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Dichotomie importante :
2 sortes de philosophie :
Le philosophe cherche la vérité, c’est une personne qui s’étonne (philosophie commence avec
étonnement).
Ce ne sont pas domaines mais 3 points de vue différents. Toute question peut être posée à
partir de ces 3 voies.
4) Projet
I) Voie cosmologique
1) Nature
3 parties :
A) Contexte philosophique
1) Les questions des présocratiques
Les présocratiques sont des physiologues, ils s’intéressent donc à la physis (nature). Ils
s’intéressent au problème du changement : changer, c’est faire l’expérience de l’unité et de la
multiplicité.
2) Thalès
Pour Thalès, la réalité, c’est de l’eau : elle peut prendre toute les formes, mais c’est toujours la
même eau. Donc, même si les apparences montrent la variété, tout est toujours la même chose
(multiplicité n’est qu’apparence, l’unité est principale).
3) Héraclite
Pour Héraclite, la réalité, c’est du feu : c’est un changement continuel. Sa devise : tout coule,
tout est multiplicité pure (vérité= multiplicité, par opposition à Thalès). On ne se baigne
jamais 2 fois dans la même eau.
4) Parménide
A) La vérité
B) L’illusion
Zenon illustre le principe de Parménide : il cherche des exemples pour confirmer la théorie
de son maître.
Le mouvement et la vérité font mauvais ménage (Parménide, Zenon, …). La vérité est
immobile.
Idée clé du monisme : le principe de toute chose est unique, or, il y a évolution (matière – vie
– pensée) de la matière à la pensée.
1) Démocrite d’Abdère
La réalité est faite de vide et de plein (mini corpuscule appelé atome (insécable)). La réalité
est donc formée d’un agrégat d’atomes qui se sont rassemblé par hasard. Donc la réalité est le
produit du hasard.
Empédocle : le monde est le résultat de l’entrechoquement du hasard qui a donné les quatre
éléments : aire, terre, eau, feu.
Epicure : même idée que Démocrite et Empédocle, mais avec un but religieux : il n’y a pas de
Dieux, n’ayez pas peur.
Lucrèce : De verum natura, même idée qu’Epicure, mais avec des nuances. IL a inventé l’idée
de microbes. Les grandes maladies sont due à des corpuscule, et non à des punitions divines.
Le Moyen-Age a occulté le hasard, les sciences modernes l’ont remis au goût du jour.
1) Les stoïciens
Zenon de Kition (pas l’autre), est considéré comme le fondateur. Ces philosophes se
réunissaient à la Stoa. Ils dirent que la pensée est en toute chose, même les plus infimes.
Ils pratiquent l’apathia : l’indifférence (c’est bien, mais ça peut mener vers la loi du plus fort).
2) Cicéron
Laplace : si, à un moment de l’histoire, arrive un cerveau capable de connaître tout, il saurait
expliquer tout ce qui s’est passé et tout ce qui va arriver.
Diderot : fondateur de l’encyclopédie : « Avec cet œuf, je détruis les Eglises et les Temples ».
(Diderot est un panthéiste : il rejette donc l’existence de Dieu).
Bruno : (dominicain) il défendit l’Hylozoïsme : « La terre est un être vivant » (il y a de la vie
dans la matière.
La biologie est la sciences des êtres vivants. La science repose sur un postulat d’objectivité
(postulat= quelque chose que l’on impose ; objectivité : refus d’expliquer les choses en terme
de cause final).
Aristote : « A toute réalité, il y a toujours 4 causes : la causes efficiente (ce qui fait l’action),
la cause matériel (condition qui entoure l’objet ou l’événement), la cause formelle (cause qui
inspire l’action) et la cause finale (but, intention, projet) ».
Cette 4ème cause, Monod ne l’accepte pas : comment= les premières, la 4ème= pourquoi ?
Monod n’accepte pas ces explications car elle ne sont pas scientifique (postulat d’objectivité).
Avec les découvertes de la biologie moderne, on peut rejeter la finalité (selon Monod). La
cellule est composée de 3 éléments :
- La membrane
- Le noyau
- Le cytoplasme
On retrouve dans une cellule les fonction d’un être vivant. Nous possédons 46 chromosomes
(comme écureuil). Les chromosomes sont composés d’ADN. L’ARN se trouve près du noyau.
Caractéristique de l’ADN :
- C’est notre code génétique
- La transcription (transcrit des informations à l’ARN qui peut ainsi construire la
cellule).
- La réplication (se reproduit comme une cellule en se divisant parfaitement en 2).
Selon Monod, la variété par de l’ADN, qui, subit par hasard des altérations, des modification,
…
Exemple :
- Par l’usure
- Par accrochage lors de la division cellulaire
- …
Ces cassures se maintiennent et entre dans le monde de la nécessité par le plus grand des
hasards. Il y a ensuite un tris par la sélection naturelle : les adaptée restent, les autres partent
(explication du titre du livre).
Il reprend Démocrite.
Selon lui, le fondement de la morale doit être scientifique : il veut une morale technicienne,
scientifique (point de vue difficile à comprendre).
Au niveau religieux (il est athée), selon lui, la science cherche des solutions horizontales, et la
religion des solutions transcendantes, verticales. Donc il y a schizophrénie, mal être de
l’homme qui cherche de choses à la fois.
