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La résistance au cisaillement

des sols
I. Introduction :
L’interaction sol-structure se vérifie généralement par:

• Une vérification vis-à-vis la ruine, assurée par un coefficient


de sécurité : la théorie de la plasticité est adoptée.
• Une vérification des déformations admissibles pour la bonne
tenue de l’ouvrage: on utilise la théorie de l’élasticité.
En géotechnique , on s’intéresse plutôt à la résistance au cisaillement car la rupture se
produit sous des contrainte de cisaillement excessive
Surface
de
rupture
II. Répartition des contraintes:
1) Rappel de la MMC:

 Tenseur des contraintes:

 Il existe trois plans orthogonaux privilégiés appelés plans principaux


sur lesquels les contraintes sont normales au plan principal considéré
Ces contraintes sont les contraintes principales:
σ1 pour la plus grande contrainte principale
σ2 pour la plus petite
σ3 pour la contrainte intermédiaire

 En mécanique des sols les problèmes peuvent être ramené à deux


dimensions
Rhéologie des corps
2) Convention de signe :

 Si σ est une compression, σ est positif


 Si τ engendre des couples qui s’exercent dans le sens des
aiguilles d’une montre par rapport à un point situé en dehors
de l’élément , τ est alors positif.
3) Contraintes en un point , cercle de Mohr:
 On suppose un volume de sol sur lequel est appliqué un ensemble de force Fi
(i=1..n)
 pour un certain point O du domaine l’ensemble des forces peut être décomposé
en petit élément
 On cherche les contraintes tangentielles et normales par rapport à un plan
passant par O et faisant un angle α avec l’horizontale
Soit le petit élément suivant :

 AC a une longueur unitaire;


 L’épaisseur normale par rapport au plan est unitaire

𝐵𝐶 = 1 ∗ sin 𝛼 𝐴𝐵 = 1 ∗ cos 𝛼


À l’équilibre : ∑𝐹ℎ = 𝐻 − 𝑇 cos 𝛼 − 𝑁 sin 𝛼 = 0
: ∑𝐹𝑣 = 𝑉 + 𝑇 sin 𝛼 − 𝑁 cos 𝛼 = 0
En terme de contrainte :
𝜎𝑥 sin 𝛼 − 𝜏𝛼 cos 𝛼 − 𝜎𝛼 sin 𝛼 = 0
𝜎𝑦 cos 𝛼 + 𝜏𝛼 sin 𝛼 − 𝜎𝛼 cos 𝛼 = 0
On résout le système

𝜎𝑥 + 𝜎𝑦 𝜎𝑥 − 𝜎𝑦
𝜎𝛼 = 𝜎𝑥 sin2 𝛼 + 𝜎𝑦 cos 2 𝛼= − cos 2𝛼
2 2
𝜎𝑥 − 𝜎𝑦
𝜏𝛼 = 𝜎𝑥 − 𝜎𝑦 sin 𝛼 cos 𝛼 = sin 2𝛼
2
𝜎𝑥 +𝜎𝑦 𝜎𝑥 −𝜎𝑦
𝜎𝛼 − = − cos 2𝛼
2 2
𝜎𝑥 −𝜎𝑦
𝜏𝛼 = sin 2𝛼
2

𝜎𝑥 + 𝜎𝑦 𝜎𝑥 − 𝜎𝑦
(𝜎𝛼 − )² = ( )² cos² 2𝛼
2 2
𝜎𝑥 −𝜎𝑦
(𝜏𝛼 )² = ( )² sin² 2𝛼
2

(𝜎𝑥 −𝜎𝑦 ) 𝜎𝑥 +𝜎𝑦


L’équation d’un cercle de rayon 2 et de centre situé en [ 2 ; 0]
 Les contraintes 𝜎𝛼 et 𝜏𝛼 d’un point sur le cercle sont les contraintes
normale, σN , et de cisaillement τ, agissant sur un plan incliné d’un angle α
avec le plan principale majeur ;
 Lorsque ce cercle est porté sur un graphique τ-σ , on l’appelle cercle de
contrainte de Mohr
 Ce cercle intersecte l’axe de σ en σ1 et σ3

