LA LOI cours par correspondance

DU KARMA

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et scientifiques.
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« Le pouvoir à face de
lion opprime Pistis
Sophia en voulant lui
arracher ses pouvoirs.
Il est clair que l’initié
a de nombreuses
dettes et que le
pouvoir de la justice le
menace. »
Samael Aun Weor
Les enseignements contenus dans
cette brochure sont intégralement
tirés de l’œuvre orale et écrite du
Dr. Samael Aun Weor, anthropologue
et philosophe contemporain qui a su
réunir et dévoiler les plus précieux
trésors de la Sagesse Universelle.
La Loi du Karma
LA LOI D’ACTION ET DE CONSÉQUENCE
« Avant cette vie que nous avons actuellement, nous avons eu non seulement
une, mais de nombreuses existences antérieures ».
« Chacun naît en accord avec son propre destin ; les uns naissent dans des
familles riches et très fortunées, et d’autres reviennent ou retournent parmi des
gens pauvres et misérables ».
« Si nous avons fait le bien dans notre existence passée, nous en recevons à
présent la récompense en revenant dans des foyers où il ne manque de rien et où
nous jouissons de commodités de toutes sortes ».
« Si nous avons fait le mal, si nous avons gaspillé l’argent, si nous avons été
avares, si nous avons exploité le prochain, si nous avons commis l’erreur de voler
ou de ruiner les autres, si nous avons fait un mauvais usage de l’argent, il est évi-
dent que nous devons revenir parmi des familles misérables, revêtus de corps de
mendiants, malheureux et, affamés. Ainsi, chacun recueille le fruit de ses propres
actions ».
Samael Aun Weor : « En regardant le Mystère ».
Mes amis, il existe une loi qui s’appelle le Karma. Il n’est pas superflu d’affir-
mer que ce mot, d’origine sanscrite, signifie en soi-même loi d’action et de consé-
quence. Évidemment, « il n’y a pas de cause sans effet, ni d’effet sans cause ».
La loi de la balance, la terrible loi du karma gouverne tout le créé. Toute cause
se convertit en effet et tout effet se transforme en cause.
Vous devez comprendre ce qu’est la loi de la compensation. Tout ce qu’on fait,
il faut le payer puisqu’il n’existe pas de cause sans effet, ni d’effet sans cause.
On nous a donné la liberté, un libre arbitre qui nous permet de faire ce que
nous voulons, mais il est clair que nous devons répondre devant Dieu de tous nos
actes. N’importe quel acte de notre vie, bon ou mauvais, a ses conséquences. La loi
d’action et de conséquence gouverne le cours de nos diverses existences et chaque
vie est le résultat de la précédente.
Comprendre intégralement les bases et le « modus operandi » de la loi du
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Samael Aun Weor
Karma est indispensable pour orienter le navire de notre vie de manière positive et
édifiante, à travers les diverses échelles de la vie.
Le Karma est une loi de compensation, non de vengeance. Certains confondent
cette loi cosmique avec le déterminisme et même avec le fatalisme, en croyant que
tout ce qui arrive à l’homme dans la vie est inexorablement déterminé d’avance.
Il est vrai que les actes de l’homme sont déterminés par l’hérédité, l’éducation
et le milieu ambiant. Mais il est vrai aussi que l’homme a le libre arbitre et qu’il
peut modifier ses actes : éduquer son caractère, former des habitudes supérieures,
combattre ses faiblesses, renforcer ses vertus, etc.
« Le Karma est une médecine qu’on nous applique pour notre propre bien » ;
malheureusement, les gens, au lieu de s’incliner avec révérence devant l’éternel
Dieu vivant, protestent, blasphèment, se justifient eux-mêmes, se disculpent sotte-
ment et se lavent les mains comme Pilate. Face à de telles protestations, le Karma
ne peut se modifier ; au contraire, il devient plus dur et plus sévère.
Quand on vient au monde, on apporte son propre destin ; les uns naissent dans
des lits de plumes et d’autres dans la disgrâce. Si dans notre existence passée, nous
avons tué, maintenant, on nous tue ; si nous avons blessé, à présent on nous blesse ;
si nous avons volé, à présent on nous vole, et « nous serons mesurés avec la règle
qui nous sert à mesurer les autres ».
Nous réclamons la fidélité du conjoint quand nous-mêmes avons été adultères
dans cette vie ou dans des vies précédentes. Nous demandons de l’amour quand
nous avons été impitoyables et cruels. Nous demandons de la compréhension quand
nous n’avons jamais su comprendre personne, quand nous n’avons jamais appris à
voir le point de vue d’autrui.
Nous désirons des joies immenses quand nous avons toujours été à l’origine de
nombreux malheurs. Nous aurions voulu naître dans un très beau foyer, avec beau-
coup de commodités, alors que nous n’avons pas su, dans des existences passées,
offrir à nos enfants un foyer et de la beauté.
Nous protestons contre ceux qui nous insultent alors que nous avons toujours
insulté tous ceux qui nous entouraient. Nous voulons que nos enfants nous obéis-
sent alors que nous n’avons jamais su obéir à nos parents. La calomnie nous fait
terriblement mal alors que nous avons toujours été des calomniateurs, remplissant
le monde de douleurs. Le commérage nous ennuie ; nous voulons que personne
ne nous critique ; cependant, nous avons toujours fonctionné avec la critique et la
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La Loi du Karma
médisance, en parlant mal du prochain, en mortifiant les autres dans leur vie. C’est-
à-dire que nous réclamons toujours ce que nous n’avons pas donné ; dans toutes
nos vies antérieures, nous avons été mauvais et nous méritons le pire, mais nous
croyons qu’on doit nous donner le meilleur.