Au niveau politique, il conseil le socialisme (car pose des règles : nécessité) modéré (car
laisse une grande marge de liberté : hasard).
Le hasard a une place importante dans la pensée de Monod, mais il en parle peu.
Les mots cachent toujours une idéologie, donc, le hasard n’a pas un sens positif : remplacer le
par chance, le livre sera plus joyeux, remplacer le par Dieu, ce sera un livre religieux.
A) Biographie
Il a commencé en 1925 à publier des articles traitant de l’évolution. L’Eglise lui conseil d’être
discret, il part faire des fouilles et participe à la découverte du sinanthrope, il confirme ainsi
son article.
Il ne s’agit pas d’un ouvrage de théologie, mais d’un « mémoire pour amener mais paires aux
portes du Temple ». Il veut proposer une vision du monde qui pousserait à croire à l’existence
de Dieu (aux portes du Temple, pas dedans).
Il y a une 4ème partie, qui ne fait vraiment pas partie de l’ouvrage : la christogenèse : l’aventure
du christianisme (relève du témoignage personnel).
1) Cosmogénèse
3 grands thèmes :
2) Biogenèse
Rem :
- Il y a toujours classiquement 3 étapes : matière (prévie) - vie – pensée (on pourrait
croire que la vie est déjà dans la matière ?)
- Seuil critique : l’augmentation quantitative va amener un changement qualitatif
(apparition de quelque chose de neuf). (cf syllabus)
Passage de la vie à la pensée : augmentation quantitatif entraîne un changement qualitatif.
3) La noogénèse
2) Teilhard dit que l’évolution est terminée et que c’est à l’homme de l’achever en faisant
preuve de :
- Personnalisation : chaque individu est respecté pour lui-même, comme individu).
- Socialisation : créer un monde où chaque personne aura de vrais rapports humains avec les
autres hommes.
3) Tout cela est possible grâce à la nature amorisante (aimante) : il n’y a aucune différence
entre l’amour humain, l’instinct animal, l’affinité chimique et la cohésion des atomes
(panthéisme).
4) Toute cette évolution va nous conduire au point oméga : le but de l’évolution, le dernier
point, mais qui dépasse tout les autres points.
4) La christogenèse
3 points :
- Le point oméga est Dieu
- Dieu a envoyé son fils pour accélérer l’évolution
- La personnalisation et la socialisation doivent être le premier souci de l’Eglise
C) Réflexion
Il a 4 excuses :
- L’ouvrage a été publié en 1956 (un an après sa mort), il n’a donc pus relire.
- Il a créé de nouveau termes, ça fait un peu poète.
- Il n’est pas foncièrement philosophe, sa spécialité, s’était la paléontologie.
- Le systémisme (nouvelle philosophie) : si tu veux réfléchir sur la réalité, tu dois la voir
comme un système. Selon eux, des théories scientifiques dépendent parfois du régime
politique. Les genres s’influencent très fort (excuse).
Les moins sévères. Ils lui reprochent d’avoir fait des extrapolations (exagération).
Ils rejettent le finalisme (style Teilhard de Chardin), finalement tout est programmé,donc, pas
de place pour la nouveauté , pour la création.
B) arguments : arbre de l’évolution : points commun entre l’homme et le peigne (cf œil) :
pour Bergson, soit l’évolution c’est faite par hasard, soit il y a une énergie à la base de tout ça,
la force vitale, ce qui est plus logique.
D) Le mouvement évolutif
Exemple de la grenade :les petits morceaux dus à l’explosion sont les animaux et les
végétaux, donc, en étudiant, on pourrait recomposer la grenade(force vitale).
E) Le végétal et l’animal.
a)le monde végétal est capable de photosynthèse ( les végétaux ont la capacité de transformer
les minéraux en sucre, ce que ne font pas les animaux).
b) le monde végétal est sédentaire tandis que le monde animal dois se déplacer pour trouver sa
nourriture.
c) (le monde animal a développé une activité locomotrice : « Ceux qui vont réussir, ce sont
ceux et celle qui doivent se battre ».
F) Le monde de l’animalité.
Les échinodermes et les mollusques sont caractérisés par la torpeur végétative, presque
comme les végétaux.
G) L’instinct et l’intelligence.
a) L’intelligence est la faculté de fabriquer des objets artificiels. Cela suppose deux
propriétés :
- L’abstraction (savoir s’abstraire de la réalité)
- L’action (l’intelligence est faite pour agir, pour obtenir des résultats)
b) L’instinct colle aux choses, sent les choses, adhère aux choses, c’est la débrouillardise.
c) L’instinct est très efficace à court terme, l’intelligence n’est efficace qu’à long terme (ex :
naissance de l’aviation).
d) L’intelligence se débrouille très bien dans l’espace mais pas dans le temps. Elle découpe,
classifie, travaille dans le discontinu, mais le temps lui échappe complètement (ex : A et B ; le
jeu de nuit surprise).
Remarque : ça a été un grand sujet de discussion entre Einstein et Bergson. Pour Einstein,
l’espace c’est du temps, donc, l’intelligence peut comprendre le temps puisqu’elle peut
comprendre l’espace (ex : l’année lumière).