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Bâillonner le messager Silenciando al mensajero:
par le meurtre d’écrivains el asesinato de escritores y
et de journalistes periodistas
Dans tout cas de violation de la liberté d’expression, l’im- La impunidad en casos donde se viola la libertad de expre-
punité sert de couteau à double tranchants : l’assassinat sión es una espada de doble filo: el asesinato de un
d’un écrivain ou d’un journaliste en est le premier aspect, escritor o periodista es la primera violación: “censura por
soit «la censure par le meurtre». L’autre aspect consiste à asesinato.” La segunda violación es negarle el acceso a la
empêcher la famille de la victime et la société de savoir la verdad tanto a la víctima y su familia como a la sociedad
vérité sur ce crime. en su conjunto.
Impunity has been called “censorship by killing.” The technique is simple enough. A writer or journalist who has been poking into
the wrong corners is killed, perhaps upon falling down stairs while in official custody or else encountering shadowy murderers in
the “normal” course of life. Investigations are held, or not held, but the outcome is the same: either no official culpability can be
established or a scapegoat is found to serve a few years in prison, and the case gradually fades from public memory.
This type of story is all too common in many countries around the world. Impunity for crimes committed against writers,
journalists and human rights defenders by government agents or organized criminals remains a serious threat to freedom of
expression. If one can get away with it, how better to silence criticism and hide controversial information than to simply kill
the few individuals brave or foolhardy enough to poke into sensitive matters?
In Colombia, according to the Inter American Press Association (IAPA), 114 journalists have been killed in the last 14 years,
making it “the most dangerous place to practice journalism in the Americas.”
Zimbabwe, Russia, Algeria, Argentina, Ethiopia, Liberia...the list of other countries where journalism remains a dangerous
pursuit is daunting.
Worldwide in 2002, the Writers in Prison Committee of International PEN recorded 1,150 attacks against journalists and
writers for practising their professions or for their peaceful political activities. Thirty journalists were killed in 2002, and over
a hundred writers and journalists are currently serving long prison sentences.
When journalists and writers can be shot, harassed, beaten, imprisoned, or simply made to disappear, with impunity, then
important voices fall silent, curtains are drawn over certain facts, corruption deepens, and the ability of societies to deal
openly with their problems and failings is terribly diminished.
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L’impunité résulte du crime non sanctionné
La «censure par le meurtre» continue de s’imposer par des agents d’État, par
des individus ou par des opposants armés contre des personnes qui ont osé
exercer leur liberté de parole et leur droit à la libre expression, leurs opinions
étant divergentes.
Comme cela s’est produit le plus souvent par le passé, la plupart des États
ont failli à leur obligation d’enquêter ou ont laissé les responsables faire de
semblants d’enquêtes. Dans la plupart des cas où on aura retenu des charges
contre les prévenus, peu de procès auront été menés à leur juste conclusion.
RAPPORT DU RAPPORTEUR SPÉCIAL EN MATIÈRE DE PROMOTION ET DE PROTECTION DU DROIT D’OPINION ET DE LIBERTÉ D’EXPRESSION
SOUMIS À LA COMMISSION DES DROITS DE L’HOMME DES NATIONS UNIES (2002).
On qualifie souvent l’impunité de «censure par le meurtre». La technique est relativement simple. Un écrivain ou journaliste
qui ose fourrer son nez là où il ne devrait pas est assassiné, peut-être à la suite d’une chute dans un escalier alors qu’il était
détenu officiellement, ou encore victime de tueurs à gages au cours d’un déplacement routinier. Des enquêtes ont lieu ou
pas, l’issue en est la même : ou bien on ne trouve pas de culpabilité parmi les gens en autorité, ou bien un bouc émissaire
est disposé à passer quelques années en prison, question d’effacer l’affaire de la mémoire publique.
Ce genre de cas n’est que trop fréquent en Iran et dans bien d’autres pays du monde. L’impunité de tels crimes commis
par des agents d’État ou par des éléments du crime organisé contre des écrivains, des journalistes et des défenseurs des
droits de la personne, demeure au premier chef la plus sérieuse menace à la liberté d’expression. Si donc on peut agir aussi
impunément, quel moyen plus efficace existe-t-il de faire taire la critique que l’élimination pure et simple de quelques indi-
vidus à ce point courageux ou outrecuidants pour se mêler de questions délicates ?