Heureusement, mes chers amis, la Justice et la Miséricorde sont les deux colon-
nes principales de la Fraternité Blanche Universelle.
La justice sans miséricorde est tyrannie et la miséricorde sans justice est tolé-
rance, complaisance avec le délit. Le Karma est négociable, et cela peut surprendre
à l’extrême les partisans des diverses écoles orthodoxes.
Certainement, quelques pseudo-ésotéristes et pseudo-occultistes considèrent
la loi d’action et de conséquence d’une façon trop pessimiste ; ils supposent erroné-
ment que celle-ci se développe de manière mécanique, automatique et cruelle. Les
érudits croient qu’il n’est pas possible de changer cette loi ; je suis très sincèrement
désolé de devoir m’inscrire en faux contre cette manière de penser.
Si la loi d’action et de conséquence, si la Némésis de l’existence n’était pas
négociable, alors, où serait la miséricorde divine ? Franchement je ne peux accep-
ter la cruauté dans la Divinité. Le Réel, Cela qui est toute perfection, Cela qui porte
divers noms tels que Tao, Aum, Inri, Sein, Allah, Brahma, Dieu ou pour mieux dire
Dieux, etc., etc., etc., ne pourrait jamais être sans miséricorde, cruel, tyrannique,
etc. C’est pour tout cela que je répète avec insistance que le Karma est négociable.
Nous pouvons modifier notre propre destin car « lorsqu’ une loi inférieure est
transcendée par une loi supérieure, la loi supérieure lave la loi inférieure ».
En modifiant la Cause, on modifie l’Effet. « On combat le lion de la loi avec la
balance ». Si nous mettons nos bonnes oeuvres sur un plateau de la balance et sur
l’autre les mauvaises, soit les deux plateaux auront le même poids, soit il y aura un
déséquilibre. Si le plateau des mauvaises actions est plus lourd, nous devons mettre
de bonnes oeuvres dans le plateau des bonnes actions dans le but de faire incliner
la balance en notre faveur ; ainsi nous annulons du Karma.
Faites de bonnes actions pour payer vos dettes ; souvenez-vous qu’on ne paye
pas seulement avec de la douleur, mais qu’on peut aussi payer en faisant le bien.
Vous comprendrez à présent, mes chers amis, comme c’est merveilleux de faire
le bien ; sans aucun doute, le Droit Penser, le Droit Sentir et le Droit Agir sont ce
qu’il y a de mieux pour nos affaires.
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Samael Aun Weor
Nous ne devons jamais protester contre le Karma ; ce qui compte est de savoir
le négocier. Malheureusement, pour les gens, la seule chose qui leur vient à l’esprit
quand ils se trouvent dans une grande amertume est de se laver les mains comme
Pilate, de dire qu’ils n’ont rien fait de mal, qu’ils ne sont pas coupables, que ce sont
des personnes justes, etc., etc., etc.
Je dis à ceux qui se trouvent dans la misère de réviser leur conduite, de se juger
eux-mêmes, de s’asseoir ne serait-ce qu’un moment sur le banc des accusés, et
après une analyse sommaire d’eux-mêmes, de modifier leur conduite.
Si ceux qui sont sans travail devenaient chastes, infiniment charitables, paisi-
bles, serviables à cent pour cent, il est évident qu’ils changeraient radicalement la
cause de leur disgrâce, et en modifieraient, par conséquent, l’effet.
Il n’est pas possible de changer un effet si, auparavant, nous n’avons pas modi-
fié radicalement la cause qui l’a produit, puisque comme nous l’avons déjà dit, il n’y
a pas d’effet sans cause, ni de cause sans effet.
On doit toujours travailler de manière désintéressée, avec un amour infini pour
l’humanité ; ainsi changeons-nous les mauvaises causes qui ont engendré les mau-
vais effets.
Il ne fait aucun doute que la misère a ses causes dans l’ivresse, dans la répu-
gnante luxure, dans la violence, dans les adultères, dans le gaspillage, dans l’ava-
rice, etc., etc.
Tu veux guérir ? Soigne les autres. Quelques-uns de tes proches se trouvent en
prison ? Travaille pour la liberté des autres. Vous avez faim ? Partagez votre pain
avec ceux qui sont dans un état pire que le vôtre...
Beaucoup de personnes qui souffrent ne se rappellent que de leurs malheurs,
désirant y remédier, mais sans penser aux souffrances des autres, sans penser le
moins du monde à remédier aux besoins du prochain. Cet état égoïste de leur exis-
tence ne sert à rien ; ainsi, la seule chose qu’ils obtiennent réellement est d’aggraver
leurs souffrances.
Si ces personnes pensaient aux autres, à servir leurs semblables, à donner à
manger à l’affamé, à donner à boire à l’assoiffé, à vêtir celui qui est nu, à enseigner
à celui qui ne sait pas, etc., il est clair qu’elles mettraient de bonnes actions sur le
plateau de la balance cosmique pour la faire incliner en leur faveur ; elles change-
raient ainsi leur destin et le sort leur deviendrait favorable, c’est-à-dire que tous
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La Loi du Karma
leurs besoins seraient comblés ; mais les gens sont très égoïstes et c’est pour cela
qu’ils souffrent ; personne ne se souvient de Dieu ni de ses semblables, sauf quand
ils sont dans le désespoir et cela, tout le monde a pu le vérifier par lui-même ; ainsi
est l’humanité.
Malheureusement, mes chers amis, cet Ego que chacun porte à l’intérieur de
lui fait exactement le contraire de ce que nous sommes en train de dire ici ; c’est
pour cette raison que je considère qu’il est urgent, pressant, impératif de réduire le
Moi-même en poussière cosmique.
Pensons un instant aux foules d’humanoïdes qui peuplent la face de la terre.