Remarque :
La même échelle doit être utilisée pour τ et σ afin d’obtenir un cercle
Vu la symétrie on ne trace que la partie supérieure du cercle de Mohr
Exemple :

1) Tracer le cercle de Mohr de l’élément suivant


2) Déterminer la contrainte normale et la contrainte de cisaillement pour un
angle α=35°
3) Déterminer la contrainte de cisaillement maximale τmax
Solution :

1)

𝜎 −𝜎 52−12
2) 𝜏 = 𝑠𝑖𝑛2𝛼 1 2 3 = sin 70° ∗ 2 = 18,8 𝑘𝑃𝑎
𝜎1 + 𝜎3 𝜎1 − 𝜎3
𝜎= + 𝑐𝑜𝑠2𝛼 = 38,8 𝑘𝑃𝑎
2 2
𝜎 −𝜎
3) 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 1 2 3 = 20kPa
III. Critère de rupture de mohr coulomb:

résistance : la contrainte maximale ou la contrainte correspondant


à une déformation préalablement définie comme le point de
rupture.
Le critère le mieux adapté pour l’étude des sols est celui de Mohr-
Coulomb

1)Critère de rupture selon Mohr :

à la rupture la contrainte de cisaillement sur un plan de rupture


est fonction unique de la contrainte normale sur ce plan
𝜏𝑟 = 𝑓(𝜎𝑟 )
Critère de rupture de Mohr
La courbe précédente peut être obtenue en amenant
plusieurs échantillons à la rupture, puis en traçant les cercles de
Mohr correspondant.
Il est évident que tous les cercles doivent être en dessous de la
courbe  courbe enveloppe

Cercles de Mohr à la rupture servant à


définir l’enveloppe de rupture de Mohr
 Les cercle se trouvant en dessous de l’enveloppe sont dans
des conditions stables ( cercle A) .
 Les cercles qui ont atteint la rupture sont tangent à la courbe
enveloppe ( cercle C)
 Le cercle B n’a pas de signification, car le matériau se rompt
avant d’atteindre cet état de contrainte .
2) Équation de résistance de Coulomb :

Coulomb a établit une relation linéaire entre la résistance au cisaillement et la


contrainte normale.
L’équation de Coulomb est la suivante :
𝜏 = 𝜎 tan 𝜑 + 𝑐

𝜏 résistance au cisaillement du sol


𝜎 contrainte normale
C cohésion intrinsèque
𝜑 angle de frottement interne

Remarques:
𝜑 et c ne sont pas des caractéristiques intrinsèques du sol , mais dépendent des
condition de l’essai.
Si les axes du diagramme de Mohr représentent les contraintes effectives
l’équation devient : 𝜏 = (𝜎 − 𝑢) tan 𝜑′ + 𝑐’
3) Critère de Mohr Coulomb

Linéarisation de l’enveloppe de Mohr, à l’aide de l’équation de Coulomb


𝜏𝑟 = 𝜎𝑟 tan 𝜑 + 𝑐
4) Relation entre contraintes principales , et contrainte à la
rupture:

Soit un sol d’angle de frottement φ , en utilisant l’hypothèse de Mohr


Coulomb on peut déduire l’angle α qui définit le plan de rupture est donné
par la relation: 𝜑
𝛼 = 45° +
2
Soit le cercle de ci-dessous :
 Le sol est soumis à des contraintes inférieures aux contraintes
nécessaires pour la rupture
 τ appliqué est la résistance au cisaillement mobilisée sur le plan
de rupture potentiel
 τ disponible est la contrainte de cisaillement à la rupture, sur le
plan de rupture.
On définit le coefficient de sécurité :
𝜏𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒
𝐹. 𝑆 =
𝜏𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é
Remarque :
• Le coefficient de sécurité F.S définit la réserve de résistance « non
atteinte »
• Si on augmente le chargement , le cercle de Mohr se développe
pour atteindre finalement la courbe de rupture

• La rupture ne se développe pas forcément sur le plan correspondant


à 𝜏𝑚𝑎𝑥
Pour c=0 on démontre qu’à la rupture les relations suivantes
sont vérifiées :
𝜎1𝑟 2
𝜑
= tan (45° + )
𝜎3𝑟 2

