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Animales et Halieutiques
POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DE
L’ELEVAGE EN COTE D’IVOIRE
Présenté par
M. Djiakariya COULIBALY
© Avril 2013
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SOMMAIRE
INTRODUCTION................................................................................................................................................. 3
CONCLUSION .................................................................................................................................................. 13
BIBLIOGRAPHIE 13
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INTRODUCTION
La base de l’économie nationale est constituée par l’agriculture qui emploie les 2/3 de la population
active qui contribue au PIB total pour 34% et aux recettes d’exportation pour 66%. L’élevage reste
encore une activité économique en développement, avec une contribution d’environ 4,5% au PIB
agricole et 2% au PIB total. L’élevage constitue, néanmoins, une activité importante qui concerne un
grand nombre d’éleveurs (plus de 360 000 exploitants, RNA 2001) et concourt : (i) au renforcement de
la sécurité alimentaire, (ii) à la diversification et à l’augmentation des revenus des agro-éleveurs, (iii) à
l’amélioration de l’équilibre de la balance des paiements, (iv) à la préservation et à l’amélioration de
l’environnement, en particulier par le développement de l’association agriculture-élevage.
Le rôle de l’élevage dans la lutte contre la pauvreté et la faim mérite d’être renforcé, étant donné la
sous-exploitation de ses potentialités. Le potentiel productif en animaux intervient directement dans le
processus de transformation socio-économique et entre dans la sécurisation alimentaire et
nutritionnelle des populations à plusieurs égards. En effet, l’élevage, en tant qu’activité de production,
s’inscrit dans la même dynamique, celle de sortir ou éviter que les hommes et les femmes rentrent
dans le cycle vicieux de la pauvreté qui touche en majorité les populations rurales (62,45%) et de plus
en plus celle des villes (24,5%).
Les productions animales permettent non seulement d’améliorer le statut nutritionnel des populations,
mais aussi et surtout, procurent des revenus à plusieurs franges des populations, à travers les
échanges commerciaux. L’élevage urbain, même à petite échelle, est une source complémentaire de
revenus pour les populations exerçant d’autres métiers que celui d’agriculteur. Le bétail constitue
souvent une réserve de richesses constituée progressivement et utilisée pour mitiger les risques de
pertes de revenus et l’insécurité alimentaire. Cette fonction d’épargne et d’assurance reste importante
tant que le système financier commercial (banque et assurance) est inaccessible à la majorité de la
population. Au plan socioculturel, les échanges non commerciaux sous forme de bétail vif hors marché
constituent un facteur sérieux d’intégration sociale.
Depuis 1960, la politique nationale en matière de production animale était limitée à la création de
stations et centres d’élevages (ranch de Sipilou en 1964). L’approvisionnement national en viande est
historiquement lié au flux de bétail vif en provenance des pays sahéliens. Les difficultés
d’approvisionnement en viande dues à la sécheresse de 1972-1973 dans les pays sahéliens ont
poussé l’Etat à faire de l’élevage une priorité nationale.
Cette politique s’est traduite par la création en 1972, de l’ex-Société de Développement des
Productions Animales (SODEPRA) qui était chargée de la recherche, de la vulgarisation, de la
conception et de la mise en œuvre de tous les projets et programmes du secteur des productions
animales. La réalisation de nombreux projets d’élevage de 1972 à 1994 , à travers l’ex-SODEPRA, a
permis d’atteindre des résultats probants.
Dès 1990, le Programme d’Ajustement Structurel (PAS), mis en place pour résoudre la crise
économique, s’est étendu à tous les secteurs. Au niveau agricole, le Programme d’Ajustement
Structurel Agricole (PASA) a induit de nombreuses réformes qui ont conduit l’Etat à se désengager des
secteurs productifs au profit du secteur privé.
Malgré cette volonté de désengagement de l’Etat, certaines fonctions telles que la vaccination contre
les maladies réputées légalement contagieuses (peste bovine, péripneumonie contagieuse bovine, la
peste des petits ruminants, la grippe aviaire,…) et la surveillance des maladies dans le domaine de la
santé animale restent encore du ressort de l’Etat.