En Colombie, 114 journalistes ont été tués au cours des dernières quatorze années, selon l’Association Interaméricaine de
Presse, ce qui fait de ce pays «l’endroit le plus dangereux des Amériques où pratiquer la profession de journaliste»
Le Zimbabwe, la Russie, l’Algérie, l’Argentine, l’Éthiopie, le Liberia...la liste des pays où la profession de journaliste est
périlleuse, a de quoi effrayer.
Au cours de l’année 2002, le Comité pour la défense des écrivains persécutés, le CODEP du PEN International, a réper-
torié 1150 attentats contre des journalistes et contre des écrivains du simple fait d’exercer leur profession ou dans l’exerci-
ce pacifique de leur action politique. Trente journalistes ont trouvé la mort au cours de l’année 2002, tandis que plus d’une
centaine d’écrivains et de journalistes subissent de longues peines d’emprisonnement.
Lorsque des journalistes ou écrivains peuvent être impunément tués par balles, ou harcelés, battus, emprisonnés, ou sim-
plement enlevés, des voix éloquentes sont bâillonnées, on tait la vérité sur certains faits, la corruption fait tache d’huile, et
l’aisance avec laquelle les sociétés traitent ouvertement de leurs problèmes et de leurs échecs se restreint radicalement.
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La impunidad: los crímenes sin castigo
La “censura por asesinato” continúa siendo usada por agentes del estado,
particulares, o miembros de grupos de oposición armados para censurar a
personas que han ejercido su derecho a la libertad de opinión y de expresión
y han expresado puntos de vista disidentes.
Como solía pasar en años anteriores, para la mayoría de los casos el
gobierno no ha emprendido investigaciones o ha permitido que las
autoridades responsables realicen las investigaciones sólo en forma
aparente. En aquellos casos donde los cargos han sido presentados a la
corte, muy pocos de los procesos judiciales fueron llevados a término.
REPORTE DEL RELATOR ESPECIAL PARA EL ALTO COMISIONADO DE LA NACIONES UNIDAS PARA LOS DERECHOS HUMANOS SOBRE LA
PROMOCIÓN Y LA PROTECCIÓN DEL DERECHO A LA LIBERTAD DE OPINIÓN Y EXPRESIÓN, 2002
Se ha dicho que la impunidad es “censura por asesinato.” La técnica es bastante sencilla. Un escritor o periodista, que se ha metido donde
no debía, es asesinado, tal vez se cae por unas escaleras en la cárcel o tal vez es víctima de un encuentro con un asesino tenebroso en
el curso “normal”de la vida. Las investigaciones se hacen o no se hacen, pero el resultado es el mismo: o bien no se puede establecer
culpabilidad o se encuentra a un chivo expiatorio que sirva unos años en la cárcel hasta que el caso caiga en el olvido.
Esto sucede con demasiada frecuencia, en Irán y en muchos otros países alrededor del mundo. La impunidad para los crímenes cometi-
dos contra escritores, periodistas y defensores de los derechos humanos por agentes del gobierno u organizaciones criminales represen-
ta una seria amenaza contra la libertad de expresión. Si uno puede salir impune de esto, ¿qué mejor para silenciar la crítica y ocultar la
información controvertida que el simple asesinato de unos pocos individuos valientes o suficientemente temerarios como para asomarse
en cuestiones delicadas?
En Colombia, según la Sociedad Interamericana de Prensa (SIP), 114 periodistas han sido asesinados en los últimos catorce años,
haciendo de esto “el lugar más peligroso de las Américas para ejercer el periodismo.”
Zimbabwe, Rusia, Argelia, Argentina, Etiopía, Liberia... la lista de otros países donde el periodismo continúa bajo una peligrosa perse-
cución es intimidante.
Alrededor del mundo en el año 2002, el Comité de Escritores en Prisión de PEN Internacional recogió 1.150 ataques contra periodistas
y escritores por ejercer su profesión o sus pacíficas actividades políticas. Treinta periodistas fueron asesinados en el 2002 y más de cien
escritores y periodistas están actualmente cumpliendo largas sentencias en prisión.
