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Centre des classes préparatoires

Lydex
Année Scolaire 2019/2020
Cours de Mathématiques
Filière TSI

Cours de Mathématiques pour TSI

Adham ELBEKKALI

Benguerir, le 27 juin 2020


TABLE DES MATIÈRES

1. Ensembles finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1 Définition et premières propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Applications entre ensembles finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Cardinal d’une réunion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Cardinal d’un produit cartésien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2. Cardinal des applications entre ensembles finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1 Nombres de listes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Nombres d’arrangements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3 Nombres de permutations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3. Coefficients binomiaux et Combinaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.1 Coefficients binomiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2 Combinaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4. Ensembles dénombrables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

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DÉNOMBREMENT

1. Ensembles finis
1.1 Définition et premières propriétés
Définition 1 .
• Soit E un ensemble non vide. On dit que E est un ensemble fini s’il existe n ∈ N∗ et une bijection ϕ : E −→ J1, nK.
Le choix de n est alors unique : on l’appelle le cardinal de E, noté Card(E), #E ou encore |E|.
• Par convention, l’ensemble vide est fini et l’on pose Card(∅) = 0.

Remarque 1 .
Intuitivement, le cardinal d’un ensemble fini est le nombre des ses éléments.

Exemple 1 .

• Card ({a, b, e, f, k, i}) = 6.


• Card (Jn, pK) = p − n + 1. En particulier Card (J0, nK) = n + 1 et Card (J1, nK) = n.

Proposition 1 .
Soient E et F deux ensembles finis. Alors :

Card E = Card F ⇐⇒ il existe une bijection entre E et F.

Exemple 2 .
Les ensembles {M aths, SI, P hysique} et {18, 19, 20} sont en bijection car ils sont tous les deux de cardinal 3.

Proposition 2 .
Soient E un ensemble fini et A une partie de E. Alors :
• A est un ensemble fini et Card(A) 6 Card(E).
• De plus : Card(A) = Card(E) ⇐⇒ A = E.

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1. Ensembles finis A. ELBEKKALI

1.2 Applications entre ensembles finis


Proposition 3 .
Soient E et F deux ensembles finis et f : E −→ F une application.
(i) Si f est injective alors Card(E) 6 Card(F ).
(ii) Si f est surjective alors Card(E) > Card(F ).

Théorème 1 .
Soient E et F deux ensembles finis tels que Card(E) = Card(F ) et f : E −→ F une application. Alors

f est bijective ⇐⇒ f est injective ⇐⇒ f est surjective.

1.3 Cardinal d’une réunion


Proposition 4 .
Si E et F sont deux ensembles finis, on a la formule de Poincaré

Card(E ∪ F ) = Card E + Card F − Card(E ∩ F ).

En particulier, si E et F sont disjoints (c’est-à-dire E ∩ F = ∅), on a

Card(E ∪ F ) = Card E + Card F.

Corollaire 1 .
Si E1 , . . . , En sont des ensembles finis et deux à deux disjoints, alors

Card(E1 ∪ E2 ∪ . . . ∪ En ) = Card(E1 ) + Card(E2 ) + · · · + Card(En ).

Le principe du « ou »

Pour dénombrer un ensemble, on est souvent amené à découper celui-ci en plusieurs parties complémentaires
et disjoints qui sont faciles à dénombrer individuellement. Le cardinal de l’ensemble global est alors la somme
des cardinaux des sous-ensembles de la partition considérée.
Dans la rédaction d’une solution de ce type, on distinguera proprement chacun des cas en les séparant par des
« ou bien ».

Exemple 3 .
Pour dénombrer les mots constitués de 5 lettres ayant au plus deux ”O”, on dénombre séparément les mots ayant 0
”O”, ceux avec 1 ”O” t et ceux avec 2 ”O” puis on ajoute les résultats.
Corollaire 2 .
Si E est ensemble fini et A est une partie de E alors : Card(A) = Card E − Card A.

Passage au contraire

Pour dénombrer une partie A d’un ensemble E, il est parfois plus simple de dénombrer son complémentaire A.
Puis on exploite la formule Card(A) = Card E − Card(A).

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1. Ensembles finis A. ELBEKKALI

1.4 Cardinal d’un produit cartésien


Proposition 5 .
Si E et F sont des ensembles finis alors E × F est un ensemble est fini et

Card(E × F ) = Card(E) × Card(F ).

Corollaire 3 .
Si E1 , . . . , En sont des ensembles finis alors E1 × · · · × En est fini et

Card(E1 × · · · × En ) = Card(E1 ) × · · · × Card(En ).