Victimes de leurs propres erreurs, elles souffrent l’indicible ; sans l’Ego, elles ne
feraient pas ces erreurs, et elles n’en subiraient pas non plus les conséquences.
La seule chose requise pour avoir droit à la véritable félicité est avant tout de ne
pas avoir d’Ego. Certainement, quand les agrégats psychiques, les éléments inhu-
mains qui nous rendent si horribles et méchants, n’existent pas à l’intérieur de nous,
il n’y a pas de Karma à payer et le résultat est la félicité.
Il est bien aussi de savoir que lorsque nous avons radicalement éliminé l’Ego,
toute possibilité de commettre un délit est annihilée et, par conséquent, le Karma
peut être pardonné.
La loi du Karma, la Loi de la Balance Cosmique n’est pas une loi aveugle ; on
peut aussi solliciter un crédit des Maîtres du Karma, et c’est quelque chose que de
nombreuses personnes ignorent. Cependant, il est urgent de savoir qu’il faut payer
tout crédit avec de bonnes oeuvres et que si on ne le paie pas, la loi nous le fait
payer alors par une suprême douleur.
Nous devons devenir conscients de notre propre Karma et cela n’est possible
qu’avec l’état d’alerte nouveauté. Tout effet de la vie, tout événement, a sa cause
dans une vie antérieure, mais il nous faut prendre conscience de cela.
Tout instant de joie ou de douleur doit être prolongé en méditation, avec le
mental tranquille et en profond silence. Le résultat sera l’expérimentation du même
événement dans une vie antérieure. Nous prenons alors conscience de la cause du
fait, qu’il soit agréable ou désagréable.
Le chef des prêtres du tribunal du Karma est le grand Maître Anubis. Le Juge
Suprême est assisté dans son travail par les quarante deux Juges de la Loi.
Le temple d’Anubis, le Suprême Régent du Karma, ne se trouve pas dans ce
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Samael Aun Weor
monde tridimensionnel mais dans la cinquième dimension, dans ce qu’on appelle
le Monde Causal.
Dans ce tribunal, règne seulement la terreur de l’amour et de la Justice. Chaque
homme y possède son livre de devoir et d’avoir, dans lequel sont notés minutieu-
sement et quotidiennement ses bonnes et mauvaises actions. Les bonnes actions
représentent les rares monnaies que les Maîtres accumulent au bénéfice des hom-
mes et des femmes qui les effectuent.
Celui qui éveille sa conscience peut voyager dans ses Corps Internes hors du
corps physique, avec une pleine volonté consciente, et étudier, dans le Temple
d’Anubis et de ses quarante deux juges, son propre Livre du Destin.
Les symboles de la justice du droit romain sont la balance et l’épée. Il n’est donc
pas étrange de voir partout, dans le palais d’Anubis, le grand Archonte de la Loi,
des balances et des épées.
Dans ce tribunal, on trouve aussi des avocats défenseurs. Mais tout se paie,
rien ne s’obtient en cadeau. « Celui qui fait de bonnes oeuvres paie et se tire bien
d’affaire ». Les crédits sollicités se paient par des travaux désintéressés et inspirés
par l’amour envers ceux qui souffrent.
« La loi est la Loi et la Loi s’accomplit ». « L’ignorance de la Loi n’exclut pas
son accomplissement ». Le pire des péchés est l’ignorance.
Les Maîtres du Karma sont des Juges de Conscience qui vivent en état de Jinas.
Nous devons faire constamment de bonnes oeuvres pour avoir de quoi payer les
dettes de cette vie et de nos vies antérieures.
Tous les actes de l’homme sont régis par des lois, les unes supérieures, les
autres inférieures. C’est dans l’amour que se résument toutes les lois supérieures.
Un acte d’amour annule des actes antérieurs inspirés par des lois inférieures. C’est
pour cela qu’en parlant de l’amour, le Maître Paul dit : « l’amour est patient, bon ;
il n’envie pas, ne se rengorge pas, n’injurie pas, ne cherche pas son propre intérêt,
ne s’irrite pas ; il ne se réjouit pas de l’injustice mais se réjouit de la vérité ; il
croit tout, espère tout et supporte tout ». (1ère Épître de Paul aux Corinthiens, ch.
13/4-7)
Lorsqu’ils officient comme juges, les Maîtres du Karma utilisent un masque
sacré en forme de tête de Chacal ou de Loup Emplumé, emblème de la vérité ; c’est
ainsi qu’ils se présentent aux initiés dans les mondes internes. Ceci est la cruauté
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La Loi du Karma
de la Loi de l’amour.
Il est possible de négocier avec les Seigneurs de la Loi à travers la méditation :
priez, méditez et concentrez-vous sur Anubis, le Régent le plus exalté de la bonne
Loi.
Pour l’indigne, toutes les portes sont fermées sauf une : celle du repentir...
Demandez et l’on vous donnera, frappez et l’on vous ouvrira...
SYNTHÈSE
- On paie du Karma non seulement pour le mal qu’on a fait mais aussi pour le
bien qu’on aurait pu faire et que l’on n’a pas fait.
- Chaque mauvaise action est une traite que nous signons et que nous devrons
payer dans l’existence suivante.
- Quand une loi inférieure est transcendée par une loi supérieure, la loi supé-
rieure lave la loi inférieure.
- Que personne ne se trompe soi-même ; ce que l’homme sèmera, il le récoltera
et ses oeuvres le suivront.
- Les Seigneurs du Karma, dans les tribunaux de la Justice Objective, jugent
les Âmes pour leurs oeuvres, pour des faits concrets, clairs et définitifs, et non pour
leurs bonnes intentions.