Cuando periodistas y escritores pueden ser disparados, acosados, golpeados, encarcelados, o simplemente hechos desaparecer, con
impunidad, entonces importantes voces caerán en el silencio, los velos son tendidos sobre ciertos hechos, la corrupción intensifica, y la
habilidad de las sociedades para ocuparse abiertamente de sus problemas y defectos está terriblemente reducida.
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SELECTED CASES OF CONCERN TO INTERNATIONAL PEN
QUELQUES CAS NOTOIRES CITÉS PAR LE PEN INTERNATIONAL
ALGUNOS CASOS DE INTERÉS PARA PEN INTERNACIONAL
Le meurtre du reporter Gerardo Bedoya du quotidien El Pais le 21 mars 1997 est assez typique : critique virulent à la fois de la corruption
des cartels et des cadres du gouvernement, il a été victime de six coups de feu tirés par un tueur à gage à l’extérieur d’un immeuble
d’habitation. Les enquêtes de police, si elles ont été effectuées un tant soit peu, ont semblé reléguer Bedoya au rang des homosexuels.
Le meurtre est demeuré un mystère et les observateurs se sont étonnés de la réserve des membres du bureau du procureur général du
gouvernement à entreprendre quelque enquête plus sérieuse. En janvier 2003, le président de la Colombie, Alvaro Uribe, a donné des
assurances que son gouvernement collaborerait avec la Commission Interaméricaine des droits de l’homme, laquelle enquête actuelle-
ment sur sept cas de journalistes colombiens assassinés, dont Gerardo Bedoya.
El asesinato del reportero Gerardo Bedoya de El País el 21 de marzo de 1997 es bastante típico: un crítico manifiesto sobre los carteles de
drogas y la corrupción de funcionarios del gobierno fue disparado seis veces fuera de un edificio de departamentos por un sicario. Pese a
esto, las pocas investigaciones policiales que hubieron parecen haberse enfocado en presentar a Bedoya como un homosexual. El asesina-
to continúa aún sin resolverse y el público se ha sorprendido de que la Fiscalía no se haya comprometido a realizar una investigación efec-
tiva. En enero del 2003 el presidente colombiano Álvaro Uribe aseguró que su administración iba a colaborar con la Comisión Interamericana
de Derechos Humanos, la cual está actualmente investigando los casos de siete asesinatos de periodistas colombianos, incluido Bedoya.
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Yasmina Drici,
Nabila Djahnine,
Rachida Hammadi,
Malika Sabour,
Yasmina Brikh,
Saida Djebaili,
Naima Hamouda,
Khadija Dahmani,
Farida Bouzain
Algeria/Algérie/Argelia
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Nine female journalists were murdered during the height of Algeria’s civil war in the early 1990s. All of the killings were horrific. The mur-
der of Sabour in May 1995 occurred at her family home; her assassins forced her parents to watch the murder. Sabour was just 22 years
old and had recently left journalism school. Brikh, a reporter for Radio Culture, was killed near her home in September 1995. It took author-
ities a week to identify her corpse.
These nine murdered female journalists, as well as all the others who survived but who had been subjected to various threats and
harassment, found themselves doubly targeted: because of their gender and because of their work in journalism.
One of the beliefs of the Islamic extremists was that women should not be educated. “For them, it’s inconceivable that a girl goes to
college or works,” said journalist Mouloud Benmohamed. “They started attacking women because they’re a symbol. Women are the back-
bone of the family. If you terrorise women, you terrorise the whole society.”
Ces neuf femmes journalistes ont été assassinées au pire de la guerre civile algérienne dans les débuts des années 1990, victimes de
meurtres horribles. L’assassinat de Sabour en mai 1995 s’est produit à son domicile ; ses assassins ont obligé ses parents à observer la
mise à mort. Sabour n’avait que 22 ans, elle était jeune lauréate de l’école de journalisme. Brikh, une reporter de Radio Culture, a été tuée
près de chez elle en septembre 1995. Il a fallu une semaine à la police pour identifier sa dépouille.
