolonialiste d’une part, avec diverses publications et d’autre part les
publications officielles de l’administration coloniale. Après les indépendances, contre toute attente, le
nombre de ces publications va considérablement se réduire sous les influences du parti unique au
pouvoir; la Côte d’Ivoire comptait alors de 1960 à 1990,deux quotidiens: Fraternité Matin et Ivoir Soir
et deux magazines: Fraternité Hebdo, qui était le journal officiel du Parti démocratique de Côte
d'Ivoire (PDCI) et Ivoire Dimanche (hebdomadaire de la culture et des arts).

Six ans après le retour au multipartisme en 1990 (qui a permis le pluralisme d’expression), l’on assista
à une floraison au niveau du paysage de la presse; 187 titres étaient recensés sur le marché ivoirien,
paraissant régulièrement ou épisodiquement. Les difficultés financières inhérentes à toutes les
entreprises (pas seulement aux entreprises de presse) et le contexte politique vont encore contribuer à
réduire le nombre, jusqu’à ce qu’en 2001, une cinquantaine de titres continuent de paraître dont une
vingtaine de quotidiens et une trentaine de périodiques. La presse a représenté un marché florissant et
très concurrentiel. La Côte d'Ivoire compte plus d’une cinquantaine de quotidiens, hebdos et autres
périodiques paraissant régulièrement.

Composé pour la plupart de journaux en format de tabloïds, le paysage de la presse ivoirienne est assez
diversifié; il compte en plus du quotidien d’Etat Fraternité Matin, des journaux d’opinions qui sont des
publications rattachées à des partis politiques (les principaux partis politiques ont leurs journaux); La
presse privée quotidienne est très dynamique: Notre Voie (proche du FPI), Le Patriote (proche
du RDR), Le Nouveau Réveil (proche du PDCI).

Il y a les journaux d’information générale qui se veulent politiquement neutres avec une grille
d’information assez diversifié Ivoir'Soir, Actuel, Soir Info, L'Inter, Le National, Le Jour, etc., et les
publications thématiques qui sont des journaux ou magazines consacrés à des secteurs
socioprofessionnels et des catégories de cibles bien déterminés, que nous classons dans la presse
spécialisée: Top Visages (musique, leader en diffusion avec 50 000 ex), Gbich (satirique, 40 000
ex), Mimosas (sports), Mousso (femmes), les magazines Femme d'Afrique, Spécial Auto et le Guido.
etc.

VI- Présentation de l’organe de presse

1- Le journal L’Inter est un quotidien ivoirien généraliste créé le 16 avril 1998 par le
groupe de presse Olympe (SARL au RC 167670, avec un capital de 5.000.000 fCFA), Nady
Rayess en est le fondateur. Le siège de ce groupe de presse est à Abidjan-Marcory Zone 4c Rue
Louis Lumière, à l’adresse 10 B.P. 2462 Abidjan 10. Le numéro de téléphone est le (+225) 21 21
28 00.

Le Groupe de presse Olympe se compose de trois publications (L’inter, Soir info et Star Magazine)
diffusées par Edipresse et d’un site Web d’information (www.linfodrome.ci) qui fait office de journal
en ligne pour les publications du groupe. Le journal L’inter dispose toutefois d’un réseau social en
ligne (www.facebook.com/linter.ci) à partir duquel il peut interagir rapidement avec ses lecteurs.

L'Inter est, début 2013, le cinquième média de presse écrite de Côte d'Ivoire. Il constitue un des rares
médias ivoirien indépendants de tout parti ou tendance politique, dans la mesure où le lectorat visé
était une importante communauté d'expatriés et de fonctionnaires internationaux, et également
l'importante communauté des hommes d'affaires de la place, annonceurs potentiels pour le journal.

Ce quotidien en format de tabloïd, se reconnaît aisément à son identité visuelle qui est une
mappemonde blanche dans un fond vert avec l’inscription « L’inter » en Times new roman et en gras.
Cette identité visuelle reflète d’ailleurs très bien le caractère de quotidien d’information générale et
internationale que L’inter recherche.

2- La ligne éditoriale et contenu du journal : Dans l’esprit de sa ligne éditoriale, L’Inter


est un des rares médias ivoirien à pouvoir se clamer indépendants de tout parti ou tendance
politique, religieuse, ethnique, sexiste, etc., vu que son lectorat visé était une les expatriés, les
fonctionnaires internationaux les hommes d'affaires et les annonceurs. L’équipe de L’inter ne
transige pas, aux dires du Rédacteur en Chef Monsieur Hamadou Ziao, avec l’éthique et la
déontologie du journalisme. Ils ne font donc pas de place à l’affect tant dans la collecte de
l’information que dans le traitement.