- Ce sont toujours les résultats qui parlent ; il ne sert à rien d’avoir de bonnes
intentions si les faits sont désastreux.
- Durant les processus initiatiques ésotériques du feu, il me fallut comprendre
pleinement les postulats suivants :
« On combat le Lion de la Loi avec la Balance ».
« Celui qui a du capital pour payer paie et se tire bien d’affaires ».
« Celui qui n’a pas de quoi payer doit payer avec de la douleur ».
« Fais de bonnes œuvres pour payer tes dettes ».
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Samael Aun Weor
UNE VÉRITABLE TRANSACTION
« Toute cause a son effet ; il n’y a pas de cause sans effet, ni d’effet sans
cause ».
« Ceux qui connaissent les lois de Retour et de Récurrence comprennent la Loi
du Karma ».
« Les mauvaises actions des vies antérieures doivent être annulées ici et main-
tenant ».
« On paie du Karma non seulement pour le mal qu’on a fait mais aussi pour le
bien qu’on aurait pu faire et qu’on n’a pas fait ».
« Cependant, le Karma peut être négocié ».
« Le Karma peut aussi être pardonné ».
« Kamaduro est un autre terme sanscrit qui indique le Karma qui ne peut être
négocié, ni pardonné ».
« Il existe aussi la loi de la Katance, le Karma supérieur des Dieux et des
adeptes ».
« La loi de la Katance admet aussi la négociation et le pardon ».
Samael Aun Weor : « La Pistis Sophia dévoilée ».
Il me vient en mémoire, à cet instant, les scènes d’une de mes existences pas-
sées au Moyen-Âge.
Je vivais en Autriche en accord avec les coutumes de l’époque ; je ne peux nier
que j’appartenais à une illustre famille de souche aristocratique. À cette époque,
les gens de ma famille se vantaient beaucoup de cette question du sang bleu, des
difficiles ascendants et des notables lignées. Je dois confesser avec peine, et c’est
grave, que j’étais aussi pris dans cette bouteille de préjugés sociaux. Choses de
l’époque !
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La Loi du Karma
Un jour, peu importe lequel, une de mes soeurs tomba amoureuse d’un homme
très pauvre et, bien sûr, ce fut le scandale du siècle ; les dames de la noblesse et
leurs stupides petits seigneurs élégants, gommeux, dandys et prétentieux écorchè-
rent vif l’individu, bafouèrent la malheureuse, lui disant qu’elle aurait pu trouver
mieux pour se marier, etc.
La pauvre ne tarda pas à rester veuve et, comme résultat de son amour, il est
clair qu’il resta un enfant.
Et si elle avait voulu revenir au sein de la famille, ce n’était hélas pas possible !
Elle connaissait trop bien la langue de vipère des dames élégantes, leurs fastidieux
points de vue, leur mépris, et elle préféra avoir une vie indépendante.
Que j’ai aidé la veuve ? Il serait absurde de le nier. Que j’eus pitié de mon
neveu ? C’est vrai. Malheureusement, il y a des fois où en voulant être charitable,
on peut devenir impitoyable.
Tel fut mon cas. Par compassion pour l’enfant, je le mis comme interne dans un
collège (avec l’excuse qu’il recevrait une robuste, ferme et vigoureuse éducation),
sans que m’importent le moins du monde les sentiments de sa mère. Je commis
même l’erreur d’interdire à la pauvre mère de rendre visite à son fils ; je pensais
qu’ainsi mon neveu ne recevrait aucune sorte de préjudices et que plus tard il pour-
rait devenir quelqu’un, qu’il pourrait devenir un grand seigneur, etc.
« Le chemin qui mène à l’abîme est pavé de bonnes intentions », n’est-ce pas ?
C’est ainsi. Combien de fois en voulant faire le bien on fait le mal ! Mes intentions
étaient bonnes mais le procédé était mauvais ; cependant, je croyais fermement
faire quelque chose de correct.
Ma sœur souffrait beaucoup de l’absence de son fils ; elle ne pouvait le voir au
collège, cela lui était interdit.
Il ressort, de toute évidence, qu’il y eut de ma part de l’amour pour mon neveu
et de la cruauté pour ma sœur ; cependant, je croyais qu’en aidant l’enfant, j’aidais
aussi sa mère.
Heureusement, à l’intérieur de chacun de nous, dans ces régions intimes où man-
que l’amour, surgit, comme par enchantement le policier du Karma, le « Kaom ».
Il n’est pas possible de fuir les agents du Karma ; à l’intérieur de chacun de
nous se trouve le policier qui nous conduit inévitablement devant les tribunaux.
-11-
Samael Aun Weor
De nombreux siècles se sont écoulés depuis cette époque ; nous tous, les per-
sonnages de ce drame, nous avons vieilli et nous sommes morts. Mais, la Loi de
Récurrence est terrible et tout se répète comme cela s’est passé, avec les consé-
quences qui s’y ajoutent.
Au XXème siècle, nous tous, les acteurs de cette scène, nous nous sommes
retrouvés. Tout s’est répété d’une certaine manière mais, bien sûr, avec les consé-
quences. Ce fut mon tour d’être répudié par ma famille, ainsi est la Loi. Ma sœur
rencontra à nouveau son mari ; quant à moi, je ne regrette pas de m’être uni à nou-
veau à mon ancienne épouse prêtresse connue sous le nom de Litelantes.
Le neveu tant aimé et critiqué renaquit cette fois avec un corps féminin ; c’est
une enfant certes magnifique ; son visage ressemble à une nuit délicieuse et dans
ses yeux resplendissent des étoiles.
À une certaine époque, peu importe la date, nous vivions près de la mer. Ma
fille (l’ancien neveu) ne pouvait jouer, elle était gravement malade, elle avait une
infection intestinale. Le cas était très délicat, beaucoup d’enfants de son âge mou-
raient à cette époque pour la même raison. Pourquoi ma fille aurait-elle été une
exception ?