Ces neuf jeunes journalistes assassinées, et d’autres ayant survécu à diverses menaces et au harcèlement, ont été ciblées à double
titre, celui d’être femme et celui de travailler comme journaliste.
Une croyance parmi les islamistes extrémistes veut que les femmes ne doivent pas être éduquées. «Selon eux, il est inconcevable
qu’une fille puisse fréquenter un collège ou travailler» de dire le journaliste Mouloud Benmohamed. «Ils ont commencé à s’attaquer aux
femmes en raison de leur importance comme symbole. Terroriser les femmes c’est terroriser une société entière».
Nueve periodistas mujeres fueron asesinadas durante el momento más crítico de la guerra civil en Argelia a comienzos de los años 90.
Todas las muertes fueron horrorosas. El asesinato de Sabour en mayo de 1995 ocurrió en la casa de su familia, sus asesinos forzaron a
sus padres a ser testigos del asesinato. Sabour tenía 22 años y recién había dejado la escuela de periodismo. Brikh, una reportera de la
Radio Cultura, fue asesinada cerca de su casa en septiembre de 1995. A las autoridades les llevó una semana identificar el cadáver.
Estas nueve periodistas mujeres asesinadas, como también todas las otras que sobrevivieron o que habían sido sujetas a varias ame-
nazas y hostigadas, se encuentran ellas mismas doblemente amenazadas: a causa de su género y a causa de su trabajo en el periodismo.
Una de las creencias de los extremistas islámicos era que las mujeres no debían ser educadas. “Para ellos, es inconcevible que una
muchacha vaya al colegio o trabaje,” dijo el periodista Mouloud Benmohamed. “Ellos empiezan atacando a las mujeres porque son un sím-
bolo. Las mujeres son la columna vertebral de la familia. Si uno aterroriza a las mujeres, aterroriza a la sociedad entera.”
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Nasser Zarafshan Iran/Iran/Irán
Nasser Zarafshan, is a writer, translator and distinguished attorney. He is in prison after being
convicted of “disseminating state secrets and the possession of firearms and alcohol” for his
criticism of the official investigation carried out into the serial murders of writers in the late
1990s. His imprisonment stands as a warning to others who seek the truth behind the killings.
Following a secret trial, a military court sentenced him in March 2002 to five years’ imprison-
ment and fifty lashes.
Écrivain et traducteur, Nasser Zarafshan est aussi un avocat réputé. Il a été jeté en prison après
avoir été condamné pour «colportage de secrets d’État et possession d’armes à feu et d’alcool»
à la suite de sa critique de l’enquête officielle au sujet de meurtres en série commis contre des
écrivains vers la fin des années 1990. Son emprisonnement devait servir de leçon à quiconque
rechercherait la vérité au sujet des tueries. Au terme d’un procès tenu à huis clos en mars 2002,
une cour martiale condamna Zarafshan à cinq ans de prison et à cinquante coups de fouet.
Le 16 septembre 2000, ce journaliste de 31 ans, éditeur d’un journal sur Internet Ukrainska
Pravda (www.pravda.com.ua) a été enlevé. On a trouvé plus tard sa dépouille décapitée dans
un fossé d’une banlieue de Kiev. Gongadze avait enquêté des cas de corruption au sein du
gouvernement d’Ukraine. Un témoin à charge, Igor Goncharov, est mort en prison dans des
circonstances inexpliquées. Dans une déclaration écrite, Goncharov avait impliqué plusieurs
hauts personnages gouvernementaux du meurtre de Gongadze. Depuis le décès de ce
dernier, au moins deux autres journalistes ont été assassinés.
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What Can Be Done?