𝜎3𝑟 2
𝜑
= tan (45° − )
𝜎1𝑟 2
Démonstration :
𝜎1𝑟 −𝜎3𝑟
𝑅
On a sin 𝜑 = = 𝜎1𝑟 +𝜎3𝑟
2
𝐷 +𝑐 cot 𝜑
2
 𝜎1𝑟 − 𝜎3𝑟 = 𝜎1𝑟 + 𝜎3𝑟 sin 𝜑 + 2𝑐 cos 𝜑
 si 𝑐 = 0 𝜎1𝑟 − 𝜎3𝑟 = 𝜎1𝑟 + 𝜎3𝑟 sin 𝜑
𝜎1𝑟 −𝜎3𝑟
 sin 𝜑 = 𝜎1𝑟 +𝜎3𝑟

𝜎1𝑟 1+sin 𝜑 𝜎3𝑟 1−sin 𝜑


 on obtient = ou bien =
𝜎3𝑟 1−sin 𝜑 𝜎1𝑟 1+sin 𝜑
 Les relations trigonométriques donnent:

𝜎1𝑟 𝜑
 = tan2 (45° + )
𝜎3𝑟 2
relations d’obliquité
𝜎3𝑟 𝜑
 Et = tan2 (45° − )
𝜎1𝑟 2
IV. Essais de résistance au cisaillement des sols , mesure de C et φ :

• Essai au laboratoire :
1) Essai de cisaillement rectiligne
2) Essai triaxial
3) Essai de compression simple

• Essai in situ :

1) Essai au phicomètre : sols grossiers hétérogènes , non testable au


laboratoire
2) Essai au scissomètre : adapté aux sols argileux de consistance molle
1) Essai de cisaillement direct

• L’essai consiste à soumettre le sol à un cisaillement direct,


• La boite de cisaillement est composée d’une fixe et d’une
autre partie mobile les deux séparées par un plan horizontal.
• L’éprouvette de sol (section circulaire ou carrée de 10cm de
coté, épaisseur = 3 à 4cm) est placée à l’intérieur de la boite
Étapes à suivre:

1. On confine l’échantillon à l’intérieur de la boite;


2. On applique une charge normale constante;
3. On cisaille le sol à vitesse constante tout en mesurant la force
de cisaillement appliquée ainsi que les déplacements
horizontaux et verticaux ( tassement ou gonflement)
En notant A la section de l’échantillon :
𝜎 = 𝑃 𝐴 contrainte normale appliquée à l’échantillon
𝜏 = 𝑇 𝐴 contrainte de cisaillement à la rupture

L’essai peut être réalisé sur plusieurs éprouvettes avec différentes valeurs de σ , les
contraintes maximales (σ,φ) peuvent être portées sur le diagramme de Coulomb .
Les valeurs de c et φ peuvent ainsi être déduites
Avantages :
• Simple;
• Rapide ;
• économique

Inconvénients :

• Conditions de drainage non maitrisés


• La surface de l’échantillon , soumise aux efforts de cisaillement
varie au cours de l’essai;
• La répartition des contraintes sur le plan de cisaillement n’est pas
uniforme;
Exemple :
Soit les conditions de contraintes initiales et à la rupture
de la figure suivante , en supposant que φ est connu et c=0 ,
trouver les contraintes principales à la rupture.
Solution :

Aux conditions initiales :

À la rupture :
 La contrainte σr sur le plan de rupture est égale à la contrainte
initiale σn
 C=0 donc en traçant la droite de pente φ on détermine la
contrainte de cisaillement à la rupture τr
 On trouve le centre du cercle en traçant la perpendiculaire à
l’enveloppe de rupture au point ( σr ; φr )
 On trace le cercle et ainsi on retrouve σ1r et σ3r
2) Essai triaxial