Les nombreux remèdes qu’on lui administra furent franchement inutiles ; sur
le visage enfantin commençait déjà à se dessiner horriblement le profil caractéris-
tique de la mort.
L’échec ressortait de toute évidence ; le cas était perdu et il ne me restait pas
d’autre remède que de rendre visite au Dragon de la Loi, à ce terrible Génie du
Karma dont le nom est Anubis.
Heureusement, grâce à Dieu, Litelantes et moi savons voyager consciemment
et positivement en corps astral. Ainsi, nous présenter tous les deux dans le palais
du Grand Archonte, dans l’Univers Parallèle de la Cinquième Dimension, ne nous
causait aucun problème.
Ce Temple du Karma est impressionnant, majestueux, grandiose.
Là, se trouvait le Hiérarque assis sur son trône, imposant, terriblement divin ;
n’importe qui s’épouvanterait de le voir officier avec ce masque sacré de chacal, tel
qu’il apparaît dans de nombreux bas-reliefs de l’antique Égypte pharaonique.
Enfin, on me donna l’opportunité de parler et il est clair que je ne la laissai pas
passer aussi facilement :
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La Loi du Karma
- « Tu as une dette envers moi », lui dis-je.
- « Laquelle ? », me répliqua-t-il, étonné.
Alors, pleinement satisfait, je lui présentai un homme qui fut autrefois un
démon pervers ; je me réfère à Astaroth, le grand duc.
- « Celui-ci était un fils perdu pour le Père - continuais-je - et cependant, je l’ai
sauvé, je lui ai montré le sentier de la lumière, je l’ai fait sortir de la Loge Noire
et à présent c’est un disciple de la Fraternité Blanche ; tu ne m’as pas payé cette
dette ».
Le cas était le suivant : selon la Loi, ma fille devait mourir et son âme devait
pénétrer dans le ventre de ma sœur pour prendre forme dans un nouveau corps
physique. Je le compris et c’est pourquoi j’ajoutai :
- « je demande que ce soit Astaroth qui aille dans le ventre de ma sœur au lieu
de l’Âme de ma fille ».
La réponse solennelle du Hiérarque fut définitive :
- « J’accepte, qu’Astaroth aille dans le ventre de ta sœur et que ta fille soit
guérie ».
Je dois dire que cette enfant (mon ancien neveu) fut miraculeusement guérie et
que ma sœur conçut alors un petit garçon.
J’avais de quoi payer cette dette, j’avais du « capital cosmique ». La loi du
Karma n’est pas une mécanique aveugle, comme le supposent beaucoup de pseudo-
ésotéristes et de pseudo-occultistes.
Telles qu’étaient les choses, il est évident et facile à comprendre qu’avec la mort
de ma fille, j’aurais ressenti la même douleur de la séparation, la même amertume
que ressentit ma sœur, dans ces temps anciens, par la perte de son fils.
Ainsi, au moyen de la Grande Loi, le mal aurait été compensé, des scènes sem-
blables se seraient répétées, mais cette fois j’aurais été moi-même la victime.
Heureusement, le Karma est négociable ; ce n’est pas cette mécanique aveugle
des astrologues et des chiromanciens de foires. J’avais du capital cosmique et je
payai cette vieille dette ; ainsi, grâce à Dieu, il me fut possible d’éviter l’amertume
qui m’attendait...
-13-
Samael Aun Weor
QUESTIONS ET RÉPONSES
« Quand l’Âme humaine s’unit à l’Intime, elle n’a certes plus de Karma à payer,
car lorsqu’une loi inférieure est transcendée par une loi supérieure, la loi supé-
rieure lave la loi inférieure ».
« Les pires maladies sont celles qu’a engendrées le Karma. La variole est le
résultat de la haine, la diphtérie est le fruit des fornications des vies passées. Le
cancer est aussi le résultat de la fornication ».
« La tuberculose ou peste blanche est le résultat de l’athéisme et du maté-
rialisme dans des vies passées. La cruauté engendre la cécité à la naissance. Le
rachitisme est fils du matérialisme, la malaria provient de l’égoïsme, etc. Des cen-
taines d’autres maladies ont leur origine dans les mauvaises actions de nos vies
passées ».
Samael Aun Weor : « Médecine Occulte et Magie Pratique ».
Q. Maître, vous avez déjà mentionné le mot Karma, mais nous savons qu’il
existe aussi le mot Dharma. Auriez-vous l’amabilité de nous donner de plus amples
explications sur ces deux termes très intéressants ?
R. Je répondrai à cette question intéressante avec le plus grand plaisir.
Karma signifie « loi de Cause et d’Effet » : telle cause, tel effet. Dharma signi-
fie « récompense ». On dit que les mauvaises actions pèsent sur nous, que tôt ou
tard elles tombent sur nous-mêmes comme un rayon de vengeance, et cela est cer-
tain : une mauvaise cause doit produire un mauvais effet, une mauvaise action doit
amener une conséquence désastreuse.
Le mot Dharma est différent (c’est aussi un terme sanscrit) et il signifie récom-
pense. Si nous faisons le bien, nous recueillerons le bien ; si nous semons une
bonne terre, nous récolterons ce que nous avons semé, cela est évident.
Ainsi, Karma et Dharma sont des mots sanscrits très intéressants.
Q. Pourquoi existe-t-il des familles qui, bien qu’elles s’y efforcent, ne parvien-
nent en aucune manière à avoir des amis, alors que pour d’autres il est si facile
d’en avoir ?
