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L'hydrogène sulfuré compte parmi les gaz courants les plus toxiques et son inhalation accidentelle

provoque encore trop souvent des intoxications graves pouvant avoir une issue fatale à des
concentrations dans l'air de l'ordre de 500 ppm. Ce risque particulier d'intoxication est pernicieux, ce
qui rend sa prévention difficile. En effet, les dégagements d'hydrogène sulfuré peuvent se produire
non seulement dans les industries chimique et pétrolière productrices ou utilisatrices de ce gaz, mais
également dans les activités les plus diverses où, issu le plus souvent de sulfures préexistants ou
produit sur place par fermentation anaérobie, il apparaît au cours d'opérations aussi différentes que
l'inspection visuelle intérieure d'un réservoir, le curage d'un caniveau ou le décolmatage d'un puits.

L’hydrogène sulfuré (H2S) est un gaz incolore, composant naturel du pétrole, à odeur
caractéristique d’œufs pourris. Il se dégage des matières organiques en décomposition ou
lors de l’utilisation du souffre et des sulfures dans l’industrie chimique. Étant plus lourd que
l’air, il s’accumule dans les parties basses non ventilées…

Les secteurs les plus touchés par l’hydrogène sulfuré

 Les égoutiers, puisatiers, vidangeurs, salariés des stations d’épuration (inspection


visuelle d’un réservoir, curage d’un caniveau, décolmatage d’un puits)
 Les ouvriers des raffineries lors des opérations de raffinage et de craquage des
pétroles riches en soufre (raffinage par effet de chaleur)
 Les opérateurs des activités de captage, d’épuration, de traitement et de transport du
gaz naturel
 Le personnel de fabrication de la viscose (soie artificielle)
 Les tanneurs
 Le personnel exposé à la fermentation du lisier dans les porcheries industrielles

Quels sont les risques ?


L’hydrogène sulfuré est un gaz toxique qui pénètre par les voies respiratoires. 
Compte tenu de son caractère insidieux, l’exposition à ce gaz revêt souvent un caractère
accidentel qui peut être fatal.

Risques pour la santé

 Des intoxications aiguës (exposition de courte durée) : troubles respiratoires,


irritations oculaires, conjonctivites, vertiges, céphalées, œdème aigu du poumon, pertes de
connaissance (« plomb des vidangeurs »)
 Des intoxications chroniques (exposition prolongée) : bronchites irritatives, irritations
cutanées
 Des perte de connaissance à partir de 500 ppm
 Une possibilité d’accident mortel très rapide en cas de fortes inhalations (> 1000
ppm)
Risques explosion/incendie

 Ce gaz est susceptible de former avec l’air une atmosphère explosible, la limite
inférieure d’explosivité est de 4% en volume et la limite supérieure d’explosivité de 46% en
volume.
 Le risque d’incendie est élevé en présence d’une source de chaleur, la température
d’auto-inflammation est de 250°C.

Toxicité Les effets observés sont essentiellement liés aux propriétés irritantes et anoxiantes de ce
gaz.Aux concentrations supérieures à 1000 ppm, le décès survient de façon très rapide en quelques
minutes.A partir de 500 ppm, une rapide perte de connaissance est suivie d’un coma parfois
convulsif, accompagné de troubles respiratoires (dyspnée et cyanose), d’un œdème pulmonaire, de
troubles du rythme cardiaque (brady- ou tachycardie, fibrillation) et de modifications tensionnelles
(hypotension le plus souvent). La mort survient rapidement, si l’exposition n’est pas interrompue et
un traitement adapté prodigué en urgence.

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