Courses of Action for PEN Centres
• Join PEN’s Impunity Watch and send out appeals on new cases
• Visit the Impunity website at http://www.pencanada.ca/impunity/index.html. Share news of your Centre’s activities
• Adopt a Murdered Writer or Journalist as an Honorary Member
• Remember the anniversary of a Writer’s murder with appeals or an event publicizing the case
• Mark one of the International PEN days with an appeal for justice on an Impunity case
• Encourage your government to use influence through its membership in organistations such as the Organisation of American
States to urge the Inter-American Court on Human Rights (IACHR) to resolve those cases that have been brought before it
concerning freedom of expression and crimes committed against journalists during the course of their work
• Recommend to multilateral and bilateral institutions of international cooperation and financial assistance that they should require
from recipient countries as a specific condition of eligibility full respect for freedom of expression and effective protection of the
exercise of press freedom, and that the murder of journalists and those responsible going free be cause for revision, suspension
or revocation of such cooperation
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PEN Impunity Watch
Observatoire de l’impunité
Vigía de la Impunidad
The Writers in Prison Committee of International PEN launched the Impunity Watch in December 2002. The Impunity Watch
tracks every case of a suspicious killing of a writer or journalist. PEN Centres are invited to join the Impunity Watch and send
out appeals on these cases, and on other cases on behalf of those who are imprisoned or otherwise attacked for calling for
justice for murdered writers in their own countries.
En décembre 2002, le Comité pour la défense des écrivains persecutés – CODEP du PEN International a établi l’Observatoire
de l’Impunité. L’Observatoire scrute chaque incident d’assassinat suspect d’écrivain ou de journaliste. Il invite les Centres
PEN à protester à leur sujet, ainsi qu’au sujet d’autres cas d’emprisonnement ou de persécution de personnes qui osent
réclamer justice pour des écrivains assassinés dans leur pays.
El Comité de Escritores en Prisión del PEN Internacional lanzó la campaña “Vigía de la Impunidad” en diciembre del 2002.
“Vigía de la Impunidad” sigue la pista de cada asesinato sospechoso de un escritor o periodista. Los Centros de PEN están
invitados a participar en “Vigía de la Impunidad”y mandar cartas de apelación sobre estos casos, o abogar por otros casos
donde se encuentran personas detenidas o que son hostigadas por pedir justicia para escritores asesinados en sus países.
400
More than 400 writers and journalists have been killed over the last decade.
The following writers and journalists were killed between December 2002 and September 2003.
Más de 400 escritores y periodistas han sido asesinados durante la última década.
Los siguientes escritores y periodistas fueron asesinados entre diciembre del 2002 y septiembre del 2003.
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Sample Letter
His Excellency Vladimir Putin
President of the Russian Federation
The Kremlin
Moscow, Russia
L’association d’écrivains PEN International vous prie de saisir la justice PEN Internacional, la organización internacional de escritores, apela a
pénale contre ceux qui ont ordonné le meurtre de la journaliste russe usted para que lleve a la justicia a aquellos que planearon el asesinato
Larissa Yudina. de la periodista rusa Larissa Yudina.
Larissa Yudina était la rédactrice en chef du quotidien d’opposition Larissa Yudina era la directora de edición del diario de oposición
Sovietskaya Kalmykia, de la République de Kalmoukie. Elle a été enlevée Sovietskaya Kalmykia, en la República Rusa de Kalmykia. Ella fue
et assassinée à Elista, la capitale de Kalmoukie, le 8 juin 1998. secuestrada y asesinada en Elista, la capital de Kalmykia, el 8 de junio
L’enquête officielle a conclu à des charges retenues contre deux sus- de 1998. La investigación oficial se completó con la condena de dos
pects réputés de l’entourage de hautes personnalités de la République. sospechosos, descritos como cercanos a los líderes de la República.
Nous osons croire qu’après cinq années ou presque s’étant écoulées Nosotros esperamos que, tras casi cinco años de su muerte, la ley rusa
depuis ce meurtre, la justice russe parviendra à désigner et condamner pueda ser usada, finalmente, para identificar y castigar a los individuos
les responsables qui ont ordonné ce crime. que planearon el crímen.
PEN International reconnaît que les proches exécutants du meurtre PEN reconoce que aquellos que fueron encontrados culpables de
de Larissa Yudina ont été jugés. Le doute persiste cependant que asesinar a Larissa Yudina han sido procesados. Sin embargo, hay
parmi ceux qui ont ordonné cette exécution, soupçonnés d’ap- una continua preocupación de que quienes planearon su muerte,
partenir au plus haut échelon du gouvernement, n’ont pas subi de supuestamente ubicados en un alto nivel del gobierno, no hayan
procès. Nous vous prions d’exercer tous les pouvoirs que vous sido llevados a la justicia. Nosotros le urgimos que persiga con
autorise la loi afin que ceux sur qui pèse la suspicion d’avoir com- todo el alcance de la ley a aquellos sospechados de ordenar el crí-
mandé ce meurtre ne bénéficient pas impunément de leurs crimes. men, para que de este modo no sean beneficiados por la impunidad.