Après plusieurs décennies, la mise en œuvre de cette politique a permis la création et la structuration
de l’élevage ivoirien, avec l’existence de filières organisées, notamment la filière avicole et la filière
porcine, mais force est de constater que les actions entreprises sont restées timides. Les différentes
crises ainsi que l’instabilité institutionnelle du Ministère en charge des ressources animales, souvent
fusionné avec d’autres institutions, n’ont pas amélioré la situation.
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(iii)- le crédit en nature mis en œuvre dans les opérations "Noyaux d'Elevage" qui consiste à prêter un
cheptel reproducteur sur une période correspondant au cycle reproductif de l'espèce concernée.
L’opération noyaux d’élevage commencé en 1962 a fait l’objet d’un financement global de 626 millions
de francs CFA. Elle a permis d’installer 618 exploitants avec 9 740 bovins et 1 194 ovins, et d’équiper
quelques élevages en matériels.
Par ailleurs, plusieurs projets avec l’appui des bailleurs de fonds, à partir de la fin des années 70 et
jusqu'à maintenant, ont financé la création d'élevages selon le même principe de « l'Opération Noyaux
d'élevage » en prêtant des animaux à rembourser tête pour tête en nature. Les différents projets ont
retenus des modèles souvent différents quant au nombre des animaux, aux conditions de leur octroi
(subventionné ou à crédit) et de leur mode de remboursement.
De 1974 à 1993, l'Etat, à travers la SODEPRA, a consacré d'importantes ressources financières
externes et internes, plus de 140 milliards de FCFA, au développement de l'élevage. La SODEPRA
depuis sa création a progressivement assumé les responsabilités de l'encadrement sanitaire et
zootechnique de l'élevage des différentes espèces animales sur tout le territoire national et a exécuté
un nombre considérable de programmes et de projets de développement.
Depuis 1993, le relais a été pris par la mise en œuvre du Programme Sectoriel Elevage.
Le secteur de l’élevage, constitué essentiellement des bovins, des petits ruminants (ovins et caprins),
des porcins et de la volaille traditionnelle et moderne, a enregistré des progrès réels depuis les trois
dernières décennies, grâce aux importants moyens mis en place par l’Etat pour le financement des
projets et programmes.
L'élevage se pratique sur l'ensemble du territoire national avec une forte prédominance des bovins au
Nord et au Centre, et les élevages à cycle court au Sud, à l’ouest et à l’est. Le secteur de l’élevage
comprend principalement quatre (4) filières constituées chacune d’élevages traditionnels largement
répandus et d’élevages modernes, plus restrictifs mais organisés et où les efforts d’investissements
directs sont porteurs de valeurs ajoutées. Ces filières sont :
(i) la filière des ruminants (bovins, petits ruminants) ;
(ii) la filière avicole;
(iii) la filière porcine;
(iv) la filière des élevages en développement.
Les performances du secteur varient d’une filière à l’autre et selon le système d’élevage.
Le tableau suivant présente l’évolution des productions animales en côte d’ivoire de 2001 à 2011.
Tableau1 : synthèse de la production des élevages en Côte d’Ivoire (2001-2011)
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Volailles modernes 9 666 11 304 20 781
Total volailles 24 812 28 112 37 394
Total 69 043 78 204 92 679
Lait frais de vache (TEL) 26 462 29 850 31 337
Œufs de consommation (T) 27 135 29 716 40 669
Par ailleurs, La Côte d’Ivoire est très dépendante de l’extérieur pour la couverture de sa demande en
viande et abats, et en produit laitiers. En 2011, pour couvrir la demande nationale, elle a importé:
Le tableau 2, montre l’importance des importations de protéines animales par rapport aux productions
nationales pour les années 2008 et 2011.
