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La

conscience morale du
praticien
Dr E. Makhtar BA
Neuro-Psychiatre
Plan
• Introduction
• L’acte médical
• Risque thérapeutique
• Ethique médicale
• Introduction
• L’acte médical
• Risque thérapeutique
• Ethique médicale
Introduction (1)
• L’engagement médical du médecin,
notamment par le biais du serment
d’Hippocrate qui établit un cadre éthique pour
le praticien, entraîne une pratique
philosophique quotidienne;
• les notions de bien et de mal ou de vie et de
mort auxquelles il est confronté chaque jour.
Introduction (2)
• À l’heure actuelle, les concepts
philosophiques sont mis en parallèle avec les
actes concrets effectués par le médecin et
montrent ainsi l’importance de la philosophie
dans l’exercice quotidien de la médecine.
Introduction (3)
• La morale : relative aux mœurs, aux habitudes, aux
règles à respecter pour avoir un comportement qui est
jugé bon par la société.
• L’éthique : c’est une réflexion sur la Morale qui se situe
en amont, est liée aux valeurs, juridiquement
facultative. C’est un questionnement, une démarche
positive et identitaire qui concerne le « cas de
conscience » c’est à dire ce qui est estimé bon mais ni
codifié, ni codifiable. L’éthique est en rapport avec
l’intuition demandant à être formulée, métamorale.
Introduction (4)
• La déontologie (du grec deon : ce qu’il faut
faire) : c’est la norme, juridiquement
obligatoire, la formulation de règles, tournée
vers le disciplinaire. Elle renvoie à une
contrainte imposée de l’extérieur, elle
appartient au domaine du droit
Introduction (5)
• le médecin est au centre de l’éthique médicale
où il exerce en permanence un jugement
d’appréciation.
Introduction (6)
• Le praticien doit honorer le contrat moral qui le
lie à un patient, répondre en conscience à une
confiance et accomplir un devoir qui lui est
propre. La société lui a confié un rôle privilégié :
donner des soins aux personnes malades, mais
aussi, être le défenseur de leurs droits, des
personnes fragiles ou vulnérables (mineurs,
majeurs protégés, personnes âgées handicapées
ou exclues des soins …), lutter contre les sévices
quels qu'ils soient et quelles que soient les
circonstances
Introduction (7)
• Il doit être un acteur vigilant et engagé dans la
politique de santé publique, qu'il s'agisse de la
prévention, de l'épidémiologie ou de
l'éducation à la santé.
• Introduction
• L’acte médical
• Risque thérapeutique
• Ethique médicale
L’acte médical
• L'exercice de la médecine est un service
• Service de l'individu
• Service de la santé publique
• Individu et collectivité
• Respect de la vie humaine
• L'exercice de la médecine est un service
• Service de l'individu
• Service de la santé publique
• Individu et collectivité
• Respect de la vie humaine
L'exercice de la médecine est un
service (1)
• L'acte médical est un acte humanitaire;
• Ce service fait la grandeur de la médecine;
• Il consiste à appliquer toutes les
connaissances scientifiques et les moyens
techniques adaptés afin de prévenir la
maladie, de prodiguer des soins et de soulager
la souffrance.
L'exercice de la médecine est un
service (2)
• L'exercice de la médecine comporte une
double exigence : morale, car cette activité
implique altruisme et dévouement, et
scientifique, car elle impose, comme un
devoir, la compétence. Celle-ci est acquise par
une formation, initiale et continue, de haut
niveau.
L'exercice de la médecine est un
service (3)
• Grâce notamment aux techniques de
réanimation, à la maîtrise de la reproduction,
à la transplantation, au génie génétique,
l'homme a déplacé les frontières de la vie,
celles de la naissance et de la mort.
• L'exercice de la médecine est un service
• Service de l'individu
• Service de la santé publique
• Individu et collectivité
• Respect de la vie humaine
Service de l'individu
• L'individu passe, avant la collectivité;
• “ l’intérêt et le bien de l’être humain doivent
prévaloir sur le seul intérêt de la société ou de la
science ”;
• La déclaration universelle des Droits de l'Homme
de 1948 pose en principe que "tous les êtres
humains naissent et demeurent libres et égaux en
dignité et en droits". Parmi ces droits irrécusables
se situe le droit aux soins (et non le droit à la
santé, confusion fréquente);
Service de l'individu (2)
• La loi interdit toute discrimination dans l’accès
aux soins;
• Le médecin est responsable de la personne
qui se confie à lui. Son indépendance
professionnelle doit le soustraire à toute
pression ou injonction, à toute influence ou à
tout sentiment qui pourrait porter préjudice
au patient.
• L'exercice de la médecine est un service
• Service de l'individu
• Service de la santé publique
• Individu et collectivité
• Respect de la vie humaine
Service de la santé publique (1)
• L'acte de soins individuel ne suffit pas, il faut
également prendre en compte l'intérêt
général. Chaque décision assumée par le
médecin pour une personne prise en charge,
concerne aussi la collectivité;
• situer un problème de santé dans son
ensemble, c'est-à-dire l'Homme dans son
environnement social et professionnel.
Service de la santé publique (2)
• Tout médecin doit être conscient que certains
actes, simples en apparence, sont, en fait,
importants en termes de santé publique;
• Les pouvoirs publics doivent pouvoir compter sur
les médecins pour appliquer des mesures
sanitaires à l'ensemble de la population telles que
les vaccinations, le dépistage, les actions
éducatives pour la santé, ainsi que pour le bon
fonctionnement des lois sociales qui comprend
les problèmes d'économie de santé.