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Selected Resources Sélection d’articles Fuentes Selectas
Organisations Working on Issues of Impunity
Organismes s’occupant de questions d’impunité
Organizaciones que trabajan sobre casos de impunidadnidad
PEN Impunity & Freedom of Expression Campaign & Final Report
Rapport de la Campagne contre l’Impunité et pour la Défense de la liberté d’expression
Campaña sobre Impunidad y Libertad de Expresión e Informe de PEN
http://www.pencanada.ca/impunity/index.html
Rapid Response Unit of the Inter American Press Association’s Unpunished Crimes Against Journalists
Unité d’Action Rapide de l’Association Interaméricaine de Presse
Unidad de Respuesta Rápida del Proyecto Crímenes sin Castigo Contra Periodistas de la Sociedad Interamericana de Prensa
http://www.impunidad.com/toplevel/aboutus.htm
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EVERYONE HAS THE RIGHT TO
INTERNATIONAL PEN CALENDAR
FREEDOM OF OPINION AND
November 15
Day of the Imprisoned Writer EXPRESSION; THIS RIGHT INCLUDES
December 10 THE FREEDOM TO HOLD OPINIONS
International Human Rights Day WITHOUT INTERFERENCE AND TO SEEK,
March 21 RECEIVE AND IMPART INFORMATION
World Poetry Day
AND IDEAS THROUGH ANY MEDIA AND
May 3
World Press Freedom Day REGARDLESS OF FRONTIERS.
ARTICLE 19, UNIVERSAL DECLARATION OF HUMAN RIGHTS
el 15 de noviembre
Día del Escritor Encarcelado TODO INDIVIDUO TIENE DERECHO A LA
el 10 de diciembre LIBERTAD DE OPINIÓN Y DE
Día Internacional de los Derechos Humanos
EXPRESIÓN; ESTE DERECHO INCLUYE
el 21 de marzo
Día Mundial de la Poesía
EL NO SER MOLESTADO A CAUSA DE
el 3 de mayo
SUS OPINIONES, EL DE INVESTIGAR Y
Día Mundial de la Libertad de Prensa RECIBIR INFORMACIONES Y OPINIONES,
Y EL DE DIFUNDIRLAS, SIN LIMITACIÓN
DE FRONTERAS, POR CUALQUIER
MEDIO DE EXPRESIÓN.
ARTÍCULO 19, DECLARACIÓN UNIVERSAL DE LOS DERECHOS HUMANOS
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Recognizing that accountability of perpetrators, including their accomplices, for grave human rights violations is one of the
central elements of any effective remedy for victims of human rights violations and a key factor in ensuring a fair and equi-
table justice system and, ultimately, reconciliation and stability within a State
THE UNITED NATIONS COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, RESOLUTION ON IMPUNITY 2003/72
Consciente que le fait, pour les auteurs de graves violations des droits de l’homme, ainsi que pour leurs complices, d’avoir
à rendre compte de leurs actes constitue l’un des éléments essentiels de tout recours effectif pour les victimes de ces vio-
lations ainsi qu’un facteur clef de justice et d’équité du système judiciaire et, en dernière analyse, de réconciliation et de sta-
bilité à l’intérieur d’un État,
LA COMMISSION DES DROITS DE L’HOMME DES NATIONS UNIES, RÉSOLUTION SUR L’IMPUNITÉ 2003/72
Reconociendo que la responsabilidad de los autores, incluidos los cómplices, de violaciones graves de los derechos
humanos es uno de los elementos esenciales de toda reparación eficaz para las víctimas de violaciones de los derechos
humanos y un factor clave para conseguir un sistema de justicia justo y equitativo y, en definitiva, la reconciliación y la esta-
bilidad en un Estado
ALTO COMISIONADO DE LAS NACIONES UNIDAS PARA LOS DERECHOS HUMANOS, RESOLUCIÓN SOBRE IMPUNIDAD, 2003/72
The Rapporteur continues to feel that there has to be more political will on the part of the member States to pass legisla-
tive reforms guaranteeing society ample exercise of the right to freedom of expression and information. Democracy requires
extensive freedom of expression and therefore cannot thrive if states continue to allow mechanisms that thwart the exer-
cise of that freedom. The Office of the Rapporteur reaffirms the need for States to make a more robust commitment to guar-
antee this right and thereby consolidate democracy in the Americas.