 l’éprouvette de forme cylindrique est placé dans une chambre appelée cellule
triaxial.
 une membrane élastique étanche et déformable recouvre l’échantillon.
 Des parois poreuses permettent le drainage des faces inférieures et
supérieures
 On applique une pression isotrope σ3 ( pression de confinement) , en
remplissant la cellule d’eau.
 Un robinet permet de réaliser un essai drainé ( s’il est ouvert), ou bien un
essai non drainé ( s’il est fermé)
 Si le robinet est fermé , le sol est saturé , il est possible de mesurer les
pressions interstitielles
 Si le robinet est ouvert un dispositif permet de mesurer la quantité d’eau
expulsée ou absorbée par l’échantillon
 On applique une charge axiale on mesure les changements de volume de
l’échantillon si l’essai est drainé, ou bien les pressions interstitielles si l’essai
est non drainé
État de contrainte dans l’essai triaxial

En répétant l’essai pour différentes


valeurs de σ3 , plusieurs cercle de
Mohr peuvent être déterminés.
On trace alors la courbe
intrinsèques
Conditions particulières de l’essai triaxial :

La consolidation :

• Elle consiste à appliquer , préalablement à l’essai , une contrainte isotrope à


l’échantillon saturé , l’échantillon se consolide sous cette contrainte .
• Durant cette étape le piston est toujours libre.
• Un essai peut être de type consolidé ou non consolidé selon que la
consolidation a été réalisé ou non

Le drainage :
• l’essai est drainé si le robinet est ouvert pendant le chargement
• Outre la possibilité du sol de se drainer , la vitesse de l’essai doit être telle que
les pressions interstitielles restent nulles ( la notion de rapidité de l’essai
dépend de la perméabilité du sol )
Conditions de drainage
Avant le cisaillement Pendant le cisaillement symbole
Non consolidé Non drainé UU
Consolidé Non drainé CU
consolidé Drainé CD
Caractéristiques non consolidées non drainées ( apparentes) :

Sols non saturés :


angle de frottement apparent φuu
Cohésion apparente Cuu ( kPa)

Sols saturés
Cohésion non drainée Cu ( kPa) avec 𝜑𝑢 = 0

Remarques:
 Ces caractéristiques décrivent le comportement du sol lorsque les sollicitations
son telles qu’aucune consolidation n’a le temps de se produire.
 Pour un sol saturé chaque augmentation de σ se traduit par une augmentation
de la pression interstitielle ( pas de consolidation) la contraintes effective
𝜎 ′ = 𝜎 − 𝑢 et la valeur de τ ne sont pas donc influencés , la rupture se fait
donc pour la même valeur de τ
Caractéristiques consolidées drainées ( effectives):

 Angle de frottement effectif φ’ (degrés)


 Cohésion effective c’ ( Kpa)

Remarques :
 Ces caractéristiques représentent le comportement du sol lorsque les pression
interstitielles sont connues ou bien nulles;
 φ’ et c’ sont déterminés à l’aide de :
=> Un essai triaxial CD
=> Un essai triaxial consolidé non drainé avec mesure de u
=> Un essai de cisaillement direct lent
Caractéristiques consolidées non drainées:

 Facteur d’augmentation de la λcu ( ou angle de frottement consolidé non


drainé)
 Cohésion consolidée non drainée 𝑐𝑢0 ( ou 𝑐𝑐𝑢 )

Remarques :

 Ces caractéristiques représentent:


=> L’augmentation de résistance lorsque le sol est soumis à des pressions
de consolidation de plus en plus élevées;
=> La cohésion apparente minimale

 λcu et 𝑐𝑢0 sont mesurés par:


=> Un essai de cisaillement consolidé rapide
=> Un essai triaxial consolidé non drainé
Essai A :consolidation sous 𝜎′𝐴 ; comportement sans drainage => CuA

Essai B :consolidation sous 𝜎′𝐵 ; comportement sans drainage => CuB


Variation de la cohésion non drainé Cu en fonction de la contrainte effective de
∆𝑐
consolidation : tan λ = ∆𝜎′𝑢