Les dossiers et analyses politiques de l’actualité internationale qui étaient l'apanage initial
du journal ont fait place aujourd'hui au factuel. Ce second recadrage s'imposait à cause du contexte
politique marqué par une abondante actualité politique, sociale et économique nationale. Il reste
cependant le seul quotidien ivoirien à accorder quotidiennement au moins deux pages à l'actualité
internationale, en plus d'une certaine indépendance et objectivité dans le traitement de l'information.

En effet la grave crise politico-militaire survenue en 2000, deux ans après sa création, affecta
sensiblement les ventes à ce quotidien, et causera le déplacement du siège de la Banque africaine de
développement. S'ajoutera à ces problèmes la faillite et la fermeture de nombreuses entreprises,
organismes internationaux et représentations diplomatiques. Le départ massif de cadres supérieurs
locaux et internationaux, lecteurs potentiels de ce journal, a fortement réduit ses ventes. Il ne restait
que le lectorat ivoirien qui ne se retrouvait pas véritablement dans le contenu de ce journal qui ne
traitait que de l'actualité internationale.

Les responsables optent alors pour une ivoirisation du contenu, loi de proximité oblige. La crise
politique n'aura finalement pas que des effets négatifs sur le journal. L'Inter ayant été le tout premier
organe de presse ivoirien à divulguer les principales figures de la rébellion ivoirienne, a ainsi vu ses
ventes augmenter sensiblement, permettant à L'Inter de se positionner aujourd'hui parmi les dix
journaux les plus lus du pays. Et sa grille de contenu se reflète à ses services de rédaction que sont: le
Service politique, société et économie et le Service international, sports et culture.

3- Le volume de vente du journal L’inter: En 2000 il avait une diffusion quotidienne de


50.000 exemplaires (selon www.wikipedia.fr). Le journal paraît tous les jours de la semaine à
l’exception du dimanche et des jours fériés, avec actuellement une publication quotidienne de
20.000 exemplaires, et il est vendu présentement à 300f CFA l’exemplaire à Abidjan et dans les
villes de l’intérieur du pays.
Le quotidien se classe 5è dans les statistiques de ventes après Fraternité Matin, Soir Info, Le Temps et
Nouveau Réveil; avec un volume de vente trimestrielle compris entre 380.000 et 450.000 exemplaires.

VII- Les animateurs de l’organe de presse


3- Généralité sur l’équipe de rédaction

Le journaliste est le professionnel de la communication dont le métier consiste à rechercher,


vérifier puis mettre en forme et présenter, par le texte, le son ou l’image des informations. Dans un
organe de presse, les journalistes qui constituent l’équipe de rédaction sont alors les principaux
animateurs, car leurs différentes tâches sont en rapport direct avec la collecte et le traitement de
l’information.

L’inter compte alors 18 personnes dans sa rédaction. La question du genre étant aussi assez
importante, il faut signifier qu’au nombre de ceux-ci, figurent 3 femmes journalistes (une stagiaire
comprise), 1 femme au niveau de l’équipe de montage et des femmes à la saisie. C’est dire qu’il y a
une représentation de la gente féminine assez importante à L’inter. Elles n’ont toutefois pas été
recrutées selon le critère du sexe mais pour la qualification professionnelle.

Il en est de même pour tous les autres, comme l’exige la loi sur la presse. Le niveau minimum des
membres de l’équipe de rédaction est donc le niveau Bac + 2 ou Bac + 3, c'est-à-dire un BTS ou une
Licence, plus deux ans (pour les BTS) et un an (pour les Licences) de formation dans une école de
journalisme; le tout justifié de diplômes.

4- La Direction de Rédaction

Contrairement à certains organes qui recrutent uniquement du personnel venu de l’ISTC ou du


CERCOM, le groupe Olympe ne fait pas de distinction particulière; les membres de l’équipe de l’inter
viennent donc des Universités publiques de Côte d’Ivoire et des Grandes Ecoles privées et publiques.

Les figures de proue de cette équipe que l’on peut voir dans l’ours du journal sont :

° Directeur de publication, Coulibaly Vamara,

° Rédacteur en Chef, Hamadou Ziao Charles (Après d'Alméida qui a été le premier rédacteur en
chef de ce journal, d'autres journalistes lui ont succédé à ce poste. Ce sont successivement Félix Bony,
Jean-Marie Kouassi Ahoussou et présentement Hamadou Ziao.)