-14-
La Loi du Karma
R. Dans des existences antérieures, nous avons eu de nombreux amis et enne-
mis ; en retournant ou en revenant à ce monde, nous rencontrons à nouveau ces
amitiés et ces adversaires, et alors tout se répète comme ça s’était produit.
Mais il y a aussi des gens difficiles qui n’aiment pas avoir d’amis, des misan-
thropes dirons-nous, des gens qui se cachent, qui s’éloignent, qui se retranchent
de la société, des solitaires par nature et par instinct. Quand de telles personnes
reviennent à ce monde, elles sont généralement seules, personne ne sympathise
avec elles.
Au contraire, il y a d’autres personnes qui, dans des vies passées, ont su accom-
plir leurs devoirs envers la société, envers le monde et qui ont même travaillé en
faveur de leurs semblables ; il est logique qu’en revenant à ce monde, elles soient
entourées de ces Âmes qui, dans le passé ou les existences passées, constituaient
leur environnement, et elles jouissent alors, comme c’est naturel, de beaucoup de
sympathie.
Q. Pour quelle raison certaines maîtresses de maison ne trouvent-elles per-
sonne qui les aide fidèlement alors qu’elles traitent bien leurs domestiques et qu’à
d’autres, au contraire, tous leurs soient fidèles ?
R. Ces maîtresses de maison qui n’ont pas de domestiques fidèles et sincères
ont été, dans des vies antérieures, despotiques, cruelles avec leurs employés de
maison et à présent elles ne trouvent véritablement personne qui les serve, puis-
qu’elles n’ont jamais su servir dans le passé, et cela en est la conséquence.
Q. Mon fils a contracté un mariage qui fut extrêmement mauvais ; les entrepri-
ses où il travaillait faisaient faillite ; il demanda un prêt à la banque pour monter
une affaire et ce fut un échec catégorique ; tout ce qu’il entreprenait échouait ;
il dut finalement divorcer de son épouse à cause de tant d’ennuis. Il se remaria
quelques temps plus tard, et cet homme, à qui il ne restait plus qu’à demander
l’aumône, va maintenant très bien et sa réussite augmente chaque jour. Quelle est
la raison de tout cela ?
R. Il existe trois liens matrimoniaux : le premier est karmique, le second dhar-
mique et le troisième cosmique ; les premiers engendrent douleur, misère, faim,
nudité, disgrâce ; les seconds procurent la réussite, la joie, l’amour, le progrès éco-
nomique, etc. ; et les troisièmes sont seulement pour les Âmes choisies, pures, sain-
tes et ils apportent naturellement une joie inépuisable.
En ce qui concerne le cas que vous m’avez exposé, je dois vous dire que la pre-
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Samael Aun Weor
mière situation appartient au premier ordre de ces trois états matrimoniaux (kar-
mique). Il ne fait aucun doute que votre fils et sa première épouse ont souffert l’in-
dicible en payant les mauvaises actions de leurs existences antérieures ; il est clair
que dans des vies passées ils furent aussi mari et femme, mais ils firent beaucoup
de mal ; ils n’ont pas su vivre et le résultat fut la douleur.
Le nouveau mariage de votre fils fut béni du point de vue économique ; nous
pouvons le cataloguer comme un mariage chanceux, dharmique dirons-nous,
résultat de bonnes actions de vies antérieures ; la seconde épouse a aussi vécu avec
lui dans des vies passées et comme il a eu une meilleure conduite avec elle, alors le
résultat est que maintenant son destin a changé, sa vie s’est améliorée, c’est tout.
Q. Mon fils est malade depuis cinq ans ; nous avons dépensé beaucoup d’ar-
gent avec les docteurs et aucun ne trouve la cause exacte de sa maladie ; les uns
nous disent que c’est un choc nerveux puisque c’était un garçon assez doué pour
les études ; d’autres supposent qu’il a été victime de travaux de sorcellerie. Qu’en
pensez-vous ?
R. De toute évidence, il ressort avec une entière clarté méridienne que c’est un
châtiment, un karma mental pour le mauvais usage du mental dans des vies anté-
rieures. Si vous voulez que votre fils guérisse, luttez pour guérir d’autres malades
mentaux, dans le but de modifier la cause originelle. Souvenez-vous que c’est seu-
lement en modifiant la cause qu’on modifie l’effet ; malheureusement, les malades
ont une tendance marquée à s’enfermer à l’intérieur de leur propre cercle ; on voit
rarement dans la vie le cas d’un malade qui se préoccupe de soigner d’autres mala-
des ; si quelqu’un le fait, il est clair qu’il guérit de ses propres douleurs.
Puisque dans ce cas précis votre fils ne pourrait se consacrer à la guérison
des autres, je vous conseille de le faire en son nom ; n’oubliez pas les oeuvres de
charité ; préoccupez-vous de la santé de tous les malades mentaux que vous ren-
contrez ; faites des tonnes de bien.
N’oubliez pas non plus que, dans le monde invisible, il existe des Maîtres très
sages qui peuvent aider votre fils dans ce cas concret ; je veux me référer mainte-
nant, de manière spécifique, au glorieux ange Adonaï, l’ange de la lumière et de la
joie. Ce Maître est très sage et si vous vous concentrez intensément en lui deman-
dant, au nom du Christ, de guérir votre fils, je suis totalement certain qu’il ne refu-
sera en aucune manière de faire cette oeuvre de charité ; mais n’oubliez pas « aide-
toi et le ciel t’aidera » ; suppliez et faites des tonnes de bien ; voilà le chemin.
Q. J’ai eu l’opportunité d’être témoin du cas d’un couple de Santa Marta, en
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La Loi du Karma
Colombie ; ils avaient un très grand commerce qui du jour au lendemain prit feu.