Le principe du « et »

Si le dénombrement d’un ensemble se décompose en une succession de p étapes offrant respectivement


n1 , n2 , . . . , np possibilités, où chacun des nombres nk ne dépend que de l’étape k, le nombre total d’issues
est égal à n1 × n2 × · · · × np parce que chaque choix d’une étape doit être associé à chaque choix de tout autre
étape.
Dans la rédaction d’une solution de ce type, on dénombre chacune des étapes en les séparant par des« et ».

Exemple 4 .
Un facteur sanguin est constitué d’un groupe sanguin parmi {A, B, AB, O} et d’un rhésus parmi {+, −}. Pour
constituer un facteur sanguin, il faut donc choisir un groupe sanguin, ce qui laisse 4 choix, et un rhésus, ce qui laisse
2 choix. Il y a donc 4 × 2 = 8 facteurs sanguins distincts.

Exemple 5 .
Déterminons le nombre de mots de 3 lettres (ayant un sens ou non).
Pour en constituer un mot de 3 lettres, on choisit successivement :
I une première lettre dans l’alphabet : 26 choix ;
I une deuxième lettre dans l’alphabet : 26 choix ;
I une troisième lettre dans l’alphabet : 26 choix ;
Il y a donc 263 = 17576 mots distincts de 3 lettres.

Exemple 6 .
Déterminons le nombre de podiums possibles dans une courses opposant 8 athlètes.
Pour déterminer le nombre de podiums dans une course de 100 m, on choisit :
I le médaillé d’or : 8 choix ;
I puis celui d’argent : 7 choix
I et enfin celui de bronze : 6 choix.
Le nombre de podiums possibles vaut donc 8 × 7 × 6 = 336.

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2. Cardinal des applications entre ensembles finis A. ELBEKKALI

2. Cardinal des applications entre ensembles finis


2.1 Nombres de listes
Définition 2 (Liste).
Soient E un ensemble fini non vide et p ∈ N∗ . On appelle p-liste de E tout p-uplet d’éléments de E, i.e. tout élément
de E p .
Remarque 2 .

• Dans un p-liste, on peut répéter les éléments et l’ordre compte.


• Situation type : tirages successifs avec remise.

Exemple 7 .
• (1, 3, 1, 5) est une 4-liste de J1, 6K.
• (1, 3, 2) et (1, 2, 3) sont deux 3-listes distinctes.

Proposition 6 .
Soit E est un ensemble fini de cardinal n. Le nombre de p-listes de E vaut np .

Preuve
Cela vient de la formule Card(E p ) = (Card E)p .

Exemple 8 .

• Le nombre de mots de 4 lettres (ayant un sens ou non) est 264 .


• Une urne contient 7 boules. Le nombre de tirages possibles lorsqu’on tire successivement trois boules avec remise
est 73 .

Proposition 7 .
Si E et F sont deux ensembles finis alors l’ensemble F E des applications de E dans F est fini et

Card F E = (Card(E))Card(F ) .


2.2 Nombres d’arrangements


Définition 3 (Arrangement).
Soient E un ensemble fini non vide et p ∈ N∗ . On appelle p-arrangement de E toute p-liste de E d’éléments
distincts.
Remarque 3 .

• Dans un arrangement, les éléments sont différents et l’ordre compte.


• Situation type : tirages successifs ans remise.

Exemple 9 .
• (1, 3, 2) est un 3-arrangement de J1, 6K.
• (1, 3, 1) n’est un arrangement puisque 1 est répété deux fois dans la liste.
• E = {a, b, c, . . . , z}. Les listes suivantes : beau , matin , hiver sont des arrangements de E. Par contre, arran-
gement n’est pas un arrangement de 11 éléments de E car ses éléments ne sont pas distincts.

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3. Coefficients binomiaux et Combinaisons A. ELBEKKALI

Proposition 8 .
Soit E un ensemble fini de cardinal n. Le nombre de p -arrangements d’éléments de E est

 n × (n − 1) × (n − 2) × · · · × (n − p + 1) = n!
p si p 6 n
An = (n − p)!
0 si p > n.

Exemple 10 .

• Le nombre de mots constitués de 4 lettres distincts (ayant un sens ou non) est A426 .
• Une urne contient 7 boules. Le nombre de tirages possibles lorsqu’on tire successivement trois boules sans remise
est A37 .

Proposition 9 .
Soient E et F deux ensembles finis de cardinaux respectifs p et n.
Le nombre d’injections de E dans F est égal à Apn .
En particulier si p > n il n’y a aucune application injective sur E à valeurs dans F .

2.3 Nombres de permutations


Définition 4 (Permutation).
Soit E un ensemble fini de cardinal n. Une permutation de E est une n-liste constituée des n éléments de E. Autrement
dit, une permutation de l’ensemble E est donc un arrangement de tous les éléments de E.