Les activités de la SODEPRA, classées en cinq catégories, étaient mises en œuvre sous forme de
projets : (i) l’encadrement et formation des éleveurs avec comme actions la vaccination et protection
sanitaire du cheptel, la construction de parcs de nuit, la subvention des intrants par des aides
financières extérieures, l’appui à l’équipement et la promotion pour la mise en place de filières, (ii)
l’installation d’infrastructures pastorales concernant les troupeaux sédentaires et l’accueil des
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transhumants sahéliens, (iii) le contrôle sanitaire et statistique des animaux entrant dans le pays, (iv)
l’amélioration, la sélection, la multiplication et la diffusion de matériel animal et végétal sélectionné et
enfin (v) la recherche-développement.
C’est le programme de développement de l’ensemble des secteurs de la Côte d’Ivoire et intègre les
axes stratégiques du PNIA
Il s’agit du document cadre de relance des actions d’élevage après le bilan diagnostic ainsi que
l’analyse des conséquences des différentes crises et l’élaboration des documents de politiques agricole
et nationale
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Les systèmes d’élevage sont actuellement en pleine évolution pour répondre à la demande en produits
d’origine animale qui croît deux fois plus vite que l’offre. Cette disposition doit se faire sans porter
directement ou indirectement une atteinte à l’environnement.
L’élevage est également caractérisé par les inégalités liées au genre (accès et contrôle des avantages
entre hommes et femmes) et aux faibles taux d’instruction et d’alphabétisation des éleveurs. La
problématique environnementale, réside dans la dégradation du couvert végétal et la vulnérabilité de
l’élevage face aux changements climatiques.
La crise sociopolitique et la crise postélectorale ont engendré la destruction des ranches et stations
d’élevage, déstructuré le système sanitaire et causé de nombreuses pertes aux niveaux des opérateurs
économiques du secteur. Pour une relance des activités de l’élevage, plusieurs défis sont à relever.
Le secteur de l’élevage dont les filières ovines et surtout bovines sont principalement implantées en
zone nord de la Côte d’Ivoire , de même que les stations de recherche-développement et de production
des races améliorées, a payé un lourd tribut lors de la crise de septembre 2002. En effet, des élevages
ont été détruits, les animaux ont été emportés et abattus, le potentiel de production a été détruit. De
plus, les nombreuses mutations et bouleversements intervenues dans le secteur agricole en général et
celui des ressources animales , en particulier au cours de ces dernières années (politique sous-
régionale de l’UEMOA, CEDEAO, OMC, etc …) ont fait naître de nouveaux enjeux et défis majeurs qu’il
faudra relever au cours des prochaines années en vue d’améliorer la compétitivité du secteur et
contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural. Il s’agit de :
1. Relancer le secteur de l’élevage par la réhabilitation et la restauration du potentiel de
production animale détruit du fait de la crise et la reconstitution du cheptel national.
La réhabilitation et la restauration du potentiel de production animale détruit passe par la
réhabilitation des ranches et stations d’élevage, pour la sélection, la multiplication et la diffusion
des animaux en milieu paysan. Cette réhabilitation concernera celle des infrastructures de
production (points d’eau, paddocks fourragers, quais d’embarquement, parcs et couloirs de
contention, etc.), d’abattage (notamment les abattoirs d’Abidjan, de Bouaké, de Daloa et de
Korhogo), de commercialisation (les marchés à bétail, boucheries et points de vente de la
viande, etc.) ;
2. Répondre aux besoins alimentaires supplémentaires d’une population qui croît très
rapidement (taux d’accroissement annuel de 3,3 %), par une augmentation des productions
animales et ressources halieutiques, dans les conditions permettant la préservation de
l’environnement et une gestion optimale des ressources naturelles ;
L’augmentation des productions animales passe par l’élaboration des plans de développement
des productions animales, l’accroissement de la production animale par le développement des
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productions à cycles courts, des élevages non conventionnels, l’amélioration génétique du
cheptel, l’organisation et la gestion durable de l’ensemble des filières animales et la mise en
place d’un mécanisme de financement adapté des exploitations d’élevage.
3. Accroître de façon durable les productions animales, dans les conditions permettant la
préservation de l’environnement et une gestion optimale des ressources naturelles par
l’intensification des productions et la mise en place d’un mécanisme de financement adapté au
secteur.