ANNUAL REPORT OF THE SPECIAL RAPPORTEUR FOR FREEDOM OF EXPRESSION 2002, INTER-AMERICAN COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, ORGANISATION OF AMERICAN STATES
Le Rapporteur continue de croire qu’il faut davantage de volonté politique de la part des États membres afin que soient
votées les réformes législatives garantissant ouvertement à leurs ressortissants la liberté d’expression et d’information. La
démocratie exige beaucoup de liberté d’expression et elle ne peut survivre si les États tolèrent des méthodes qui contre-
carrent l’exercice de ce droit. Le Bureau du Rapporteur réitère la nécessité pour les États de s’engager fermement en faveur
de la défense de ce droit et consolider ainsi la démocratie dans les Amériques.
RAPPORT ANNUEL DU RAPPORTEUR SPÉCIAL POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, 2002, COMMISSION INTERAMÉRICAINE DES DROITS DE L’HOMME, ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS.
El Relator todavía opina que tiene que haber más voluntad política por parte de los Estados miembros para que se aprueben
reformas legislativas que aseguran el amplio ejercicio del derecho a la libertad de expresión e información dentro de la sociedad.
La democracia requiere una extensiva libertad de expresión y por lo tanto, no puede florecer si los estados siguen permitiendo
la existencia de mecanismos que frustran el ejercicio de esa libertad. La oficina del Relator reafirma la necesidad de que los
Estados se comprometan más fuertemente para asegurar este derecho y así consolidar la democracia en las Américas.
REPORTE ANUAL DEL RELATOR ESPECIAL PARA LA LIBERTAD DE EXPRESIÓN DE LA COMISIÓN INTERAMERICANA DE DERECHOS HUMANOS DE LA ORGANIZACIÓN DE ESTADOS AMERICANOS, 2002.
A free press is like a canary in a mine. Just as the canary’s death sends a signal that the miners are in danger, so the death
of press freedom means that society is in danger.
ANTHONY LEWIS, AUTHOR OF IMPUNITY NO MORE
La presse libre, c’est comme un serin dans une mine. Tout comme la mort du serin signale aux mineurs un danger imminent,
la mort de la presse signifie que la société court un danger.
ANTHONY LEWIS, AUTEUR DE IMPUNITY NO MORE
Una prensa libre es como un canario en una mina. Igual que la muerte del canario significa que los mineros están en peligro,
la muerte de la prensa libre significa que toda la sociedad está en peligro.
ANTHONY LEWIS, AUTOR DE IMPUNITY NO MORE
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PEN’s Freedom of Expression and Impunity Campaign
In November 2002 International PEN’s Writers in Prison Committee began a year-long campaign
focusing on unsolved and unpunished crimes aimed at silencing writers and journalists. The
campaign, led by PEN Canada with a grant from the Human Security Program of the Department
of Foreign Affairs, also found partners in PEN American Center and PEN Mexico.
For more information about this campaign and to receive a copy of the Final Report contact
pen@pencanada.ca, or visit the website at www.pencanada.ca/impunity/index.html.
Pour plus de renseignements au sujet de cette campagne et pour recevoir un envoi postal du rapport final,
prière de s’adresser au pen@canada.ca ou visiter le site www.pencanada.ca/impunity/index.html
Para mayor información sobre esta campaña y para recibir una copia del Reporte Final contacte
pen@pencanada.ca o visite la página web www.pencanada.ca/impunity/index.html (en inglés)
Acknowledgements/Remerciements/Agradecimientos