Exemple 11 .
• (2, 1, 3) et (3, 1, 2) sont deux permutations de J1, 3K mais pas de J1, 4K.
• Soit E = {s, u, c, r, e}. Les anagrammes du mot sucre sont des permutations de E.

Proposition 10 .
Soit E un ensemble fini de cardinal n. Le nombre de permutations de E est égal à n!.

Exemple 12 .
Le nombre de façons de placer 32 élèves sur les 32 chaises de la salle réservée pour la classe 1-TSI2 est le nombre de
façon de permuter les 32 élèves sur les 32 chaises, c’est-à-dire 32 !

3. Coefficients binomiaux et Combinaisons


3.1 Coefficients binomiaux
Définition 5 (Coefficient binomial).
 
n
Soient n, k ∈ N. Le coefficient binomial , noté encore Ckn , qui se lit k parmi n , est défini par
k

   n!
n si 0 6 k 6 n
= k!(n − k)!
k 
0 sinon.

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3. Coefficients binomiaux et Combinaisons A. ELBEKKALI

Exemple 13 .
   
n n
• = =1
 0  n 
n n
• = =n
1 n−1

Proposition 11 .
Pour n ∈ N et k ∈ N, on a    
n n
= (formule de symétrie)
k n−k
   
n n n−1
= (formule du pion n, k 6= 0)
k k k−1
     
n n−1 n−1
= + (formule de Pascal n 6= 0)
k k k−1

3.2 Combinaisons
Définition 6 (Combinaison).
Soit E un ensemble et p un entier naturel. On appelle p-combinaison ou p-partie de E toute partie de E ayant p
éléments.

Remarque 4 .

• Dans une combinaison, on ne peut pas répéter les éléments et il n’y a pas d’ordre.
• Situation typique : tirage simultané de k objets parmi n.

Exemple 14 .
E = {a, b, c}. Les 2-combinaisons de E sont les parties : {a, b}, {a, c}, {b, c}. Mais E ne possède aucun 4-combinaison.

Proposition 12 .
Soit E un ensemble fini de cardinal n.  
n
Le nombre de p-combinaisons d’éléments de E est égal à .
p
En particulier, il est nul si p > n.

Preuve
Dénombrons les arrangements de p éléments d’un  ensemble
 fini E de cardinal n. Un arrangement est caractérisé par :
n
• Le choix d’une partie de E à p éléments : choix ;
p
• La façon
 d’ordonner
 les p éléments de la partie choisie : p! façons.
p n
Alors : An = p!.
p

Exemple 15 .
 
20
Nombre de comités de 3 personnes que l’on peut élire dans une assemblée de 20 personnes : = 1140.
3

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4. Ensembles dénombrables A. ELBEKKALI

Exemple 16 .
Combien de mots distincts peut-on former avec les lettres du mot « BOROROS » ?
Construire un mot à partir des lettres du mot « BOROROS » revient à choisir
 
7
• la position des 3 « O » : = 35 choix ;
3
 
4
• puis la position des 2 « R » : = 6 choix ;
2
 
2
• puis la position des 2 « B » : = 2 choix ;
1
 
1
• enfin la position du « S » : = 1 choix
1
Au total, on a 35 × 6 × 2 × 1 = 420 mots.

Exemple 17 .
Si E est un ensemble fini de cardinal n, alors

Card P(E) = 2n
 
n
En effet, pour obtenir toutes les parties de E, il suffit de réunir les parties à 0 élément, qui sont au nombre ,
    0
n n
les parties à 1 élément, qui sont au nombre de , . . . , les parties à n éléments, qui sont au nombre . Donc
      1 n
n n n
Card (P(E)) = + + ··· + = 2n , d’après la formule du binôme de Newton.
0 1 n

4. Ensembles dénombrables
Définition 7 (Ensemble dénombrable).
• On dit que un ensemble E est dénombrable lorsqu’il est en bijection avec N, i.e. il existe une application
ϕ : N −→ E bijective.
• On dit que un ensemble E est au plus dénombrable s’il est fini ou dénombrable.

Exemple 18 .
N∗ est dénombrable puisque l’application N −→ N∗ , n 7−→ n + 1 est une bijective.

Exemple 19 (Exemples usuels).

(i) Les ensembles Z et Q sont dénombrables.


(ii) Toute partie infinie de N est dénombrable.
(iii) L’ensemble des partie infinie de N est dénombrable.
(iv) Si E est dénombrable alors E n est aussi dénombrable. En particulier N2 est dénombrable.

Exemple 20 .
L’ensemble R n’est pas dénombrable.

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INDEX

arrangement, 6

coefficient binomial, 7
combinaison, 8

Ensemble dénombrable, 9

formule de Pascal, 8
formule de pion, 8

liste, 6

permutation, 7

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