4. Conquérir de nouveaux marchés (sous région) par l’application des normes de sécurités
sanitaires des aliments la protection des consommateurs, et la mise en place des conseils de
gestion aux exploitations agro –pastorales.
5. Organiser l’ensemble des filières animales au niveau de la production, de la
transformation et de la commercialisation ;
L’organisation des filières nécessite le renforcement des capacités des Organisation
Professionnelles Agricole, l’élaboration d’une stratégie nationale de la transformation et de la
valorisation des produits animaux, et une bonne gestion de l’espace pastorale et aquacole.
6. Mettre en place une stratégie nationale de prévention et de lutte contre les maladies
animales, notamment transfrontalières et les zoonoses , par le renforcement du système
d’épidémio-surveillance et de biosécurité de la production à la commercialisation, la mise en
place d’un système de contrôle sanitaire des produits animaux et halieutiques et par
l’élaboration d’un programme de biosécurité.
V. PLAN DE RELANCE DES PRODUCTIONS ANIMALES
. Le Plan de Relance de l’Elevage en Côte d’Ivoire (PRE_CI ) se décline en 2 grands axes majeurs :
L’objectif de cet axe est de mettre en place un cadre favorable à l’amélioration des
performances des principales spéculations animales et de leur mise en marché. Il combine
l’approche filière plus proche des préoccupations et des stratégies des professionnels en même
temps que l’approche thématique, qui tient compte des problèmes transversaux de l’élevage.
Cet axe va s’articuler autour de 4 effets :
(i) L’offre en matière d’infrastructure de production, de transformation et de commercialisation de
protéines animales et d’origine animale de qualité est accrue en tenant compte des normes en
la matière ;
(ii) Les élevages à fort potentiel économique et génétique de qualité sont promus et les résultats
diffusés dans les ranchs, les stations et les projets dans l’équité ;
(iii) Les éleveurs publics, les éleveurs privés et les organisations professionnelles d’élevage ont
accès aux financements et aux services nécessaires de l’Etat dans l’équité.
(iv) Les épizooties et autres maladies animales ainsi que les risques d’émergence de nouvelles
maladies sont atténués durablement.
L’objectif de cet axe est de lever toutes les entraves individuelles et institutionnelles indispensables
au relèvement durable du secteur de l’élevage. La réalisation de cet axe se fera à travers :
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(ii) les interventions dans le secteur de l’élevage sont mieux coordonnées et les bénéficiaires
disposent d’informations actualisées sur la mise en œuvre du PRE-CI
- Elaboration et mise en œuvre d’un programme de recherche sur l'utilisation raisonnée des
biotechnologies ;
- Renforcement des capacités des structures spécialisées ;
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-Vulgarisation des technologies améliorées
- Renforcement de la compétitivité des filières potentiellement porteuses
Les objectifs de cet axe sont :
d’organiser le circuit de commercialisation;
d’améliorer la productivité des filières ;
de réduire les coûts de production ;
de mettre les productions en conformité avec les exigences des marchés par l’harmonisation
des textes juridiques, législatifs et réglementaires aux standards internationaux
- Renforcement de la Sécurité alimentaire
L’objectif de cet axe est d’assurer de façon durable la sécurité alimentaire ; les objectifs spécifiques
sont :
augmenter la disponibilité alimentaire ;
renforcer les facteurs de distribution ;
améliorer la santé et la nutrition des populations.
- Valorisation des productions animales
(3) objectifs spécifiques que sont :
ppromouvoir la petite transformation ;
vvaloriser les sous produits agricoles ;
ppromouvoir la transformation industrielle. I
- Création d’un environnement favorable au développement de l’initiative privée
. Pour ce faire, il faudra :
- créer un environnement législatif, administratif, juridique et fiscal incitatif ;
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Pour les rendre plus opérationnelles, il faudra :
- procéder à l'identification des OPA fonctionnelles ;
- créer des mécanismes de contrôle indépendants ;
- prendre des mesures portant obligation de rendre compte ;
- former les organisations en matière de planification et de gestion ;
- former les membres des organisations à l'esprit coopératif ;
- initier un programme d'alphabétisation fonctionnelle à l'endroit des sociétaires.