• L'exercice de la médecine est un service
• Service de l'individu
• Service de la santé publique
• Individu et collectivité
• Respect de la vie humaine
Individu et collectivité
• "Le médecin doit concilier l'intérêt individuel
et l'intérêt collectif : il doit respecter à la fois
un homme et l'Homme. Les deux devoirs sont
inséparables, même s'ils apparaissent parfois
antagonistes. À nous de tenter de les unir et
de réussir cette union".
Individu et collectivité (2)
• Le secret médical en est un des exemples des
plus démonstratifs. En effet, le secret médical
est, à la fois, d'intérêt privé, puisque le
médecin doit protéger l'intimité de la
personne qui se confie à lui, et d'intérêt public
car c’est une condition nécessaire à l’exercice
de la médecine.
• L'exercice de la médecine est un service
• Service de l'individu
• Service de la santé publique
• Individu et collectivité
• Respect de la vie humaine
• Le respect de la vie humaine est un principe
fondamental non seulement de la médecine,
mais de notre civilisation.
• Introduction
• L’acte médical
• Risque thérapeutique
• Ethique médicale
• La médecine a évolué : des techniques plus
audacieuses, des thérapeutiques plus actives
ont augmenté les risques de complications.
Plus efficace, la médecine est devenue aussi
plus dangereuse. Le médecin doit éviter de
faire courir au patient des risques injustifiés.
• L'imprudence thérapeutique médicale ou
chirurgicale est sanctionnable. Cependant la
prise de risque est un facteur de progrès, mais
à certaines conditions : que ce risque soit
identifié, évalué par le médecin, proportionné
à la gravité de la maladie, annoncé avec
loyauté au patient, afin que celui-ci donne un
consentement éclairé.
• Il s'agit de décisions difficiles, laissées à la
conscience et à la compétence de celui qui
soigne, dont il doit pouvoir se justifier. Le
médecin est aidé par les enseignements reçus,
sa formation, les principes de la technique et
la valeur de son expérience.
• La prise de conscience du médecin
• Le secret médical
• La prise de conscience du médecin
• Le secret médical
La prise de conscience du médecin
• Cette prise de conscience du médecin pose
des difficultés d’identité professionnelle, de
représentation sociale, de notion « d’idéal du
soignant », de la motivation inconsciente de
son métier.
La prise de conscience du médecin (2)
• Elles font référence au modèle Balintien avec
« le remède médical » et «la fonction
apostolique », aux idées de comportements
du patient malade et de conversion à sa foi les
ignorants et les incroyants parmi les patients.
La fonction apostolique se rapproche du
jugement d’appréciation.
• La prise de conscience du médecin
• Le secret médical
• Quelle est la conception du médecin à travers
le cas ? L’intérêt du malade est-il mieux connu
par le médecin que par le malade lui-même ?
La liberté du patient et son rythme
professionnel sont à prendre en compte.
Comment faut-il par exemple agir avec un
tiers lorsque son partenaire est atteint du
SIDA ?
• L’éthique apparaît comme un conflit entre des
intérêts opposés : ceux du malade et de la
société ou de la science, du droit, de la
culture, et de la religion. Quel est choix à faire
entre l’intérêt individuel et celui du collectif ?
Qui est le sujet du cas ?
• La formulation éthique progresse avec la
réflexion, le médecin, le patient, le tiers et
l’entourage.
• Le choix du sujet du cas naît à partir de situations
dites en impasses scientifique, juridique,
relationnelle par exemple lors d’annonce de
diagnostic de sa maladie à un patient. La réflexion
éthique redonne la parole au malade et à son
désir, elle déprend le médecin de sa fonction
apostolique.
• Ailleurs, le sujet du cas peut être multiple : secret
post mortem du sida au famille et patient.
• La prise de conscience des fondements sociaux et
psychologiques de l’acte thérapeutique dépend
de:
- La dimension inconsciente : le secret médical
est lié à la notion du « seuil de décrochage » dans la
relation médecin-malade. Le médecin peut-il
supporter de tout entendre et de tout voir ? Quelles
sont ses propres limites ? Par exemple, lors de la
souffrance du malade, de l’euthanasie, de situations
extrêmes.
- La présentation de la liberté de choix du
médecin et du patient est l’un des objectifs
majeurs de la préoccupation éthique.
- Pour qui la souffrance est-elle la plus
insupportable : le patient, le médecin, ou/et la
famille.
- Il faut comprendre où se situe la question
du malade qui permettra d’apporter des
solutions à d’autres cas.
• Introduction
• L’acte médical
• Risque thérapeutique
• Ethique médicale
Ethique médicale (1)
• L’éthique médicale est une réflexion
incessante sur les fondements inconscients;
• Les logiques sociales associées à cette prise de
conscience sont d’ordre juridique,
sociologique, économique;
• L’éthique montre que le médecin est un sujet
de droit, un citoyen, un agent social, un
ordonnateur économique…
Ethique médicale (2)
• La préoccupation éthique est la démarche
identitaire urgente dans un monde où les
statuts sont de moins en moins clairs ; il y a un
affrontement de logiques institutionnelles et
l’urgence d’un travail interdisciplinaire.
Lorsque l’on est en crise médicale l’éthique
surgit;
Ethique médicale (3)
• L’éthique dans l’univers de la valeur est une
réflexion incessante sur l’identité de la
position du soignant (dimension politique).
Elle entraîne une auto-limitation du pouvoir
du médecin au quotidien lorsqu’il a
conscience de la réalité de ce pouvoir;
Ethique médicale (4)
• L’interdisciplinarité est induite par le
brouillage et le flou des identités
professionnelles : un phénomène
contemporain (éthique pour les juristes,
jugement juridique et performances sociales)
et une conception du sujet de droit.
• Introduction
• L’acte médical
• Risque thérapeutique
• Ethique médicale

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