Donc 𝑐𝑢 = 𝑐𝑢0 + 𝜎0 tan λ


essai Consolidation Drainage Mesure de résultat Type d’essai
u
triaxial Non Non Non φuu ; cuu Non consolidé non drainé
Ou
Cu ( φ=0)
Oui Non Non λcu ; 𝑐𝑢0 Consolidé non drainé
Oui Non Oui φ’ ; c’ Consolidé non drainé
λcu ; 𝑐𝑢0 avec mesure de u
oui oui Oui: u=0 φ’ ; c’ Consolidé drainé
Essai consolidation Vitesse U non résultat Type d’essai
mesuré
Cisaillement Non rapide φuu ; cuu Non consolidé rapide
Ou
Cu ( φ=0)
Oui rapide λcu ; 𝑐𝑢0 Consolidé rapide
oui lente φ’ ; c’ Consolidé lent
V. Rhéologie des sols:

1.Comportement des sables

Un sol est pulvérulent si sa cohésion est nulle :


c=0
Conséquence: la courbe intrinsèque passe par l’origine O

Angle de repos du sable :


C’est l’angle de frottement interne du matériau granulaire dans son état le plus
lâche.

Exemple :
Dune de sable
Démonstration :

Soit un sable sec formant un talus d’angle α

Montrons que l’angle d’équilibre limite correspondant à φ’


À la profondeur h , sur la facette parallèle au talus nous avons :
𝜎′𝑛 = γ. ℎ. cos 2 𝛼

Et 𝜏𝑛𝑡 = 𝛾. ℎ. sin 𝛼 . cos 𝛼

À la limite de rupture 𝜏𝑛𝑡 = 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝜎 ′ tan 𝜑′

𝜏𝑛𝑡 ≤ 𝜏𝑚𝑎𝑥  𝛾. ℎ. sin 𝛼 . cos 𝛼 ≤ γ. ℎ. cos 2 𝛼 tan 𝜑′

 tan 𝛼 ≤ tan 𝜑′  𝛼 ≤ 𝜑′
Allure des courbes de cisaillement:

Les courbes effort déformation ont généralement l’une des


allures de la figure suivante .
On distingue deux comportement différents selon l’état de
densité du sable
État de densité du sable Lâche dense
Comportement • Rupture plastique • Rupture fragile
• L’indice des vide el diminue • L’indice des vide ed diminue
jusqu’à ecl puis augmente jusqu’à ecd
• ecl≈ecrit • ecd≈ecrit

Remarque
ecrit : indice des vides pour lequel la courbe contrainte déviatorique-déformation
serait une droite horizontale.
σ’3crit la contrainte de confinement correspondant à ecrit
Les mot « lâche » et « dense » sont relatifs à la pression de confinement
Essais triaxiaux avec mesure des variations de volume
2. Comportement des sols cohérents:

Soit deux échantillons d’une même argile l’un surconsolidé et


l’autre normalement consolidé.
si l’on cisaille les deux échantillons à la même contrainte de
confinement, on remarque que :
 L’échantillon surconsolidé présente une résistance plus grande
 La rupture pour l’échantillon surconsolidé se produit à une
déformation plus faible
Remarques:
 Le comportement des argiles est voisin de celui des sables , ( argile surconsolidé ≡ sable
dense ; argile normalement consolidé ≡ sable lâche ).
3-3 Essai de compression simple

L’essai de compression simple est un cas particulier de l’essai triaxial:


la contrainte 𝜎3 est nulle . La contrainte de rupture à la compression 𝜎1𝑟𝑢𝑝 est liée à
Cuu et à 𝜑𝑢𝑢 par la formule suivante :

𝜋 𝜑𝑢𝑢
𝜎1𝑟𝑢𝑝 = 2𝑐𝑢𝑢 tan( + )
4 2
Si le le sol est purement cohérent ( 𝜑𝑢 = 0) ∶ 𝜎1𝑟𝑢𝑝 = 2𝑐𝑢
Remarques :
Cette dernière formule permet d’évaluer la cohésion apparente des argiles saturées à
partir d’un essai simple et peu couteux .
V. Importance de la résistance au cisaillement des sols :

 Évaluation de la capacité portante des sols


 Calcul des fondations superficielles et profonde
 Calcul de la stabilité des pente et glissement de terrain
 Calcul des poussés et butés
Exemple d’application des caractéristiques apparentes 𝜑𝑢𝑢 , 𝑐𝑢𝑢 et
effectives 𝜑′ , 𝑐 ′