- Valorisation du métier de l'éleveur
L’atteinte de cette professionnalisation passe par plusieurs activités, notamment :
- définir le métier et le statut de l’éleveur ;
- élaborer et mettre en œuvre une politique de formation des exploitants agricoles ;
- introduire des modules de formation en agriculture dans les cursus primaire et secondaire ;
- réhabiliter et créer des centres et écoles de formation agricole.
- Renforcement du dialogue Etat/organisations Professionnelles
Les activités à mener sont les suivantes :
- créer et animer un cadre de concertation entre l'Etat et les organisations du secteur agricole ;
- former les animateurs des OPA au management, leadership et négociation ;
- mettre en place un dispositif de suivi-évaluation participatif du cadre de concertation.
- Genre et équité
L’objectif de cet axe est de réduire les inégalités sociale, économique et culturelle entre les femmes, les
groupes vulnérables et les hommes.
Les activités à mener pour atteindre cet objectif sont les suivantes :
- favoriser l'accès des femmes à la propriété foncière (Appliquer le code de succession à la
dévolution successorale en matière foncière) ;
- mettre en place un fonds de financement des activités agricoles pour les femmes et les groupes
vulnérables ;
- soutenir les femmes par le développement de petits élevages rural (volaille, ovin, caprin
production de lait caillé) et à la commercialisation des produits d’élevage.
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CONCLUSION
L’élevage a connu plusieurs phases de développement en Côte d’Ivoire, avec un bon qualitatif et
quantitatif dans la période 1974 à 1993 , à travers des innovations technologiques , gage d’un
développement harmonieux. Des résultats probants ont été acquis, tels que : l’amélioration génétique
du porc (Porc de korhogo), du mouton Djallonké, des bovins laitiers (Ndamance), la maîtrise sanitaire et
des techniques de production de miel, de l’escargot et de l’agouti (Aulacode), du pâturage artificiel
(Semence de panicum). Tous ces progrès n’ont pas fait l’objet d’une large vulgarisation. Les différentes
crises sociopolitiques depuis 1999, ainsi que le changement perpétuel de l’Ancrage institutionnel du
secteur de l’élevage ont eu un impact négatif sur les performances de l’élevage. Dans cette phase de
reconstruction post crise et l’objectif d’une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020, nous osons
espérer que la mise en œuvre des politiques nouvelles, à travers, le PNIA, le PND, et le PRE-CI
permettra de relancer le secteur , afin de répondre aux besoins alimentaires d’une population en forte
croissance.
BIBLIOGRAPHIE
1- Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, février 2013, Bilan diagnostic du secteur de l’élevage en Côte
d’Ivoire, rapport provisoire,
2- FAO,BAKAYOKO KONABE VAME, 14 Septembre -13 Octobre 2012, Revue du secteur Elevage en Côte d’Ivoire, sous
secteur des ressources animales ,rapport final ;
3- Direction de la Planification et des Programmes Ministère des Ressources Animales et Halieutiques ,2009 et 2012,
Annuaire des statistiques des ressources animales et halieutiques ;
5-, Ministère de l’Agriculture, Décembre 2011,Plan d’Investissement détaillé pour la mise en œuvre du PNIA (PNIA 2010-
2015) ;
6- FAO, septembre 2009, Stratégie de développement agricole de la Côte d’Ivoire, 2010 – 2015) ;
7- DSDI, Ministère de l’Agriculture, mars 2009, Evolution du secteur agricole et conditions de vie des ménages, rapport
Côte d’Ivoire ;
8- FAO, Dr OUATTARA Issa, juin 2008, Evaluation du plan directeur de développement agricole, élevage et santé animale,
10- Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales, septembre 1994, Programme Sectoriel Elevage ;
11- Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales ,1992-2015, Plan Directeur du Développement Agricole.
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