Dès ce moment, l’homme tomba malade et mourut de la tuberculose ; 20 ans plus
tard, j’ai appris que son épouse était sur le point de mourir aussi de tuberculose.
Quelle est la cause de cela ?
R. Il est bien que vous sachiez que la tuberculose est due au manque de spi-
ritualité dans des vies antérieures, au matérialisme, à la vie sans dévotion et sans
amour pour Dieu. Si l’homme est mort de la tuberculose c’est pour cette raison, et
s’il perdit ses biens, il est clair que c’est parce qu’il avait dépouillé d’autres person-
nes de leurs biens dans sa vie antérieure.
Il a mis le feu et on lui a mis le feu ; il a nui et on lui a nui ; cela s’appelle
Karma, châtiment. Quant à l’épouse, la tuberculose ne parvint pas à l’affecter tota-
lement parce que le manque de dévotion dans des vies antérieures n’était pas du
tout aussi fort ; elle possédait une légère spiritualité.
Q. Maître, ceux qui naissent avec des défauts physiques, ce n’est donc pas à
cause d’une tare héréditaire ?
R. Distinguée dame, votre question est très importante et mérite d’être exami-
née en détail : les tares héréditaires sont ostensiblement mises au service de la loi
du Karma et deviennent le mécanisme merveilleux grâce auquel le Karma instruit
notre procès.
Évidemment, l’hérédité est dans les gènes sexuels, c’est là qu’on la trouve, et,
grâce à eux, la Loi travaille avec tout le mécanisme cellulaire.
Il est bon de comprendre que les gènes contrôlent la totalité de l’organisme
humain. Ils sont présents dans les chromosomes, dans la cellule germinale et ils
servent de fondement à l’aspect physique.
Quand ces gènes sont en désordre, quand leur constitution naturelle légitime
est absente, ils génèrent indiscutablement un corps défectueux et cela a été bien
démontré.
Je veux que vous compreniez que le corps vital, siège de la vie organique, a été
dessiné par les Agents de la Vie, en accord avec la Loi de Cause et d’Effet.
Ceux qui dans leur existence passée ont accumulé des dettes très graves, pour-
ront naître avec un corps vital défectueux qui, comme de juste, servira de base à un
corps physique également défectueux.
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Samael Aun Weor
Les menteurs peuvent naître avec un corps vital déformé qui donne comme
résultat un corps physique monstrueux ou maladif.
Les vicieux pourront naître avec des corps vitaux manifestement dégénérés,
lesquels serviront de base à des corps physiques également dégénérés. Exemples :
le passionnel, le débauché, qui abuse de la sexualité, peut naître à la longue avec
un corps vital indûment polarisé ; ceci causera un véhicule homosexuel, ou une
forme féminine lesbienne. Indubitablement, les homosexuels et les lesbiennes sont
le résultat de l’abus sexuel dans des existences passées.
L’alcoolique peut naître avec un cerveau vital anormal, défectueux, lequel
pourra servir de fondement à un cerveau également défectueux.
L’assassin, le meurtrier, celui qui répète incessamment un si horrible délit, naît
déformé, horripilant, répugnant, déséquilibré ou définitivement fou. Il est bon de
savoir que l’assassinat est le pire degré de corruption humaine et que le meurtrier
ne pourrait en aucun cas revenir dans un véhicule sain.
Q. Maître, pourriez-vous nous parler de la maladie de l’épilepsie ?
R. Il est indiscutable que l’épilepsie est le karma du médiumnisme. Les per-
sonnes qui prêtent leur corps, leur matière, aux « Mois » des défunts, à « Méphis-
tophéles », à « Satan », devront souffrir beaucoup de l’épilepsie dans une future
existence. Évidemment, les épileptiques ont donc été des médiums dans leurs vies
antérieures.
Q. Pourriez-vous me dire alors si toutes les maladies sont karmiques ?
R. Les maladies ne sont pas toutes karmiques. La machine humaine peut être
abîmée pour de multiples raisons qui peuvent être d’ordre karmique ou simplement
accidentel ; c’est tout.
Q. En ce qui concerne la Némésis ou Karma, est-il possible que n’importe
quelle souffrance puisse être négociable devant les seigneurs du Karma ?
R. Estimables amis, je veux que vous compreniez que lorsque tel ou tel karma
se trouve déjà totalement développé ou déroulé, il doit inévitablement arriver jus-
qu’à sa fin.
Cela signifie qu’il n’est possible de modifier radicalement le karma que lorsque
le repentir est total et quand toute possibilité de répéter l’erreur qui l’a produit a
radicalement disparu.
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La Loi du Karma
Il est bon de savoir aussi que, lorsque nous avons éliminé radicalement l’Ego,
la possibilité de commettre le délit est annihilée et par conséquent le Karma peut
être pardonné.
Cependant, nous devons savoir que tout le karma n’est pas négociable. Il existe
des dettes tellement graves qu’elles ne peuvent être négociées. En sanscrit, on
appelle ce type de karma « Kamaduro » et son issue est toujours catastrophique.
Q. Les bonnes oeuvres dont vous nous parlez, devons-nous les faire de
manière désintéressée ou bien sont-elles prises en compte même si on les fait dans
le but d’obtenir quelque chose en échange ?
R. On doit toujours travailler de manière désintéressée, avec un amour infini
pour l’humanité ; ainsi, changeons-nous les mauvaises causes qui ont engendré les
mauvais effets ; n’oubliez pas qu’en changeant la cause, on change l’effet.
Tu veux guérir ? Guéris les autres. Quelques-uns de vos proches se trouvent en
prison ? Travaillez pour la liberté des autres. Vous avez faim ? Partagez votre pain
avec de plus affamés que vous ; etc., etc., etc.