° Secrétaire Général de la Rédaction, JMK Ahoussou,

°Secrétaire de Rédaction, Hippolyte Oulaï

° Chef de services politique, société et économie, Félix D. Bony,

° Chef de services international, sports et culture, Charles D’Almeida,

° Sous-chef de services société et économie, Irène Bath,

° Sous-chef de services sports et culture, Alphonse Camara.

VIII- L’organe de presse dans le paysage de la presse ivoirienne


3- Les distinctions de L’inter
Une petite enquête informelle d’opinion auprès d’une trentaine de lecteurs de journaux nous a
révélé que L’inter a très belle presse dans l’opinion publique Ivoirienne. Cela est d’ailleurs confirmé
par le témoignage du Rédacteur Chef qui dit que les journalistes de L’inter sont très souvent félicités
dehors lorsqu’ils sont en collecte d’information; on leur dit qu’ils font partie d’un ‘’bon journal’’.

L'Inter s'est en effet bâti une réputation de journal indépendant au fil du temps, du fait que son groupe
de presse et son directoire n'appartiennent à aucune chapelle politique ou aucun groupe d'intérêt. Ce
choix éditorial lui a d'ailleurs valu plusieurs prix, parmi lesquels le prix Super Ebony 2011, décerné par
l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), au meilleur journaliste ivoirien de l'année.
C'est la journaliste Irène Bath du service économie de L'Inter qui a remporté l'édition 2011. L'Inter a
aussi reçu d'autres prix, notamment organisés par le Conseil national de la presse, l'organe de
régulation de la presse en Côte d'Ivoire. (Voir en annexe la photo du Hall of fames du Groupe Olympe)

Irène Bath de L’inter a encore été honoré du 2è Prix du meilleur journaliste de la Banque
Mondiale en matière de développement durable. Elle fait la fierté du journal certes, mais elle ne doit
pas être l’arbre qui cache la forêt. Il y a de nombreux journalistes tous aussi méritant qui tentent
chaque fois que l’occasion se présente de se faire entendre aux différents concours. (Voir en annexe le
diplôme de participation aux précédents Ebony.)

4- Le point de vue des organes de régulation et d’autorégulation sur l’organe de presse.

Notons aussi que, les journalistes de L’inter évoluent dans le même contexte sociopolitique que
l’ensemble des organes de presse de Côte d’Ivoire; Il a alors été directement visé au moins une fois par
les atteintes à la liberté de la presse en Côte d'Ivoire; Amadou Dagnogo, correspondant de L'Inter, est
porté disparu depuis le 28 août 2004 pour avoir rendu compte des dissensions dans les rangs des ex-
rebelles3.

Dans l’ensemble, L’inter entretien de bons rapports tant avec les autres organes de presse des
autres groupes de presse que de leur propre groupe, qu’avec les organes de régulation et
d’autorégulation, même si le Rédacteur en Chef fait remarquer qu’ils sont souvent interpelés et avertis
mais rarement sanctionnés.

3
http//www.wikipédia.fr, presse et médias en Côte d’Ivoire, consulté le 09 août 2014
Conclusion

La plupart des organes de presse africains pâtissent d’une mauvaise presse parce que les
journalistes se lient d’intérêt aux politiques ou tout autre mauvais lobby et groupe de pression. Très
peu néanmoins essaient et réussissent à tirer leur épingle de ce jeu trouble, et L’inter, quotidien
ivoirien que nous avons eu l’occasion d’étudier, se classe au nombre de ceux-ci.
C’est un organe de presse qui ne souffre d’aucune sensibilité ni dans la collecte des informations ni
dans le traitement et la restitution, cela lui vaut d’ailleurs une grande estime de l’opinion publique
ivoirienne et de nombreuses distinction professionnelles pour ses journalistes.

Références bibliographiques et numériques

- LAMIZET, Bernard, SILEM, Hamed, Dictionnaire encyclopédique des sciences de


l’information et de la communication, Paris, Ellipses, 1997

- Dictionnaire encyclopédique virtuel Microsoft Encarta 2010


- www.google.fr
- www.wikipedia.fr
Annexes

Tableau des Trophées du Groupe Olympe

Diplôme de participation aux Ebony 2011 décerné à L’inter

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