Soit un terrain argileux peu perméable sur lequel est fondé une
construction appliquant la charge Q sur ce sol

Justification de la stabilité des fondations


En fin de construction caractéristiques non consolidées non drainées 𝜑𝑢𝑢
et 𝑐𝑢𝑢 ou bien 𝜑𝑢 , 𝑐𝑢 ( caractéristiques à court
terme )

à la fin de la consolidation primaire Caractéristiques consolidées drainées 𝜑 ′ et 𝑐 ′ (


caractéristiques à long terme )
Exemple d’application du facteur d’augmentation

Soit un sol argileux saturé sur lequel est prévu un préchargement


puis la construction d’un réservoir

À l’état initial le sol a les caractéristiques apparentes 𝜑𝑢1 = 0 , 𝑐𝑢1 ≠ 0


Apres le préchargement : le sol se consolide sous 𝜎𝑐 , sa cohésion non drainé
s’améliore .
À ce stade , si l’on réalise un essai CU sur un échantillon on aura les
caractéristiques 𝑐𝑢2 𝑒𝑡 𝜑𝑢 = 0 ,

L’essai consolidé non drainé permet de mesurer l’augmentation de résistance du


sol sous l’effet de la consolidation

Supposons qu’un réservoir doit va être construit après enlèvement de la


surcharge , la stabilité à court terme du sol sera vérifié à l’aide de 𝑐𝑢2
V.I la liquéfaction des sols

1) Description du phénomène :

La vibration des sols ( comme après un séisme ) provoque dans ces derniers des
contraintes de cisaillement
Lorsque les sollicitations sont brèves les sols saturés ( même les sables ) se trouvent en
conditions non drainés .
Les pressions interstitielles augmentent rapidement et les contraintes effectives chutent .
Ces modifications conduisent dans certains cas à une perte totales de résistance , le sol
devient comme un liquide
Photo d'un immeuble sur radier ayant
basculé sous l’effet du tassement de
sol consécutif à un phénomène de
liquéfaction. Dans ce cas, les
fondations ne descendaient pas au delà
de la zone
liquéfiable. Une couche supérieure
d’argile de résistance mécanique
apparemment suffisante pour un radier
peut dissimuler une couche liquéfiable
plus profonde. Séisme de Taiwan
Tassement du sol sous l’effet d’un phénomène de liquéfaction. La présence de
fondations descendues au bon sol a permis d’éviter à la citerne de basculer.
Séisme de Kobé, 1995
2)Quelques procédés d’amélioration des sols liquéfiables :

Consolidation statique : injection :


utilisée dans les terrains sableux, limoneux, ou argileux, humides
ou saturés . La technique consiste à introduire, sous pression
dans le sol un « mortier » visqueux à base de ciment.
But :augmenter le niveau de contrainte entre les grains du sol
Foreuse pour injections
Consolidation dynamique :
Méthode applicable à une grande variété de sols, mais
pas pour tous les sites. La technique consiste à laisser tomber
des pilons de plusieurs dizaines de tonnes, en chute libre sur une
hauteur de plusieurs dizaines de mètres. Le choc engendre des
trains d'ondes qui améliorent le sol.
But : provoquer le tassement sans attendre le séisme.
L’inconvénient de cette technique est que les trains
d’ondes peuvent agir sur plusieurs centaines de mètres à la
ronde..
Les colonnes ballastées :

La technique consiste à descendre dans le sol un vibrateur manipulé


par une grue, qui sous son propre poids, et sous l'influence du lançage d'eau
et des vibrations, atteint les profondeurs souhaitées. On élimine au fur et à
mesure les boues qui remontent en surface pour la substitution du sol. Puis,
le vibrateur retiré, il y a mise en place de matériau d'apport à gros grains et
compactage à nouveau avec le vibrateur.
Substitution en surface :
Lorsque la profondeur de terrain à traiter est faible, inférieure à 3 ou 4 mètres,
on peut envisager de réaliser la substitution par un autre matériau.

Préchargement :

Si les délais le permettent, pour limiter le coût des interventions précédentes les
terrains à traiter peuvent être au préalable préchargés.

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