Q. En méditation, j’ai eu des expériences où j’ai pu voir que, dans ma vie anté-
rieure, j’ai commis beaucoup d’erreurs : j’étais un grand propriétaire foncier ;
je possédais une propriété à Cuautla dans laquelle j’avais de nombreux employés
que je traitais à coups de fouet, commettant des adultères et des viols jusqu’à l’ar-
rivée de la révolution où je perdis tous mes biens. Je m’enrôlai dans la révolution
aux côtés de Pancho Villa, subissant la faim et toutes les horreurs de la guerre, et
bien que je mourus vieux et proche de ma famille, depuis lors et jusqu’à mainte-
nant, j’ai souffert amertumes et peines ; je pense que je suis en train de payer mon
Karma. Que pourriez-vous me dire à ce sujet, Maître ?
R. Cher frère, que vous vous souveniez de votre existence passée me donne
beaucoup de joie. Je dois vous dire que je vous ai précisément connu dans votre vie
antérieure ; il est évident que vous dites la vérité et rien que la vérité. Comme vous,
j’étais aussi dans les rangs du général Francisco Villa et il est évident que je n’ai pu
manquer de le connaître personnellement.
En tant que propriétaire d’une ferme avant la révolution, vous avez commis des
erreurs en fouettant vos employés etc., etc., etc., et vous avez contracté du karma :
c’est évident ; maintenant vous pourrez vous expliquer pourquoi vous avez tant
souffert dans votre vie actuelle. Vous avez fait souffrir d’autres personnes et, à pré-
sent, vous devez souffrir ; vous avez fait travailler d’autres personnes intensément
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Samael Aun Weor La Loi du Karma

et maintenant, vous avez été exploité par vos patrons dans certains emplois où vous premiers et le résultat fut le suivant :
avez dû travailler pour gagner le pain de chaque jour ; c’est ainsi que nous payons
ce que nous devons ; la Loi est la Loi et la Loi s’accomplit. Celui qui mourut en premier avait vécu au Mexique à l’époque de Don Porfirio
Diaz ; il est clair qu’il avait été un riche puissant, un grand propriétaire despotique
Q. Maître, je veux vous relater un événement qui m’est arrivé à l’âge de 6 ans. qui prenait plaisir à maltraiter les pauvres travailleurs, en jetant ses chevaux sur les
J’ai vu en rêve des boules de feu qui tombaient sur la terre ; des gens couraient et paysans dans les chemins, etc., etc.
appelaient Dieu désespérément comme si c’était la fin du monde. Plus tard, étant
déjà un adulte, j’ai vu une bible illustrée dans laquelle apparaissait un tableau Celui qui mourut de graves brûlures avait commis l’erreur d’asperger ses frères
exactement comparable à ce dont j’avais rêvé. Voudriez-vous me dire si c’était un d’essence dans la nuit, quand ces derniers dormaient, pour ensuite y mettre le feu ;
présage ? ceci constituait donc un délit très grave de son existence passée, et il périssait à
présent dans une voiture incendiée ; il mourait de brûlures au troisième degré.
R. Distingué monsieur, c’est avec grand plaisir que je réponds à votre question ;
sans aucun doute, de même qu’il existe le Karma humain, il existe aussi le Karma Quant au troisième, il avait fait souffrir un jeune homme dans son existence
des nations et du monde. passée. Avec une bande de garçons, il l’avait frappé et lui avait disloqué un bras en
le tirant violemment ; maintenant, il en subissait la conséquence durant l’accident.
Votre vision correspond au Karma mondial, lequel se trouve condensé dans de Ainsi, chacun naît avec son propre destin.
nombreux versets de la Bible et du Coran, ainsi que dans une multitude de livres
sacrés d’Orient et d’Occident de par le monde. « le mal du monde est tellement On pourrait modifier le destin en faisant beaucoup d’œuvres de charité, en se
grand qu’il a déjà atteint le Ciel et il est évident que cette perverse civilisation de consacrant au bien, en pratiquant des oeuvres de miséricorde, etc., etc. Nous avons
vipères sera détruite et qu’il ne restera pas pierre sur pierre »... donc clarifié le fait concret que le destin peut aussi être modifié car lorsque « une
loi inférieure est transcendée par une Loi Supérieure, la Loi Supérieure lave la loi
Q. Alors, selon ce que vous nous expliquez, la prédestination existe et on peut inférieure ». « Fais de bonnes oeuvres pour payer tes dettes »...
parvenir à la modifier ?
R. Distinguée dame, nous allons répondre à cette question. Il est ostensible
que la prédestination existe. Réellement, cette dernière est le résultat de toutes ***
les actions, bonnes et mauvaises, de nos existences passées. Si on vole, on nous

volera ; si on tue, on sera tué, etc. À titre d’exemple, je vais vous raconter à présent
un cas très intéressant. Il arriva qu’un jeune homme et trois de ses amis partirent en
voyage de Mexico jusqu’aux États-Unis. Mais un événement tragique se produisit :
la voiture dans laquelle ils voyageaient fut heurtée par une autre et ils heurtèrent
à leur tour d’autres véhicules qui circulaient aussi sur la route et cela se solda par
deux morts et deux blessés.
En faisant des recherches dans les Mondes Supérieurs, nous avons pu faire
ressortir ce qu’est la Loi de la Prédestination (le Karma). Le premier qui mourut le
fit, dirons-nous, instantanément ; il périt au moment précis du choc. L’autre souffrit
de brûlures au troisième degré et exhala son dernier souffle au bout de 20 jours.
Le troisième, qui était le conducteur de la voiture, eut seulement une dislocation
du bras et une petite blessure à une jambe. Le quatrième souffrit seulement d’une
légère blessure à la tête. Nous avons fait des recherches spécialement sur les trois
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